• il y a 2 ans

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Éducation
Transcription
00:00 Mesdames et Messieurs, Chers amis journalistes,
00:04 Comme nous l'avons fait quand nous entamions la version or.
00:12 Cette minute de silence en hommage aux victimes de ces derniers jours
00:18 qu'Allah les a tait à son paradis américain.
00:22 Ils s'appellent Fafd al-Muqayda et Hassan Dijout.
00:27 14 ans pour l'un, 35 ans pour l'autre.
00:31 Deux jeunes abattus à la fleur de l'âge.
00:34 Deux espoirs de famille brisés.
00:37 Deux destins écrabouillés.
00:40 L'un s'est rémordu par balle à Tel-Baitbale.
00:43 L'autre, écrasé par le véhicule de ses collègues policiers,
00:46 a repris face à la furie des manifestants.
00:51 Tous ces deux sont victimes.
00:55 Tous ces deux destins sont victimes.
00:59 Nous, victimes malheureuses de l'inquiétude de ceux et celles qui nous gouvernent.
01:06 De ceux et celles qui nous traitent, qui nous secouragent,
01:09 qui nous s'en égalent, qui nous s'en égalent.
01:12 Nous, victimes malheureuses de cette polarisation mortifère
01:16 dont nous nous imposons à tout prix.
01:19 Nous, victimes de ces dirigeants inaptes, incompétents,
01:24 indignes de leurs responsabilités dans ce contexte politique chargé.
01:28 Nous, victimes de leur incapacité à prévoir et à résoudre des crises.
01:34 Dans la pénombre de leur maléhéisme, de leur calcul,
01:39 dans leur quête absolument scandaleuse du Graal,
01:43 c'est-à-dire lancée aux ors et aux dourures,
01:47 l'action politique et/ou la conquête du pouvoir
01:51 nous font payer, nous lourent tous d'autres depuis notre indépendance.
01:58 Une liste de morts, les exemples font l'échantillon.
02:02 Des morts qui pouvaient et qui devront être éliminées.
02:07 Assez, stop, basta, deuil, cassé.
02:13 Moi, je n'ai pas eu le courage de le dire et pas de le dire de s'arrêter.
02:17 Allez, donnez-vous un instant.
02:20 Pour vos êtres hommes, à côté des inperturbes humaines,
02:24 nous y prenons assez l'impact sur la vie des citoyens.
02:28 En termes de transport public, notamment pour l'opérateur public,
02:33 c'est un cas dénigré, déjà mal en point,
02:36 qui subit l'incendie volontaire une dizaine de plus.
02:40 La destruction du bien public est un coup de poignard
02:44 pour nous les Sénégalaises et les Sénégalais,
02:47 ceux qui sont les plus modestes, qui sont le plus nombreux.
02:50 Rien ne saurait justifier ou l'excuser.
02:54 En termes de pertes de cartes temporaires,
02:57 quand on voit la circulaire de l'inspection de Zianchor
03:00 suspendant les cours pour une semaine,
03:04 mon Dieu, même l'éducation de nos enfants,
03:08 de vos enfants, n'est pas épargnée.
03:13 On marche sur la tête,
03:16 cuite de la santé, avec de nombreux malades,
03:20 courroies très chez eux, faute de transport
03:23 et en l'absence totale d'une vie économique.
03:27 Mesdames et Messieurs, le Sénégal ne mérite pas cette situation.
03:31 Elle force que de dénoncer avec la dernière énergie
03:35 cette incapacité d'une certaine classe politique
03:39 qui n'est pas à la hauteur des enjeux.
03:42 Dans un pays où chaque année, 250 000 jeunes
03:45 arrivent sur le marché de l'emploi sans perspective d'insertion,
03:50 dans un pays où vont sortir cette fin d'année 2023
03:53 2,5 millions de tonnes de gaz naturel ligué-fier,
03:58 100 000 barils de pétrole,
04:00 croyez-vous que les chamaillons puérils,
04:04 l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques,
04:08 à casser de l'opposant entre nos présidents,
04:11 faut qu'on le définitivement pour 2024 ?
04:15 Croyez-vous que cette classe politique
04:17 est à la hauteur des enjeux ?
04:19 Pensez-vous que ces enjeux aujourd'hui
04:22 sont pris en compte par la classe politique ?
