LE CRUNCH LE PLUS FOU ! (France - Angleterre 2015)

  • l’année dernière
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Aujourd'hui on se refait le match Angleterre - France de 2015, un Crunch d'anthologie qui reste dans les mémoires par son contenu fou :
- 12 essais au total
- 90 points inscrits
- Le titre qui échappe aux Anglais dans les dernières minutes

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Sommaire :
0:00 Intro
1:30 Sponso Hellofresh
2:47 Le Contexte
5:03 Les Compos
6:29 Le Match
23:13 Conclusion
25:53 Outro


Temps de création estimé : 39h
Transcript
00:00 (Cris de la foule)
00:18 (Musique)
00:27 Salut l'équipe, c'est L'Ovaliste. Bonne année à tout le monde, 2023 va être une année chargée
00:35 en rugby avec la coupe du monde qui démarre le 8 septembre. Mais avant cela, il reste un
00:39 tournoi à gagner dans une configuration légèrement plus compliquée que celle de l'année dernière,
00:43 puisque les bleus vont devoir aller gagner en Irlande mais aussi à Twickenham en Angleterre
00:48 où ils ne se sont pas imposés depuis 2005. Et je mettrais ma main à couper que Galtier et ses
00:53 hommes ont gauché cette case sur leur calendrier et qu'ils ont pris de bonnes résolutions pour aller
00:57 gagner en Angleterre. Aujourd'hui, on va revenir sur ce que je pense être le crunch le plus fou de
01:02 l'histoire du tournoi, sur un match dingue avec plus de 90 points marqués au total, 12 essais
01:06 inscrits, du jeu dans tous les sens. C'est vraiment une partie qui a marqué l'histoire du tournoi par
01:11 son enjeu et par son contenu. Et puisqu'on parle de bonne résolution pour le 15 de France, je parie
01:15 que parmi vous, il y en a qui se disent qu'après les fêtes et les excès du réveillon, il y avait
01:19 moyen de prendre de bonnes résolutions par rapport au fait de bien manger et de se remettre à cuisiner.
01:24 On te voit là-bas en train de dégommer ta 27e boîte de chocolat. Et donc ça tombe bien puisque
01:28 cette vidéo est en partenariat avec HelloFresh. HelloFresh, c'est quoi ? C'est une plateforme
01:32 qui vous aide à mieux manger en vous livrant des produits frais et sains pour réaliser des recettes
01:37 simples et savoureuses. Le process, il est très simple. Vous allez sur le site ou sur l'appli
01:41 HelloFresh, vous parcourez les recettes et là vous choisissez les recettes qui vous plaisent le plus.
01:45 Et quelques jours plus tard, vous recevez votre box avec tous les produits pour réaliser votre
01:49 repas. Et moi qui suis plutôt un gros mangeur et qui aime bien cuisiner, je suis très content de
01:53 pouvoir vous présenter ça. Donc là, je viens de recevoir ma box. On va regarder ce qu'il y a
01:56 dedans et les recettes que j'ai choisies. Donc vous voyez, ça se présente sous cette forme-là.
01:59 Donc là, j'ai le menu avec les recettes et on peut voir qu'il y a beaucoup d'emballages carton
02:05 parce qu'ils essayent de diminuer au maximum le plastique. Donc ça, c'est quand même un bon
02:09 effort. Donc ce soir, je pense que je vais me faire ce wok de nouilles sautées sauce cacahuètes. En
02:13 plus, vous voyez, c'est assez rapide à faire, 25 minutes. Ça tombe bien parce que moi, je suis un
02:17 gros mangeur et donc cuisiner, c'est quelque chose que j'aime bien faire. Et en plus, ça va me donner
02:22 bien de conscience parce qu'après les matchs, je défonce les buffets au clubhouse. Donc là,
02:26 je pense que c'est aussi un moyen de contrebalancer tout ça. On peut voir que les recettes sont très
02:29 bien expliquées, c'est illustré. Il y a même les valeurs nutritionnelles. On peut voir que c'est
02:34 pour deux personnes, mais moi, je me connais. Je pense que je vais tout défoncer tout seul. Moi,
02:37 là, je vais me régaler. Et si vous êtes intéressé, sachez qu'avec mon code OVALIS85,
02:42 vous avez 85 euros de remise sur vos trois premières box. Donc maintenant que vous savez
02:46 ça, retour à la vidéo. Avant de rentrer dans le vif du sujet, normalement, si tu suis la chaîne
02:50 depuis un petit moment et que tu connais ce format des rétro-rugby, tu sais que j'aime bien mettre un
02:54 petit rappel pour qu'on puisse se remettre dans le contexte du match. Nous sommes le 21 mars 2015.
