Le petit-neveu de Brigitte Macron agressé à Amiens

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Transcript
00:00 Hier soir, après l'interview du président de la République, diffusée sur TF1,
00:04 il y a une casserolade qui commence, qu'on connaît maintenant, avec une dizaine d'individus.
00:09 Ils décident d'aller viser la chocolaterie Trônieux.
00:12 Il y a plusieurs chocolateries en France, ça fait plusieurs semaines qu'elles sont la cible de jet de pierre.
00:16 Là, en l'occurrence, c'était des jets de poubelle.
00:18 Le petit-neveu qui habite au premier étage de cette chocolaterie entend ce qui est en train de se passer,
00:24 descend pour empêcher qu'on saccage son magasin.
00:27 Et là, il est passé à tabac, disons-le.
00:30 Il reçoit des coups, notamment à la tête et sur les jambes.
00:33 Il a passé un scanner aujourd'hui.
00:35 Selon les informations du service de police-justice de CNews, il aurait quatre jours d'ITT.
00:40 Donc, voilà, il a voulu s'interposer.
00:42 La Première Dame a réagi en saluant son courage, celui d'avoir voulu empêcher la lâcheté, la bêtise.
00:48 Et donc, il a été évidemment victime de violences.
00:50 Emmanuel Macron a réagi aussi depuis l'Islande, où il se trouve actuellement.
00:54 Il a réagi en tant qu'oncle et en tant que président de la République.
00:57 Et il a expliqué que c'est parce que c'était son petit-neveu qu'il a été la cible de violence.
01:02 – Non mais ça, je vous le dis, après qu'on soit d'accord ou pas avec le président,
01:08 franchement, ça pour moi, je vous le dis, la vérité, c'est inadmissible.
01:11 Non mais franchement, c'est vrai, le mec, il est tranquille.
01:14 Ils ont des trucs de chocolat.
01:16 Tu viens, il n'a rien à voir là-dedans.
01:18 Qu'est-ce que vous en savez, même que lui est d'accord avec la politique ?
01:20 Tu peux être pas d'accord avec la politique de ton oncle.
01:24 – Et vous savez que ce n'est pas la première fois,
01:26 c'est arrivé aussi à Lille dans une autre chocolaterie.
01:28 – Non mais arrêtez avec ça, arrêtez de faire ça, c'est nul.
01:30 Ça c'est zéro, les chéries, vraiment, je vous le dis, c'est zéro.
01:33 – Ou il était inscrit.
01:34 – Et même s'il était d'accord, c'est zéro, ça c'est nul.
01:37 Ça franchement, je vous dis la vérité, ça c'est s'attaquer,
01:41 c'est vraiment s'attaquer aux faibles.
01:43 Qu'est-ce qu'ils vont faire ?
01:45 Ils sont en train de vendre leur chocolat, ils font leur truc.
01:47 Comme disait Maxime Le Forestier,
01:51 même que vous soyez d'accord ou non, on ne choisit pas sa famille.
01:53 Non mais c'est vrai, les mecs, ils sont en train de faire leur truc.
01:56 Ça je vous dis, c'est de la merde, ceux qui font ça, vraiment c'est nul.
01:59 – Et il était inscrit à Lille dans une autre chocolaterie qui a été vandalisée.
02:02 Je cite de point, pendé Macron.
02:05 Ça pose la question de la responsabilité politique.
02:08 J'ai passé ma journée à l'Assemblée Nationale aujourd'hui,
02:09 alors tout le monde condamne, il y a une unanimité,
02:12 tout le monde condamne, à gauche, à droite.
02:13 Mais là où les partis politiques s'opposent,
02:16 c'est qui est responsable du climat de violence aujourd'hui en France ?
02:18 – C'est qui ? Alors c'est la LFI ?
02:19 – On a vu ce qui s'est passé la semaine dernière avec le maire de Saint-Brévin
02:22 qui a démissionné, puisqu'il y a plusieurs semaines,
02:24 son domicile a été incendié, ses voitures ont été incendiées.
02:28 Et là, effectivement, l'extrême gauche a pointé l'extrême droite.
02:30 Et aujourd'hui, c'est l'inverse.
02:32 C'est-à-dire que, je ne sais pas si vous vous rappelez,
02:34 ce conseiller régional LFI, Ile-de-France, M. Prudhomme,
02:37 qui avait dit "Louis XVI, on l'a décapité, Macron peut recommencer".
02:42 Est-ce que ça attise la haine et la violence ?
02:45 – Oui, bien sûr que oui.
02:47 – C'est sûr et certain.
