Qualifiés pour la finale de la Ligue des Champions, les Citizens espèrent enfin décrocher le seul titre qui manque à ses propriétaires émiratis.
Arrivés en 2008, ces derniers ont bâti un projet international et cohérent avec une stabilité rare derrière Guardiola et le duo Soriano-Begiristian. Si des zones d'ombre restent importantes, notamment sur le mode de financement et certaines filiales du City Football Group, l'ensemble reste une réussite sans comparaison avec les autres "nouveaux riches" du football.
Pour commander mon dernier livre : https://www.amazon.fr/guerre-bonnes-affaires-MOLINA-ROMAIN/dp/2491031337/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=
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- Instagram (et oui, tout arrive dans la vie) : https://www.instagram.com/romain.molina/
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Arrivés en 2008, ces derniers ont bâti un projet international et cohérent avec une stabilité rare derrière Guardiola et le duo Soriano-Begiristian. Si des zones d'ombre restent importantes, notamment sur le mode de financement et certaines filiales du City Football Group, l'ensemble reste une réussite sans comparaison avec les autres "nouveaux riches" du football.
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00:00 Bonjour à tous et bienvenue.
00:01 Il y a 15 ans, Manchester City était racheté par un groupe en provenance d'Abu Dhabi.
00:05 Et ce rachat était presque providentiel.
00:07 A l'époque, les Citizens, place forte du football anglais, notamment dans le Nord,
00:10 avec un fort ancrage local, vivotaient.
00:13 Quelques séjours en 2ème division, d'autres en 1ère ligue, des saisons de mièvre,
00:16 parfois quelques bons parcours en couple, quelques individualités qui défrayaient la chronique,
00:20 qui mêlent des Sibirski, Distinct, Claudio Reina, Amann, l'enfant du club, Sean White-Phillips,
00:24 mais c'était surtout connu pour quelques bad boys et des mecs qui envoyaient des bons taquets,
00:28 des bons coups de coude, on peut penser à Richard Dunn, le défenseur irlandais.
00:32 Il y a 15 ans, après quelques périodes compliquées, notamment d'un propriétaire à l'autre,
00:36 notamment des Thaïlandais qui avaient repris le club,
00:38 ce groupe d'Abu Dhabi avait racheté les Citizens.
00:41 15 ans plus tard, avec potentiellement bientôt un 3ème titre de suite en 1ère ligue,
00:46 les Citizens ont-ils enfin réalisé leur rêve, c'est-à-dire gagné cette fameuse Ligue des Champions
00:50 qui leur manque tant ?
00:51 Dans cette vidéo, on va analyser un peu le travail de fond qu'a fait Manchester City,
00:54 qui est complètement différent des autres nouveaux riches qui souvent veulent des choses très vite, très rapidement.
01:00 À City, on a choisi la stabilité.
01:02 Évidemment, il y a le bon côté, il y a des côtés un peu plus questionnables,
01:06 et aussi on va parler un peu de leur filet parce qu'aujourd'hui,
01:09 City, c'est aussi le City Football Group avec d'autres investisseurs qui sont venus,
01:12 chinois et américains, et qui possèdent une pléiade de clubs à travers le monde.
01:16 Mais on va surtout se concentrer sur Manchester City.
01:18 Et déjà, le premier point à noter, c'est qu'en quasiment 15 ans, on n'a eu que 4 coachs.
01:22 Alors, ça change de ce qu'on avait connu avec, comme je dis, les nouveaux riches.
01:25 Il y a eu quand même pas mal de passation de pouvoir à l'époque, au début chez Abramovitch.
01:28 Je ne parle pas du Paris Saint-Germain.
01:30 On va voir ce qui va se passer à Chelsea, mais déjà, avec le nouveau Racha,
01:33 mais pareil, il y a quand même pas mal de bougeottes au niveau transfert et également au niveau de bantouche.