03:03 Le tournoi en est à sa cinquième et dernière journée et trois équipes sont au coude à coude
03:08 pour emporter le titre. Irlandais, gallois et anglais sont en effet tous les trois dans le
03:12 sprint final après avoir tous les trois concédé une défaite pour trois victoires. Mais les
03:16 irlandais prennent l'avantage en battant largement les écossais 40 à 10 et grimpent à la première
03:20 place virtuellement devant les gallois qui viennent d'exposer les italiens sans pour autant réussir à
03:25 obtenir un meilleur goal à vérage. Tous les regards sont alors tournés vers le dernier match
03:29 de cette édition. Le fameux crunch qui oppose les deux ennemis de toujours, l'Angleterre contre la
03:34 France, la perfide Albion contre le valeureux Cocorico. L'Irlande étant virtuellement championne,
03:39 il faut attendre la fin du match pour désigner le vainqueur final de cette édition 2015. En effet,
03:43 pour passer devant, le 15 de la Rose ne doit pas seulement gagner son match mais elle doit le faire
03:47 avec une avance de 27 points minimum parce que comme ça elle aura un goal à vérage donc une
03:51 balance de points marqués, points encaissés supérieurs aux irlandais. Un challenge pas
03:55 insurmontable face à des bleus ternes qui stagnent à la quatrième place depuis plusieurs années mais
03:59 qui n'est pas non plus gagné d'avance. Mais l'issue de ce match n'a pas pour seul enjeu la victoire
04:03 dans le tournoi destination parce que je rappelle qu'on est en 2015, année de coupe du monde où elle
04:07 doit se tenir en Angleterre. Le sélectionneur Stuart Lancaster et ses hommes doivent ainsi
04:11 absolument affirmer leur domination sur l'Europe pour engranger la confiance et finaliser leur
04:15 plan de jeu. Du côté français, les partenaires de Thierry Dussotoir ont battu l'Ecosse et l'Italie
04:20 mais n'ont pas su rivaliser face aux irlandais et aux gallois. Sans aucun espoir de titre ni même
04:24 de figurer sur le podium, leur motivation est avant tout de finir sur une bonne note et surtout
04:29 d'empêcher leurs rivaux anglais de gagner le trophée. Eux qui ne se sont pas imposés en
04:32 Angleterre depuis une décennie savent que les anglais vont tout mettre en oeuvre pour les
04:36 enfoncer afin de combler leur retard au goal à virage. Ils s'apprêtent alors à jouer chez leurs
04:40 pires ennemis, à truc et nam dans l'antre de la bête, sans réelle certitude sur leur plan de jeu
04:44 ni sur leur capacité à tenir le choc mais avec une seule envie, un seul objectif, et gâcher le
04:49 plaisir des angloches. Et ça, s'il y a bien une chose que les hommes de Saint-André savent faire
04:53 à cette époque, c'est bien gâcher le plaisir. Ouais bon, j'avoue, elle pique un peu celle-là.
04:57 Ouais je suis mauvais, 2023 je suis mauvais. Mais trêve de plaisanterie,
05:01 vous connaissez le contexte, maintenant est venu le temps de scruter les compos des deux équipes.
05:04 Côté anglais, la première ligne est composée du punk Joe Marler, du voyou Dylan Hartley et du
05:13 goré Dan Cole. En deuxième ligne, Geoff Parling est aligné aux côtés du redoutable Kurt Nellows.
05:18 Et enfin, la troisième ligne ne fait pas rigoler, avec Billy Vunipola au centre,
05:22 escorté des rugueux James Haskell et Chris Ropshaw qui est le capitaine du 15 de la Rose.
05:26 A la charnière, Ben Youngs à la mêlée et George Ford à l'ouverture ont les clés du camion,
05:31 accompagnés au centre de Leather Burrell et de l'intenable Jonathan Joseph, à l'époque grand
05:35 espoir au poste de second centre. Et enfin, le triangle arrière est tenu par les flèches
05:39 Anthony Watson et Jack Noel et par l'insupportable Mike Brown. Côté tricolore maintenant, le belge
05:44 Vincent de Bati figure en pilier gauche, aux côtés de Guilhem Girado et du bus Nicolas Mass.
05:49 Alexandre Flancard et Johan Maestri forment l'atelage en deuxième ligne, tandis que la
05:53 troisième ligne est composée de Capitaine Thierry du Sautoir, accompagné de Bernard Leroux et de
05:57 Loan Goujon. Sébastien Tewsbord ainsi que Jules Pisson disposent des reines du jeu. Au centre,
06:02 l'expérimenté Maxime Mermoz est associé au jeune Gaël Ficou, et derrière, Johan Uge et le
06:07 Fidjian Noah Nakaitasi sont aux ailes, tandis que le sud-africain Scott Spading couvre le fond de
06:11 terrain. Sur le banc, on va passer rapidement, les anglais disposent de Youngs, Vunipola, Brooks,
06:15 Easterwood, Wigglesworth, Cipriani et Twelve Trees, pour faire face à Kaiser, Slimani,
06:20 Antonio, Taupifenoa, Schooley, Cocotte, Thales et Bastaro. Les dés sont jetés, les supporters entament
06:25 leur champ, Twickenham est prêt pour ce match qui doit désigner le vainqueur du tournoi.
