• l’année dernière

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Amusant
Transcription
00:00 ♪ ♪ ♪
00:03 ♪ ♪ ♪
00:05 - 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
00:08 pour soutenir nos producteurs pays.
00:10 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits
00:13 aux matières premières 100% locales.
00:15 Marque authentique, gage de qualité.
00:18 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion
00:21 et ses partenaires.
00:22 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site
00:25 100%réunion.fr.
00:28 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:30 Le département aux côtés des réunionnais.
00:34 Les aviez-vous ?
00:35 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
00:38 ni en scrollant sur TikTok ?
00:39 ♪ ♪ ♪
00:45 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire,
00:49 incroyable et bouuuuustouflante.
00:52 On exagère peut-être un peu.
00:54 Retrouver son emploi en un clic ?
00:56 Wow, un clic ? Mais c'est super !
00:59 Clique en bas.
01:00 ♪ ♪ ♪
01:06 Avec Clique emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
01:09 Martine, on dit merci qui ?
01:12 ♪ ♪ ♪
01:13 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
01:16 Bah ouais, elle bosse.
01:17 Merci Clique emploi.
01:18 ♪ ♪ ♪
01:45 Nouveau.
01:48 Vizu devient 100% digital.
01:51 Retrouvez vos rubriques habituelles.
01:54 Agenda, interview, herbage, télévision, jeux, horoscope.
01:59 Vous retrouverez aussi votre programme télé.
02:03 ♪ ♪ ♪
02:06 Vizu, à vos côtés depuis 40 ans.
02:09 ♪ ♪ ♪
02:13 ♪ ♪ ♪
02:17 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
02:23 ♪ ♪ ♪
02:25 Leclerc.
02:27 ♪ ♪ ♪
02:36 Bonsoir La Réunion et bienvenue dans Le Talk, l'émission la plus fraîche de l'île.
02:39 Ça y est, on est parti pour cette troisième journée de la semaine.
02:42 On est chaud bouillant, là ça a commencé à tirer les uns contre les autres pendant le début de l'émission.
02:46 On va commencer dans un instant au programme du jour.
02:49 On va parler d'immobilier de luxe avec notre invité Nicolas Peradon
02:52 qui a monté du coup une agence d'immobilier de haute, très haute gamme.
02:56 On va en parler dans un instant puisqu'on parle toujours de l'immobilier de façon négative en ce moment
03:00 parce que c'est compliqué en général sur le marché de l'immobilier.
03:02 Mais là pour ce secteur c'est un peu mieux.
03:04 Donc on verra quelle maison on va acheter prochainement.
03:06 1 million, 2 millions, 10 millions d'euros, on verra ça dans la deuxième partie de l'émission.
03:09 Avant ça on aura le sapas saccasse de Laurent qui va nous parler des labels, Pays, Nous, La Fée, tout ça.
03:14 On va en parler dans un instant.
03:16 Et puis moi je vous ferai une petite chronique actue sur Marlène Schiappa
03:19 qui est détestée par une partie de la majorité présidentielle
03:22 suite à son interview dans Playboy, là elle a donné encore dans Closer.
03:25 Donc on verra ça d'ici la fin de l'émission.
03:27 Puis on terminera effectivement avec toi Evelyne qui va nous passer un coup de gueule
03:29 aujourd'hui sur le service client à La Réunion.
03:32 Tout ça c'est dans le talk et c'est maintenant, largué !
03:34 [Générique]
03:55 On va commencer par le petit tour de table habituel.
03:58 Evelyne comment tu vas aujourd'hui ?
04:00 - Ça va, bien rentrée, super d'être là, super contente.
04:03 - T'es remontée là, tu vas nous passer un bon coup de gueule ?
04:05 - Ah ouais non mais là, service client ça commence à bien faire là.
04:09 Je trouve qu'il y aurait des choses à faire à La Réunion,
04:12 beaucoup, beaucoup de choses à faire pour améliorer.
04:14 - On en parlera d'ici la fin de l'émission Laurent.
04:17 Chaud bouillant ?
04:18 - Chaud bouillant, oui chaud patate comme on dit dans l'ambiance.
04:20 Bien dans mes baskets et puis heureux de vous retrouver toutes et tous.
04:23 - Qu'est-ce qu'ils t'ont fait avec le label Pays ?
04:25 - Qu'est-ce qu'ils m'ont fait avec le label Pays ?
04:26 Je trouve que ça fait un peu trop, la vitrine commence à se remplir.
04:29 On va en discuter, je poserai la question mais c'est clair que trop n'en peut.
04:34 - Trop de label Pays, tu le label Pays.
04:36 Bruna en forme aujourd'hui ?
04:38 - Bah oui toujours.
04:39 - Tu vas faire des coups de gueule aussi ou ça va aller ?
04:41 - Bah écoute on verra, on verra selon le déroulé du jour.
04:44 - Selon la chroniqueur et l'invité du jour ?
04:46 - Exactement.
04:47 - Bon très bien, on va commencer par la parenthèse du jour.
04:49 Alors vous savez j'aime bien les parenthèses avec les gamins
04:51 mais là c'est, on a eu les premiers pas lundi,
04:53 les premiers pas d'un enfant qui dansait.
04:54 Bah là on va voir deux ans plus tard en fait,
04:56 ça se met à l'amende quand on va en boîte ou même danser, vous allez voir.
04:59 On devient jaloux, regardez.
05:02 *Musique*
05:04 *Musique*
05:24 *Musique*
05:41 - Est-ce que vous dansez comme ça ?
05:42 - Ah magnifique !
05:43 - Vous dansez comme ça quand vous étiez petit ?
05:44 - Ça dépend à quelle heure mais oui il y a des heures où effectivement
05:46 on rejoint un peu cette chorégraphie.
05:48 - Là maintenant il faut deux trois vers pour danser comme ça Evelyne ?
05:50 - Non même pas, même pas.
05:52 - Elle ne danse pas en vert jamais, elle danse trop bien la petite là.
05:54 C'est trop mignon.
05:56 - Bruno, ça te touche pas les enfants qui dansent comme ça ?
05:58 - Bah non mais je trouve ça bien parce que j'ai l'impression que c'est le papa
06:00 qui transmet un peu la passion et je trouve ça honorable de faire ça.
06:04 - J'avoue que ça doit être génial d'avoir des parents danseurs
06:06 et qui te... Non mais franchement ça doit être trop bien d'avoir...
06:09 - C'est clair.
06:10 - Qui t'enseignent je sais pas le tango, un truc comme ça,
06:13 un truc un peu spécifique qui n'est pas forcément à la portée de tout le monde.
06:16 Voilà c'est la parenthèse du jour un peu mignonne.
06:18 On va passer tout de suite au "ça passe, ça casse", là ça va gueuler un peu.
06:20 C'est Laurent qui s'y colle et on envoie le jingle tout de suite.
06:23 [Générique]
06:27 Alors Laurent on va parler de ces fameux labels PI.
06:29 - Eh oui, producteurs PI, produits PI.
06:32 On sort, enfin dimanche était la clôture du salon,
06:36 de la foire agricole, pardon, je veux dire du salon agriculteur.
06:39 La plus grande ferme de l'île, la foire agricole de Brapannon
06:42 où clairement on a vu tous nos produits locaux, nos producteurs locaux
06:45 et cette mise en avant de tous nos produits.
06:47 Jusqu'ici j'ai envie de dire, moi je suis complètement pour.
06:49 C'est d'abord un, il faut faire vivre l'île,
06:51 vivre tous ceux qui se lèvent tôt le matin pour travailler,
06:53 ça a toujours été mon leitmotiv.
06:55 Par contre c'est vrai que les labels vont venir se joindre les uns aux autres.
06:59 Nous l'a fait, 100% PI, création PI, produit PI,
07:03 enfin j'en oublie certainement.
07:05 Là-dessus, pourquoi pas, on met une note.
07:07 L'ennui c'est le prix.
07:09 On est dans une très très grande difficulté aujourd'hui,
07:12 on le sait, tout a augmenté.
07:14 Cette caisse de n'importe quelle grande surface nous le prouve tous les jours.
07:17 Et on a des produits PI, circuit court, à notre porte,
07:20 qui coûtent plus cher que des produits qui arrivent de Chine, d'Australie ou de métropole.
07:24 Et alors là j'ai envie de dire, sans vouloir faire de boycott,
07:26 quel intérêt d'avoir des labels, des productions PI,
07:30 circuit court, comme je le dis, à notre porte,
07:32 parce que l'île n'est pas très grande,
07:34 si les carottes arrivent de Saint-Joseph, c'est pas gênant normalement,
07:37 et pour un coût exorbitant, une tresse d'ail à 22 euros,
07:40 tout le monde ne peut pas se l'offrir, la vanille est hors de prix.
07:43 On a souvenir d'avoir vu des mangas 12 euros,
07:45 on a vu, bon c'est normal, c'est en début d'arrivage.
07:50 Très bien, ok, je peux comprendre, mais ça devient un petit peu ridicule
07:54 de créer tous ces labels, si dans l'assiette ou si dans le caddie de la ménagère,
07:58 il n'y a pas ce petit côté, nous on a de la chance,
08:01 on est sur place et c'est moins cher.
08:03 Donc c'est pour ça la question…
08:04 – C'est pas la priorité, effectivement, juste de la production PI,
08:07 il faudrait peut-être aussi, je ne sais pas, un label pour les prix vraiment pas chers,
08:10 enfin, c'est un peu le bouclier qualité-prix finalement,
08:12 mais vraiment…
08:13 – Voilà, c'est le fameux bouclier.
08:14 – Très bien, alors à vos tablettes, qu'est-ce que vous en pensez, Evelyne,
08:17 est-ce que ça passe, ça casse, Bruna, ça casse, direct ?
08:19 Laurent, ça casse ?
08:21 – Ça passe.
08:22 – Ça passe, Evelyne ?
08:23 Moi, je vais dire un petit ça passe aussi, mais pourquoi, Evelyne, ça passe pourquoi ?
08:26 – Ça passe parce que l'intention de base est louable,
08:30 c'est-à-dire de valoriser la production locale
08:32 et de faire en sorte qu'on fasse connaître les petits producteurs,
08:35 que les gens, pour inciter les gens à acheter local,
08:38 tout ça, moi je trouve l'intention elle est bonne.
08:39 Donc là, c'est pour ça que ça passe.
08:41 Mais c'est vrai que si c'est l'occasion, on l'excuse pour augmenter les prix, c'est dommage.
08:46 – Je crois que c'est ça, c'est juste que les coûts de production à La Réunion
08:50 sont sûrement plus élevés aussi.
