Retrouvez « La drôle d'humeur de Paul Mirabel » dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-de-paul-mirabel
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AmusantTranscription
00:00 - T'as la chance d'être avec Paul Mirabelle, Christophe. C'est une de mes idoles, il est hyper drôle.
00:05 - Vous pouvez me dire ça à moi parce que j'ai été un des premiers gars de ce métier à tomber en arrêt sur son premier sketch qu'on a revu deux trois fois
00:15 et qui est une merveille quand il se fait piquer, enfin le premier, le premier sketch.
00:21 - Quand il va appeler son frère. - Oui c'est ça, quand il amène son grand frère après, etc.
00:25 qui taille comme un frigo, tout le bordel. Et je me dis voilà un type que je veux prendre absolument, il est trop trop marrant.
00:31 - Et c'est Maggie qui l'a pris. - Mais non, il était chez Du Montaix. - J'ai pas besoin de votre pitié.
00:35 - Non, non, je voulais le produire, je voulais le prendre comme producteur. - Ah comme producteur, pardon.
00:42 - Et il était évidemment chez Du Montaix. - Ah non, c'est un autre.
00:47 - Non, c'était chez Du Montaix au début, tout début. - Non, jamais. - Le tout début début.
00:52 - Non mais il a jamais été produit par Du Montaix. Mais c'est pas grave, Christophe.
00:56 - Quels sont vos sources ? - C'est dans un quatrième de couverture.
01:02 - Mais il était chez Dodo la soigneur. - Voilà, voici Paul Mirabelle.
01:07 - Bonjour les amis, est-ce que tout le monde va bien aujourd'hui ? - Oui, et toi ?
01:10 - Oui, moi ça va, bonjour Léa, bonjour Christophe. Alors moi, je me permets de me présenter, je suis la version sans gluten de Paul de Saint-Sarnas.
01:17 Lui, c'est le sniper de votre émission, moi je suis un peu le pistolet à eau de la bande originale.
01:21 Alors aujourd'hui, on vous reçoit pour parler de l'émission "Quelle époque". Je vous avoue que c'est une phrase que je me répète régulièrement quand je sors de chez moi en ce moment.
01:27 "Quelle époque". Récemment, je marche dans la rue, véridique, il y a une dame qui me dit "Ah Paul Mirabelle, j'adore les chroniques que tu fais sur Europe 1".
01:33 Sauf que moi en ce moment, j'ai pas trop confiance en moi, donc pendant une seconde, j'ai eu un doute.
01:38 Puis après, je cherche dans mes souvenirs et je me rappelle que toutes les semaines, il y a effectivement un petit monsieur égyptien assis en face de moi,
01:43 dont certes je ne connais pas le nom de famille, mais qui porte des chaussures pointues, et qui dit "Vous êtes bien sur France Inter ?"
01:48 et il est midi, alors qu'il est très souvent midi et 4 minutes d'ailleurs.
01:51 Donc moi sur le coup, je fais semblant d'être flatté par l'idée que cette dame m'ait confondu avec Andrew Manoff,
01:56 même si au fond de moi, j'ai envie de lui rouler dessus avec une trottinette électrique, ce qui n'est pas du tout de la violence,
02:01 c'est juste que j'en profite, puisqu'après en septembre, on pourra plus.
02:04 Puis avant le même, que j'ai le temps de dire quoi que ce soit, elle m'attrape très fort le bras et elle me dit "Donc, est-ce qu'en ce moment, vous ressentez une forme de co-anxiété, jeune homme ?"
02:10 Donc moi je me dis, certes, je sors pas souvent de chez moi, mais ils ont quand même un peu changé les sondages Ipsos,
02:15 puisqu'avant, sauf erreur de ma part, on faisait pas de garrot aux bras de gens qu'on ne connaissait pas.
02:19 Surtout que plus la conversation avance, plus je me rends compte qu'elle commence à me stresser encore plus que l'écologie elle-même,
02:25 donc je lui dis "Oui, comme tout jeune, je suis un peu anxieux face aux enjeux écologiques,
02:28 et deuxième question qui n'a certes rien à voir avec la planète, est-ce que vous pouvez lâcher mon bras s'il vous plaît ?"
02:32 Puisque c'est très dur de s'engager pour la planète et d'installer des panneaux solaires sur son toit quand on a que son bras gauche.
02:37 Puis là elle me dit "Mais vous avez pas peur que vos enfants grandissent dans un monde qui brûle ?"
02:41 Donc là je réfléchis et je me dis "Mais de quels enfants elle parle ?"
02:45 Du coup là aussi je cherche dans mes souvenirs et je me dis "Bon, le petit égyptien assis en face de moi une fois par semaine,
02:50 dont certes je connais pas le nom de famille mais qui porte des chaussures pointues,
02:53 même si je lui ai déjà dépanné deux-trois goûters à la pose, je pense pas que ce soit le mien."
02:58 Surtout qu'il était 18h30 et qu'en ce moment j'ai pas trop confiance en moi,
03:02 donc je me suis dit "Si j'ai des enfants, en plus de ça je suis très en retard pour aller les chercher à l'école,
03:06 ce qui fait qu'en plus d'être éco-anxieux, je suis un très mauvais père, ce qui fait beaucoup trop d'infos pour un lundi."
03:10 Puis elle continue, elle me dit "Si ça vous intéresse, je peux vous faire signer une tribune."
03:14 Donc moi je lui ai dit "Parfait, vous me trouvez un feutre, je signe n'importe quelle tribune, tribune auteuil, tribune boulogne,
03:18 tribunale de l'auteur, tant que c'est la condition pour que vous me lâchiez le bras."
03:22 Finalement elle opte en père et elle termine la conversation par "Bon et vous passerez le bonjour à Nagui."
03:27 Donc moi je me dis "Ah oui, c'est donc lui le petit monsieur gypsy un petit seul en face de moi une fois par semaine
03:31 qui porte des chaussures pointues." Je savais bien que ça me disait quelque chose, même si du coup je connais toujours pas son famille.
03:36 Non mais je vous avoue qu'elle m'a quand même fait réfléchir cette dame sur deux sujets.
03:39 Premièrement sur la chance qu'on avait d'avoir deux bras, et deuxièmement sur le fait de vivre à la bonne époque ou non.
03:46 Et je suis arrivé au constat que si j'avais dû vivre à une autre époque, j'aurais adoré vivre au Moyen-Âge.
03:50 Je pense qu'humoriste au Moyen-Âge, c'est sûr que ça aurait marché.
03:53 Je me serais assis à la table du roi avec mes meilleurs calembours, j'aurais dit "Messire Nagui XVI, dont je ne connais pas le nom de famille
03:59 et qui portait certes des souliers pointus, savez-vous comment on appelle un mage qui se met à la chanson ?
04:04 Non ? Merlin le chanteur." Vous avez dit que j'étais la version sanglutaine de Paul de Saint-Germain.
04:08 Merci ! Bonne vie en l'air !
04:11 C'est quoi ton nom de famille ? C'est vrai que ta personne est une femme ?
04:15 Oui, je suis une femme. Je m'appelle femme. Je ne savais pas moi. Là, j'apprends des choses.
04:20 Ça vous plaît ?
04:21 Vous le saviez, vous ?