06:29 Le coup d'envoi est lancé par Jules Pisson, aussitôt récupéré, la gonfle n'est pas
06:34 dégagée au pied, mais jouée à la main. Sur cette première offensive, les anglais se montrent déjà
06:38 menaçants, mais le double plaquage français fait commettre une faute de main à Borel. Plus de peur
06:42 que de mal, mais les anglais affichent leurs ambitions, il compte bien prendre d'emblée
06:45 l'avantage au score pour combler au plus vite ses 27 points de retard. Cette volonté se retrouve en
06:49 mêlée où les avants anglais parviennent à mettre leur vis-à-vis en difficulté, rendant le ballon
06:53 difficile à sortir pour Tewsbord. UG vient à la rescousse, mais aussitôt assailli par les
06:58 défenseurs, forçant ainsi un grand nombre d'avant et même Maxime Mermoz à venir se consommer dans
07:03 le ruck pour en assurer la conservation. Alors que l'attaque française est clairement en sous-nombre,
07:07 vu que les trois quarts de l'équipe sont soit au sol, soit en train de se replacer, Tewsbord décide
07:12 tout de même d'écarter et de servir Jules Pisson, pourtant bien seul face à la montée agressive des
07:17 anglais. Privé de solution, l'ouvreur décide pourtant de passer à Fiku, qui attaque tout seul
07:21 la ligne au lieu de tenter de se dégager au pied. Et dans ce genre de situation foireuse avec des
07:26 décisions pas ouf, c'est rare que les choses se passent au mieux. La passe est mal ajustée et manque
07:30 sa cible avant d'être rattrapée par Joseph, qui a alors un boulevard devant lui et beaucoup de
07:35 partenaires en soutien. Lancé, l'attaque anglaise déroule, ces joueurs se passent le ballon devant
07:39 une défense impuissante et Young termine dans l'embute au bout d'à peine une minute de jeu.
07:44 Twickenham exulte, les supporters anglais en sont persuadés, leur équipe ne va faire qu'une bouchée
07:48 des français et rafler le trophée au nez et à la barbe des irlandais. Pas démontés, les bleus tentent
07:53 de mettre leur jeu en place, mais pris dans la dimension physique et coffrés au ballon, ils
07:57 concèdent une mêlée avant d'être pénalisés sur celle-ci. Heureusement pour eux, Ford manque la
08:01 pénalité, mais ce début de partie semble être résolument à l'avantage du 15 de la Rose.
08:05 Cependant, les hommes de Lancaster commettent eux aussi des erreurs, Askel ne parvient pas à
08:09 contrôler la passe que lui adresse Ford et les français mettent ainsi la main sur le ballon.
08:13 Dans le sillage du bus Nicolas Mass, les tricolores progressent avant d'écarter pour lancer leur
08:17 première attaque concrète de la partie. En bout de ligne, Nakaita Seagan des maîtres,
08:21 suivi par ses gros qui jouent au près. Mais malheureusement, Plisson, de nouveau,
08:24 va louper sa passe pour Bernard Leroux. Nigel Owens revient cependant à une mêlée,
08:28 suite à l'en avant de Leather Burrell. La mêlée française est idéalement située,
08:32 en plein centre du terrain, offrant aux trois quarts un grand nombre d'options pour lancer
08:35 leur attaque. Cela force ainsi la défense anglaise à se répartir des deux côtés de la mêlée et à
08:39 concéder un sous-nombre sur son aile droite. Plisson est servi sur la gauche, il fixe et donne
08:43 pour Mermoz, la défense anglaise, elle, est en retard, et les deux centres parviennent à se
08:47 trouver et à jouer le 1-2. Mais cependant, une fois le ballon au sol, Tillus Borde tergiverse
08:52 en sortie de ruck, il retarde de sa passe, ce qui permet à la défense de se ressaisir et d'accueillir
08:56 Flancard comme il se doit, une vraie petite passe de Fwin dont seules les demi-mêlées ont le secret.
09:00 Comme souvent, sous ce genre d'action, la défense prend le pas sur l'attaque et les anglais
09:04 récupèrent la gonfle sur le contre-ruck. Ayant bien lu le jeu et le manque de couverture française,
09:08 Youngs inverse la pression avec un dégagement bien senti. Pas très serein et en manque de
09:13 communication, Goujon et Plisson se gênent à la retombée, manquant ainsi de peu d'offrir
09:17 une nouvelle occasion d'essai aux anglais. Mais les dieux du rugby sont joueurs et Ford
09:21 commet un en avant. C'est un nouvel avertissement quant à la qualité des transmissions tricolores,
09:25 il faut absolument régler ce détail au risque de passer une sale soirée. Quelques minutes plus
09:29 tard, Dusautoir met à profit ses qualités de gratteur et glane une pénalité facile à 30 mètres
09:34 en face des poteaux. Plisson prend les points et ouvre alors le score de son équipe. Suite
09:38 au renvoi, les britanniques lancent leur attaque, bien aidé par le char d'assaut Billy Vunipola,
09:42 mais on sent que les français commencent à se réveiller en témoigne ce bon tampon de Girado
09:46 sur Parling, ce qui force Youngs à taper au pied pour se délester de la pression. Spading réplique
09:51 immédiatement avec une bonne touche trouvée en terrain anglais, mais Brown, fidèle à la volonté
09:56 offensive de son équipe, décide de vite la jouer et Ford tape haut dans le ciel de Londres.