02:47 – Je pose la question, vous avez compris.
02:49 – Bien sûr, tu poses la question, mais tu as la réponse.
02:52 – Et Thomas Porte qui a réagi aujourd'hui sur une chaîne d'info concurrente,
02:55 qui a réagi aujourd'hui en condamnant évidemment la violence,
02:57 est-ce qu'il a aussi une responsabilité dans le climat de violence qu'on traverse
03:00 quand il pose avec la tête d'Olivier Dussopt sur un ballon en dessous de son pied ?
03:05 Donc il y a sans doute aussi une responsabilité politique.
03:07 L'extrême gauche dit que c'est à cause du gouvernement et de sa réforme des retraites,
03:10 l'extrême droite dit que c'est à cause de l'extrême gauche,
03:12 et l'extrême gauche dit que c'est à cause de l'extrême droite.
03:14 – Tu veux dire, on le sait, on vous l'a dit ici,
03:16 c'est vrai que la réforme des retraites, ça ne nous plaît pas, on le dit,
03:20 et moi j'aime les gens qui vont manifester,
03:22 j'aime les gens qui ne sont pas d'accord, qui disent qu'ils ne sont pas d'accord,
03:25 mais faire ça, le petit, il a une chocolaterie,
03:28 on va saccager la chocolaterie parce qu'il est de la famille.
03:30 Emmanuel Macron, on vit dans quelle vie là ?
03:32 C'est n'importe quoi ça, excusez-moi.
03:34 Franchement, c'est les faibles qui font ça, excusez-moi.
03:38 C'est les sans-couilles pour moi qui font ça, je vous dis la vérité,
03:40 c'est les sans-couilles, s'attaquer à eux, c'est vraiment des lâches,
03:43 et pour moi la lâcheté, je déteste ça.
03:45 – Il était dit sur une personne qu'on était lâche à tous les jours.
03:47 – C'est vrai, c'est vraiment lâche de faire ça,
03:48 et je pense à lui, le pauvre gars, il n'a rien fait, il se retrouve…
03:53 – Avec un scanner.
03:54 – Bien sûr.
03:55 – Et qu'à quel jour il était ?
03:56 – N'importe quoi, mais je vous dis, qu'on ne soit pas d'accord avec tout ce qui se passe,
04:00 avec le gouvernement, qu'on aimerait qu'il fasse plus,
04:03 on le dit tous les jours ici, on essaie de ramasser les choses.
04:05 Voilà, il y a plein de gens qui sortent dans la rue
04:07 et qui font valoir leur désapprobation, mais je vous dis, ce qui se passe,
04:13 et tu as raison, les deux exemples que tu as cités,
04:15 c'est inadmissible que les mecs disent ça,
04:17 on a décapité Louis XVI, on peut décapiter Macron,
04:19 je suis désolé, c'est un appel à la violence,
04:22 le mec qui avait la tête du ministre du travail…
04:27 – Louis Dussopt.
04:28 – Exactement, c'est insupportable, l'image elle était horrible,
04:32 l'image tu te dis quoi ?
04:33 – Et aujourd'hui il condamne les violences.
04:34 – Bah oui. – Et il ne se rend peut-être pas compte,
04:36 ou il fait semblant de ne pas se rendre compte,
04:37 qu'il a aussi une part de responsabilité dans le climat actuel qu'on traverse.
04:39 – Moi si j'étais eux, je ferme ma gueule, je ne condamne rien du tout,
04:42 parce que quand on a fait ce qu'ils ont fait, ils ne disent rien,
04:45 c'est beaucoup mieux que de condamner les violences et de dire après,
04:47 oui mais je condamne les violences, quand tu fais ça, c'est violent, je suis désolé.
04:51 – C'est bien de ne pas le faire le truc du ballon de football,
04:52 mais c'est bien de condamner aussi,
04:53 mais le mieux ce serait de ne pas faire le truc du ballon de football,
04:55 là c'est la détresse de gens qui sont énervés
04:57 et qui veulent s'en prendre à la famille pour pouvoir taper le président,
05:01 mais là vous ne tapez pas le président, c'est condamnable,
05:04 et moi je suis contre ce genre de fait.
05:07 Moi ce qui m'intéresse c'est de savoir ce qu'ils vont prendre,
05:10 ceux qui ont été arrêtés, si ils ont été arrêtés.
05:11 – Ils sont en garde à vue, c'est ça le…
05:12 – Alors on se parle, ils sont en garde à vue, c'est le type 24h.
