• l’année dernière
En échange d'un lapin cédé à son voisin, Fane reçoit Lilas, brave fille innocente et sensuelle, avec laquelle il décide de partir, tout plaquer pour rejoindre la maison familiale, dans le sud de la France, où il retrouve son frère, Momo. Il débarque le jour de l'enterrement de sa mère. La tenue légère de la pulpeuse Lilas ne manque pas de choquer les bigotes du village. Les problèmes commencent...
Transcription
00:00 C'est pas la même chose.
00:03 - Lâche-moi ! - Je te dis de lâcher ça, je te t'écrase ta gueule !
00:07 - C'est quoi ça ? - Ça va. T'es gentille, va.
00:12 - Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? C'était pas demain l'enterrement ?
00:21 - C'est ta maison, là ? - Putain de Dieu, mais elle est morte hier.
00:24 - Je savais pas que c'était une vraie maison.
00:26 - Je crois que les propriétaires du garage Vox seraient très intéressés.
00:29 - Qui a dit que j'allais vendre ? - Mais personne, monsieur Le Heur.
00:32 - T'as vu la fille avec Fann ? Je me demande d'où elle vient, celle-là.
00:35 C'est quasiment impossible qu'il ait dégoté une fille comme ça.
00:38 - Je veux des enfants.
00:40 - Passez les autos ! Passez les autos !
00:43 - J'ai pas le droit d'être en l'aide, votre guignol !
00:45 - Tu vois, quand t'es avec moi, ils sont gentils.
00:47 - Tu es content que ça m'enfonce, là ?
00:49 - Laisse cette sacrée pute aller à ta maison.
00:51 - Lénard, n'appelle pas plus.
00:53 - On se connaît avec n'importe qui. T'as pas encore demandé de se marier ?
00:56 - Non. On va se marier.
00:58 - C'est vrai ?
01:00 - J'ai mieux à vous offrir si vous voulez gagner quelque chose dans cette histoire.
01:08 - T'as pas à adresser la parole à ce merdeux.
01:10 Ou alors je me fâche, nom de Dieu.
01:12 - Laisse-la !
01:14 - Il veut faire un hôtel. Un hôtel, qu'est-ce que je disais ?
01:20 Un bordel, oui. - Suissez-moi !
01:22 - Le premier qui m'a dit que je ferais du chemin avec mon cul, c'est mon père.
01:26 Mais maintenant, j'ai une maison, vous entendez ?
01:28 - Fan va faire quelque chose et vous en serez tous sur le cul.
01:32 - Si chacun restait à sa place, je pourrais rester peinard.
01:35 - Et les gens, Fan ?
01:37 - On est chez nous. Toi, moi, c'est un douille de mots qui nous regarde par la fenêtre.
01:40 Personne viendra nous faire chier chez nous.
01:42 - Les gens, ce qu'ils aiment bien, c'est quand ça se termine bien.
01:48 [Sirène de police]
01:50 [Musique]