10:00 Si les bleus parviennent à récupérer le ballon à la suite de cette chandelle,
10:03 Plisson s'illustre une nouvelle fois en se faisant contrer dans son dégagement,
10:06 forçant Spading à trouver la touche en catastrophe. A ce moment là du match,
10:10 le supporter français moyen est en train de se dire "Boujou, ça sent pas bon,
10:13 on va finir par en prendre 40". Alors oui, certes, mais sur la touche, les 3 quarts anglais attaquent
10:18 le centre du terrain en visant Plisson, tandis que les avants vont vite se replacer dans la
10:23 largeur pour jouer dans le sens. Mais en voulant déblayer Girado qui s'accroche au ballon comme
10:27 un beau diable, Joseph va malencontreusement faire gicler la gonfle hors du ruck, permettant ainsi à
10:32 Flancard de découper Youngs. La passe du demi de melee pour Lawes est donc mal ajustée et atterrit
10:37 miraculeusement dans les pieds de Tewsboard, qui n'a aucun mal à accélérer et à déborder le
10:42 pauvre pilier d'Anne Cole pour aplatir le premier essai français et prendre l'avantage au score.
10:46 La raison de ce boulevard et de cette absence totale de défenseurs, elle est simple. Les
10:50 avants anglais, comme je l'ai dit, se sont tous retrouvés à aller jouer sur l'extérieur,
10:54 délaissant l'intérieur du jeu, donc là où a été jouée la touche quoi, tandis que les arrières
10:59 anglais, au moment de la perte de balle, étaient tous soit au sol, soit beaucoup trop loin pour
11:02 revenir. Et sur cette phase de jeu, Girado fait un boulot incroyable parce qu'il consomme beaucoup
11:06 de défenseurs, beaucoup l'attention des anglais, qui sont obligés de se consommer dans le ruck et
11:10 ne sont absolument pas prêts à venir se replacer en défense. Surprise par la perte de balle,
11:14 l'attaque anglaise n'a ainsi pas le temps de se muer en défense et se retrouve totalement
11:18 impuissante face à cet essai 100% french chat. Puis son manque la transformation,
11:23 mais voilà nos français revigorés par ce joyeux concours de circonstance.
11:26 Plus en confiance, les Bulles n'hésitent ainsi pas à attaquer de leur camp à la main et à tenter
11:34 des gestes un peu plus audacieux tout en profitant également des maladresses anglaises. Coupable
11:38 d'un nouvel en avant, Askel concède un turnover aussitôt exploité par Spading. L'arrière profite
11:43 du fait que le fond de terrain soit délaissé pour taper par-dessus la défense et se paye même le
11:47 luxe de récupérer le ballon à la retombée. La balle est vite digérée et enfin Plisson ajuste
11:52 sa passe pour trouver Mermoz qui alerte ensuite Ficou. Alors menacé par la montée en point de
11:57 Watson, le centre toulousain réalise une sublime passe sur le pas pour Girado. Le décalage est
12:02 créé, le talonneur met les gaz et joue parfaitement le 2 contre 1 avec Nakaitasi. Ce dernier met les
12:07 voiles, pénètre dans l'embute, mais tarde à aplatir ce qui permet à Youngs de venir le chasser.