04:26 Non, non et non.
04:29 Je refuse cela.
04:31 Nous les serviteurs,
04:33 refusons cela pour notre pays,
04:35 notre patrie, notre terroir de cœur et de sang.
04:39 Comprenons-nous bien et soyons précis pour l'histoire.
04:43 Autant il est inacceptable,
04:45 cette instrumentalisation de la justice
04:48 pour traquer, fermer, frapper et enfermer les opposants,
04:53 autant ce juscobrutisme mortifère est inacompéssible.
04:58 Autant nous fustigeons cette utilisation des forces de défense et de sécurité,
05:04 pour casser, pour brimer, pour enfermer et torturer du militant politique,
05:10 de quelque part que ce soit.
05:12 Autant nous refusons d'éliger un couplier humain,
05:15 une partie de la jeunesse,
05:17 par la manipulation et la sape de la cohésion nationale
05:21 dans une région en pauvres à un éclat de fragilité.
05:25 Le danger d'une fissure sociale,
05:27 c'est le fond de l'obligé identitaire guerre de Sénégal.
05:30 Pour nos îles gardées,
05:32 dangereusement on fonce dans le mur.
05:35 Arrêtons-nous avant que l'irréparable ne se propulse.
05:39 La justice, pilier essentiel de l'état de voie de la République,
05:44 que dige du contrat social,
05:46 doit retrouver ses mètres de justice.
05:49 Et aujourd'hui, avec tous ces dossiers sur la table du procureur,
05:55 des juges, cette justice est challengeée.
05:58 Cette justice est mise au défi aujourd'hui
06:01 de retrouver toute son indépendance
06:05 en étant moins inéquitable,
06:08 en inscrivant son action dans la recherche de la vérité,
06:12 la seule dans son temps sans influence
06:15 pour un agenda politico-politicien.
06:19 De même qu'il ne saurait exister dans une République,
06:22 à moins qu'elle ne soit bananière,
06:24 des catégories de citoyens différentes
06:27 sont aujourd'hui liées dans l'obligation de la justice
06:33 de démontrer que les citoyens naissent libres et éloignés,
06:38 en dignité des autres.
06:40 C'est cela la vérité.
06:44 Les arrestations habituelles doivent cesser immédiatement.
06:47 Les quelques 500 personnes, ambassadées et sétenciers,
06:51 souvent des jeunes à la fleur de l'âge,
06:54 des espoirs emprisonnés,
06:56 des talents baillonnés,
06:58 des énergies clatomburées,
07:01 bref, en Sénégal, capotées.
07:04 Je rappelle la communauté internationale,
07:07 les amis du Sénégal,
07:09 à jouer leur rôle
07:11 et à alerter l'opinion publique internationale
07:14 sur les graves risques de basculement
07:17 qui détachent notre pays,
07:20 qui restent en faveur dans cette Afrique subsaharienne.
07:24 Ces partenaires doivent parler
07:27 et agir avant que cela ne soit trop tard.
07:30 Personne, je dis bien personne,
07:33 n'a intérêt à une déstabilisation du Sénégal.
07:37 Dans ce contexte géopolitique mondial,
07:41 je conclue hélas,
07:43 pour évoquer encore ce grand drame
07:45 qui a frappé récemment notre jeunesse,
07:48 la jeunesse de mort,
07:50 avec la mort de la jeune fille Aya Diallo,
07:53 et une lutte foncière opposant
07:56 les populations à un démantèlement de l'Etat,
07:59 en l'occurrence la Chambre de l'Etat.
08:02 Ce conflit traduit l'échec d'une gouvernance foncière,
08:06 de la politique foncière de l'actuel régime,
08:10 qui a montré son incapacité et ses inéludes objectifs
08:15 à permettre à ces jeunes Sénégalais
08:18 de disposer d'un droit décent,
08:21 mais aussi de disposer tout simplement
08:24 d'espace politique pour leur épanouissement.
08:28 Son inéluctable, son grave échec,
08:31 j'y reviendrai avec des propositions fortes et concrètes
08:35 lors de nos échanges futurs,
08:37 encore qu'on bute une fois.
08:41 (Applaudissements)
08:50 [Bruit de la foule]

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