08:52 Et puis, je sais qu'il y a des réglementations qui s'imposent plus en France,
08:56 en général à La Métropole et à La Réunion, aux producteurs.
09:00 Il y a des… comment dire, de la qualité, c'est quand même encadré,
09:04 alors que dans d'autres pays, ce n'est pas forcément les mêmes réglementations
09:07 et du coup, ça peut coûter plus cher aussi à encadrer,
09:09 à mettre une certaine qualité dans certains produits.
09:11 – Non, ce n'était pas dans ce sens-là.
09:13 – Mais ce n'est pas des labels qui créent et c'est eux qui augmentent les prix.
09:16 – Voilà, c'est que ce ne soit pas l'excuse pour augmenter les prix.
09:19 – Bien sûr.
09:20 – Aurélia, toi, ça casse ?
09:22 – Moi, ça casse, pourquoi ?
09:24 Parce qu'on parle d'indépendance alimentaire,
09:27 c'est important que La Réunion puisse produire,
09:30 c'est important qu'on puisse valoriser la production locale,
09:34 mais il est d'autant plus important qu'elle puisse se procurer ces produits-là.
09:38 Et on sait que tout a augmenté
09:40 et je pense qu'on va plus maintenant regarder malheureusement notre portefeuille
09:45 plutôt que regarder la qualité qu'on va avoir dans notre assiette, malheureusement.
09:48 C'est comme par exemple le bio, pas tout le monde ne peut se permettre d'acheter du bio.
09:51 Moi, je suis désolée, quand je vois des carottes à 5 euros,
09:53 je ne peux pas me permettre d'acheter du bio.
09:55 Et donc, on va peut-être plus du coup, malheureusement,
09:57 s'orienter vers des produits de peut-être un peu moins bonne qualité
10:01 ou alors importer d'autres pays que de La Réunion.
10:04 Peut-être essayer de faire un effort sur les tarifs
10:07 pour que vraiment tout le monde puisse consommer local parce que c'est très important.
10:12 – Mais est-ce que le local signifie forcément qualité ?
10:15 – C'est une origine, c'est toi.
10:17 – Au moins, on sait d'où ça vient.
10:19 On sait d'où ça vient et on sait que c'est…
10:21 – Un peu le français.
10:22 – Voilà ça, on sait qu'on mange, on va dire, de ce qu'il y a à la porte d'à côté.
10:26 Mais si concrètement, moi je parle pour moi,
10:29 si personnellement, si c'est beaucoup plus cher,
10:32 ou même un peu plus cher malheureusement,
10:34 je ne vais pas forcément privilégier d'aller sur le marché, d'aller sur le local.
10:37 J'irais dans le supermarché, j'irais parce que mon portefeuille ne va pas forcément suivre.
10:41 – C'est sûr.
10:42 – Je pense que la plupart des Réunionnais, je ne sais pas comment ils fonctionnent,
10:45 mais moi je sais que je ne pourrais pas me permettre de manger local,
10:48 de manger bio parce que c'est trop cher.
10:50 – C'est correct ça ?
10:51 – Complètement, c'est exactement ça.
10:52 Qui regarde vraiment l'origine avant de regarder l'étiquette ?
10:55 Je prends une bêtise comme ça, un tranche de jambon ou je ne sais pas, de la viande,
10:59 tu vois offre du jour 4,50€ et puis juste à côté 7€,
11:03 même quantité mais pas même origine.
11:06 4,50 va gagner, c'est évident.
11:08 Aujourd'hui on est dans une réalité, c'est trop cher, l'alimentaire,
11:13 en plus on y revient souvent, ce n'est pas comme si c'était anecdotique de se nourrir,
11:16 c'est quand même assez régulier on va dire.
11:18 Et donc du coup fatalement, la belle vitrine, produit local, certifié,
11:24 boom, un pot de miel 7,50€, lol quoi, lol.
11:30 Parce que c'est écrit "fait à la Réunion".
11:32 Je n'oserais même pas le mettre fait à la Réunion vu le coût.
11:34 En vrai, tu vois, moi il n'y a que pour les fruits et légumes,
11:37 plutôt les fruits où vraiment je fais l'effort quand même de regarder d'où ça provient.
11:40 Après je compare les prix, effectivement s'il y a vraiment beaucoup d'écarts
11:43 et que ce qui a été importé coûte vraiment moins cher, je vais prendre l'importé.
11:47 Après si ça joue des fois à 30 centimes, allez à 1€, je peux prendre,
11:50 privilégier encore la Réunion tu vois.
11:52 Mais par exemple pour des, je ne sais pas, des biscuits, je ne sais rien, ce qui est produit.
11:55 Tu vois, par exemple, la belle nous l'a fait, on avait reçu un représentant en plateau.
12:00 Je ne saurais même pas te dire tous les produits qui sont vraiment marqués nous l'a fait.
12:04 Là, je ne sais pas s'il y a d'autres labels encore, le 100% pays là qui vient de sortir.
12:08 Tu vois, ces labels par exemple, je n'ai pas le moins le réflexe en tout cas personnellement
12:11 d'aller regarder, attends, est-ce que ça, ça a été produit ?
12:13 Parce que je suis vraiment effectivement plus là vraiment sur le prix
12:16 et que ce soit produit à Madagascar, je ne sais pas, en Tchécoslovaquie ou ici.
12:21 Je vais vraiment prendre le truc, vraiment chercher la perle, enfin ce qui est vraiment le moins cher.
12:25 – Je pense que pour l'export, c'est pas mal.
12:27 De l'autre côté, ah tiens, regarde, des produits réunionnais, le miel,
12:31 parce que ça se balade beaucoup là-bas.
12:33 On se souvient du fameux village production locale qui a lieu tous les ans au salon de l'agriculture,
12:39 qui remporte un succès phénoménal avec des médailles sur le miel, sur les fruits,
12:43 sur la vanille et autres produits locaux.
12:45 Pour les gens qui viennent, qui font le déplacement, des métropolitains
12:49 ou même réunionnais installés en métropole, clairement, d'abord c'est de l'orgueil,
12:53 c'est une preuve aussi qu'il y a de très bonnes choses qui sont faites ici.
12:55 Et là, ils sont moins regardants.
12:57 Maintenant, c'est vrai que le paradoxe, c'est que ceux qui vivent juste à côté du pot de miel
13:01 n'arriveront peut-être pas à se l'offrir.
13:03 – Ils peuvent se permettre de se l'offrir entre guillemets,
13:05 parce qu'ils se disent, ça vient de la Réunion, ça vient de loin,
13:08 donc c'est normal que le prix soit un peu plus cher, donc je me permets.
13:11 – Ils y trouvent une certaine… – Je fais une petite folie.
13:13 – T'as raison. – Moi, je n'achèterais pas demain
13:15 un pot de miel à 7 euros, c'est hors de prix.
13:17 – C'est dingue. – Il y a peu de temps, sur les marchés,
13:19 alors malheureusement, c'est malheureux pour les maraîchers,
13:23 parce que sur les marchés, les prix des tomates et des carottes
13:26 étaient hors de prix.
13:28 Et toi, t'as envie d'aller chez le marchand, de prendre ton…
13:31 Mais ce n'est pas possible, concrètement, ton portefeuille ne va pas suivre.
13:34 Donc, tu vas te rabattre sur le supermarché qui fait venir les tomates de Babel Oued,
13:38 mais qui sont moins chères.
13:39 – C'est ça, c'est que si on veut vraiment aller dans l'ultra local,
13:42 c'est vrai que t'es soumis aussi aux conditions climatiques.
13:45 Du coup, il y a un cycle, en plus ici à la Réunion,
13:47 t'as un cyclone qui passe, ou même juste…
13:49 – Sèche-fraise, manque de rouge.
13:50 – Sèche-fraise, voilà, dans l'Est, même dans l'Ouest, de plus en plus.
13:54 – Tu subis.
13:55 – Tu subis, enfin du coup, t'as forcément des variations de prix
13:57 et tu vas aller plus souvent aussi, de temps en temps, vers l'import.
14:01 – C'est pour ça qu'il faudrait, à ce moment-là, réguler
14:03 et peut-être plus taxer l'import et donner à ces marchés
14:10 la possibilité de baisser leur coût, de baisser…
14:13 – Il n'y a pas déjà ça, un peu comme l'octroi de mer, mais sur les légumes.
14:16 – Oui, mais ça ne se voit pas, du moins.
14:18 – Et ce que tu disais au tout démarrage, et c'est vrai que ce n'est pas bête,
14:21 ce qu'on disait sur ce qu'on appelle… d'ailleurs, je ne m'en souviens plus.
14:25 [Rires]
14:26 C'est pas mal, c'était pourtant très intéressant.
14:28 – Et puis, Céline, t'avais un truc à dire ?
14:29 – Non, mais parce que, je ne sais pas, moi, je fais les…
14:31 enfin, systématiquement, je préfère aller faire les achets légumes
14:34 et les fruits au marché forain que d'aller en supermarché, hein, de manière générale.
14:38 – Oui, mais par exemple, quand il y a des intempéries, les tomates à 9 euros…
14:41 – Mais je n'ai pas de tomates à 9 euros.
14:43 – Non, en 5 et 6.
14:45 – Les prix augmentent, mais si tu voulais, en même temps, on n'achète pas…
14:48 – Je te dis pas tout le temps, je te dis quand tu as des intempéries.
14:50 – Voilà, mais c'est en fonction, bah oui, bah en fonction, comment dire ça…
14:53 Je veux dire, si un truc est cher, bah par exemple, les carottes sont chères,
14:56 je préfère prendre des courgettes, ou voilà, et en même temps, du coup…
14:58 – Mais donc, toi, tu changes de produit, tu fais pas d'intempéries.
15:00 – Bah, je change de produit, quoi.
15:01 – Ouais.
15:02 – Mais c'est vrai que, bon, il faut faire avec, quoi.
15:04 Mais c'est vrai que c'est compliqué.
15:06 – Il faut faire avec, tu dis ça parce que peut-être que ton portefeuille
15:08 peut te permettre de faire avec, mais ceux qui n'ont pas forcément les moyens
15:11 de faire avec, bah ils vont dans les supermarchés, ils prennent au bas prix.
15:14 – Ah, c'est clair.
15:15 – Je suis désolée, je pense pas que de nos jours, vu l'inflation actuelle,
15:18 on puisse être regardant sur la qualité.
15:20 J'ai pas dit que…
15:21 – Mais ça, c'est quand t'as les moyens de pouvoir regarder,
15:24 mais quand tu te gagnes, tu touches pas énormément, tu vois le prix,
15:27 tu vois les cours, c'est affreux.