01:38 À Chelsea, on a eu Youss, Mancini, Pellegrini et depuis 2016, Guardiola.
01:43 Alors évidemment, Guardiola, c'était le Graal de plein de personnes.
01:45 C'était aussi le Graal du Qatar.
01:47 On rêvait de Guardiola.
01:48 City rêvait de Guardiola.
01:49 Et bien évidemment, il y a eu des échecs.
01:51 Il y a eu des problèmes. Il y a eu des désillusions.
01:53 Néanmoins, depuis toutes ces années-là, il y a eu un projet cohérent.
01:56 Pourquoi c'est cohérent Manchester City ?
01:58 C'est que tout le monde fait ce qu'il a à faire et pas plus.
02:00 Alors, ce que je dis, en fait, ça devrait être logique.
02:02 L'entraîneur, il entraîne.
02:03 En collaboration avec le directeur sportif pour établir le pendent recrutement, le directeur sportif gère ça.
02:07 Le directeur de la formation, il reste à la formation. Enfin voilà.
02:09 Sauf qu'on l'a vu dans toutes ces vidéos-là, que ce soit au très haut niveau ou dans des clubs de division inférieure,
02:13 souvent on se rend compte qu'il y a un dépassement de fonction et que les organigrammes ne sont pas très clairs.
02:17 Et des fois, on se demande qui fait quoi réellement.
02:19 "Ah mais non, il y a lui qui essaiera d'amener un mec, un agent..."
02:21 À Manchester City, c'est très simple.
02:23 Et c'est là où il faut rendre gloire aux propriétaires.
02:25 C'est ce que vous les voyez.
02:26 C'est ce que vous les voyez parader, etc.
02:27 Alors évidemment, eux, quand ils ont envie d'un joueur,
02:29 quand leur entraîneur, leur directeur sportif dit "on veut un joueur",
02:32 ils vont mettre les moyens et clairement, notamment les premières années,
02:35 comme quasiment tous les nouveaux riches qui arrivaient,
02:37 en attendant d'être au top, ils ont surpayé des mecs.
02:39 Clairement.
02:40 Il y a toujours des transferts très très forts.
02:41 On peut penser à Grich, un peu de 100 millions,
02:43 Ropendias, on va dire d'autres, etc.
02:44 Notamment en défense, c'est vrai que City avait tendance des fois un peu à surpayer
02:47 et certains vont dire "oula, ils ont quand même mis beaucoup d'argent".
02:49 Oui.
02:50 Comme tous les nouveaux riches et même les autres.
02:52 Je vous rassure, le Real, le Bayern, etc.
02:54 On est que sur des grosses.
02:55 Mais quand même, globalement, quand tu regardes,
02:58 c'est cohérent.
02:58 C'est-à-dire, ok, on va faire un effectif comme ça
03:01 et on va faire maintenant depuis quelques années quelques retouches,
03:03 c'est-à-dire tu mets deux ou trois joueurs, pas plus,
03:05 et le reste, on va récupérer des mecs en post-formation.
03:08 Donc ça, c'est l'idée un peu de base avec des propriétaires qui vont donner les moyens
03:11 aux gens qu'ils ont nommés de faire le boulot.
03:13 C'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment d'ingérence à City.
03:15 Contrairement à d'autres où non, parce que le Prince, il va recruter tel mec,
03:18 non, ou Totebow, il y a Chelsea, pareil, qui va lui faire de l'ingérence, etc.
03:22 Là, pas vraiment.
03:23 Alors des fois, ils vont parler et tout,
03:24 mais ok, vous voulez tel mec ? Ok, on va te donner les moyens.
03:26 Et ça, ça vient d'un secret, on en avait parlé il n'y a pas si longtemps que ça.
03:29 Quand un joueur veut, ok, on va lui donner les moyens, mais c'est fait en concertation avec le reste.
03:33 Il y a une logique, si vous voulez, dans le geste de City.
