"On s'énerve et du coup..." : Marion Maréchal s'insurge et fait tomber son micro sur BFMTV

  • l’année dernière
La vice-présidente du parti d'Eric Zemmour a haussé le ton face à Benjamin Duhamel dans le "Face à face" de BFMTV et RMC, au point d'en faire tomber son micro.
Transcript
00:00 c'est-à-dire incendie de son domicile, démission du maire qui a été confirmée cette semaine,
00:04 est-ce que vous vous dites "on a contribué à ce climat de violence politique qui a abouti à ce que le maire soit obligé de partir ?"
00:12 Vous n'en sortez pas, donc c'était moi que vous mettez sur le banc de l'accusation ?
00:14 Non, pas du tout, je vous pose la question.
00:15 Parce qu'aujourd'hui, je me fais le porte-voix des Français qui refusent l'immigration dans ce pays.
00:19 Et vous avez participé à ces manifestations.
00:20 Je vous le dis, je ne supporte pas cette accusation en direct.
00:22 Je la trouve odieuse et je vais vous répondre sur le front politique.
00:24 Moi, ce que je crois aujourd'hui, c'est qu'il y a une déconnexion entre le monde politique sur ce sujet et l'attente des Français.
00:30 Je vous l'ai dit, il y a eu très nombreux sondages.
00:32 On pourrait parler du sondage du CSA qu'il y avait eu il y a quelques mois,
00:35 qui expliquait qu'il y avait 82% des Français qui étaient pour l'expulsion systématique des délinquants clandestins ou étrangers.
00:43 Et pourtant, on voit bien que le gouvernement n'arrive pas à mettre ce sujet sur la table
00:48 parce qu'il n'a pas de majorité aujourd'hui à l'Assemblée pour le faire,
00:50 parce qu'évidemment, la gauche en grande partie, y compris une partie de l'ILR, refuse d'avancer sur le sujet.
00:54 Et bien moi, je lui donne une solution clé en main qui devrait être simple, c'est de faire un référendum.
00:57 C'est-à-dire qu'à un moment donné, quand on n'a pas de majorité à l'Assemblée, on va chercher une majorité auprès du peuple français.
01:01 Mais on dit que ce n'est pas le bon outil sur les sujets migratoires.
01:03 Oui, mais ce n'est jamais le bon outil pour aller directement devant les Français.
01:06 Mais là, en l'occurrence, ce n'est pas un sujet clivant pour les Français.
01:08 Donc, une fois de plus, il pourrait répondre à cette inquiétude.
01:10 Mais Mme Michel, encore une fois, je ne parle pas du sujet migratoire.
01:12 Sur le fond, je parle de vos méthodes.
01:14 Le 30 mars, 8 jours après l'incendie du domicile du maire de Saint-Brévent,
01:19 un courrier signé Eric Zemmour était distribué dans les boîtes aux lettres des habitants pour continuer d'alerter contre la dissémination.
01:24 Ça veut dire que le 22 mars, le domicile du maire de Saint-Brévent est incendié.
01:28 Et 8 jours plus tard, vous continuez à traquer...
01:31 Vous êtes en train de nous accuser, potentiellement, du fait...
01:34 Non, de se poser la question de la responsabilité des politiques d'apaiser un climat qui, parfois, est très tendu.
01:39 Et le fait est que je ne suis pas certain que tout cela ait contribué à apaiser la situation.
01:43 Pour vous, distribuer un tract dans les boîtes aux lettres pour se faire le porte-voix du refus de la population,
01:48 de l'accueil de ces migrants dans les campagnes françaises, c'est une démarche factueuse, si je vous écoute.
01:53 C'est une démarche illégale. Non, pardonnez-moi, c'est l'exercice classique, habituel de la politique.
01:58 C'est juste que ça n'apaisse pas les tensions.
02:00 On s'énerve et du coup, ça vient.
02:02 Non, le micro fonctionne.
02:03 Tout va bien. Donc, non, je ne crois pas qu'il y ait du tout de lien de cause à effet.
02:06 Pardonnez-moi. Une fois plus, je refuse cette logique de culpabilité dans laquelle vous nous enfermez.
02:10 Je la trouve absolument insupportable.
02:13 Je pense qu'aujourd'hui les campagnes françaises...

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