15:29 – Puis les quantités qui partent à chaque fois, t'en as, Evelyne ?
15:31 – Mais, enfin, alors, il faut remettre aussi un peu les choses,
15:34 on parle de quoi ? Des fruits et légumes ou on parle des choses vraiment importées,
15:39 genre aussi de la viande ou des gâteaux, des trucs comme ça,
15:43 des choses qu'on produit pas à La Réunion ?
15:44 C'est sûr, moi, franchement, tout ce qui est important…
15:46 – On compare coûts produits pays, coûts import de ce qu'on mange en général,
15:52 que ce soit des petits biscuits, que ce soit des fruits et légumes, que ce soit…
15:54 – Bah, des biscuits, on n'a pas des masses non plus en local pour acheter,
15:58 enfin, je veux dire, si on regarde bien, manière générale…
16:00 – Et les yaourts, par exemple ?
16:01 – Oui, je mange pas de yaourts, donc je vais pas en parler tant que je ne les mange pas.
16:04 – C'est pour ça que tu es plus chère.
16:06 – Non, mais vraiment, le truc qui me parle, c'est dans le sens où je préfère sincèrement
16:11 aller sur un marché forain, aller acheter mes fruits et légumes,
16:14 que d'aller en supermarché.
16:15 – Bien sûr, c'est logique, dans l'absolu, c'est logique,
16:17 mais malheureusement, la logique n'est pas…
16:19 – Bon, allez, très bien, on va fermer ce sapate-sacasse,
16:22 c'est bien, c'est intéressant ce débat, effectivement,
16:24 produits pays, tout ça, produits d'importation, est-ce que vraiment,
16:27 il y a des produits pays, moi c'est vrai qu'elles sont saluables,
16:29 j'aimerais bien qu'on ait un invité là-dessus, est-ce que…
16:31 – C'est pas pire.
16:32 – Productions pays, c'est forcément un gage de qualité,
16:34 en tout cas, on pourra en discuter une autre fois.
16:36 – Et tout c'est la veille, surtout.
16:37 – Effectivement, donc on va continuer l'émission,
16:39 on va envoyer une petite page de publicité, dans un instant, on va parler,
16:42 alors là, c'est plus de l'inflation, on va parler d'immobilier de luxe,
16:45 vraiment, des villas à 10 millions d'euros, 5 millions d'euros,
16:48 est-ce que ça vous fait rêver, est-ce que vous pourrez vous en acheter,
16:51 nous, je pense pas, autour de la table, non ?
16:53 – Si c'est pays, je me dis là.
16:55 – Si c'est nous la fée, c'est bon.
16:57 Du coup, on se retrouve dans un instant avec Nicolas Peradon
16:59 pour parler de l'immobilier de luxe, à tout de suite.
17:01 [Musique]
17:05 – Stop aux gâchis, Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
17:10 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche zéro gâchis.
17:13 Tous les jours, des produits frais à dette courte sont remisés jusqu'à 70%.
17:18 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
17:22 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
17:26 Leclerc.
17:28 – Les aviez-vous ?
17:30 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
17:33 ni en se collant sur TikTok ?
17:35 [Musique]
17:40 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire,
17:44 incroyable et peu estoufflante.
17:47 On exagère peut-être un peu.
17:49 Pour trouver son emploi en un clic ?
17:51 – Un clic ? Mais c'est super !
17:53 Clic emploi.
17:55 [Musique]
18:01 Avec Clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
18:05 Martine, on dit merci qui ?
18:07 [Rire]
18:08 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
18:11 – Bah ouais, elle bosse.
18:12 Merci Clic emploi.
18:13 [Musique]
18:23 – 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
18:29 pour soutenir nos producteurs pays.
18:31 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits
18:34 aux matières premières 100% locales.
18:36 Marque authentique, gage de qualité.
18:38 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
18:42 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
18:48 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
18:51 Le département aux côtés des réunionnais.
18:54 [Musique]
19:10 [Générique]
19:14 [Musique]
19:17 – Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire
19:21 avec Leclerc et Zerogashi.
19:23 [Musique]
19:26 – Leclerc.
19:27 – Et de retour pour la deuxième partie de l'émission.
19:29 Chose promise, chose due, encore une fois,
19:31 on va parler d'immobilier, de luxe avec vous Nicolas Perraudon.
19:34 Bonjour. – Bonjour.
19:35 – Bienvenue sur notre plateau, vous êtes directeur de Papank Prestige Immobilier.
19:38 – Tout à fait.
19:39 – Et du coup on va parler avec vous du secteur des biens de luxe.
19:42 Depuis plusieurs mois, c'est vrai qu'on parle des difficultés
19:44 dans le secteur, on va dire, plus traditionnel,
19:46 pour les familles, les couples pour acheter un appartement, une maison.
19:48 Mais est-ce que la situation est similaire finalement pour les gros investissements ?
19:53 – Le marché du luxe est un petit peu particulier sur cette niche.
19:57 Aujourd'hui, on ne se confronte pas réellement à ce marché global,
20:03 à cette morosité un petit peu globale qui est liée aux conditions bancaires
20:08 qui sont un petit peu plus strictes et très contraignantes pour le marché global.
20:12 Donc effectivement, sur le marché global, aujourd'hui, on voit un impact,
20:15 un impact qui est réel sur du poignet moyen, standard.
20:20 Aujourd'hui, on n'est pas sur cette gamme de produits,
20:22 on n'est pas sur cette gamme de clients également, entre guillemets.
20:25 – Justement, quand on parle de bière de luxe,
20:26 qu'est-ce que c'est ? C'est des villas à 1, 2, 10 millions d'euros, 20 millions d'euros ?
20:30 – Le luxe, il n'y a pas vraiment de définition du luxe.
20:36 Le luxe va être une adresse, va être une qualité de prestation,
20:40 va être une qualité d'acquéreur.
20:45 Toujours est-il que le luxe en lui-même est déjà scindé en trois parties.
20:50 Le luxe, ce n'est pas un marché du luxe qui va référencer tout le luxe.
20:54 Le luxe, c'est trois segments.
20:56 Pour le plus bas, on va considérer sur des biens d'une valeur,
21:01 si on doit donner une valeur au marché, entre 800, 900 000 euros, 2 millions,
21:06 pour ce qu'on va considérer comme le marché essentiel du luxe.
21:10 On va avoir un deuxième segment qui va être le super luxe,
21:13 entre 2 et 5 millions d'euros, avec des attentes différentes du premier segment.
21:18 Et un troisième marché qui va être le marché de l'ultra luxe,
21:20 où on est sur tout ce qui est 5 millions et 5 millions et plus.
21:24 – 800 000, c'est le bas de gamme luxe ?
21:26 – 800 000, on va considérer que c'est tout à fait, on est sur la base inférieure.
21:31 – Et quelles sont les caractéristiques d'un bien, d'une maison,
21:36 entre le bas de luxe et le super luxe ?
21:39 C'est quoi la différence entre les deux ?
21:41 – Vous n'avez pas acheté une maison, vous n'avez pas dit,
21:43 il faut acheter un peu d'ultra luxe.
21:45 – C'est un emplacement premium aujourd'hui,
21:47 si on doit adapter un petit peu au marché de la Réunion,
21:50 ça va être un emplacement sur du pied dans l'eau,
21:52 ça va être un emplacement, c'est vrai que l'Ouest est un petit peu la niche aujourd'hui,
21:57 de tout ce qui se fait sur l'immobilier haut de gamme.
22:01 Alors, je mets toujours une petite parenthèse,
22:03 parce qu'aujourd'hui, quand on a une vraie connaissance du luxe,
22:08 et du marché du luxe, c'est un petit peu pour ça que nous,
22:11 on s'est positionnés sur cette cible, parce qu'on a vu qu'aujourd'hui,
22:13 il y avait un marché, mais il n'y avait pas vraiment d'intervenant cible,
22:17 sur cet axe-là, vraiment en orientation sur cette gamme.
22:22 – En gros, c'était noyé avec les autres biens.
22:24 – C'est ça, on fait du luxe, on fait du marché de report,
22:26 donc on intervient, voilà, tout à fait.
22:28 Donc aujourd'hui, on se positionne vraiment, nous,
22:30 en tant que référent sur ce domaine-là.
22:33 Le luxe, voilà, c'est…
22:38 oui, on va dire, voilà, un million, un million, jusqu'à aujourd'hui.
22:43 Tout ce qu'on va considérer comme luxe, il faut avoir conscience…
22:46 – C'est la localisation qui prime ou c'est la superficie ?
22:50 – C'est la localisation, oui, bien sûr.
22:53 C'est la localisation et encore, une fois, c'est qu'on a vite tendance
23:00 à se considérer en luxe.
23:02 – Mais ce n'est pas vraiment du luxe.
23:04 – Mais ce n'est pas vraiment du luxe.
23:05 Il faut avoir conscience que le vrai marché du luxe parisien,
23:07 le vrai marché du luxe international, et quand moi, aujourd'hui,
23:11 on a des clients étrangers qui arrivent sur le marché réunionnais,
23:14 qu'on va leur présenter certains biens qu'on considère ici comme luxe,
23:18 on est sur une gamme intermédiaire ailleurs,
23:21 on est sur une gamme standard ailleurs,
23:23 et donc c'est pour ça que je parle, moi, très souvent de réhaussement de gamme.
23:26 On part sur un marché où même dans ce marché du luxe,
23:28 ici, on doit réhausser la gamme du luxe pour nous avoir aussi le répondant
23:32 face à un marché qui est en devenir sur la Réunion.
23:37 – Mais du coup, vous voyez, quelle est votre clientèle ?
23:41 On parle de luxe, pas tout le monde ne peut se permettre d'acheter du luxe.
23:44 Quelle est actuellement votre clientèle ?
23:46 Est-ce qu'il y a beaucoup de réunionnais ou est-ce que c'est plus une clientèle étrangère ?
23:49 – Alors, on est en train de, aujourd'hui, très clairement,
23:52 pour vous donner aussi la stratégie un petit peu qui est définie,
23:55 c'est qu'aujourd'hui, on va avoir, effectivement, sur cette niche de produits,
24:00 60-70% de clientèle étrangère.
24:05 Clientèle étrangère qui est malgré tout métropolitaine, encore pour le moment.
24:12 On se rend compte que depuis le Covid, les habitudes ont changé.
24:15 On a des Américains, des Anglais, des Hollandais, des Italiens
24:18 qui arrivent beaucoup plus sur le secteur.
24:20 – Mais du coup, ils ne vivent pas à la Réunion ?