12:11 Le Fidjian d'origine aplatie le ballon en catastrophe semblant sortir en ballon mort au
12:16 même moment. Le public de Toukenham exulte, d'un côté les supporters français sont persuadés que
12:20 l'essai est inscrit, tandis que de l'autre les anglais se réjouissent de se rater. Nigel Owens
12:24 demande l'assistance de son arbitre vidéo et nous avons droit à de longues minutes de conciliabule
12:29 au cours desquelles tous les plans sont décortiqués image par image. Si Lely semble effectivement
12:34 avoir aplati juste avant la ligne, cependant sa maîtrise du ballon est contestable et prend plus
12:39 de temps à analyser. Finalement l'essai est accordé car je rappelle que pour qu'un essai soit
12:43 valide faut pas forcément qu'on ait le contrôle du ballon mais simplement qu'on soit en contact
12:47 avec lui tout au long de sa descente vers l'embûte. Les anglais viennent donc de concéder un deuxième
12:51 essai consécutif sur une action unicier depuis les 22 mètres français, les bleus mènent 15 à 7 et
12:56 viennent de mettre un sacré coup de clim à Toukenham. Mais les mangeurs de pouding ne sont
12:59 pas au bout de leur peine parce que le franco-fidjien vient de se réveiller. Sur le renvoi il élimine
13:04 Watson et déboule le long de la touche avant de trouver Mermoz, le soutien est là, Flancard se
13:08 débarrasse de Vunipola avec un méchant rafu et s'apprête même à servir son ailier pour un
13:13 potentiel troisième essai. Malheureusement le fourbe Mike Brown lui agrippe le bras et le
13:17 ballon est dégueulé. Ford parvient à dégager mais les bleus repartent à l'attaque et emballent avec
13:22 une succession de passes périlleuses jusqu'à UG. En balayant le terrain de la sorte les tricolores
13:26 s'approchent de l'embûte adverse jusqu'à ce qu'un ruck improductif ne leur rende la mêlée,
13:30 phase de jeu sur laquelle ils poussent les anglais à la faute. Malheureusement Plisson
13:34 manque la pénalité pourtant largement dans ses cordes et l'équipe de France n'est pas récompensée
13:38 pour ses efforts. Quelques instants plus tard à la 24e, oui on n'en est qu'à la 24e, je sais il y a
13:43 déjà beaucoup de choses qui se sont passées, donc je disais on en est à la 24e alors que les français
13:47 sont en train de relancer à la main depuis leur 22 m va se produire l'une des actions les plus
13:52 marquantes du rugby de ces dix dernières années. Le ballon est difficilement conservé ce qui force
13:57 les joueurs français à se consommer dans le ruck, Theus Bord peine à éjecter rapidement et
14:01 sert Plisson alors totalement tourné vers son attaque. Il prend du temps à faire sa passe
14:05 car ses partenaires les plus proches, Fiku et Nakaita-Shi, ne sont pas vraiment lancés et
14:09 prennent du temps à arriver et dans le même temps il ne perçoit pas le danger de Laws qui
14:13 arrive droit sur lui avec des intentions... pas vraiment pacifiques. Le deuxième ligne anglais
14:18 le percute avec 10 m d'élan juste au moment où le ballon quitte les mains de l'ouvreur et où il
14:22 se relâche. Le choc et la différence de poids sont telles que Plisson est renversé à l'horizontale,
14:27 sa tête balance de manière impressionnante avant de se planter dans le sol. Les images
14:31 sont choquantes, terrifiantes même et nombreux sont les spectateurs à se demander par quel miracle
14:36 l'ouvreur français parvient à se relever. Mais malgré la violence des images, le geste est
14:40 considéré comme licite. Laws arrive en effet dans le bon timing, à la bonne hauteur et il ne fait
14:44 aucun geste de bascule. Le joueur français reprend péniblement sa place, la partie continue,
14:48 les français sont pénalisés sur la mêlée qui suit et Ford comble un peu l'écart. Tandis que
14:53 Jules Plisson, sûrement toujours un peu secoué, en manque une relativement facile. A ce moment du
14:57 match, les français viennent déjà de laisser échapper 8 points au pied. De leur côté, les
15:01 anglais semblent sortir de leur état de choc après ces deux essais français. Dan Cole récupère un
15:05 ballon et le turnover est tout de suite mis à profit par Youngs qui s'échappe alors que plus
15:09 de la moitié des joueurs français sont encore stationnés autour du ruck. Les espaces sont
15:13 béants, les partenaires au soutien, les passes s'enchaînent et Watson marque en coin. Le 15
15:17 de la Rose reprend ses droits sur la partie, 17 à 15 pour les locaux. Mais les tricolores ne lâchent
15:22 rien pour autant et parviennent à mettre leur jeu en place en conservant le ballon pour jouer
15:26 en terre anglaise. Malheureusement, ils finissent par se heurter à un mur infranchissable au niveau
15:30 des 40 mètres. Les libérations se font plus dures et les bleus sont mis sur le reculoir,
15:34 obligeant Pisson à rendre le ballon au pied. Quelques instants plus tard, Flanker parvient
15:38 à contrer Ford et Ficou est immédiatement présent pour pousser au pied jusqu'à trouver une touche
15:42 dans les 5 mètres anglais. Mais alors que les français arrivent tranquillement pour jouer la
15:45 touche, les anglais, eux, décident de jouer vite et contre-attaquent depuis leur embute. Joseph
15:50 déchire la ligne et tape à suivre, mettant le roue sous pression et Goujon est pénalisé au sol.
15:54 L'arrière Mike Brown insiste en jouant vite le ballon et sur le temps de jeu suivant, Youngs
15:59 trouve un espace dans le retour, feinte la passe pour Lowes et inscrit le quatrième essai de son
16:03 équipe. L'Angleterre vient de mettre KO debout son adversaire et compte bien continuer à l'enchaîner.