03:34 Le deuxième point fort, c'est le fait qu'il n'y ait pas d'ingérence.
03:37 Il y a quand même de la pression des résultats, bien sûr,
03:39 mais même après des échecs, on voit qu'ils ont gardé confiance dans ces mêmes hommes.
03:43 Alors évidemment, Guardiola depuis 2016,
03:45 mais déjà depuis une dizaine d'années, il travaille avec deux hommes un peu longs,
03:48 Soriano, qui est clé, et Big Ernstein, je dois peut-être mal le dire.
03:52 Donc c'est un trio espagnol, quelque part,
03:54 Soriano, Big Ernstein et Guardiola qui sont bon, on va dire, la grande époque, l'apogée du Barça.
04:00 Mais surtout, ce sont des têtes pensantes et les mecs, ils ont vu les rôles.
04:03 Ensuite, vous avez tout le staff très élargi de Guardiola.
04:06 On a mis Marwood pour gérer un petit peu tout ce qui concerne les filiales et tout.
04:09 Là, c'est un petit peu différent, parce que le business, il est surtout là.
04:12 Mais pour Manchester City, c'est que l'arnette est précise.
04:14 Quel autre club, notamment des Nouveaux Riches,
04:16 va laisser une dizaine d'années à des gens pour mettre en place un projet ?
04:20 Alors bien évidemment, tu ne peux pas toujours gagner avec des champions.
04:22 Mais j'en dis, oui, ils ne l'ont pas gagné, ils ne l'ont pas gagné.
04:24 Alors déjà, il n'y a pas que les titres.
04:25 Comme dirait Bielsa, il y a des émotions, ce que vous procurez et tout.
04:28 Mais quand même, tu vois le projet.
04:29 Alors c'est vrai, la Ligue des Champions s'est échappée à eux.
04:30 Néanmoins, six titres en première ligue, déjà remportés sur une abuse.
04:33 Là, si tout se passe bien, ils vont en avoir un septième sur une période de 15 ans.
04:37 C'est quand même colossal, surtout en première ligue où tu as une véritable concurrence.
04:40 Ils ont amassé des Coupes de la Ligue.
04:42 Ils ont amassé également la Coupe d'Angleterre.
04:44 Donc, je veux dire, au niveau local, ils l'ont.
04:45 Et surtout, ça a laissé une trace dans le jeu.
04:47 City, aujourd'hui, ça représente quelque chose.
04:49 Et comme je le répète, c'est cohérent.
04:51 Tu peux te tromper, tout le monde se trompe.
04:53 Mais qu'est-ce que tu fais de ces erreurs-là ?
04:55 Et surtout, ce qui est très intéressant, c'est la stabilité.
04:57 On la voit également dans l'effectif.
04:58 On voit des mecs, évidemment, De Bruyne, qui est le joueur.
05:01 Mais à un moment donné, même un Gundogan.
05:02 On va regarder Gundogan et De Bruyne.
05:04 À un moment donné, il y a eu une période où ça a été un peu plus compliqué.
05:06 Alors, peut-être que c'est aussi une remise en question des mecs, l'intelligence.
05:08 Mais c'est surtout que tu as un système qui a été fait.
05:10 OK, le coach dit ça. Point.
05:12 Regardez Kyle Walker, c'est pareil.
05:14 Il y a un ou deux mois, Guardiola explique des trucs.
05:16 Bon, là, c'est vrai, peut-être aussi, de par la confrontation de Tamarik Vinicius et tout.
05:19 D'un point de vue, peut-être, physique, vitesse et tout.
05:21 Il en a peut-être besoin aussi davantage.
05:23 Mais il va le remettre, etc.
05:24 Mais tu peux t'appeler De Bruyne.
05:25 Tu peux t'appeler qui tu veux.
05:26 Grielich.
05:27 Tu peux t'appeler Gundogan.
05:28 Tu peux t'appeler Mahrez.
