• l’année dernière
Le Real Madrid, tenant du titre, a été balayé par Manchester City (4-0) en demi-finale retour de Ligue des champions. Les hommes de Carlo Ancelotti n'ont pas existé. Pour nos journalistes Vincent Brégevin et Yohann Le Coz, les cadres habituels du Real n'ont pas répondu présent et l'apport du banc a été trop pauvre pour aller chercher une équipe de City aux airs de mastodonte.

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Transcription
00:00 Le tenant du titre est éliminé, le Real Madrid a été éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions.
00:04 Il a été balayé par Manchester City à l'Etiade à 4 buts à 0.
00:08 Une véritable humiliation, on n'a pas reconnu le Real Madrid, Johan, de la saison passée,
00:14 qui arrivait à tout renverser. Il n'a rien renversé du tout à l'Etiade.
00:17 Oui, carrément, et d'autant plus que les éléments du Real Madrid qui aidaient justement à renverser ces situations-là,
00:23 on ne les a pas forcément vus ce soir.
00:25 Je pense à des joueurs comme au milieu de terrain, Modric Ekros, qui ont été d'ailleurs les deux premiers changements de Carlo Ancelotti,
00:31 qui ont été absolument transparents et qui ont été véritablement noyés par le milieu de terrain de Manchester City.
00:36 Je pense aussi à Benzema, qui a été un peu l'homme des grands renversements.
00:41 On pense à ses nombreux triplés de la saison dernière, on pense à son but en prolongation contre City.
00:46 Benzema n'a pas été là, le milieu de terrain a été transparent, a été remplacé très vite par Ancelotti.
00:52 On sent que ces piliers du Real Madrid n'ont pas été présents ce soir et ça a été un calvaire pour le Real.
00:59 Oui, on se rend compte aussi de l'énergie dépensée la saison passée par ce Real Madrid.
01:04 Benzema n'était pas à 100% physiquement, il a été préservé.
01:08 Et à partir du moment où il n'est pas là pour marcher sur l'eau, comme on l'a vu l'année dernière,
01:12 c'est vrai que ce Real paraît un peu plus humain, pas capable de renverser des montagnes comme il avait pu le faire la saison passée.
01:20 Et à côté de ça, il n'y avait pas trop de relais, c'est-à-dire qu'un joueur comme Vinicius,
01:24 qu'on attendait beaucoup, n'a finalement pas pesé.
01:26 En première période, il y a un sprint face à Kai Walker où il se fait manger,
01:32 qui je pense symbolise finalement assez bien son match.
01:35 Et surtout, en sortie de banc, l'an dernier, on se souvient que Kamavinga a apporté des exploits de Rodrigo,
01:41 qui avait mis des buts de capitaux.
01:43 Là, on n'a pas du tout vu d'apport du côté du Real Madrid.
01:48 Et comme on est sur une équipe qui manquait peut-être de fraîcheur physique par rapport à tous les efforts fournis,
01:53 c'est là que cet apport du banc aurait été primordial.
01:56 Et c'est vrai que ça a cruellement aussi fait défaut ce soir, même si probablement la différence est ailleurs sur la qualité de jeu.
02:01 Évidemment.
02:02 Le Real avait pas aidé en...
02:06 L'an dernier, c'était pas une équipe qui jouait forcément très, très bien,
02:08 mais qui arrivait quand même à bouleverser un peu les choses avec son mental.
02:12 Cette année, elle jouait mieux, mais paradoxalement, il lui manquait justement les ressources pour renverser ses montagnes.
02:17 Ouais, sur le banc, justement, on a vu que les entrées ont pas apporté grand-chose.
02:21 On a vu que Rudiger est rentré pour pouvoir replacer Kamavinga dans l'entrejeu.
02:24 Il n'a pas apporté forcément grand-chose, alors qu'année dernière,
02:27 on se souvient par exemple contre le PSG, quand Kamavinga rentre,
02:29 même si c'est pas lui qui marque, le match bascule en quelque sorte.
02:32 Même contre City.
02:32 Ouais, même contre City, au retour.
02:34 Contre City aussi.
02:35 Et puis voilà, quand tu fais rentrer Sebaio, Vasquez à 10 minutes de la fin,
02:40 contre un City qui est aussi puissant,
02:42 bon, on se demande si ça va changer grand-chose.
02:45 Et la réponse est venue rapidement, ça n'a pas changé grand-chose.
02:48 [Générique]

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