24:22 – Non, c'est des gens qui viennent s'installer avec des projets professionnels.
24:25 Moi, j'ai des doubles recherches.
24:27 En ce moment, j'ai de très grosses recherches avec du professionnel,
24:30 dans l'hôtellerie, entre autres, et de l'habitation.
24:32 – Mais du coup, est-ce que c'est des maisons secondaires ?
24:35 – Non, c'est pour s'installer.
24:36 – C'est vraiment pour s'installer ?
24:37 Donc, ils vont rester ici, ils vont faire marcher l'économie de l'île, on va dire ?
24:40 – Tout à fait.
24:41 C'est pour ça que bien souvent, c'est ce que je dis également,
24:43 finalement, même pour l'île, c'est très bénéfique,
24:45 parce que ça nous apporte de la richesse.
24:47 Aujourd'hui, on a de la richesse extérieure qui arrive dans l'île,
24:50 qui permet, aujourd'hui, à des populations, même locales,
24:54 qui ont pu développer un certain marché
24:56 ou certains investissements sur certains emplacements,
25:00 d'avoir, eux, des rentrées d'argent,
25:02 et puis voilà, de redéverser un petit peu dans l'économie locale.
25:05 – Et en préparant l'émission, là, vous me disiez,
25:07 vous, vous avez le sentiment, en tout cas, de ce que vous voyez,
25:09 que d'ici 5 ans, par exemple, enfin 10 ans,
25:12 la Réunion peut vraiment être une terre d'investissement.
25:14 – Oui, alors c'est au-delà de ça, c'est pas que j'ai le sentiment,
25:17 c'est que j'en suis convaincu.
25:19 J'en suis convaincu parce que, déjà, nous, aujourd'hui,
25:21 on se porte très clairement en ouverture de ce marché.
25:25 On commence à communiquer sur…
25:28 On a établi de gros partenariats.
25:30 Aujourd'hui, je peux communiquer sur deux partenariats que j'ai établis,
25:34 un troisième, je vais devoir attendre encore une petite semaine,
25:37 et c'est le plus important, mais on a travaillé…
25:39 – On va y arriver la semaine prochaine.
25:41 – Non, mais je peux déjà l'évoquer un petit peu.
25:43 Mais on a signé un partenariat avec la structure parisienne
25:48 de Ferla Immobilier.
25:50 Donc, de Ferla Immobilier, c'est le numéro 3 du luxe parisien,
25:52 qui, aujourd'hui, a 40 intervenants sur le marché parisien.
25:54 C'est eux qui sont venus à nous.
25:56 Pourquoi ? Parce qu'ils ont un marché, eux, de demandeurs
26:00 pour venir sur le tissu local.
26:02 Donc, ils ont des demandes.
26:05 Nous, l'idée, c'est de capter ces demandes
26:07 et, finalement, d'encadrer un petit peu ces recherches.
26:10 Donc, l'idée, c'est de ne pas laisser un petit peu ces clients-là,
26:13 qui ont un certain budget.
26:15 Moi, j'estime que ces clients-là ont…
26:17 C'est une approche particulière.
26:19 – Oui, c'est ça. – C'est différent.
26:21 – C'est des méthodes différentes.
26:22 C'est ce que je dis très souvent.
26:24 Il y a le savoir-faire, il y a le faire savoir.
26:26 Mais, voilà, tout ça, c'est dans l'encadrement du client.
26:28 Donc, on a vraiment un service qualitatif à apporter à ce client.
26:31 Donc, nous, l'idée est, au travers du réseau qu'on est en train d'établir,
26:34 des gens voulant intégrer l'île,
26:36 c'est de les prendre en main, au travers de prestataires de qualité.
26:39 Le numéro 3 du luxe parisien, le partenariat qu'on va avoir,
26:42 c'est avec, tout simplement, le numéro 2 international.
26:45 Il y a Southbys International.
26:47 On est en train de signer avec Christis International, actuellement.
26:50 Donc, tout ça pour mettre en relation et une synergie entre toutes ces demandes
26:55 et puis offrir une traçabilité à ces clients
26:57 et un accompagnement vraiment précis et surtout personnalisé.
27:00 – Camion.
27:01 – Non, mais c'est ça.
27:02 C'est ce qui manquait.
27:04 C'est ce qui manquait ici, c'est une prise en main du client.
27:06 Aujourd'hui, l'immobilier est compliqué.
27:08 On a énormément d'intervenants, on est sur le marché.
27:10 – Oui, mais concrètement, est-ce qu'il y a suffisamment de biens de luxe à La Réunion ?
27:14 Ou est-ce qu'ils ont prévu d'en construire plus ?
27:17 – On va développer, là, ça va se développer.
27:19 – Ça va se développer.
27:20 On est en train de…
27:21 Alors, nous, en tout cas, notre entité,
27:23 on est en train de travailler sur un CD-Suite VIP personnalisé
27:25 où justement, on va capter certaines demandes
27:28 et on va essayer d'avoir le répondant à ces demandes.
27:31 Peut-être, alors, si le produit n'existe pas,
27:32 au travers de promotions personnalisées
27:34 où j'ai un client qui va avoir X budget,
27:36 qui me dit "moi, je veux ça, ça, ça".
27:38 Donc, nous, notre travail est d'accompagner le projet.
27:40 Trouver le terrain, amener un promoteur qui va pouvoir accompagner le projet.
27:45 Donc, c'est pour ça, je pense,
27:47 le marché va grandement évoluer dans les années à venir.
27:50 On est, nous, en sport, aujourd'hui, clairement,
27:52 dans l'ouverture d'un marché.
27:55 Et voilà, c'est surtout un accompagnement qualitatif.
28:00 Une prise en main de toute cette clientèle-là, en tout cas.
28:03 – Et du coup, je rappelle juste que vous avez travaillé pendant 15 ans,
28:06 c'est ça, dans le luxe parisien.
28:08 Je ne sais pas si vous avez déjà regardé la série "L'Agence" de Netflix ?
28:11 – Si.
28:12 – Et qu'est-ce que vous en pensez, justement ?
28:13 Vous devez savoir un peu, est-ce que c'est vraiment le quotidien
28:15 d'un immobilier de luxe ?
28:17 – Il y a du vrai, quand même, c'est plus fictionné.
28:19 – Ah non, mais alors, pour être très sincère,
28:23 on est en train, alors, c'est ce qu'on est en train d'essayer de calquer.
28:27 En fait, moi, les partenaires avec qui je travaille,
28:29 notamment Dan Adler et Laetitia Adler,
28:32 qui ont la structure de "Faire La" immobilier,
28:34 sont en train, vous connaissez peut-être si vous m'en parlez,
28:37 vous avez vu qu'au-delà du marché immobilier,
28:39 ce sont des gens qui travaillent en réseau.
28:41 Qui se créent un fort réseau autour d'eux,
28:43 et qui s'entourent des meilleurs.
28:45 Donc, l'idée est là.
28:48 L'idée est d'avoir, là, il se trouve que c'est notre partenaire parisien,
28:52 qui est en train d'élargir toute une entité internationale,
28:56 où aujourd'hui, nous, on a signé ce partenariat avec eux,
28:58 donc ça veut dire, nous, en termes de diffusion,
29:01 et en termes de captage client,
29:03 on intervient sur des destinations telles que New York,
29:06 Bali, Bangkok, Dubaï, Shanghai, aujourd'hui.
29:09 Nos biens, ils sont présentés sur ces différentes destinations-là.
29:12 Pour, justement, nous, aller capter ces clients,
29:15 et apporter la visibilité à nos vendeurs.
29:17 Aujourd'hui, vous êtes vendeur, donc...
29:19 Travailler le tissu local, on sait faire.
29:22 C'est-à-dire que, moi, un bien, j'ai eu, il y a trois jours,
29:25 un bien, pied dans l'eau, un bien, première ligne, boucan,
29:28 grand bois, on était à 2 millions d'euros,
29:30 je l'ai vendu en 24 heures.
29:31 Donc, ça, nous, tout ce qui est marché local,
29:33 aujourd'hui, j'ai 70% de mon fichier acquéreur,
29:35 qui est entre 700 000 euros et plus.
29:38 Sur les 15 derniers jours, j'ai reçu...
29:42 Pas moins de 4 clients, où on est sur du 30-50 millions d'euros.
29:47 En développement professionnel et en développement personnel.
29:50 Donc là, on est sur, vraiment, de l'accompagnement personnalisé,
29:53 et puis, on se doit de... Voilà.
29:56 - Un suivi sur ce projet. Laurent, tu avais une question ?
29:58 - Ah, une petite question, alors.
29:59 Je pense qu'on a dû te la poser plusieurs fois.
30:02 - Dites-moi. - Juste à côté, il y a une île
30:04 où les belles villas fleurissent,
30:06 avec des investissements internationaux.
30:08 L'île Maurice. Ton regard, là-dessus ?
30:10 - On y va. On y va.
30:12 Christie's nous a contactés au travers, justement,
30:14 de leur agence de Maurice.
30:16 Je pense qu'il y avait une demande, une interaction, une synergie.
30:19 Donc, ils ont ciblé notre agence,
30:21 parce qu'effectivement, ils ont vu qu'on était
30:23 l'intervenant principal dans le domaine.
30:25 Donc voilà, on est en train de mettre, justement,
30:27 cette synergie en place.
30:28 Moi, aujourd'hui, j'ai des demandes pour aller là-bas.
30:31 Eux, ils ont des demandes pour aller ici.
30:33 Je vais traiter, en fin de semaine, des gros programmes.
30:35 On va avoir, nous, je pense, là, dans le mois qui vient,
30:38 une vingtaine de villas de très haut standing,
30:41 nous, à proposer d'ici, sur Maurice.
30:43 Donc, on va être un acteur, également, sur le marché...
30:46 - Indissociable, en fait. Sur l'océan Indien,
30:48 je pense que La Réunion et l'île Maurice vont se positionner...
30:50 - Tout à fait. Et je pense même que ça va peut-être...
30:52 - Ils ont déjà bien commencé. - Ils sont en avant sur nous.
30:54 Ils sont devant nous, en termes de prestations, de qualité.
30:57 Eux, quand on parle de luxe, ils sont dans le luxe.
30:59 - J'ai eu l'occasion de travailler un peu pour Evaco.
31:01 Et c'est vrai que ça fait déjà quelques années...
31:03 - C'est pour ça qu'ici, j'ai vraiment cette notion
31:05 de réhaussement de gamme, encore, où on doit...
31:07 - Parce que le luxe mauricien n'est pas le luxe réunionnais.
31:09 - On est d'accord. - Au même tarif, on n'a pas les mêmes prestations.