05:29 Tu peux t'appeler qui tu veux.
05:30 Même Allende, il doit aussi se réinventer un petit peu.
05:33 Parce que les mecs, il y a un cadre de travail qui a été défini.
05:36 Et tu n'as pas de passe-droit à ce niveau.
05:38 Tu as quelques passe-droits comme toutes les stars.
05:40 Mais dans le sens, tu n'as pas "j'appelle le prince qui va me dire ci, qui va me dire ça".
05:43 Non, non, non.
05:44 Guardiola l'a dit. C'est comme ça.
05:45 On a donné les clés du camion à Guardiola et à cette personne,
05:48 Berg-Hirschtein Soriano.
05:49 Et on a fait un cadre cohérent.
05:51 Et regardez, pareil pour les recrues.
05:53 Alors, des fois, en effet, c'est très cher.
05:54 Notamment dans la quête d'un défenseur central.
05:56 Pendant des années et des années, c'était un petit peu le problème de City.
05:58 Ils n'arrivaient pas à trouver peut-être la bonne combinaison.
06:00 Et comment Guardiola voulait jouer.
06:01 Donc, ils ont peut-être surpayé les mecs et tout.
06:03 Mais tu remarques, même des Stones, etc.
06:05 On arrive et ces mecs se réinventent.
06:07 Qui auraient cru que Stones, aujourd'hui,
06:08 ne pouvait pas afficher le niveau qu'il a et tout.
06:10 Et c'est très intéressant dans la politique de recrutement.
06:12 C'est que là, évidemment, Allende, il avait sa clause.
06:14 Toute l'Europe, évidemment, aurait voulu Allende.
06:16 Mais même si tu prends Bernardo Silva, à l'époque.
06:18 Top joueur déjà à Monaco, bien évidemment.
06:20 Mais ce n'est pas le mec le plus flashy.
06:22 Ce n'est pas le mec le plus demandé, non plus.
06:24 Bon, Marez, à l'époque, il est demandé par United, etc.
06:26 Pour le transfert de Marez, honnêtement,
06:28 le club s'est bien comporté.
06:30 Parce que Leicester, c'était très compliqué de le sortir.
06:32 Mais si tu regardes, ils vont aller chercher des mecs comme Rodri.
06:35 Des mecs, attention, ce ne sont que des forts joueurs.
06:37 Mais, ils vont le chercher pour quelque chose.
06:40 Pas pour empiler, quelque part.
06:42 Et ça, c'est un peu le défaut qu'ils avaient les premières années.
06:44 C'est qu'ils avaient quand même pas mal empilé.
06:45 Mais au fil des années, et aussi le fait que Guardiola arrive et tout,
06:48 et cette patte-là, on a réussi à avoir un effectif qui est cohérent,
06:51 en plus d'un projet sportif cohérent.
06:53 Donc cette stabilité qui est presque inédite dans le football,
06:55 où c'est des mouvements de partout, dès qu'il y a un échec, on va changer.
06:57 Et tu as aussi, ils ont résisté à la pression des fans,
06:59 qui des fois voulaient des changements, qui n'étaient pas contents, etc.
07:01 Mais ils ne l'ont pas fait.
07:03 Et c'est parce qu'en effet, voulait Guardiola.
07:04 Il y a aussi une manière de jouer, parce que quand même, c'est moi.
07:06 C'est quand même plaisant, souvent, de voir des matchs de Manchester City.
07:09 On ne va quand même pas se le cacher.
07:10 Il y a une empreinte, et on va être très clair,
07:11 il n'y a aucune équipe en Europe qui veut jouer City.
07:13 Et c'est ça en fait qui est intéressant, c'est que même s'ils ne gagnaient pas les deux champions,
07:16 personne ne voulait tomber City quasiment.
07:18 Parce que déjà, tu sais qu'il y a l'étihad pour gagner, bon courage.
