• il y a 2 ans
Un jeune fan de l'OM s'est fait volé son téléphone aux abords du Vélodrome dimanche soir, avant le match face à Angers. Sous l'impulsion de "Clean my Calanques", les supporters du club ont improvisé une cagnotte devant le stade, qui a permis à l'enfant de récolter 500€.

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Transcription
00:00 On va au Vélodrome ce matin dans le Chouette-Marne.
00:02 À Marseille ?
00:02 Oui, on va à Marseille.
00:03 Mais on ne va pas aller à l'intérieur du stade,
00:05 on va aller aux abords du stade,
00:06 parce que c'est là que la belle histoire a eu lieu.
00:08 Sauf qu'en fait, cette histoire, vous allez voir,
00:09 elle avait très mal commencé.
00:11 On est dimanche soir,
00:12 juste avant que Marseille n'affronte Angers.
00:15 On est aux abords du stade et comme avant chaque match,
00:17 Eric Acopian est avec son mégaphone et ses sacs poubelles,
00:20 avec son association Clean My Calan,
00:22 qu'en fait, il ramasse les déchets dans Marseille.
00:24 Et puis soudain, il y a un petit garçon de 11 ans qui vient le voir.
00:27 Il est en larmes avec son papa et lui dit qu'il a perdu son téléphone portable.
00:31 Très rapidement, le petit garçon se rend compte qu'au final,
00:32 il n'a pas perdu son téléphone, mais qu'on le lui a volé.
00:35 Et là, ni une ni deux, Eric prend son mégaphone,
00:37 il demande aux supporters marseillais de l'aider.
00:39 Et regardez ce qui se passe.
00:41 - C'est magnifique ! Voilà ! Voilà !
00:46 On est une famille !
00:48 On est une famille, Marseille !
00:51 Bravo ! Encore !
00:54 Ça, c'est l'OM qu'on aime, ça !
00:56 Elles sont dingues, les images !
00:57 - Ils lui donnent des sous pour se racheter un téléphone ?
00:59 - Ils lui donnent des billets pour se racheter un téléphone.
01:01 Alors moi, j'ai contacté Eric,
01:03 parce que celui qui a lancé cette collecte,
01:05 pour lui demander comment il avait réussi à motiver les gens.
01:08 Et en fait, c'est une phrase qui a tout déclenché.
01:09 Écoutez.
01:10 - J'ai aussi lancé peut-être une phrase qui a aussi fait tilt.
01:12 J'ai dit, mais c'est ça, l'image que vous voulez qu'il ait du vélodrome
01:15 et de l'expérience qu'il ait du stade.
01:17 Il a fallu qu'un supporter donne le premier billet
01:20 pour que ça fasse effet boule de neige.
01:21 Et d'un coup, c'est parti.
01:22 Les billets tombaient de partout.
01:24 Et le gosse, il était là en train de pleurer au début de tristesse.
01:27 Mais à la fin, il pleurait de joie parce qu'il avait des sous partout.
01:29 - Des sous partout ?
01:31 - Combien ?
01:32 - Je savais qu'on allait me poser cette question.
01:34 A votre avis ?
01:35 - Je ne sais pas.
01:36 - Est-ce qu'il a de quoi s'acheter un téléphone ?
01:38 - Oui, en 10 minutes, il a récolté 500 euros.
01:40 Il a de quoi s'acheter un nouveau téléphone, effectivement.
01:42 - 500 euros ?
01:43 - Oui, en 10 minutes.
01:44 Et tout ça en billets.
01:45 Donc, il avait les mains pleines de billets.
01:47 Bon alors, outre la belle histoire, ces belles images,
01:49 c'est aussi une façon de montrer une autre facette de Marseille.
01:52 Parce que c'est souvent une ville dont on parle quand même
01:54 pour sa violence, pour son trafic de drogue.
01:55 Et du coup, les supporters marseillais,
01:57 ils sont contents que ces images aient circulé.
01:59 - Ah oui.
02:00 - Nous, c'est avec fierté qu'on pouvait montrer enfin des belles images
02:04 et du stade et de Marseille et de la ville et du club.
02:07 Enfin, on était super contents parce que c'est ça aussi Marseille.
02:10 C'est de la solidarité, c'est de l'entraide.
02:12 - Et d'ailleurs, ce soir-là, face à Angers, c'est Marseille qui a gagné.
02:15 C'est la cerise sur le gâteau, me disait Eric.
02:17 Pour lui, ce n'est pas un hasard, c'est en fait le karma.
02:18 C'était une façon de remercier les Marseillais.
02:20 - Parce que c'est Marseille, bébé.
02:21 - C'est Marseille, bébé.
02:22 Je ne sais pas faire le signe de Jul.
02:24 (Rires)
02:26 - Bravo.
02:27 - Merci Marie.
02:28 - Bravo.
02:29 - C'est hyper hyper.
02:30 - On n'est pas surpris en même temps.

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