• l’année dernière
"Cette réforme est toujours aussi inutile et brutale. Il ne faudrait pas qu’Emmanuel Macron pense que les Français sont passés à autre chose", commente Laure Lavalette, députée RN, porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale.

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Transcription
00:00 Et notre invité politique ce matin c'est Laure Lavalette. Bonjour.
00:02 – Bonjour.
00:03 – Merci beaucoup d'être avec nous.
00:04 Vous êtes députée du Var, porte-parole du groupe Rassemblement National à l'Assemblée Nationale.
00:08 Et on est ensemble pendant 20 minutes pour une interview en partenariat avec la presse régionale
00:12 représentée par Stéphane Vernet de Ouest France. Bonjour Stéphane.
00:14 – Bonjour, bonjour.
00:16 – On va commencer par l'actualité, triste actualité Laure Lavalette
00:20 puisqu'on a appris que l'infirmière qui avait été agressée hier au CHU de Reims était décédée.
00:26 C'est François Brune, le ministre de la Santé qui l'annonce ce matin.
00:28 Une secrétaire médicale est grèvement blessée.
00:30 Cet homme avait des antécédents psychiatriques, dit le ministre de la Santé.
00:34 Il s'est rendu sur place hier.
00:35 Il a promis de réunir un comité pour plus de sécurité pour les soignants.
00:38 Qu'en attendez-vous ?
00:40 – C'est sûr que les infirmières sont en première ligne face à la violence,
00:43 à la fois la violence ordinaire qu'on peut retrouver dans les quartiers
00:45 et la violence aussi, j'allais dire, inhérente aux patients qu'elles soignent.
00:50 Effectivement, vous n'êtes pas à l'abri de tomber sur un patient psychotique ou psychiatrique.
00:54 A priori, je pense qu'on se dirige vers ce cas de figure pour cette infirmière.
00:59 Ça pose plusieurs questions.
01:00 Je pense que la psychiatrie est un peu le parent pauvre
01:03 de nos politiques publiques en matière de médecine,
01:07 même si la médecine dans son entièreté est le parent pauvre.
01:11 Moi, j'ai beaucoup combattu la réforme Vidal,
01:15 vous savez, pour essayer de réformer et d'avoir plus de médecins.
01:18 Ça n'a absolument pas fonctionné.
01:19 Le numerus clausus a été remplacé par le numerus apertus
01:23 en sacrifiant en plus toute une promotion qui a dû partager le gâteau
01:25 avec ceux qui redoublaient alors qu'eux-mêmes n'avaient plus le droit de redoubler.
01:29 Moyennant quoi, nos enfants qu'on décourage d'être médecins partent en Roumanie
01:32 et nous, nous accueillons des médecins roumains, ce qui nous paraît complètement ubuesque.
01:37 Donc, il faut évidemment former des médecins en France.
01:41 Alors, vous allez me dire, ce n'est pas demain, c'est à l'horizon de 10 ans,
01:44 le temps de les former, mais bon, entre-temps, ils seront internes
01:46 et ils auront commencé à mettre la main à la pâte.
01:49 Et la psychiatrie, comme on le disait, reste le parent pauvre.
01:54 – Mais là, sur le comité pour plus de sécurité, ça vous paraît suffisant ?
01:56 – Non, mais le comité, en fait, ce qu'on veut, c'est des actes,
01:59 on veut une véritable volonté politique.
02:01 Les comités théodules, on en a soupé.
02:03 Je pense que les Français veulent passer à autre chose, ils veulent de l'efficacité.
02:07 Il va falloir se poser la question, effectivement, en médecine, de mettre plus d'argent.
02:11 Et puis voilà, je le disais aussi, les infirmières libérales
02:13 sont confrontées à une autre sorte de violence.
02:15 Moi, j'ai parlé il n'y a pas très longtemps à une infirmière libérale
02:18 me disant qu'elle avait eu un bébé, donc elle s'était absentée pendant six mois
02:20 de sa tournée qui était dans un quartier un peu chaud d'une ville.
02:23 Il a fallu, au bout de six mois, qu'elle aille se représenter au Cahit du coin
02:26 pour qu'il repère bien sa voiture et qu'il la laisse travailler.
02:30 Ce qui paraît quand même complètement aberrant.
02:32 Une autre me disait qu'à 17h, quelle que soit l'avancée des soins
02:36 qu'elles étaient en train de faire, il fallait quitter la zone
02:38 parce que ça devenait dangereux.
02:39 Donc vous voyez que nos soignants, ceux qu'on applaudissait à 8h
02:43 et qui ont été, j'allais dire, toujours un peu délaissés quand même
02:45 par ce gouvernement, sont en première ligne face à cet ensauvagement
02:49 évidemment aussi de la société.