07:21 Mais surtout, ils vont épuiser.
07:22 Et tout le monde avait quelque part peur d'eux.
07:24 C'est comme le Real, il n'y a pas beaucoup d'équipes en Europe qui disent
07:26 "Oh chouette, on va jouer Madrid en Elimination Ward direct".
07:29 Non, il n'y a pas grand monde qui voulait ça.
07:31 Bien évidemment, tout ce qui est bien de ce côté-là, il faut le tempérer,
07:33 parce qu'il y a énormément d'investissements.
07:34 Néanmoins, il y a aussi beaucoup de choses, on va dire, au minimum, allez, douteuses,
07:39 avec du fair play financier, qui finance réellement ?
07:41 On a parlé dans la dernière vidéo, les certains partenaires de betting très très flous,
07:45 parce que tu ne sais pas vraiment d'où vient l'argent.
07:47 Donc, il y a tout ça au niveau.
07:48 Et aussi, comment on a essayé, toutes les voix un peu dissonantes qui dénonçaient un petit peu cela,
07:52 comment on a essayé de les faire taire avec des campagnes online, etc., du trolling et tout.
07:55 Alors ça, on le retrouve chez pas mal de clubs, mais ça, il faut quand même faire attention.
07:58 Il ne faut pas non plus le nier.
08:00 Il y a le bon côté au niveau sportif, mais il y a tout le reste.
08:02 Et il y a le dernier point de City, c'est-à-dire tous ces clubs filiales.
08:05 Aujourd'hui, il y a encore, enfin récemment, un club au Brésil qui passe sous position de City Football Group,
08:08 un City Football Group qui est devenu une multinationale.
08:11 Je veux dire, on n'est pas sur la petite andouille.
08:13 Là, on est sur une véritable multinationale.
08:15 La plus grande multinationale footballistique, c'est sûr et certain,
08:17 présent en Océanie, en Asie, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique, enfin bref, c'est partout.
08:23 C'est un groupe mondial aujourd'hui qui regroupe des centaines de joueurs sous contrat, des infrastructures,
08:27 enfin tout ce que vous voulez. Ils ont même d'autres types de partenariats et ils cherchent toujours un peu à s'agrandir.
08:31 Néanmoins, la gestion de ces filiales est parfois un petit peu problématique.
08:34 Alors, on a vu notamment à Le Mole ou à Troyes qu'il y a des joueurs de City ou d'un club à l'autre, on va se le prêter.
08:39 Il y a Giron en Espagne où là, c'est le frère Guardiola qui fait le business, on va dire ça comme ça.
08:42 Mais normalement, les filiales, elles sont gérées par ce que l'homme que je dis, Brian Marwood,
08:45 qui est là aussi depuis très très très longtemps et qui lui-même a des zones sous lui,
08:48 notamment un certain qui s'appelle Gary Worthington, si je ne dis pas de bêtises,
08:52 qui est un peu un sous-recruteur qui s'occupe notamment des mecs en pré-formation, post-formation.
08:55 Parce que comme vous le voyez, il y a des clubs qui vont dépenser. Alors attention, City dépense.
08:58 Même si on remarque que les dernières années, la balance des transferts a la tendance presque à s'équilibrer,
09:03 même sur le dernier exercice, je crois même qu'ils sont positifs à ce niveau-là, sur les transferts, je parle,
09:07 entre les arrivées et les départs. Mais en fait, ils vont recruter pas mal de joueurs à travers le monde.
09:11 Alors que vous avez des gens du Pérou, forcément en Argentine, vous en avez un petit peu en Afrique, en Europe, etc.
09:16 Mais en Finlande, un peu un peu partout, qui sont recrutés assez jeunes en post-formation,
09:19 qui vont être envoyés dans les clubs. C'est pour ça que vous avez des échanges par exemple entre Troy et Lomel qui appartiennent et tout.