31:11 - C'est ça. - Ah, ben non.
31:12 - Et avec tous les avantages. - Avec tous les avantages.
31:14 C'est quand même pas... Le paquet, c'est pas mal, quoi.
31:16 - Non, mais voilà. Donc, oui, on est...
31:19 Voilà. On sera acteur sur ce domaine-là, également.
31:21 Je pense que même, ça va aller au-delà de Maurice,
31:23 sur l'océan Indien. Je pense même qu'il y a d'autres...
31:26 Destinations. - Le maillot de l'huile hors des terrains, bientôt, mais bon.
31:28 Faut pas être pressé.
31:30 - Et puis après, c'est le schéma d'acquisition
31:33 qui est différent, aussi, sur toutes ces destinations-là, mais...
31:35 Ce sera pas le port du marché.
31:37 - On va s'arrêter sur cette vanne de très mauvais goût
31:39 de la part de Laurent. - C'est une très belle île.
31:41 - Une belle île, effectivement.
31:43 Merci beaucoup, en tout cas, Nicolas. - Avec plaisir.
31:45 - De bien être venu sur le plateau. Je rappelle que vous êtes directeur
31:47 de Papang Prestige Immobilier. Donc, si vous avez
31:49 un projet de maison entre 700 000,
31:51 ça, c'est le bas de gamme, on vous rappelle,
31:53 à 1 million, 10 millions d'euros, n'hésitez pas,
31:55 vous vous renseignez auprès de Nicolas,
31:57 donc, Prestige Immobilier. Allez voir sur...
31:59 Papang Prestige Immobilier, allez voir sur Facebook,
32:01 les réseaux sociaux, tout ça, vous connaissez.
32:03 Bref, on va continuer la suite de l'émission.
32:05 Dans un instant, on va parler de Marlène Schiappa
32:07 qui a fait une interview dans Closer,
32:09 qui est un peu détestée par une partie de la majorité présidentielle.
32:11 Et puis, on aura un coup de gueule d'Evelyne
32:13 sur un service client.
32:15 Voilà, petit coup de gueule à passer. Bref, c'est dans un instant.
32:17 Après la pub, à tout de suite.
32:19 ...
32:25 ...
32:27 -Nouveau.
32:29 Visu devient 100 % digital.
32:31 Retrouvez vos rubriques habituelles.
32:33 Agenda, interview,
32:35 zerbage, télévision,
32:37 jeux, horoscope.
32:39 Vous retrouverez aussi
32:41 votre programme Kélé.
32:43 ...
32:45 Visu, à vos côtés depuis 40 ans.
32:47 ...
32:49 -Stop au gâchis.
32:51 Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
32:53 Vos magasins Leclerc de Lille
32:55 adoptent la démarche zéro gâchis.
32:57 Tous les jours, des produits frais
32:59 à dette courte sont remisés
33:01 jusqu'à 70 %.
33:03 En rayons ou dans les corners dédiés,
33:05 profitez de bons produits à petit prix
33:07 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
33:09 ...
33:11 Leclerc.
33:13 -100 % La Réunion.
33:15 La nouvelle marque du savoir-faire
33:17 Réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
33:19 100 % La Réunion,
33:21 garantie aux consommateurs des produits
33:23 aux matières premières 100 % locales.
33:25 Marque authentique, gage de qualité.
33:27 100 % La Réunion a été créée
33:29 par le département de La Réunion et ses partenaires.
33:31 Retrouvez tous les produits
33:33 100 % La Réunion sur le site
33:35 100%réunion.fr.
33:37 Consommer pays, consommer 100 % La Réunion.
33:39 Le département,
33:41 aux côtés des Réunionnais.
33:43 ...
33:45 ...
33:47 ...
33:49 ...
33:51 ...
33:53 ...
33:55 ...
33:57 ...
33:59 -Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi
34:01 en demandant dans les commentaires Facebook
34:03 ni en scrollant sur TikTok ?
34:05 ...
34:07 ...
34:09 ...
34:11 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire.
34:13 Incroyable !
34:15 Et peuuuuste au flotte !
34:17 On exagère peut-être un peu.
34:19 Pour trouver son emploi en un clic ?
34:21 Wouah ! Un clic ? Mais c'est super !
34:23 Clic emploi !
34:25 ...
34:27 ...
34:29 ...
34:31 Avec Clic emploi, vous aussi,
34:33 trouvez le job qu'il vous faut en un et en deux ans.
34:35 Martine, on dit merci qui ?
34:37 ...
34:39 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
34:41 Elle bosse. Merci Clic emploi !
34:43 ...
34:45 ...
34:47 ...
34:49 ...
34:51 ...
34:53 ...
34:55 ...
34:57 ...
34:59 ...
35:01 -Ensemble, suivons le talk et luttons
35:03 contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc
35:05 et Zerogachi.
35:07 ...
35:09 Leclerc.
35:11 -Et de retour pour la troisième partie de l'émission.
35:13 Après l'immobilier de luxe, on va parler maintenant
35:15 politique, un peu politique,
35:17 et people, on va dire, avec Marlène Schiappa.
35:19 C'est le Focus Info, on envoie le jingle tout de suite.
35:21 ...
35:25 Et oui, Marlène Schiappa qui fait encore
35:27 parler d'elle puisque le week-end dernier,
35:29 elle a donné une interview à Closer.
35:31 Donc après Playboy, après Anuna,
35:33 on est maintenant chez les two people,
35:35 on va dire, avec Closer.
35:37 -C'est un autre qui règle ses comptes.
35:39 Elle a parlé sur la couverture d'abord de Playboy,
35:41 qu'on lui a reproché, elle dit qu'elle ne trouve pas ça choquant
35:43 qu'aujourd'hui, une femme qui s'affiche
35:45 à la une d'un magazine,
35:47 elle n'a même pas de début du tour en vrai,
35:49 donc c'est vrai que c'était pas forcément choquant.
35:51 Je crois que le magazine a fait sa meilleure vente,
35:53 150 000 exemplaires écoulés.
35:55 Pareil, alors elle est mariée,
35:57 c'est vrai, avec, maintenant,
35:59 elle a un nouveau compagnon, elle s'est mariée avec,
36:01 c'est un directeur d'une grande mutuelle française.
36:03 Elle a dit qu'elle était assez transparente,
36:05 qu'elle a tout de suite fait remonter
36:07 une autorité pour gérer les conflits d'intérêts.
36:09 Ils l'ont assumée.
36:11 En tout cas, en gros,
36:13 Marlène Schiappa assume tout, et c'est bien le problème
36:15 pour les membres de la majorité présidentielle,
36:17 ou en tout cas une partie,
36:19 ils sont plusieurs, en tout cas,
36:21 à demander le départ de la secrétaire d'État,
36:23 et c'est assez violent. Vous allez voir,
36:25 c'est un boulet pour nous, il faut qu'elle parte
36:27 au prochain remaniement,
36:29 donc ça c'est un cadre du Parti Renaissance
36:31 qui le confie.
36:33 Marlène Schiappa avait une image de ministre populaire,
36:35 là on ne parle plus de ce qu'elle fait,
36:37 mais juste d'elle, on n'est pas là pour montrer sa gueule.
36:39 C'est un peu hypocrite parce qu'en politique,
36:41 il y a beaucoup qui sont juste là pour montrer leur gueule.
36:43 Alors pour d'autres, c'est plus elle
36:45 qui se s'aborde
36:47 toute seule malgré ses compétences.
36:49 Il y en a un qui dit "elle gêne
36:51 car elle n'est pas médiocre, même si sur Playboy
36:53 elle a déconné un plein tube, elle s'abîme
36:55 et c'est dommage car par ailleurs ils ont besoin d'elle".
36:57 Et en plus, dans les couloirs,
36:59 on dit qu'elle est protégée par Emmanuel Macron
37:01 et Brigitte Macron
37:03 parce que c'est un peu la chouchoute de Brigitte Macron
37:05 et Marlène Schiappa qui n'arrête pas de dire
37:07 qu'elle est fan de la femme d'Emmanuel Macron.
37:09 Bref, Marlène Schiappa va-t-elle rester ?
37:11 On le saura peut-être dans le prochain numéro de Closer.
37:13 Vous verrez bien la suite des aventures
37:15 de Marlène Schiappa. Qu'est-ce que vous en pensez ?
37:17 - Honneur aux dames.
37:19 - Mesdames, qu'est-ce que vous pensez de Marlène Schiappa,
37:21 de ses sorties, de ses unes ?
37:23 - Je pense que c'est un peu hypocrite
37:25 de dire ça
37:27 qu'elle puisse se montrer un peu partout
37:29 parce que ça fait parler.
37:31 L'interview qu'elle avait donnée à Playboy,
37:33 on avait dit que c'était un des meilleurs numéros.
37:35 De nos jours,
37:37 les politiciens se mettent en jeu.
37:39 On se souvient de M. Macron
37:41 qui avait fait son duo
37:43 avec...
37:45 C'est qui déjà ?
37:47 - Elle a une interview ?
37:49 - Non, il s'était mis en scène...
37:51 - Il a fait dans le Jardin de l'Elysée, il a fait venir deux rappeurs.
37:53 - Ah non, il s'était mis en scène...
37:55 Ah pardon, les photos qu'on avait vues pendant une soirée ?
37:57 - Non, il y avait une sorte de jeu
37:59 et ceux qui feraient un rap sur la politique
38:01 pourraient venir avec lui.
38:03 - Ah c'était Mcfly et Galev.
38:05 - Voilà, c'est ça.
38:07 - Après, c'est dans l'air du temps
38:09 de se mettre en avant les réseaux sociaux,
38:11 les magazines, on n'est plus comme à l'époque.
38:13 C'est une façon de communiquer,
38:15 on voit que tous les politiciens sont sur les réseaux,
38:17 sont sur Twitter, sont sur Facebook.
38:19 Donc je trouve que c'est un petit peu hypocrite.
38:21 Peut-être qu'elle leur fait de l'ombre,
38:23 c'est peut-être pour ça qu'ils en parlent.
38:25 - C'est ça, surtout, c'est qu'elle ouvre sa gueule.
38:27 Elle dit ce qu'elle veut dire.
38:29 Elle est un électron libre, effectivement.
38:31 - Et un homme d'aussi.
38:33 - Donc forcément, en plus, c'est un milieu très masculin.
38:35 Une femme qui fait un peu de l'ombre
38:37 et qui n'écoute pas ce que les hommes disent,
38:39 ça doit déranger un peu.
38:41 - La vraie question, est-ce que si un homme politique
38:43 avait fait exactement pareil qu'elle,
38:45 est-ce qu'on en aurait autant ?