02:51 – Comment on peut rassurer leur sécurité ?
02:52 Ça veut dire quoi des actes, une volonté politique, des moyens
02:55 au-delà de l'hôpital et des soins ?
02:57 On ne peut pas mettre un gendarme ou un policier derrière chaque soignant.
03:02 La même question se pose avec les élus.
03:05 On a la marche en soutien au maire de Saint-Brévent demain.
03:08 – Ah oui, c'est demain.
03:09 – Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement et qui soit efficace ?
03:13 – Alors la vraie question, encore une fois, pour cette violence
03:16 face à un patient psychiatrique, c'est de se poser la question
03:19 de savoir s'il aurait dû être, j'allais dire, en hôpital psychiatrique ou pas.
03:22 Donc pour ça, il faut évidemment des places supplémentaires
03:25 et remettre de l'argent.
03:26 Après, plus généralement…
03:27 – Mais d'une manière plus générale.
03:28 – Oui, mais il faut mettre fin au laxisme ambiant
03:30 auquel les Français doivent faire face.
03:34 Vous savez, moi j'ai sur ma circonscription une cité,
03:37 la cité de la Boccaire, où des honnêtes gens essayent de vivre paisiblement
03:40 et il y a pourtant des balles perdues, il y a des règlements de comptes,
03:43 il y a un trafic de drogue, vous voyez, ça rejoint aussi l'actualité
03:46 avec ce drame de Roubaix où nous avons perdu des policiers,
03:50 on en parlera peut-être, mais il faut une volonté politique,
03:52 il faut que les voyous aient une triple certitude.
03:55 La certitude d'être arrêtés, qu'une peine soit prononcée
03:59 et la certitude que cette peine, elle soit exécutée, évidemment,
04:02 parce qu'il faut que ce sentiment d'impunité cesse.
04:05 Et puis nous, on pense au Rassemblement National
04:07 que des peines de prison courtes, mais dès la première condamnation,
04:11 serait sûrement un électrochoc qui permettrait d'endiguer un peu cette délinquance,
04:15 même si, soyons pas naïfs, le trafic de drogue,
04:18 et notamment, c'est un peu ce qui régit, j'allais dire, l'insécurité dans ces quartiers,
04:22 les chefs sont un peu les caïds, c'est pas facile.
04:25 Moi je vois bien, Toulon devient la pro...
04:28 Enfin je veux dire, Toulon devient par capilarité le Grand Marseille
04:33 au niveau du grand banditisme et de la drogue,
04:37 donc il va falloir se poser des vraies questions.
04:40 On peut aussi penser, souvenez-vous, pendant le Covid,
04:43 il y a eu énormément de saisies de drogue,
04:45 puisqu'on a fait plus attention à nos frontières,
04:47 que ce soit avec la Belgique ou avec l'Allemagne,
04:49 donc il y a peut-être là aussi, évidemment, une solution à chercher,
04:52 comme quoi les frontières, c'est pas forcément si perpétatoire.
04:54 – Vous en parlez, l'autre actualité, ce sont ces trois jeunes policiers
04:58 qui ont été tués dimanche du côté de Roubaix
05:00 par un véhicule qui roulait à contresens, qui était en excès de vitesse,
05:03 et on a appris hier que le conducteur était alcoolisé, positif au cannabis.
05:08 Est-ce que du coup ça repose la question de la création d'un délit d'homicide routier ?
05:12 – C'est certain, je pense que c'est un drame qui nous secoue tous,
05:16 moi je veux saluer évidemment la mémoire de ces policiers,
05:19 un était papa d'un enfant de 11 mois, l'autre allait devenir papa,
05:21 donc cet enfant connaîtra jamais son père,
05:23 et en plus ils ont pratiquement l'âge de mes enfants,
05:25 donc il y a une certaine émotion, évidemment.
05:28 Oui, vous avez raison, ça pose la question du cannabis,
05:30 ça pose la question peut-être du laxisme de Gérald Darmanin en la matière,
05:35 effectivement il faut une politique ferme contre les dealers,
05:38 mais aussi contre ceux qui consomment au Rassemblement national.
05:41 – Alors lui il pose la question de la création d'un délit d'homicide routier,
05:44 il travaille dessus, vous vous y êtes favorable, vous le soutiendrez.
05:46 – Il travaille dessus, moi je veux bien,
05:48 mais ça fait 6 ans qu'ils sont au pouvoir,
05:49 ça fait 6 ans qu'ils auraient pu y réfléchir un peu plus,
05:52 ce n'est pas le premier cas, ce n'est pas le deuxième.
05:54 – Mais vous demandez, vous le proposerez.