16:08 La mi-temps se termine après une nouvelle faute tricolore, Ford enquille, l'Angleterre rentre au
16:17 vestiaire avec 12 points d'avance, presque convaincu que les 15 points qui lui restent
16:20 à marquer ne seront qu'une simple formalité. Pourtant, ce sont bien Dussautoir et ses partenaires
16:27 qui prennent les rênes de cette seconde mi-temps. Et il ne fallait alors pas trop traîner à la
16:30 buvette au risque de louper des actions importantes. Profitant d'une touche directe de Ford,
16:35 ils lancent leur attaque en territoire britannique, les ballons sortent vite, les soutiens sont
16:39 efficaces, la défense anglaise recule et les joueurs se trouvent parfaitement comme sur cet
16:43 appel de Dussautoir pour Maestri. Encore quelques temps de jeu supplémentaire et les voilà sur les
16:47 5 mètres adverses. La défense anglaise est complètement concentrée auprès, voyez le nombre
16:51 de joueurs anglais qui sont dans la zone du ruck, c'est le moment qu'attend Tews Board pour écarter
16:55 à destination de Girado. Le talon, tel Sonny Bill Williams, gagne la ligne d'avantage et
17:00 serre superbement Mermoz après contact, qui file en terre promise. Mais les anglais ne se font pas
17:05 prier non plus. Quelques minutes plus tard, la défense française tarde à se replacer et Youngs
17:09 fait les bordures, il éclipse Dussautoir et serre son ouvreur qui plonge entre les perches.
17:13 La seconde mi-temps n'a repris que depuis 6 minutes, 2 essais ont déjà été inscrits,
17:17 les deux équipes semblent décider à se répondre coup pour coup. Et là, par moment, le jeu va
17:22 commencer à s'emballer et à devenir quelque peu brouillon. Les anglais chipent le ballon en mêlée
17:26 grâce à une forte pression, Ford veut pousser au pied mais il est contré par Spading, Dussautoir
17:30 veut partir au ras mais il échappe le ballon, Parling se jette dessus mais se met à la faute,
17:33 je vous jure, ça commence à être la foire. Et cette envie de tout relancer, de tout jouer à la main,
17:37 finit par porter préjudice au bleu. Sous pression après un ballon poussé au pied,
17:41 l'arrière français Scott Spading tente de relancer en débordant la défense, mais il est
17:46 repris par Hartley et Lowe's et il échappe la gonfle au sol pour le plus grand plaisir des
17:50 britanniques. Ford lance le jeu sur l'extérieur où des espaces se créent et malgré un plaquage
17:54 très juste de UG sur Burrell, les anglais insistent. Le Roux et Maestri communiquent
17:59 mal et font alors l'erreur de défendre à deux sur George Ford, ce qui libère logiquement Noël en
18:04 bout de ligne. Avec la transformation, les anglais passent la barre des 40 points et peuvent de
18:08 nouveau espérer le titre. Cependant, ils se compliquent légèrement la tâche en devant
18:11 évoluer à 14 pendant 10 minutes suite au carton jaune d'Haskell pour ce joli tacle sur Plisson.
18:16 Refusant de fermer le jeu, les français continuent de prendre des risques en attaquant depuis leur
18:20 camp, mais cette fois-ci, le jeu est un petit peu plus en place. Mermoz fait un travail remarquable
18:24 pour fixer Watson et Ford avant de décaler l'intenable Nakaita C en bout de ligne. Dans
18:29 son rôle de funambule, l'hélié s'échappe une nouvelle fois, cassant plusieurs plaquages avant
18:34 de servir son premier soutien qui est Vincent Debati. Oui oui, vous ne rêvez pas, Vincent
18:39 Debati, ce pilard de 130 kg, 33 ans, qui vient de faire une course de 100 mètres après une heure
18:44 de jeu dans les pattes. Le Clermontois se débarrasse de Ford comme d'un moucheron agaçant
18:48 et relance son équipe en marquant dans le coin gauche. La transformation ne passe pas,
18:52 mais les français reviennent tout de même à 11 points, il reste 20 minutes et tout est encore
18:56 possible. Dans les tribunes, Saint-André et ses adjoints, désabusés, semblent pas vraiment
19:00 comprendre ce qui se passe sur le terrain. Et ils font bien de se faire du souci car dès le renvoi,
19:04 les bleus se mettent à la faute suite à un nouveau ballon relancé à la main et les anglais
19:08 partent en peine à le touche. Cela leur permet d'investir les 22 français et de lancer les
19:12 chars d'assaut jusqu'à ce que Billy Vunipola, escorté de son frère Macco, ne finisse par
19:16 franchir la ligne. Nigel Owens accorde l'essai, malgré selon moi un petit doute quant à sa
19:20 validité, les images montrant que le 8 a peut-être lâché la balle au moment d'aplatir.
19:25 Mais ça c'est du détail, on n'a pas le temps enfin ! A peine une minute plus tard,
19:28 les français répliquent une nouvelle fois, grâce à un môle suivant une pénale touche,
19:32 les avant-bleus enfoncent leurs adversaires et Benjamin Kaiser marque le 5ème essai tricolore.