09:23 Sauf qu'en fait, des fois, il y a des véritables soucis au niveau de ces filiales.
09:26 On fera peut-être une vidéo spéciale à Troy parce que là, il y a beaucoup d'ingérence et tout.
09:29 Et là, on va être très clair, c'est dans les filiales où il y a le business, les copains et les Micmacs.
09:32 Giron avec le frère Guardiola, Worthington et les copains à Troy et tout, là, je ne vous explique même pas.
09:37 Mais quand tu prends le club Lead City, et même l'idée, ok, on va en prêter quelques-uns, on va essayer de récupérer les meilleurs talents.
09:42 Tous ces mecs-là sont quand même scootés, tu as quand même du boulot qu'il y a à faire.
09:45 On est très loin d'être que sur du Micmac. Mais globalement, c'est cohérent.
09:48 Alors, c'est vrai que les filiales, des fois, tu te demandes vraiment ce qu'ils veulent en faire.
09:51 Mais ils veulent avoir un groupe qui pèse de plus en plus, être présent partout, parce qu'ils savent très bien que Manchester City,
09:55 maintenant en effet, a une certaine popularité et tout, mais même si ça reste un club historique du football anglais.
10:00 Mais ce n'est pas un grand du football anglais, comme peut l'être un Liverpool, comme peut l'être un United,
10:05 comme peut l'être un Arsenal ou ce que vous voulez. Forcément, l'histoire, attention, l'histoire de City, elle est belle quand même.
10:10 Il y a plein de très molles soirées d'hier, leur ancien stade et tout. Attention, c'est un super club historique.
10:14 Mais ça n'a pas l'illustre et la popularité mondiale, notamment autour des années 2000 où le football se mondialise, du voisin United.
10:20 Donc quelque part, en achetant tout cela, ils avaient aussi l'idée de se projeter dans le monde entier.
10:24 Et parfois, tu as certains deals aussi qui servent pour des connexions politiques et surtout des connexions business,
10:28 notamment en Inde avec un contrat de téléphonie derrière.
10:30 Donc en fait, quand tu réfléchis, tu vois que tout est pensé un petit peu en amont.
10:33 Certes, il y a un petit peu de business et des points qu'on pourrait quand même qualifier de douteux.
10:37 Néanmoins, globalement, Manchester City, c'est la cohérence et la stabilité.
10:41 Malheureusement, dans le football aujourd'hui, surtout chez les nouveaux riches, tu remarques que stabilité, c'est un mot qu'ils ne connaissent pas,
10:46 cohérence non plus et beaucoup cèdent à la pression populaire.
10:48 Quand je dis pression populaire, c'est des fans après un échec, oui, mais il faut acheter tel mec et tout.
10:51 Parce que quand tu es un nouveau riche, les gens s'attendent à mon zé merveille parce qu'on vend du rêve aux gens.
10:55 Alors City vend du rêve aux gens, etc. Mais globalement, il reste les pieds sur terre parce que tout simplement,
10:59 ils ont laissé des gens qui connaissent le foot gérer le football.
11:02 Ce que je dis, ça paraît peut-être banal, mais malheureusement, dans plein de clubs, c'est des gens qui ne connaissent rien au ballon,
11:06 qui veulent prendre toutes les décisions.
11:07 "Bah oui, vous comprenez, j'ai mis l'argent, on m'a prêté l'argent, donc je connais tel mec ou tel mec, donc je veux décider."
11:12 Et c'est peut-être pour ça que beaucoup de clubs se plantent.
11:14 Bref, tip de fait, et j'ai également ouvert une chaîne Dailymotion, pour ceux qui s'intéressent,
11:17 ce qui fait un peu chaîne de secours, je mets le lien en commentaire, donc n'hésitez pas aussi à vous abonner là.
11:21 Toutes les vidéos seront disponibles, comme ça, si jamais il y a un problème sur cette chaîne-là, on a une de secours.