05:55 – Non, vous savez, tout ce qui va dans le bon sens,
05:57 et je pense que c'est ce qui fait notre marque de fabrique,
05:59 en tout cas j'espère que vous observateurs de la vie politique,
06:01 c'est ce que vous avez remarqué,
06:02 dès que ça va dans le bon sens, dans la protection des Français,
06:06 dans l'amélioration de leur cadre de vie,
06:08 bien sûr que nous le votons, d'où que ça vienne,
06:10 donc vous voyez on n'est pas du tout sectaire.
06:11 Mais ça pose effectivement, et ça va remettre sur le tapis
06:14 la légalisation du cannabis tant demandé par la France Insoumise et les écolos,
06:18 voilà, nous on pense qu'au contraire ça serait complètement délétère,
06:20 ça fait trop de dégâts sur nos enfants, leurs neurones,
06:24 ça peut leur permettre de décompenser des maladies psychiatriques,
06:28 donc il faut aussi que le consommateur soit évidemment pénalisé,
06:32 avant c'était un délit et sous Gérald Darmanin c'est devenu une contravention,
06:35 donc ça pose aussi une vraie question, c'est bien de gonfler les muscles,
06:38 mais c'est bien aussi d'avoir des actes qui vont permettre de protéger les Français,
06:42 parce que ce qui est arrivé là, ça aurait pu vous arriver à vous, à moi,
06:45 en arrivant ce matin très tôt à Public Sénat.
06:47 – Alors puisque…
06:48 – Tout ça passe essentiellement par une réforme ou une transformation de la loi,
06:53 aggraver les peines, notamment créer des circonstances aggravantes
06:56 pour un certain nombre de publics particuliers.
06:58 – Marine Le Pen en avait parlé, effectivement il faut trouver des solutions efficaces,
07:03 mais j'allais dire même sans aggraver les peines,
07:05 vous savez la loi existe déjà, mais même en matière…
07:07 – Elle n'est pas appliquée ou pas suffisamment appliquée.
07:10 – Voilà, je pense que déjà si on arrivait à appliquer véritablement la loi,
07:13 nous n'en serions pas là, pour ça je pense qu'il faut de la volonté politique,
07:16 et comme vous voyez le ministre de la Justice qui se fait applaudir en prison
07:19 quand il arrive, je ne pense pas que ça aille dans le bon sens,
07:22 en tout cas les Français que je vois sur les marchés me disent
07:25 qu'il y a un laxisme de la justice.
07:28 – Puisque vous dites que vous votez les textes d'où qu'ils viennent
07:31 quand ils vont dans le bon sens, les Républicains ont présenté deux textes
07:34 sur l'immigration dimanche, est-ce que vous pourriez les voter ?
07:36 – Déjà on peut s'arrêter deux secondes, je rigole quand même,
07:39 je veux dire si ça ce n'est pas un copier-coller, si ça ce n'est pas un plagiat,
07:42 je me demande bien ce que c'est, vous aurez remarqué en plus
07:44 que ce n'est pas en période électorale, quand les LR sortent un truc un peu musclé,
07:47 c'est quand même quand on prend zéro risque.
07:50 – Tu veux dire ?
07:51 – Franchement, là ils ne remettent pas en question ni leur mandat ni rien
07:55 et en matière d'élection, ils se couchent systématiquement
07:59 comme au premier soir des élections présidentielles
08:01 où finalement ils sont assez macro-compatibles.
08:03 – Vous pensez qu'ils n'iront pas au bout ?
08:05 – Ah oui je pense, oui, je pense qu'ils n'iront pas au bout,
08:07 déjà il va falloir que ça soit voté, il faudra que ça soit dans la niche,
08:10 leur niche qui sera je pense probablement vers le mois d'octobre je pense.
08:14 – Et vous le voterez ?
08:15 – Si ça va dans le bon sens, je vais vous dire,
08:17 dans la mesure où c'est pratiquement exactement le même texte
08:19 que celui que Marine Le Pen proposait pendant la campagne présidentielle,
08:23 bien sûr qu'on le votera si ça va dans le bon sens,
08:25 même si il faut avouer qu'ils sont un peu mauvais élèves,
08:28 c'est un peu celui qui regarde sur la copie de son voisin
08:30 mais qui oublie la priorité nationale par exemple
08:32 et qui oublie aussi, je crois, tout ce qui est le droit du sol,
08:36 ils ne font pas de refond du droit du sol,
08:38 alors que et la priorité nationale et la façon dont on devient français
08:41 sont évidemment des sujets fondamentaux.
08:43 – Vous la demandez ?
08:43 Une refonte ou une suppression du droit du sol pour vous ?
08:45 – On ne sait pas trop, pour le coup ça n'a pas l'air assez clair.
08:47 – Mais pour vous qu'est-ce qu'il faut faire ?
