Ces artistes transforment vos baskets en œuvre d'art

  • l’année dernière
La personnalisation de baskets, qui cartonne aux États-Unis, commence à séduire en Moselle et au Luxembourg. Zoom sur ce phénomène qui fait de chaque paire un modèle unique.

Les Gardiens de la Galaxie, Naruto, Dragon Ball Z, Les Simpson ou encore One Piece... Si vous voyez les personnages de ces films, dessins animés ou comics sur une paire de baskets, vous pouvez être à peu près sûr qu'il s'agit d'une paire personnalisée par un artiste.

L'origine du "custom", né aux États-Unis, fait l'objet de plusieurs versions: certains affirment qu'il vient de la marque californienne Vans, laquelle avait fait de la production sur commande son credo dès la fin des années 60. D'autres avancent que c'est Bill Bowerman, l'un des deux fondateurs de Nike, qui modifiait lui-même les chaussures de sport des athlètes qu'il entraînait à l'Université de l'Oregon, dans les années 70.

Ce qui est certain, c'est qu' "il y a une vraie culture de la basket aux États-Unis" et que "la NBA aide beaucoup" estime Brice Masson, artiste mosellan de 45 ans spécialisé dans la customisation de sneakers. "Là-bas, des gens peuvent mettre 500€, 600€ voire 1.000€ pour une paire de basket tirée à des centaines de milliers d'exemplaires. Le custom, lui, permet d'avoir un modèle unique."

Installé à Angevillers à une dizaine de kilomètres de la frontière luxembourgeoise, il a créé sa société "Ceb c'est bien" en 2021 et décore des sneakers dans une pièce de la maison familiale. Ses créations séduisent au-delà de la Moselle: des restaurants du Luxembourg lui ont par exemple passé des commandes récemment, afin de donner plus de style à leurs serveurs ou de voir leur logo aux pieds. Ces baskets personnalisées sont autant destinées à être portées qu'à être exposées.