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Transcription
00:00 le joueur préféré de ton joueur préféré, celui qui a donné envie à Zinedine Zidane
00:04 de jouer au foot, celui qui lui a donné envie d'appeler son fils Enzo.
00:07 Il s'appelle Enzo Francescoli, il a 61 ans et à l'époque sur les terrains, on l'appelait
00:11 le prince.
00:12 Considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football uruguayen, c'est
00:15 à Montevideo qu'il démarre sa carrière au début des années 80.
00:18 A 19 ans, il est déjà titulaire et il écrira la plus belle page de l'histoire du club.
00:22 Meilleur joueur de la Copa America U20 qu'il remporte en 81, il est aussi buteur en finale
00:26 de la Copa America en 83, qu'il offre à son pays face au Brésil.
00:30 Vous l'avez compris, son talent est déjà bien au-delà des montagnes uruguayennes.
00:33 Quelques milliers de dollars sur la table et le voilà transféré dans le pays voisin,
00:36 à l'immense River Plate.
00:37 Mais l'adaptation loin de sa famille est difficile et son transfert est d'abord une
00:40 déception, jusqu'à ce que son entraîneur décide de le repositionner plus haut sur
00:44 le terrain.
00:45 Enzo Francescoli devient un attaquant, le petit crack devient alors le prince.
00:48 69 buts marqués en 3 ans, champion d'Argentine, meilleur buteur du championnat 2 fois, élu
00:53 meilleur joueur sud-américain de l'année, il décide de découvrir l'Europe à 25 ans.
00:56 Il promet alors à ceux qui l'ont adopté qu'un beau jour, il reviendra, et il s'envole
01:00 ainsi pour la France.
01:01 A Paris, il rejoint le Matra Racing, aujourd'hui disparu mais qui à l'époque avait recruté
01:05 une panoplie de stars comme Pascal Olmetta ou Luis Fernandez.
01:08 Malheureusement, le projet n'a jamais marché, ni pour le club, ni pour Enzo Francescoli
01:12 qui n'a jamais pu exprimer pleinement son talent.
01:14 Pas comme avec son pays, avec lequel il re-remporte la Copa America, cette fois-ci en 1987.
01:18 Bernard Tapie vient alors le chercher et le dépose à Marseille, où il est sacré champion
01:23 de France sous les yeux ébahis d'un zine d'Inzidane qui vient de démarrer sa carrière
01:26 à Cannes.
01:27 Une année, 11 buts et une performance légendaire en demi-finale de la Ligue des Champions face
01:31 à Benfica, et le voilà reparti pour un nouveau voyage qui le déposera cette fois-ci en Sardaigne.
01:35 A Cagliari, il retourne dans l'ombre mais devient rapidement l'un des joueurs préférés
01:39 des typhosis.
01:40 Toujours un jeu spectaculaire et un dernier tour à Turin au Torino avant de tenir sa
01:44 promesse et de rentrer chez lui, à River Plate.
01:46 Et avec lui, les Argentins vont briller.
01:48 En 4 saisons, il remporte 4 titres en Argentine, mais surtout la Copa Libertadores en 1996,
01:54 une super Copa Sudamericana et aussi une finale de la Copa Intercontinentale qu'il perdra
01:58 en 1996 face à la juventus d'un certain Zinedine Zidane.
02:01 L'histoire est bien faite, et ce jusqu'à la fin, puisqu'en tant que capitaine, il
02:04 ira même chercher une troisième et dernière Copa América en 1995.
02:08 Numéro 10 d'exception, buteur hors pair.
02:10 Il a offert à 4 pays son amour pour le ballon, alternant entre l'ombre et la lumière et
02:14 marquant au fer rouge l'un des plus grands clubs du monde.
02:16 Voilà pourquoi Zidane en était tombé amoureux.

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