08:48 – Pour nous, ce n'est pas parce que vous naissez en France que vous êtes français.
08:51 – Aucune suppression du droit du sol sur tout le territoire ?
08:55 – Pratiquement sur tout le territoire,
08:56 on a toujours pensé que français ça se méritait ou ça s'héritait
09:00 et c'est une vraie question et ça va permettre aussi
09:02 de reprendre la main sur sa politique migratoire.
09:04 En parlant de reprendre la main,
09:05 je pense à leur slogan qui est "reprenons le contrôle",
09:07 c'est quand même assez marrant,
09:08 c'était un des slogans de la campagne de Marine Le Pen,
09:10 ce n'était pas "reprenons" mais "reprenez le contrôle".
09:13 Donc vous voyez que dans le plagiat,
09:15 effectivement ils pourraient peut-être payer des droits d'auteur à Marine Le Pen,
09:17 mais il faut que les français nous écoutent.
09:19 – Alors pas forcément, parce qu'ils disent "Marine Le Pen,
09:21 elle n'a pas renoncé à l'immigration zéro,
09:22 ça fait encore partie de votre programme ça, l'immigration zéro".
09:25 – L'immigration, en tout cas là pour l'instant,
09:27 telle que nous sommes, effectivement,
09:28 il faut que les soldes migratoires changent complètement,
09:31 il peut y avoir une immigration étudiante, mais une véritable.
09:33 – Donc ce n'est plus l'immigration zéro.
09:35 – Non mais on a parlé, on s'est expliqué pendant cette campagne électorale,
09:39 l'immigration ça peut être une immigration choisie,
09:41 je vous dis les étudiants sont à mon avis un bon exemple.
09:45 Et encore une fois, en matière migratoire,
09:47 souvenez-vous de Nicolas Sarkozy qui bandait les muses,
09:49 qui parlait du Karcher, il est rentré plus d'immigrés légaux
09:52 sous Nicolas Sarkozy que sous Jospin.
09:54 Donc on ne peut pas dire qu'en matière migratoire,
09:56 les LR soient les champions de la baisse de l'immigration, bien au contraire.
10:02 Et puis encore une fois, de quelle LR est-ce que nous parlons ?
10:04 Moi je suis à côté d'eux dans l'hémicycle,
10:07 je peux vous dire que… – Vous allez détruire trois.
10:08 – Oui enfin il y a quand même 50 nuances de LR, 50 nuances de HT,
10:11 je pense qu'il y en a la moitié qui sont Macron compatibles,
10:13 qui doivent partir et qui pensent qu'ils vont pouvoir intégrer
10:15 un gouvernement de Macron.
10:17 Eux je pense doivent y aller, je pense qu'il faut qu'il y ait une clarification.
10:19 – Mais qui c'est qui ça ?
10:20 – Vous les voyez bien, ceux qui n'ont pas voulu par exemple
10:22 voter les motions de censure, il y en a 19 qui ont été courageux
10:25 et qui ont voté la motion de censure.
10:26 – Donc Éric Ciotti pour vous, il est Macron compatible ?
10:28 – Ah ben oui, je pense, oui.
10:29 Oui, oui, je pense que je vais vous dire,
10:31 Éric Ciotti, il a quand même appelé à voter Renaud Muselier
10:34 qui avait déjà fait alliance avec la Macronie
10:36 au premier tour des élections régionales que j'ai faites
10:40 puisque j'étais sur la liste de Thierry Mariani.
10:42 Donc quand vous voyez Éric Ciotti qui encore une fois
10:44 sur les plateaux bande les muscles et qui le vendredi appelle à voter
10:47 pour un candidat d'Emmanuel Macron,
10:49 si vous n'appelez pas ça être macroniste, je me demande bien ce que c'est.
10:52 Donc je pense qu'Éric Ciotti fait partie de CLR qui bande un peu les muscles
10:57 et qui juste après manque de courage effectivement en matière politique.
11:02 – Alors moi je n'ai pas tout compris parce qu'en fait ils ont copié
11:04 mais c'est mal copié, mais du coup si leur proposition allait au bout,
11:08 est-ce que vous les voteriez ou pas ?
11:10 – Oui, j'ai répondu à la question.
11:11 – Donc ça va dans le bon sens ?
11:12 – Bien sûr, ce qui va dans le bon sens.
11:13 Mais encore une fois, ce n'est pas l'alpha et l'oméga,
11:15 il va falloir que ça passe dans leur niche en octobre.
11:19 Et puis c'est assez marrant parce que souvenez-vous
11:20 quand Marine Le Pen avait déroulé, souvenez-vous ce référendum ?
11:23 – Justement.
11:24 – Voilà, donc il nous avait dit, Gérard Lachet entre les deux tours disait
11:28 non mais là ce n'est pas possible, ça remet en cause les institutions.