19:36 Quand je vous dis qu'on n'a vraiment pas le temps de souffler, c'est pas du figuré,
19:39 je sais même pas comment les types peuvent tenir le rythme. A la 74ème, le 15 de la
19:43 rose fait le siège dans les 22 mètres français. Bénéficiant d'une mêlée, ces joueurs décident
19:47 de lancer leur attaque. Le centre 12-3 est servi en première main et il bénéficie de
19:51 nombreuses options. On a Joseph à son extérieur immédiat, qui vient attaquer l'intervalle entre
19:55 Fiku et Bastaro, tandis que Ford et Noel convergent. Notons aussi que Thales et Nakaitasi,
20:01 initialement postés dans le fermé, sont en retard, ce qui permet aux anglais d'attaquer
20:05 avec deux joueurs supplémentaires. Mais revenons à 12-3, il va fixer Bastaro et il passe dans le
20:10 dos pour son ouvreur. Le but de Ford est alors de fixer Fiku pour qu'UJ se retrouve à devoir
20:15 défendre soit au près sur Noel, soit plus au large sur Cyprien et Brown. En d'autres mots,
20:20 UJ est foutu et sa situation est quasi indéfendable. Et ce d'autant plus que Ford feinte
20:25 une première fois la passe pour l'extérieur, ce qui envoie UJ sur le large et ouvre la porte pour
20:29 Noel, qui surgit dans l'intervalle et marque le 7ème essai de son équipe. La transformation passe,
20:34 les hommes de Lancaster sont à 20 points d'avance, plus qu'à ne les ai transformer et ils seront sur
20:39 le toit de l'Europe. Le public anglais y croit et commence à clamer son enthousiasme.
20:43 Une joie qui est cependant vite mise au silence par cette filouterie de cocotte qui perce plein
20:48 champ. Malheureusement, Fiku envoie un véritable parpaing à l'Euro qui part au casse-pipe et les
20:54 bleus sont pénalisés au sol. La pénal touche permet aux britanniques de revenir dans le camp
20:57 français. Le temps presse, il ne reste plus que 3 minutes avant le coup de sifflet final. Mais la
21:02 défense tient bon et Fiku envoie Cypriani en touche. Evidemment UJ joue vite pour son talonneur,
21:23 alors que tous les autres joueurs sont désorganisés et pas du tout prêts à jouer. Le ballon est
21:26 dégueulé, Owens revient heureusement à une mêlée en faveur des bleus, mais on va concéder une
21:31 pénalité là-dessus, forcément. C'est la pénalité ultime, celle de la gagne, celle qui devrait
21:46 permettre aux anglais de marquer un essai transformé et de passer devant les irlandais.
21:50 Ford va en touche et les avants enclenchent un môle. Tous les angloches prennent part au ballon
21:54 porté, à l'exception de Cypriani et de Noel qui restent dans la ligne, mais c'est un véritable
21:58 monstre à 26 pattes qui s'avance dangereusement de l'embute français. Mais de manière surprenante,
22:02 les bleus parviennent à écrouler l'édifice sans se mettre à la faute, et c'est même Rory
22:07 Cocotte qui va gratter la pénalité qui met fin aux espoirs anglais. Le demi tape en touche,
22:11 et c'est terminé. Bah non évidemment, je rigole, Yohann UJ débarque, il s'empare du ballon,
22:15 il décide de jouer à la main alors qu'il n'y a strictement rien à gagner. Et si on regarde la
22:19 scène dans le détail, on dirait bien que son capitaine lui dit de la sortir pour mettre fin
22:23 à la partie. Donc dites moi ce que vous en pensez, mais j'ai pas l'impression qu'à ce moment là,
22:26 du sautoir il soit vraiment chaud pour attaquer alors qu'ils sont dans leur embute. Lely envoie
22:30 alors bien sûr Antonio pété en plein dans les anglais, là où ils sont tous concentrés,
22:34 au lieu d'essayer d'attaquer les grands espaces au large. Le ballon est à la limite d'être gratté,
22:39 et il est même dégueulé hors du ruck, immédiatement assailli par les anglais
22:42 morts de faim. Mais les bleus réussissent à le conserver, je sais pas trop comment.