38:47 - Elle a une de Tessu ?
38:49 - Emmanuel Macron a la tête de Tessu.
38:51 - C'est vrai que ça mériterait...
38:53 Parce que là, c'est une revue gay, alors que Playboy...
38:55 - Oui, mais c'est peut-être moins dans l'équilibre...
38:57 - Moi, je rejoins un peu dans l'idée
38:59 que clairement, aujourd'hui,
39:01 les médias et le rôle médiatique
39:03 de ces pouvoirs
39:05 sont indispensables
39:07 à la bonne marche, je dirais,
39:09 de ce que tu exécutes
39:11 quand tu es un homme public ou une femme publique.
39:13 Là-dessus, il n'y a rien à dire.
39:15 Après, il y a peut-être une certaine intelligence
39:17 à faire ses choix.
39:19 Est-ce qu'aller sur un magazine, je dirais,
39:21 fortement masculin,
39:23 avec une connotation quand même
39:25 de femme dévêtue et de photo de charme,
39:27 est-ce que franchement, c'est le rôle d'une femme politique ?
39:29 J'en suis pas certain,
39:31 même si elle n'était que sur la couverture.
39:33 Mais, comme tu le dis,
39:35 elle prend des décisions
39:37 sans s'intéresser un petit peu aux effets collatéraux.
39:39 Elle y va en total électron libre.
39:41 J'y vais parce que j'ai envie de le faire.
39:43 Je pense que ça doit certainement
39:45 déranger un peu mal de gens.
39:47 - Qu'est-ce qu'elle fait aujourd'hui, Marianne Schiappa ?
39:49 - Elle est secrétaire d'État.
39:51 - Quel est son rôle ? Ses actions ?
39:53 - Mais concrètement,
39:55 là, je crois qu'elle doit remettre
39:57 un dossier sur la fertilité en France,
39:59 relancer la fertilité en France.
40:01 À part ces polémiques
40:03 Playboy, Closer,
40:05 je ne sais pas, plein de choses.
40:07 - Je l'ai vu quand même qui a participé
40:09 à ce qu'on appelle vraiment des soirées
40:11 très VIP,
40:13 très perché sur Paris,
40:15 où, je dirais, le gros Paris,
40:17 le grand Paris se réunit
40:19 pour des grandes ventes,
40:21 des grandes ventes aux enchères,
40:23 des choses comme ça, où elle représente.
40:25 Et ça m'avait surpris, j'avais dit tiens,
40:27 finalement, elle surfe sur la vague du VIP.
40:29 - Et après, d'un autre côté,
40:31 est-ce qu'elle n'est pas la plus maligne presque
40:33 de ses politiques ? Parce que quand tu communiques
40:35 dans Playboy, tu as une cible,
40:37 mais tu sais que c'est plutôt masculin,
40:39 mais en tout cas que ça va faire parler,
40:41 donc ça va être vu.
40:43 Tu peux donner une interview, même parler à la part de la politique
40:45 de son combat, de machin. Finalement,
40:47 le magazine qui explose, du coup,
40:49 vous voyez mieux faire ça presque
40:51 qu'un tweet qui aurait été retweeté 15 fois,
40:53 mais c'est tout. Là, on en a parlé pendant longtemps,
40:55 meilleure vente, on en parle encore.
40:57 La closer, tu vois, tu te dis, là,
40:59 ça sera un peu la période où tu te mets à la plage,
41:01 tranquille, il y a les beaux jours, tout ça, tu es en terrasse,
41:03 tu es dans closer,
41:05 je ne sais pas, c'est un plus, ça, c'est un cliché,
41:07 je ne sais pas si les hommes lisent beaucoup closer, mais plus un public féminin,
41:09 mais peut-être un peu plus...
41:11 - Alors, elle s'y profite le crime, au magazine ?
41:13 - Du coup, tu vois,
41:15 tu as cité deux façons de communiquer.
41:17 - Est-ce qu'elle n'est pas hyper maligne dans sa façon de communiquer ?
41:19 - Du coup, elle est sur tous les supports,
41:21 elle est sur tous les fronts, on va dire.
41:23 - Pas "pif", "pif gadget".
41:25 - Non, mais "playboy", ça va être,
41:27 voilà, ça va être très masculin.
41:29 "People", "closer", ces magazines,
41:31 un peu, ça va être, c'est vraiment,
41:33 tout le monde peut se... c'est vraiment une certaine...
41:35 - C'est plus jeune. - C'est plus jeune, donc, au final,
41:37 voilà, au final, elle se fait connaître un peu sur tous les fronts,
41:39 dirons-nous, et c'est peut-être une bonne façon
41:41 de communiquer, au final.
41:43 - Après, le plus important, être vue, c'est bien,
41:45 elle peut aller encore sur d'autres supports,
41:47 d'autres magazines, où on ne l'attendait pas forcément,
41:49 et elle va toucher encore,
41:51 il y a encore une visibilité intéressante,
41:53 la femme au foyer, la mère,
41:55 la jeune adolescente,
41:57 le monsieur qui aime bien lire ce genre de revues,
41:59 très bien, mais le plus important aussi,
42:01 c'est le contenu, c'est une coquille vide,
42:03 qu'est-ce qu'elle fait ? Est-ce que réellement, elle apporte,
42:05 j'irais une pierre à l'édifice dans le domaine de la République
42:07 et de la France, est-ce que réellement,
42:09 son rôle politique est, pour nous, un atout majeur ?
42:11 - Tu sais, quand il y a beaucoup de...
42:13 C'est ça, c'est une question de communication.
42:15 Quand tu es partout, tout le temps,
42:17 les gens oublient vraiment, j'ai envie de dire,
42:19 pourquoi tu es venu,
42:21 ils voient l'image, ils se disent,
42:23 elle est partout, donc elle doit être forcément importante,
42:25 donc elle doit faire des choses importantes,
42:27 et peut-être que tu en oublies le fond,
42:29 après c'est sûr, si on creuse un peu, peut-être que là,
42:31 on va se rendre compte qu'il n'y a pas grand-chose,
42:33 mais quand tu t'affiches de partout,
42:35 tu la vois, tu te dis, ah oui, je sais qui c'est,
42:37 alors que peut-être...
42:39 - Aujourd'hui, tu vas dans la rue, je te demande,
42:41 est-ce que vous connaissez Marlène Schiappa ?
42:43 Je pense que très peu de monde ne la connaissent pas.
42:45 - Voilà, ça y est, maintenant,
42:47 elle a rendu visible sa notoriété.
42:49 - Elle a fonctionné comme une personne
42:51 qui gère sa marque, c'est ça ?
42:53 - Sauf que, ben,
42:55 on est sur la politique.
42:57 Ce discours-là, sur quelqu'un qui fait du théâtre,
42:59 du cinéma, c'est pas mal,
43:01 parce que finalement, c'est important de se faire voir,
43:03 de se faire reconnaître, parce que ça va jouer un rôle
43:05 là, sur le coup, je suis pas sûr.
43:07 - Et quand t'es politique, qu'est-ce qui fait
43:09 que tu deviens politique ? C'est la masse,
43:11 c'est le peuple. - Ça dépend, parce que,
43:13 après, je vais lui parler de la population.
43:15 - Oui, d'accord, mais il y a quand même un amas.
43:17 - Le moral, c'est juste de voir, du coup, le peuple,
43:19 les citoyens, comme des acheteurs, des consommateurs.
43:21 - De quel genre de gens, c'est, pour elle ?
43:23 - Mais c'est ta raison, c'est de l'image.
43:25 - C'est la gestion de l'image,
43:27 elle est une personne publique,
43:29 et elle gère son image, elle gère en sorte de manière
43:31 à ce que... - Sauf que je suis pas sûr.
43:33 - Mais peut-être qu'il y a quelque chose derrière tout ça,
43:35 peut-être que, comme tu dis, c'est une communication,
43:37 il y a peut-être une élection, il y a peut-être quelque chose
43:39 qui est prévu par la suite, donc elle se met en avant,
43:41 "Regardez, je suis importante, et quand je vais me présenter,
43:43 vous avez déjà entendu parler de moi, j'ai fait ça, ça, ça, ça."
43:45 C'est peut-être une façon de communiquer.
43:47 - En se disant, si elle est présidente de la République,
43:49 on pourrait qualifier... - Mais Mme Le Pen,
43:51 quand elle a posé nu dans un Playboy, on n'a jamais autant
43:53 parlé de Jean-Marie.
43:55 - Ah oui, c'était la femme de Jean-Marie Le Pen.
43:57 - Oui. - C'était dans les années 80, 70 ?
43:59 - À peu près, j'étais jeune, mais...
44:01 C'est le Nourgarde. - Des vieux souvenirs.
44:03 Bon, très bien. On va fermer cette chronique
44:05 et on va passer à celle d'Evelyne aujourd'hui
44:07 qui va nous passer un petit coup de gueule.
44:09 Elle en a marre des services clients réunionnais,
44:11 ou en tout cas d'un service client, on va en parler.
44:13 Tout de suite, de quoi... De quel service client tu veux nous parler ?
44:15 - Alors, en fait, avant de passer mon coup de gueule,
44:17 je vais vous donner vraiment l'image
44:19 de ce que c'est pour moi un service client.
44:21 Et en fait, c'est en regardant
44:23 un poste sur LinkedIn
44:25 que je suis tombée sur cette petite anecdote.
44:27 Donc je vais vous la partager avec vous.
44:29 Alors, l'histoire remonte en 2015.
44:31 Il y a un monsieur
44:33 qui achète une mousse au chocolat
44:35 d'une marque connue d'un supermarché en bas de chez lui.
44:37 Et en la goûtant, il trouve que la mousse au chocolat
44:39 a un goût vraiment anormal
44:41 et du coup, il écrit à la marque en question
44:43 sur Messenger. Et quelques minutes plus tard,
44:45 il reçoit un message d'excuse
44:47 qui se termine par
44:49 "Est-ce que vous pouvez nous donner votre adresse ?"
44:51 Le mec est un peu surpris
44:53 mais il écrit son adresse.
44:55 Il s'attendait à recevoir au mieux
44:57 un bon de réduction de 15%
44:59 sur son prochain achat.
45:01 Et une semaine plus tard, il reçoit
45:03 dans sa boîte aux lettres un carton
45:05 rempli de gâteaux et une petite
45:07 carte manuscrite qui était écrite
45:09 "Bonjour, toutes nos
45:11 excuses pour ce problème de mousse au chocolat.