11:30 Sauf que c'est exactement ce que eux proposent.
11:32 Donc au final les propositions de Marine Le Pen n'étaient pas si ubuesques que ça
11:36 vu qu'ils les reprennent.
11:37 Après parler d'immigration sans parler de priorité nationale,
11:40 ça nous paraît quand même être un peu… voilà,
11:43 ils ont quand même oublié une part très importante.
11:46 Et les Français réclament cette priorité nationale.
11:48 Encore une fois, quand on est député, on est vraiment sur les circonscriptions
11:51 et les gens nous disent en matière d'emploi, en matière de logement,
11:55 ils ne comprennent pas que les Français ne passent pas d'abord.
11:59 Et je pense que ça, encore une fois, voilà, ils ont copié je vous dis,
12:02 mais ils ont été assez mauvais élèves.
12:03 – Mais est-ce qu'ils vous ont pas aussi un peu pris de court ?
12:05 Parce que quelles sont vos dernières propositions concrètes en la matière ?
12:10 Vous avez eu plein de niches parlementaires, il n'y a pas eu de texte sur l'immigration ?
12:13 – Je vous rappelle que nous attendions un texte sur l'immigration
12:16 qui aurait dû venir et du coup la niche parlementaire,
12:18 nous on a pensé qu'il fallait parler de sujets
12:21 dont nous n'aurions pas l'occasion de parler tout au long de l'année parlementaire.
12:25 Je vous rappelle que ce texte, enfin le texte sur l'immigration,
12:28 appelait des voeux de 80% je crois, des Français qui pensent
12:32 qu'il faut reprendre en main notre politique migratoire.
12:34 Elisabeth Borne a trouvé qu'au contraire, il divisait les Français
12:37 et donc qu'il ne le mettrait pas à l'ordre du jour
12:39 ou s'il le mettait à l'ordre du jour, vous avez bien compris qu'il le cindrait en deux.
12:43 Donc tout ce qui est régularisation des métiers en tension,
12:45 ils espèrent avoir une majorité avec la France insoumise,
12:48 nous nous voterons évidemment contre puisque c'est une nouvelle filière d'immigration
12:52 et ils imaginaient que sur l'immigration, la sécurité,
12:55 ils trouveraient une majorité avec nous.
12:58 Ce que je vois c'est que…
12:59 – Donc juste le texte du gouvernement, vous ne le voterez pas du coup ?
13:01 Le texte DLR c'est oui, le texte du gouvernement c'est non.
13:04 – Le problème c'est que, je ne sais pas, est-ce que vous avez quelques infos
13:05 sur le texte du gouvernement, quand est-ce qu'il va arriver sur la table ?
13:07 – C'est bien dommage, c'est sûrement un texte qui aurait pu peut-être
13:11 faire un peu plus de consensus, les Français l'attendent encore une fois.
13:13 – Mais vous auriez voté si en même temps vous…
13:14 – Encore une fois, ce qui va dans le bon sens, vous l'avez vu,
13:17 en matière… certainement pas celui sur la…
13:20 – Vous n'auriez pas voté le texte final ?
13:23 Je pèle qu'il était présenté en tout cas au début de l'année.
13:25 – Non mais là on en est bien loin, effectivement nous ne pensons pas
13:28 qu'il faut régulariser les gens qui viennent dans les filières travail style
13:32 dans la restauration, on pense que ça va être une pompe aspirante de plus
13:36 et que la solution pour trouver des candidats à ces métiers-là,
13:39 c'est évidemment d'augmenter les salaires, c'était la proposition de Marine Le Pen,
13:42 augmenter tous les salaires de 10% dans une entreprise jusqu'à 3 fois le SMIC
13:46 et avec ces 10% qui seraient exonérés de charges,
13:49 alors ça serait un manque à gagner pour l'État, mais ça serait donnant-donnant
13:52 pour évidemment les entreprises et arriver à embaucher,
13:54 donc ça n'est pas une perte d'argent.
13:56 – Alors Olivier Marlex, il brondit la menace d'une motion de censure,
13:59 si toutefois le gouvernement passe par 49.3 pour voter son texte immigration,
14:03 vous la voteriez cette motion de censure ?
14:05 – Olivier Marlex, il était où au moment de la réforme des retraites,
14:07 il était où quand on a voté les motions de censure ?
14:10 – Mais là, il était d'accord avec la réforme des retraites,
14:11 il va pas censurer un gouvernement sur un texte sur lequel il est d'accord.
14:14 – Souvenez-vous, il était d'accord, c'était très compliqué,
14:17 il n'y a pas un, moi encore une fois je suis à côté d'eux dans l'hémicycle,
14:20 il n'y a pas un LR qui vote comme son voisin,
14:22 quand je vous dis qu'il y a 50 nuances de LR, c'est vrai.
