• l’année dernière
Bonjour... vous ! Connaissez-vous Omori ?
Transcription
00:00 Bon je ne vais pas tourner autour du pot très longtemps, c'est que Homori est effectivement un jeu très dur.
00:05 La simplicité graphique, la chaleur de ses couleurs et la naïveté de son univers sont des outils nécessaires pour mettre en avant
00:12 le propos du jeu. On ne peut pas deviner qu'une personne
00:16 est dépressive. Ça ne se voit pas. Ce monde bucolique dans lequel on évolue est très vite rattrapé par une forme de noirceur
00:24 très grave, très profonde. Des apparitions, des noms dits gênants et des monstres indicibles qui attendent de la moindre occasion pour se
00:32 manifester. Ce monde là n'est d'ailleurs pas réel du tout. Il est le fruit des rêves de Sunny qui à la suite de
00:39 traumatismes survenus quatre ans auparavant s'est enfermé sur lui-même, n'a plus quitté son domicile et s'est réfugié dans sa tête.
00:46 Son quotidien est froid, dur et
00:50 terriblement angoissant. Ses vrais amis qui portent le nom des amis dans sa tête, il ne les a pas revus depuis ces événements là et
00:58 vit depuis seul
00:59 confronté à ses idées noires. Le voilà le véritable sujet d'Omori. La dépression,
01:05 l'anxiété sociale, les idées noires et la culpabilité dévorante, ce sont autant de sentiments sombres que vous devrez affronter en tant que
01:13 joueur dans une oeuvre qui se révèle être en réalité un jeu d'horreur