Après son entrée face à St Etienne, retrouvez les impressions de Marvin Baudry

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00:00 Tu vis cette erreur et ce bon retour contre Saint-Etienne ?
00:05 Je voulais dire personnellement ou collectivement ?
00:08 Collectivement, je le vis très très bien.
00:12 On a réussi à faire le plein de points à domicile.
00:16 Ça nous a permis de sortir de la zone rouge.
00:20 Après, personnellement, c'est vrai que j'ai un peu moins de temps de jeu.
00:23 Mais voilà, le plus important, c'est l'objectif du club, c'est le maintien.
00:27 Les états d'âme et les égos de chacun, il faut savoir le mettre de côté
00:31 et penser à l'objectif commun qui est le maintien.
00:34 Donc je pense qu'on a notre destin entre nos mains.
00:37 On est sur la bonne voie pour l'instant.
00:39 Il reste trois matchs.
00:40 Maintenant, il faut maintenir le cap et tout faire pour l'obtenir au plus vite possible.
00:44 Ça a été quand même un petit peu brutal,
00:46 parce que tu avais joué tous les matchs depuis le retour de la compétition en décembre.
00:51 Puis d'un coup, tu avais même été une fois en groupe.
00:53 Ça doit être un peu violent.
00:55 Oui, violent, c'est un grand mot du football.
00:58 Mais c'est vrai que ça m'a un petit peu touché.
01:01 Après, dans la carrière d'un footballeur, il y a des moments où on est en haut,
01:05 il y a des moments un peu plus difficiles.
01:07 Je suis resté à la disposition du groupe.
01:10 Il restait pas mal de matchs.
01:12 On sait qu'à tout moment, on peut avoir besoin de tout le monde.
01:14 Et la preuve en est, le coach a eu besoin de moi à la mi-temps du match contre Saint-Étienne.
01:19 Ça m'a plutôt bien souri.
01:21 On a les trois points.
01:22 C'est le principal, c'est que l'équipe gagne.
01:25 Les cartes sont un peu rebattues, du coup, pour les trois derniers matchs ?
01:28 Ça, je ne sais pas.
01:30 Vous avez vu le coach juste avant, c'est à lui qu'il faut demander ça.
01:32 Nous, les joueurs, on est juste à disposition.
01:34 On essaie de répondre présent quand on fait appel à nous.
01:36 C'est ce que j'essaie de faire.
01:38 Et voilà, peu importe les joueurs qui jouent, tant que ça gagne, tout le monde est content.
01:42 C'était un choix, en ce moment, pour Yasser ?
01:45 C'était certainement un choix, non ?
01:47 Yasser n'est pas blessé.
01:49 Je ne peux pas répondre à la question du coach, ça, il faudra lui demander.
01:52 Mais voilà, on aura besoin de tout le monde.
01:54 Si ça se trouve, le dernier match, ce sera un joueur qui n'a pas beaucoup joué,
01:57 qui pourra faire la différence.
01:59 Tout le monde est concentré et concerné par l'objectif.
02:02 Le coach parlait des qualités individuelles des attaquants de Bordeaux.
02:05 Il disait que c'était celle des attaquants aussi de Saint-Étienne et de Sochaux.
02:08 Sauf que là, il y a peut-être plus de motivation pour Bordeaux qui joue ça monté
02:12 que Saint-Étienne qui n'a plus trop rien à jouer et Sochaux qui est en chute libre.
02:16 C'est vrai que l'aspect mental peut faire la différence.
02:19 Parce qu'ils seront chez eux, devant leur public.
02:22 Eux aussi jouent leur montée.
02:24 Yamez qui a un point derrière eux.
02:26 Donc ils vont être surmotivés.
02:28 Je pense que dans leur tête, ils parlent du principe que contre la Val, c'est 3 points obligatoires.
02:32 Donc on sait que ça ne va pas être facile.
02:34 Après, que ce soit Saint-Étienne, Sochaux ou Bordeaux, il y a des attaquants de qualité.
02:37 Qu'ils aient des choses à jouer ou pas, il y a tout le temps de la qualité en face.
02:40 Et c'est à nous d'essayer de ramener quelque chose de là-bas.
02:43 Il y a un adversaire qui descend de Ligue 1.
02:45 Il y a un stade, un des plus modernes actuellement en France.
02:49 Et pour la première fois, vous êtes en match décalé.
02:51 Est-ce que vous sentez que c'est un match un petit peu particulier ?
02:54 Honnêtement, non.
02:55 Que ce soit en décalé ou pas, nous, quand on est dans le match, on est dans le match.
02:58 Après, l'atmosphère va être forcément différente.
03:02 Je ne sais pas, ils attendent combien de spectateurs.
03:04 Mais voilà, l'ambiance va être particulière.
03:07 Pour nous, de toute façon, c'est trois finales.
03:09 On le sait.
03:10 Pour eux aussi, certainement.
03:11 Chacun va vouloir obtenir son objectif.
03:14 Et voilà, c'est à nous, même si on est outsiders, d'aller là-bas en espérant ramener quelque chose.
03:19 Il y a un an, quand vous jouiez à Orléans, et après au Mat' 1000, ce n'est pas la même chose quand même.
03:23 Ce n'est pas la même chose du tout, non.
03:24 C'est sûr, après voilà, si on n'est pas motivé pour ce genre de match, ça ne sert à rien de jouer au football.
03:30 Ça fait toute l'année qu'on travaille, qu'on s'entraîne, qu'on travaille dur.
03:33 Là, c'est les matchs les plus importants.
03:35 Ça va être dans un super stade.
03:36 Donc voilà, il faut être motivé.
03:37 Il ne faut pas que ça nous crispe non plus.
03:39 Et on fera les comptes à la fin du match.
03:42 Justement, comment ne pas être crispé aussi face à des attaquants, où on sait que techniquement,
03:48 en qualité individuelle, ils sont capables de faire la différence sur 2-3 pas, sur un dribble ?
03:53 Justement, plus il y a de la qualité en face, moins il faut être crispé.
03:57 Moi, personnellement, j'ai un peu plus d'expérience.
03:59 Donc que ce soit dans n'importe quel stade, je ne vais pas être crispé.
04:03 Après, voilà, on sait qu'il y a de la qualité en face.
04:05 À nous de faire en sorte de répondre présent.
04:07 S'ils sont deuxième, ce n'est pas pour rien.
04:09 Donc voilà, on sera certainement malmené.
04:11 Je pense qu'on n'aura pas la possession.
04:13 Mais on a bien vu que sur les derniers matchs, la possession, ça ne fait pas tout.
04:17 On a quelques coups à jouer.
04:19 Donc si on est efficace dans les deux surfaces, même, on peut ramener des points.

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