14:24 – Et chez vous, est-ce que là vous voteriez une motion de censure sur l'immigration ?
14:28 – Ah bah suivant le texte qu'il nous propose, nous évidemment,
14:30 vous savez nous avions dit aux Français au soir du 19 juin
14:33 que tous les moyens qui seraient en notre possession pour améliorer leur quotidien,
14:37 nous les voterons, c'est exactement ce que nous avons fait
14:39 au moment de la réforme des retraites, souvenez-vous,
14:41 la motion référendaire, les motions de censure successives,
14:44 nous les avons toutes votées, même quand elles venaient de la France insoumise,
14:48 parce qu'encore une fois, déjà les Français sur le terrain
14:51 ne comprendraient pas que nous ne voulions pas faire tomber ce gouvernement,
14:56 et après nous avons même été les premiers à faire la requête devant le Conseil constitutionnel,
15:02 donc encore une fois, tout ce qui va dans le bon sens, nous le voterons,
15:06 nous avons une seule boussole, c'est l'intérêt des Français.
15:08 – Alors l'opération Wambushu a débuté hier à Mayotte,
15:11 alors ça, est-ce que c'est une opération qui va dans le bon sens, pour reprendre vos termes ?
15:15 – Quand on voit la situation de Mayotte, c'est quand même très compliqué,
15:19 évidemment les Mahorais souffrent terriblement de la situation
15:23 et ils se sentent complètement abandonnés, j'allais dire, par le gouvernement français,
15:27 et je pense que Mayotte est un caillou dans la chaussure de Darmanin,
15:30 comme a été le Stade de France, comme a été l'imam Mikwissem…
15:33 – Mais là il a lancé cette opération pour détruire les bidonvilles,
15:36 pour expulser les… – Il était temps, nous avons tiré la sonnette d'alarme,
15:40 il a attendu… – Mais là vous dites "ça va dans le bon sens"
15:43 – On va voir, est-ce qu'il va aller jusqu'au bout ?
15:44 Il a quand même attendu qu'il y ait des cartes d'enfants
15:46 qui soient attaqués à des machettes,
15:48 je veux dire, tout ce qui se passe quand même en matière de sécurité,
15:51 et sur évidemment nos territoires d'outre-mer,
15:54 sont la responsabilité de Gérald Darmanin, c'est lui qui est ministre de l'intérieur.
15:58 – Et aller jusqu'au bout c'est quoi ?
15:59 – Aller jusqu'au bout c'est vraiment le faire et protéger évidemment les Mahorais
16:02 qui ne demandent que ça, vous avez certainement vu à l'Assemblée
16:06 des témoignages très poignants d'Estelio Yusufa qui parle évidemment de son pays
16:12 et qui en appelle à la volonté politique de Gérald Darmanin d'aller jusqu'au bout,
16:18 de détruire évidemment ces bidonvilles.
16:20 – Mais c'est un problème de volonté politique de Gérald Darmanin
16:22 ou des Comores qui ne veulent pas reprendre leurs ressources ?
16:24 – Ah bah oui, mais quand on est au pouvoir on fait en sorte, on fait pression,
16:26 vous savez la question peut se poser la même sur les OQTF,
16:29 quand on dit "ah bah non les OQTF on aimerait mais finalement c'est les pays qui ne veulent pas",
16:32 bah à ce moment-là on prend des décisions, on arrête les visas…
16:34 – Il faut supprimer l'aide au développement aux Comores ?
16:36 – Bien sûr, on arrête les visas, on arrête l'aide au développement,
16:38 on arrête les transferts d'argent style les Western Union
16:41 qui représentent à chaque fois une grosse partie du PIB de ces pays,
16:45 et quand même se dire qu'on est nous 6e puissance mondiale
16:48 et qu'on a du mal à, j'allais dire, à prendre le dessus de la,
16:52 je ne sais pas combien de sième puissance mondiale mais qui est bien derrière nous,
16:55 ça pose aussi question quand même sur cet empêchement à protéger les Français.
17:01 – On parle de la réforme de retraite ?
17:02 – Oui et de la niche de la Lyott, Liberté indépendante Outre-mer et Territoires,
17:07 quelle sera l'attitude de votre groupe le 8 juin par rapport à la proposition qui est déclisée ?
17:12 – Bah déjà je pense qu'on sera tous là, on sera tous là parce que c'est une…
17:15 – Une grosse mobilisation.
17:15 – Une grosse mobilisation comme on l'a toujours été sur les textes,
17:18 on a toujours été très mobilisés sur les textes importants.
17:21 – Donc vous voterez ?