45:13 Voici un petit set
45:15 gourmand pour regouter nos
45:17 chouettes recettes." J'ai trouvé ça
45:19 excellent. Moi, c'est ça la vraie
45:21 définition du service client. C'est de prendre
45:23 soin de ses clients. Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
45:25 - Ça m'est arrivé, ça. - Ah ouais ?
45:27 - Quand ? - Il y a 3-4 ans.
45:29 Il y a 3-4 ans,
45:31 ce qu'on s'appelle... - Vous mangez du chocolat ?
45:33 - Non. Ce sont des pains au chocolat
45:35 enveloppés et mis dans un grand sac.
45:37 On n'amera pas la marque. Donc, en fait,
45:39 c'est des portions individuelles mais mis dans un sac
45:41 où il y en a 6 ou 8, peu importe.
45:43 Et donc, comme ça s'appelle
45:45 "J'étais avec ma fille",
45:47 on se baladait et donc
45:49 je lui disais "T'en veux un ?" Il me dit "Oui, je l'ouvre."
45:51 Et comme d'habitude, au moment où je l'ouvre, "Non, en fait,
45:53 j'en veux pas." Bref,
45:55 je me suis sacrifié. Et donc, je le mange.
45:57 Et là, je tombe sur des petites billes en métal.
45:59 Une sorte de roulement à billes, quoi, si tu veux.
46:01 À l'intérieur. Coup de bol, c'est sur Lolo que ça tombe
46:03 plutôt que sur ma fille. Mais pour le coup,
46:05 d'abord, c'est désagréable. Après, tu te dis...
46:07 Tu te projettes, c'est dingue quand même cette histoire.
46:09 Bref, je me mets en relation avec le service client
46:11 qui est directement affiché sur le paquet.
46:13 Il me demande mon adresse.
46:15 Il m'appelle deux jours avant de passer
46:17 à la maison en me disant "Voilà, nous sommes tout près
46:19 de chez vous." J'écoutais très bien.
46:21 J'avais toujours pas compris l'idée.
46:23 Je me dis "Tiens, je pense qu'on va commencer à discuter
46:25 de ce qui se passe." Et là,
46:27 j'avais un carton rempli
46:29 de viennoiseries. C'est comme ça que
46:31 vous mettez le pansement, en gros.
46:33 Parce que vous vous attendiez à quoi ?
46:35 Je dis "Non, mais je m'attendais déjà à des excuses
46:37 avec le petit cadeau,
46:39 mais d'un autre côté, c'est pas comme ça que ça fonctionne."
46:41 Vous avez fait une grosse erreur sur le plan
46:43 gérément de la sécurité.
46:45 Il y a peut-être autre chose à faire que d'essayer de se dire
46:47 "On lui file ses gâteaux, il va fermer sa gueule."
46:49 En gros, c'est un peu ça. Mais bon, ça rejoint
46:51 exactement ton idée.
46:53 - Alors, pourquoi je dis ça ?
46:55 Parce que ça, on va dire que ça, c'est la partie
46:57 agréable du service client.
46:59 Parce que, en fait, la semaine dernière,
47:01 je suis allée déjeuner avec un prospect
47:03 et j'avais pris le temps de
47:05 réserver ma table dans ce fameux restaurant
47:07 parce que j'avais quand même l'habitude d'y aller.
47:09 Et donc,
47:11 je savais exactement où je voulais être assise.
47:13 - C'est quoi le restaurant ? - Non, je ne vais pas le dire.
47:15 Je ne vais pas le dire.
47:17 Et donc, du coup, j'arrive
47:19 et je dis "Bonjour, j'ai réservé ma table."
47:21 "Ah non, mais c'est pas possible."
47:23 "Ah bon, comment ça, c'est pas possible ?"
47:25 "Ah ben non, c'est pour les VIB,
47:27 ça ne peut pas être possible."
47:29 "Ah bon, je ne comprends pas,
47:31 je ne comprends pas, il y a quelque chose que je ne comprends pas."
47:33 "Oui, mais le..."
47:35 "Attendez, quand j'ai réservé, vous m'avez bien dit que c'était possible,
47:37 que la table était OK."
47:39 Et là, on me dit "Non, mais notre service
47:41 de réservation, en fait,
47:43 on ne sait pas exactement quand les personnes,
47:45 si la table est réservée."
47:47 On m'a sorti un truc, je me suis dit "Non, mais on se fout de moi,
47:49 c'est pas possible."
47:51 Et donc, au final, ils m'ont mis sur une autre table.
47:53 Et donc là, je me suis dit "Ouais, non mais tant qu'à faire,
47:55 de toute façon, je suis client."
47:57 Je suis client, je suis obligée de faire avec,
47:59 malheureusement, d'accord.
48:01 Je savais que mon prospect allait arriver.
48:03 - C'est quoi un prospect ? - Un prospect, c'est un futur client.
48:05 - Un futur client. - Un futur client.
48:07 Un repas d'affaires.
48:09 Et donc, du coup,
48:11 j'ai dit "Bon, et puis après, le serveur qui m'installe,
48:13 et je me dis "Non, mais quand même, c'est abusé,
48:15 franchement." Il me dit "Oui, vraiment, je suis désolée,
48:17 Madame." Je lui dis "Oui, mais en attendant,
48:19 c'est quand même pas agréable."
48:21 Puis, il y a la directrice qui vient
48:23 et qui me dit "Alors, Madame,
48:25 qu'est-ce qui se passe ?"
48:27 Et là, au final, je finis
48:29 par avoir ma fameuse table.
48:31 - Au final, ils t'ont donnée la table ?
48:33 - Oui, ils m'ont donnée ma table.
48:35 Ma table était libre, en fait.
48:37 C'est là que j'ai pas compris.
48:39 Et là, bon, désolée,
48:41 mais même pas un soft,
48:43 ou on va vous faire un geste, ou quelque chose.
48:45 Rien du tout. J'ai trouvé ça
48:47 dommage. C'est vrai que parfois,
48:49 il faut prendre ses responsabilités
48:51 quand on fait une connerie, mais là,
48:53 même pas un...
48:55 On a l'impression que le client...
48:57 Le client n'est pas roi, en fait,
48:59 à La Réunion. On a l'impression que...
49:01 En gros, prends pouce,
49:03 enfin voilà, fais avec.
49:05 - Ça ne plaît pas, il y en a d'autres qui ont dit ça.
49:07 - Et ça, je trouve ça dommage.
49:09 - On retrouve beaucoup. Alors après, il y a des petites astuces.
49:11 Là, dans le cas présent, il n'y en avait pas à voir.
49:13 Mais moi, je vois, par exemple, il y a des fois,
49:15 je suis coutumier de certains établissements
49:17 de plage, où je vais très souvent,
49:19 et il y a des fois, il y a des changements de direction.
49:21 On était habitué à l'ancienne direction,
49:23 on se connaissait. J'ai envie de dire, non pas qu'on joue
49:25 de privilège, mais c'est plutôt intéressant, c'est bien, on se connaît.
49:27 Arrive la nouvelle direction, et puis,
49:29 on ressent un changement. Nouvelle équipe,
49:31 nouvelle direction. Et toi,
49:33 tu remontes. Alors, bien sûr, c'est pas
49:35 que tu n'es pas pris au sérieux, mais
49:37 toi, tu étais là, forcément, tu avais tes petites habitudes,
49:39 machin, et là, tu es en train de vouloir... Non, mais
49:41 clairement, le service est plus lent,
49:43 on a l'impression que vous êtes gouré
49:45 deux fois, des choses comme ça.
49:47 Et là, j'ai été étonné parce que
49:49 ce que toi, tu ressens, finalement,
49:51 tu n'es pas le seul à le ressentir. Toute la clientèle, en général.
49:53 - C'est vrai qu'à La Réunion, j'ai l'impression que quand les restaurants marchent,
49:55 fonctionne vraiment qu'il y a beaucoup de clientèle,
49:57 c'est vrai que tu es un parmi d'autres, au final.
49:59 Il n'y a plus du tout ce côté. Ça m'est arrivé aussi,
50:01 mais il n'y a pas longtemps. C'est vraiment intéressant, là, ce sujet.
50:03 Ça m'est arrivé au Maïdo. Je ne sais pas si vous connaissez,
50:05 il y a un restaurant de doudous.
50:07 Du coup, c'est sa fille, aujourd'hui, qui tient le truc.
50:09 Tu souris, tu connais ? - Oui, mais
50:11 il est connu. - Personnellement ?
50:13 - Non. - OK.
50:15 Parce que du coup, on est arrivé avec une bonne amie.
50:17 Effectivement, on n'avait pas réservé. Donc, nous,
50:19 sans soi, ils nous auraient dit non, il n'y a pas de place. C'était pas grave.
50:21 On est de randonnée et tout, il n'y a pas de souci.
50:23 On arrive, effectivement. Donc, elle me dit oui, il y a de la place,
50:25 mais il faut attendre.
50:27 On était un peu fatigué et tout. On demande juste combien de temps d'attente.
50:29 Est-ce que vraiment, il faut nettoyer une table ? Et c'est ça.
50:31 Donc, la serveuse qui part,
50:33 qui revient, "Non, il faudra attendre. On ne sait pas encore combien de temps."
50:35 Bon, on était vraiment
50:37 très... Enfin, voilà, crevé d'une rando.
50:39 Elle repart et puis regarde autour de nous. On voit
50:41 cinq tables où il n'y avait personne.
50:43 Et il suffisait juste d'enlever les verres
50:45 et de passer un petit coup, machin. Et c'était bon.
50:47 On pouvait s'asseoir. Il y avait la place qu'il fallait.
50:49 Et là, on devait attendre. Du coup, au final, on s'est rabattus.
50:51 Il y a le truc à emporter derrière. Mais en fait, c'était la même
50:53 façon dont on nous a parlé. Vraiment, on se sentait...
50:55 Enfin, tu vois, genre, oui, il faut attendre.
50:57 Et tu voyais que tout le monde était à table et machin.
50:59 Et là, pauvre. Alors, je pense qu'il n'y avait aussi pas
51:01 beaucoup de serveurs dans le truc.
51:03 Mais tu vois, en tout cas, il n'y avait pas
51:05 une chaleur un peu de
51:07 "Ah bah oui, attendez, on va vous mettre...
51:09 Patientez juste 5-10 minutes, on va vous passer un moment."
51:11 - L'accueil. - Expliquer les choses.
51:13 C'est que là, c'était vraiment "Non, tu attends.
51:15 Et si tu n'es pas content, tu vas passer ton chemin."
51:17 - Tu vas passer ton chemin.
51:19 - C'est dommage parce que ce restant, je voulais vraiment le goûter.