05:15 – C'est le procès qui va m'intéresser, j'aimerais bien savoir ce qu'ils vont faire.
05:18 – Ils devraient être six mois avec sursis ou qu'ils n'y vont pas ?
05:21 – On va revoir le tweet de Jean-Luc Mélenchon,
05:23 après j'ai écouté le témoignage du père, un neveu de Brigitte Macron,
05:28 voilà, regardez,
05:29 "des commentaires indifférents aux tentatives de meurtre et d'agression raciste
05:33 contre des insoumis me somme de me prononcer sur l'agression à Amiens
05:37 contre le chocolatier Tronieux".
05:38 – Ça, ça ne va pas déjà, le chocolatier Tronieux, ça ne va pas.
05:41 – Déjà ça fait…
05:42 – Ça d'un responsable politique qui est à l'Assemblée,
05:44 qui a des gens, l'écoute et le suive, ça ne va pas ça,
05:47 le chocolatier Tronieux ça ne va pas.
05:49 – Parce qu'il nous dit clairement,
05:52 "on m'a obligé à présenter", voilà donc…
05:55 – Ça veut dire qu'il n'avait pas envie de réagir.
05:56 – Ça veut dire qu'il n'avait pas du tout envie de…
05:57 – À ce moment-là, il ne dit rien, il ne réagit pas.
05:59 – Non mais, tu veux que je te dise, mettre ça, il vaut mieux ne rien mettre,
06:03 ça veut dire, on m'a sommé de réagir et de dire, voilà, de mettre un truc.
06:06 – Donc je le fais contre cœur.
06:07 – Exactement, ne fais rien c'est mieux.
06:09 – "Il risque jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende max".
06:14 – Alors, je demande à Macron et Madame d'en faire autant
06:16 pour nos amis agressés ou menacés sans réserver leur solicitude
06:20 aux seuls émours quand il faut molester.
06:22 – Macron et Madame, il y a un peu aussi.
06:24 – Excusez-moi, il y a un gars qui vient de se faire agresser,
06:26 c'est insupportable, excuse-moi Géraldine.
06:29 – Après, ils disent que c'est les autres qui instrumentalisent.
06:30 – Il tweet à 8h13, on sent vraiment qu'il n'a vraiment pas envie
06:31 mais qu'il est allé parce qu'on lui a dit,
06:33 "tu n'as pas le choix parce que personne ne l'a dit".
06:34 – Alors, le père de Jean-Baptiste qui a été agressé
06:36 a témoigné dans plusieurs médias, on va l'écouter d'abord,
06:38 il explique ce qui s'est passé, regarde.
06:39 – Hier soir, après l'allocation du président sur TF1,
06:42 une manifestation en non autorisé a eu lieu dans le centre-ville d'Amiens,
06:46 d'une quarantaine de personnes.
06:48 Mon fils rentrait vers 22h et il ouvre la porte,
06:52 à ce moment-là, une dizaine d'individus qui le reconnaissent
06:55 commencent à l'insulter et se jettent sur lui le roux de cou.
06:58 Quand je parle de roux de cou, c'est des coups de poing dans la figure,
07:01 à plusieurs reprises, ils l'ont jeté au sol
07:04 et ils l'ont tabassé avec des coups de pied dans la tête,
07:08 dans la tempe, dans les doigts, dans les bras,
07:10 enfin bref, une vraie gamme J et il doit son secours aux voisins d'en face
07:16 qui courageusement s'est déplacé avec ses enfants,
07:19 ses fils plutôt, pour éloigner les agresseurs
07:23 et qu'ils puissent rentrer chez lui.
07:25 – Il a de la chance d'avoir un voisin qui bouge.
07:26 – Exactement, alors Jean-Baptiste a pu passer plusieurs examens aujourd'hui,
07:29 son père détaille les blessures, écoutez.
07:32 – En train de passer un scanner cérébral, il y a une commotion,
07:34 il y a plusieurs doigts qui sont abîmés, il y a des côtes cassées,
07:39 c'est absolument scandaleux.
07:42 – Alors Jean-Baptiste est désormais le propriétaire de cette chocolaterie
07:46 qui a été transmise de génération en génération
07:49 et elle est cible de nombreuses attaques depuis…
07:52 – Et ce n'est pas la seule parce que je crois qu'il y a 7 établissements en tout
07:54 dans le nord de la France, les chocolateries de Trenoux, il y en a plusieurs
07:56 et comme je vous disais, notamment à Lille, j'ai lu avant de venir
07:59 un PV de police qui faisait état de ce qui s'était passé à Lille,
08:03 là c'était des pavés qui avaient été jetés sur la vitrine,
08:05 donc évidemment, vous imaginez les dommages
08:07 et encore une fois il y avait eu tagué, je cite, "Pandé Macron".