17:22 – Non mais bien sûr, dans les seuls plus…
17:23 – Vous comptez bien aller au vote parce que c'est aussi là.
17:26 – Bien sûr, ça serait peut-être la seule occasion que nous allons avoir de voter ce texte
17:29 et puis encore une fois le 8 juin cette réforme elle est toujours aussi inutile,
17:32 elle est toujours aussi brutale, rien n'a changé évidemment dans le paysage
17:36 et il ne faudrait pas qu'Emmanuel Macron pense qu'il a mis la poussière sous le tapis
17:40 et que les Français sont passés à autre chose.
17:42 Encore une fois je peux vous dire en circo les gens ne sont pas passés à autre chose,
17:45 ils sont très inquiets et je ne vois pas comment Emmanuel Macron va pouvoir continuer à…
17:49 – Mais est-ce que ce n'est pas leur donner un peu d'espoir à ces gens que vous rencontrez
17:52 de leur faire croire que cette réforme peut être abrogée ?
17:54 – Non mais elle peut être abrogée, regardez si jamais cette proposition de loi Lyot
18:00 était votée, pourquoi pas ?
18:02 – Il y a le Sénat après.
18:03 – Si nous n'avons pas espoir pour d'eux autant que les Français ne votent pas pour nous,
18:10 je veux dire nous on va mettre toute notre énergie effectivement dans cette bataille
18:13 et puis je pense que… encore une fois je ne vois pas comment Emmanuel Macron
18:18 va continuer ces quatre années en étant passé en force.
18:21 Vous le disiez, c'est peut-être la seule occasion que nous allons avoir
18:24 de la voter cette réforme des retraites.
18:25 Vous imaginez bien que le gouvernement a fait passer une loi
18:29 qui va faire travailler les Français deux ans de plus,
18:32 qui va faire que les Français vont arriver avec des retraites décotées,
18:35 qu'il n'y aura plus de surcôte, donc c'est un appauvrissement des retraités
18:39 qui vont travailler deux années supplémentaires
18:40 sans que la représentation nationale ne la vote.
18:43 Avec des ministres qui ont refusé de répondre à nos questions
18:46 et qui ont dit, je pense à Dussopt,
18:48 "je n'ai pas de compte à rendre à la représentation nationale".
18:50 Je veux dire on a quand même vécu, alors moi en plus je suis un bébé député
18:55 donc c'était un des premiers drames que je vivais,
18:59 de ne pas pouvoir être entendue et j'allais dire faire notre travail de parlementaire.
19:03 Alors entre la NUPES qui a embolisé le débat avec ses 18 000 amendements
19:07 qui du coup a rendu service à la Macronie puisque nous n'avons pas pu le voter,
19:11 nous ne sommes jamais arrivés à l'article 7.
19:14 On a passé...
19:14 – Mais là vous pensez qu'il y aura un vote le 9 juin
19:16 parce que la majorité Elisabeth Bord dit que c'est un constitutionnel.
19:19 – Non, la question est réglée, le seul qui pourrait dire maintenant
19:22 que c'est un constitutionnel c'est M. Coquerel, donc je ne pense pas que...
19:26 – On vous le confirme, il nous l'a dit hier et il ne le dira pas.
19:28 – Évidemment, donc ça je pense que cette question-là elle est réglée.
19:31 Voilà, il ne faut pas que ça remette...
19:33 J'ai un peu peur aussi que ça remette de l'huile sur le feu bien évidemment,
19:37 mais je pense qu'il est temps que les Français aient un président qui les aime,
19:41 qui les écoute et qui les respecte.
19:43 Et ça passe aussi par le respect que l'on doit à la représentation nationale.
19:47 Le dernier 49.3 c'était le 11e je crois 49.3,
19:50 alors bien sûr constitutionnellement parlant c'est possible,
19:53 après quand on fait de la politique,
19:54 je pense qu'on ne peut pas gouverner à ce point-là contre son peuple.
19:57 Et encore une fois quand un projet de loi est à ce point-là rejeté
20:01 par 70% des Français et par l'ensemble des parlementaires,
20:04 parce que je pense qu'il y avait vraiment cette majorité de rejet,
20:07 dans une démocratie mûre et mature,
20:08 on prend ce projet, on le met à la poubelle et on passe à autre chose.
20:11 Je pense qu'il faut en revenir au peuple qui est le seul,
20:15 enfin voilà, qui est la cour suprême en 5e République.
20:18 – Juste un mot sur l'actualité parlementaire, très vite,
20:21 il y a la commission d'enquête sur les ingérences étrangères
20:23 qui se réunit mercredi et qui va auditionner Marine Le Pen.
20:27 Qu'est-ce qui peut sortir de cet exercice ?