51:21 Je connais Doudou aussi un peu et son petit shop au Maïdou.
51:23 Donc, je voulais vraiment goûter le restaurant. On en a toujours parlé.
51:25 Et du coup, j'étais un peu refroidi par l'accueil.
51:27 Et ce n'est pas la première fois, même à Salazie,
51:29 j'ai entendu des retours. - Oui, Salazie.
51:31 - Alors, je suis d'accord.
51:33 Oui, non, je vais me faire un peu l'avocat du diable.
51:35 C'est vrai que c'est un métier tellement compliqué, la restauration.
51:37 Ils ne sont vraiment pas aidés.
51:39 - Ils le choisissent.
51:43 - Ils le choisissent ou pas.
51:45 Oui, enfin, ils le choisissent ou pas.
51:47 - Il ne faut pas le communiquer à la clientèle.
51:49 - Non, mais ce n'est pas ça.
51:51 Si tu le choisis ou pas, et puis peut-être qu'à un moment donné,
51:53 tu rentres dans un restaurant, tu ne sais pas.
51:55 Peut-être qu'il y a un manque de personnel.
51:57 Tu ne sais pas les deux sauts au final.
51:59 Donc, il faut toujours être un minimum tolérant.
52:01 Sauf si on te parle mal, là, bien évidemment, tu peux le rentrer dedans.
52:03 Je ne savais pas qu'il y avait dans les restaurants des tables VIP.
52:05 Ça, je l'apprends.
52:07 - Ce n'est pas dans tous les restaurants.
52:09 - Donc, maintenant, si je n'ai pas ma table VIP, ça ne va pas le faire.
52:11 Non, mais pour rebondir,
52:13 j'étais à Salazie la dernière fois
52:15 et c'est vrai que je suis allée dans un restaurant
52:17 et la personne
52:19 m'a assez mal parlé.
52:21 Enfin, pas mal parlé, mais
52:23 elle était très, très froide.
52:25 Je devais revenir parce qu'il n'y avait pas de place.
52:27 Et elle s'était dit, en gros, "Vous êtes combien ?
52:29 Ok, non, il faut revenir."
52:31 Et c'est vrai qu'on était tout un groupe
52:33 et ils m'ont dit, "Non, on arrête, on part."
52:35 Et je voulais absolument manger ce restaurant qui était très mignon.
52:37 Donc, moi, quand je veux quelque chose, je vais jusqu'au bout.
52:39 Je suis retournée, j'ai finalement eu une table
52:41 et il s'avère que la personne, après, était très, très agréable.
52:43 C'est juste qu'elle était dans le speed.
52:45 Donc, je pense qu'en effet,
52:47 c'est très, très compliqué,
52:49 mais il faut être des fois tolérant.
52:51 On reste humain et, par moments,
52:53 c'est vrai qu'il faut qu'on se mette à leur place aussi.
52:55 Ce n'est pas vraiment un métier.
52:57 - Bien sûr.
52:59 - C'est au cas par cas.
53:01 - Au final, tu as eu ta table.
53:03 - De toute façon...
53:05 Oui, mais je veux dire, moi,
53:07 de manière générale, je comprends.
53:09 Je suis consciente
53:11 que ce n'est pas toujours évident, etc.
53:13 Mais moi, ce que je n'aime pas, c'est, un,
53:15 si j'ai pris le temps de réserver,
53:17 tu me racontes des bobarques, comme quoi je ne peux pas avoir ma table.
53:19 Ça, je ne comprends pas.
53:21 C'est inadmissible.
53:23 - C'est peut-être pour ça que la directrice est venue après,
53:25 parce qu'elle s'est rendue compte qu'il y a eu un petit couac.
53:27 - C'est ce côté-là que je n'aime pas.
53:29 Après, bien sûr, on est tous humains.
53:31 Une activité, on a plus de clients ce jour-là,
53:33 et qu'il faut mettre la main à la patte.
53:35 Oui, je comprends qu'il soit débordé.
53:37 "Excusez-nous, madame, mais là,
53:39 on a un peu trop de personnes.
53:41 On est un peu débordé, mais ne vous inquiétez pas, on est là."
53:43 Ça ne coûte rien de le dire.
53:45 - Oui, c'est sûr.
53:47 - Ce que tu dis est une réalité.
53:49 C'est un métier très difficile, comme d'autres métiers aussi.
53:51 - Et un manque de personnel en ce moment.
53:53 - Mais si tu veux, tout le monde le sait,
53:55 y compris ceux qui sont dans ce métier.
53:57 Après, c'est une scène,
53:59 c'est une scène de théâtre,
54:01 tu morfles derrière, t'es souriant devant.
54:03 Moi, j'étais serveur, je me souviens,
54:05 bon, c'était devenu un jeu.
54:07 - C'est pas vrai.
54:09 - Avec la tête qu'il a, il va nous en faire voir.
54:11 Et c'est vrai que c'était dur.
54:13 Et quand on est arrivé, "Alors, il était bon ce café ?"
54:15 "Je ne l'ai pas encore eu, c'est pas vrai."
54:17 - Mais tu as totalement raison.
54:19 - Mais c'est vrai que tu ne dois pas le faire.
54:21 - Bah oui.
54:23 - C'est vrai que dans les métiers où tu as affaire à des clients,
54:25 mais même, j'ai envie de te dire,
54:27 les urgences, les trucs comme ça,
54:29 le social, du moment où tu dois...
54:31 - C'est compliqué.
54:33 - Les assistants de social et tout, je ne comprends pas que tu puisses être...
54:35 C'est ton métier, en fait, c'est partie du métier.
54:37 Au restaurant, dans la note, tu payes aussi le service.
54:39 - Ça fait partie du jeu du service.
54:41 - Tu devrais être un minimum souriant, accueillant, au moins.
54:43 Moi, c'est juste ça, quand je vais au restaurant, c'est un peu aussi pour une ambiance.
54:45 C'est pas pour me faire engueuler, je peux aller chez ma belle-mère.
54:47 - Mais c'est vrai que...
54:49 - C'est vrai que quand tu regardes un restaurant,
54:51 moi, j'ai toujours dit ça, c'est que même si le plat va être moyen,
54:53 si j'ai un service impeccable, si le gars, il va venir rigoler avec moi,
54:55 venir parler, je retournerai,
54:57 parce qu'au final, tu te rappelles de l'ambiance que tu as eue.
54:59 - C'est ça.
55:01 - Ça a installé un décor intéressant
55:03 et ça te donne envie d'y retourner.
55:05 - Mais ça, c'est comme partout, je veux dire, que ce soit
55:07 dans le restaurant, mais aussi à la télé.
55:09 Je veux dire, même nous, quand on vient sur le plateau,
55:11 on peut avoir des choses...
55:13 - On déteste, et pourtant, on se déteste.
55:15 - On déteste vraiment.
55:17 - C'est gratuit.
55:19 - Bon, allez, on a terminé cette chronique, cette fois.
55:21 Merci à tous, en tout cas, d'avoir participé.
55:23 C'était super, on a bien discuté aujourd'hui.
55:25 On a parlé d'immobilier de luxe,
55:27 on a parlé de restaurant de luxe, avec un service qui est...
55:29 - Non, ça, c'est pas ça.
55:31 - Avant, j'en connais qu'un.
55:33 Et vraiment, on barrage pas aussi, d'ailleurs.
55:35 - Non, mais ta vie à épis...
55:37 - Mais on a vraiment, voilà, nos espaces.
55:39 - Je ne dirais pas.
55:41 - Non, c'est pas au barrage.
55:43 - C'est dans l'ouest ? - Oui, c'est dans l'ouest.
55:45 - Mais qui peut avoir, non mais parce que je les ai quasiment toutes faites,
55:47 qui peut avoir une table VIP ?
55:49 Je veux bien en voir un, ce genre de truc.
55:51 - Tu cherches au Google. - Non, mais dans un restaurant,
55:53 il y a quoi, VIP de plus ?
55:55 - Tu t'appelles Evelyn.
55:57 - Ça, c'est du n'importe quoi.
55:59 - C'est une table en or. - Non, parce que tu veux travailler,
56:01 et tu ne fais pas l'écart du monde.
56:03 Moi, je sais que je ne veux pas le citer, mais dans l'ouest,
56:05 pas très loin d'une très grande surface, il y a un établissement,
56:07 effectivement, il y a des emplacements pour...
56:09 - Non, mais crois-moi que si n'importe qui veut la table,
56:11 VIP ou pas, tu as la table.
56:13 - Non, mais t'as prévenu à l'avance.
56:15 - J'appelle, comme quoi je ne suis qu'un client, et on aimerait bien être loin des bruits
56:17 du gosse, "elle va manger une glace ?"
56:19 - Ben non, elle devrait table. - Ben, on mange chez toi, alors.
56:21 - J'ai envie de prendre les clients chez moi. - Ben, on n'a pas de clients chez soi.
56:23 - Elle veut savoir.
56:25 - La morale, c'est que Evelyn et Laurent vont nous inviter dans un restaurant
56:29 où il y a des places VIP. - Oui, bien sûr.
56:31 - On va découvrir ça tous ensemble, et on fera une vidéo.
56:33 Pour pouvoir fermer cette émission, merci à tous d'avoir suivi cette émission,
56:37 aux chroniqueurs, bien sûr, d'avoir participé à notre invité du jour,
56:41 c'était un sujet de luxe, c'était hyper intéressant comme sujet.
56:43 Bref, on se retrouve demain, même jour, même jour non, même heure, sur Télé-Créole,
56:47 toujours même chaîne, c'est ça que je voulais dire.
56:49 Donc, passez une bonne soirée, on se retrouve demain.
56:51 Bonne soirée La Réunion, ciao !
56:53 [Musique]
57:09 [Musique]
57:17 Stop aux gâchis, Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
57:22 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche zéro gâchis.
57:26 Tous les jours, des produits frais à dette courte sont remisés jusqu'à 70%.
57:31 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
57:35 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
57:39 Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
57:45 ni en se collant sur TikTok ?
57:47 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et peu estoufflante.
57:59 On exagère peut-être un peu.
58:01 Elle a trouvé son emploi en un clic.
58:03 Un clic ? Mais c'est super !
58:05 Clic emploi.
58:07 Avec clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un instant.
58:16 Martine, on dit merci qui ?
58:18 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
58:22 Bah ouais, elle bosse.
58:24 Merci clic emploi.
58:26 [Musique]
58:52 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
58:57 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits au matière première 100% locale.
59:02 Marque authentique, gage de qualité.
59:05 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
59:09 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
59:14 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
59:17 Le département aux côtés des réunionnais.
59:20 ♪ ♪ ♪

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