22:46 Et encore une fois, Cocotte choisit de jouer depuis son embute alors qu'il a parfaitement
22:49 le temps de dégager, mais il finit par entendre raison devant la furia anglaise et met fin au
22:54 match sous les huées de Twickenham. Les anglais sont dépités, c'est hyper jouissif à voir,
22:58 et on a même droit à une scène post-credits d'anthologie. Alors que Robchow prend l'arbitre
23:03 à partie pour lui demander réclamation, UG s'empare de la main du capitaine anglais pour
23:08 l'acérer, et bien lui signifier que ce match est terminé et que le trophée vient de lui passer
23:12 sous le nez. En vrai, je pense que c'est sûrement l'une de ses meilleures actions en bleu. Je sais
23:16 pas ce que vous en pensez. Ce match est un match qui je pense va rester dans les mémoires, parce
23:20 qu'il est vraiment à contre-courant du rugby pratiqué dans l'hémisphère nord à cette
23:23 époque. Traditionnellement, les 6 nations, depuis le passage au professionnalisme, c'est surtout un
23:27 tournoi qui fait la part belle à la défense, avec peu d'essais marqués, et surtout beaucoup
23:32 d'affrontements physiques où c'est très dur, où il y a peu de points qui sont marqués au coup de la
23:36 partie. Mais ce jour-là, les deux équipes avaient décidé, presque d'un commun accord, que leur salut
23:40 viendrait de leur ambition offensive, de leur volonté d'attaquer de tous les coins du terrain,
23:44 de relancer tous les ballons, tous les turnovers, toutes les touches, avec plus ou moins de réussite,
23:48 mais ce qui en fait un match assez unique en son genre. Pour le 15 de France, il s'agit de la plus
23:52 lourde défaite concédée face à l'Angleterre, mais pour autant, à l'époque, je me rappelle que
23:56 malgré la défaite, je n'en garde pas forcément un mauvais souvenir, j'étais presque satisfait du
23:59 match parce que j'avais eu l'impression d'avoir assisté à un match différent, comme je le dis,
24:04 avec des moments assez marquants, mine de rien. Il y a notamment le plaquage malheureux de Loos
24:09 sur Plisson, mais qui reste quand même en tête pendant longtemps. Il y a l'ascenseur émotionnel
24:13 de laisser accorder à Nakaita-shi où on pense qu'il marque, finalement on pense qu'il n'a pas
24:16 marqué, mais finalement il a marqué. Il y a la course exceptionnelle de Debati, bref, à une époque
24:20 où le rugby français était alors source de grandes frustrations et de grandes déceptions,
24:23 je trouve que ce match a quand même été une assez grande bouffée d'air. Et puis je trouve aussi
24:28 que d'en revoir les images, ça permet un petit peu de se rappeler du niveau qu'avaient certains
24:31 joueurs à cette époque et qu'on a tendance à oublier aujourd'hui. Côté anglais, je pense à
24:35 Youngs qui fait un match incroyable, je pense à Noel et aussi à Joseph. Et côté bleu, on peut
24:40 en dire autant de Noah Nakaita-shi qui fut un véritable dynamiteur et je pense qu'à ce match-là,
24:44 il était au sommet de son art. Mais d'autres joueurs sont également à citer, je pense
24:48 notamment à Alexandre Flancard qui n'a pas laissé un souvenir impérissable sous le maillot bleu,
24:52 mais qui sur ce match-là était quand même dans tous les bons coups et qui a été très présent
24:55 à de nombreux moments clés du match. Je pense à Mermoz aussi qui s'est affirmé en tant que patron
24:59 au centre de l'attaque française et aussi à Girado, je me souvenais plus que ce talonneur
25:03 pouvait jouer aussi bien. Il termine quand même le match avec deux passes décisives et surtout,
25:07 fait exceptionnel qui classe ce match au rang des rencontres historiques du rugby, Maestri fait
25:13 deux schisteras, bah ouais. Pour moi, c'est anthologique. Et après cette partie, je me
25:18 rappelle que j'avais vu une interview de Thierry Lussotoir qui disait que Paulo Connell, le capitaine
25:23 de l'Irlande à cette époque, pouvait bien lui payer une bière en contrepartie de ce match riche
25:27 en émotions qui a débouché sur le sac irlandais. Et je pense qu'il avait pas vraiment tort.
25:31 Six mois plus tard, en coupe du monde, anglais et français sortent de la compétition de manière
25:35 décevante, l'Angleterre directement éliminée dès les poules et les bleus écrasés en quart de finale
25:40 face aux All Blacks. Deux échecs qui vont entacher la fin de mandat des sélectionneurs Stuart Lancaster
25:45 et Philippe St-André. Depuis, les choses ont bien changé, les français dominent le rugby mondial
25:49 tandis que les anglais, eux, sont encore en mutation et j'ai hâte de voir comment ce crunch
25:53 va se jouer en 2023. On a vraiment les moyens d'aller gagner à Twickenham et ce serait un
25:57 superbe message adressé à nos adversaires avant la coupe du monde. Merci de m'avoir regardé jusque
26:04 là. Si t'as aimé et que tu veux en voir plus, je t'invite vivement à t'abonner, à laisser un
26:08 pouce bleu et à m'écrire un petit commentaire sur ton ressenti par rapport à ce match et par rapport
26:12 à ma vidéo. 2023 c'est aussi une année très importante pour moi et pour la chaîne parce que
26:16 j'ai plein de projets dans la tête, j'ai plein de choses que j'ai envie de mettre en place mais ça
26:19 je vais sûrement en parler dans une toute prochaine vidéo où je vais expliquer un petit peu mes
26:22 projets pour l'année. Je rappelle aussi que HelloFresh soutient cette vidéo et qu'avec mon code
26:26 promo tu as 85% de remise sur tes premières commandes. Alors n'hésite pas à foncer si tu
26:31 veux manger plus sainement tout en te faisant plaisir. Merci pour tout, d'autres vidéos arrivent
26:35 très vite. Je te dis à la prochaine. Bye l'Ovali !
26:39 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]

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