20:30 – Ah ben rien, vous avez bien compris,
20:31 il faut expliquer aux Français que c'est une réouverture en fait,
20:33 toutes les auditions avaient été terminées
20:36 et ils réouvrent, d'un coup ils se disent
20:38 "tiens on aurait dû auditionner Marine Le Pen",
20:40 ils auraient peut-être pu le faire avant,
20:42 Marine Le Pen il va de façon…
20:43 – C'est présidé par un membre de votre groupe, cette commission.
20:45 – Oui, ça a été demandé, parce que du coup il est déporté,
20:47 c'est pas lui qui préside évidemment quand ils vont auditionner Marine Le Pen,
20:51 mais qu'il va tout à fait sereinement.
20:53 Je pense qu'il n'y a aucune ingérence,
20:56 évidemment parce qu'on parle du prêt russe,
20:58 oui mais enfin je vais vous dire, il n'y a pas un prêt d'un parti politique
21:01 qui était plus scruté, plus contrôlé évidemment que ce prêt-là.
21:05 – Donc il n'y a pas de sujet pour vous ?
21:06 – Il n'y a zéro sujet, si, il y a un sujet,
21:08 le sujet c'est de penser qu'un parti politique
21:11 qui a 13 millions d'électeurs au second tour de la présidentielle
21:14 ne puisse pas emprunter en France, et le vrai sujet il est là.
21:17 Souvenez-vous d'Emmanuel Macron qui avait parlé de la Banque de la démocratie,
21:20 qui avait dit "je durcis un peu les conditions pour pouvoir se présenter",
21:24 il a rendu public les noms des maires,
21:26 du coup ça rend les choses un peu difficiles,
21:28 mais il disait en contrepartie "il y aura la Banque de la démocratie
21:31 et tout le monde", ce qui en plus est assez logique,
21:32 cette deuxième partie n'a pas abouti.
21:34 – C'est un scandale démocratique sans précédent,
21:39 qu'aucune banque ne veuille prêter de l'argent à Marine Le Pen
21:41 qui est arrivée quand même deux fois finaliste à l'élection présidentielle,
21:45 le vrai sujet il est là.
21:46 – Une dernière question sur les européennes,
21:48 ça sera dans un an, Éric Zemmour a dit que ça serait lui ou Marion Maréchal
21:51 qui conduira la liste reconquête aux européennes,
21:54 ça vous inquiète, ça va vous affaiblir ?
21:55 – Non, ça ne m'inquiète pas, la reconquête ne m'inquiète pas.
21:58 – Ça ne va pas vous affaiblir, ça ne va pas vous enlever des voix ?
22:01 – Ça va peut-être affaiblir LR un peu plus, non.
22:03 Mais exactement comme pendant la période,
22:05 enfin pendant les présidentielles que nous avons vécues,
22:08 souvenez-vous on a gardé, comme dit Marine Le Pen, le calme des vieilles troupes,
22:11 c'est-à-dire on n'a jamais été inquiets de la façon dont ça s'est passé,
22:15 et ça n'a absolument pas empêché Marine Le Pen d'être au second tour,
22:18 donc ça peut peut-être, voilà, impacter,
22:20 et je pense que ça a été prouvé que ça siphonnait,
22:22 j'allais dire un peu plus l'électorat LR,
22:24 mais je pense que les Français ont bien compris
22:26 que ceux qui voulaient rendre aux Français leur argent et leur pays,
22:29 c'était Marine Le Pen et le Rassemblement National,
22:32 et je pense que ça va aussi être leur un peu des comptes, voilà,
22:36 je pense que nous, est-ce qu'on aura convaincu les Français
22:39 de notre sérieux, de notre implication, aussi dans la vie politique,
22:43 ils auront bien vu que nous n'avions qu'une boussole,
22:45 c'était l'intérêt des Français,
22:46 que nous nous tenions correctement à l'Assemblée Nationale,
22:48 que nous avons été le groupe d'opposition, je veux dire,
22:51 qui a le plus fait pour les Français.
22:52 – Ça veut dire que si vous arriviez derrière Renaissance,
22:54 ce serait un échec pour vous ?
22:55 – C'est toujours un échec quand vous partez…
22:56 – Avec quelle conséquence ?
22:57 – Quand vous partez en élection présidentielle,
22:59 de s'y mettre encore un peu plus aux prochaines élections,
23:01 mais évidemment quand vous partez à une élection,
23:03 c'est pour la gagner, c'est pas pour arriver deuxième.
23:05 – Merci Laure Lavallette, merci beaucoup d'avoir été notre invitée ce matin.
23:10 La Une de Ouest France, c'est Mayotte,
23:11 entre sécheresse et opération Wambushu.
23:13 Stéphane, c'est à lire ce matin dans votre journal.
23:15 Merci beaucoup, on passe au Club des Territoires.

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