08:11 – Regardez, regardez.
08:12 L'entreprise Jean Tronieux lui appartient depuis l'année dernière
08:15 et non pas au président et à la famille du président comme on peut le prendre,
08:18 donc c'est à lui et à lui et à personne d'autre,
08:20 c'est un point d'orgue depuis l'élection de 2017 sur le nombre d'agressions,
08:26 ça a été des insultes, des crachats, des dégradations de magasins
08:30 et là maintenant on arrive à l'insoutenable, c'est l'agression physique.
08:33 On a eu ici des bombes lacrymogènes qui ont été jetées à l'intérieur du magasin,
08:38 on a eu des enfumages dans le magasin de la cathédrale,
08:41 on a eu des tags sur certains des magasins
08:43 et il y a moins d'un mois toutes les vitrines du magasin de Lille ont été fracassées,
08:48 donc vous voyez, c'est exponentiel et là on atteint un stade qui est insupportable.
08:54 – Et sur la responsabilité politique, parce que je citais tout à l'heure
09:00 effectivement deux exemples, on peut remarquer qu'à chaque fois
09:03 ils ont un problème avec la décapitation, c'est-à-dire avec la terreur, les insoumis.
09:06 C'est-à-dire qu'il y en a qui se revendiquent de Robespierre,
09:09 période de la terreur où on a décapité à tour de bras
09:12 et où Robespierre a terminé lui-même décapité,
09:14 je ne sais pas ce qu'ils ont avec la décapitation,
09:16 on chante "Louis XVI on a décapité Macron on peut recommencer",
09:18 on pose avec la fausse tête d'Olivier Dussopt sur un ballon,
09:22 il y a quelque chose qui les fascine dans la guillotine et dans la décapitation.
09:26 – Et son père a appelé donc les anti-Macron à ne pas faire d'amalgame
09:29 entre les membres de sa famille et la chocolaterie de son fils.
09:32 – On ne peut pas faire un amalgame entre une famille et tous les membres de sa famille.
09:37 Il ne s'agit pas de politique, on est en démocratie,
09:40 tout le monde a le droit de penser et de respecter ce qu'il a envie de faire,
09:44 mais à aucun moment on n'a le droit de faire un amalgame comme celui-ci
09:47 et taper, agresser, insulter, voire maintenant sur des faits graves de violence,
09:54 un membre de la famille sous prétexte qu'il fait partie de la famille du président,
09:58 ça c'est inadmissible.
10:00 – Est-ce qu'on a des pistes sur les agresseurs ?
10:01 Est-ce qu'on sait si c'est ultra-gauche, ultra-droite ?
10:04 – Ce qu'on sait c'est que c'était des gens qui étaient en train de former une casserolade.
10:08 Mais tout à l'heure j'interviewais Karl-Oliv, député Renaissance,
10:13 qui n'attendait pas la fin de l'enquête,
10:15 encore une fois moi je n'ai pas les éléments pour vous l'affirmer de manière définitive,
10:18 mais donc c'était des gens qui étaient en train de former une casserolade
10:20 et lui, Karl-Oliv, député Renaissance, il ciblait l'extrême gauche.
10:24 – Alors une dizaine de personnes se sont dirigées vers notre boutique du centre-ville d'Avignan,
10:28 après la prise de parole du président à la télévision,
10:30 qui faisait partie d'un groupe de manifestants,
10:32 qui se rassemblent régulièrement devant l'hôtel de ville, c'est ce qu'il a dit,
10:35 et qu'on nous foute la paix, la boutique ne fait pas de politique,
10:39 on n'a rien à voir avec la politique économique et sociale menée dans le pays,
10:42 Emmanuel Macron n'a aucune part dans notre commerce,
10:44 je ne comprends pas toutes ces personnes qui continuent à nous harceler,
10:47 certaines personnes appellent même au boycott de nos magasins et de nos produits,
10:50 elles mélangent tout, Brigitte Macron a réagi également,
10:53 "je suis en solidarité totale avec ma famille,
10:55 en rapport constant depuis hier 23h avec Jean-Baptiste et Jean-Alexandre,
10:59 j'ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire,
11:02 Jean-Baptiste a eu le courage d'affronter la lâcheté, la bêtise et la violence d'un groupe,
11:05 que je laisse à la justice le soin de qualifier, à nous tous de réagir,
11:09 en rappelant les valeurs fondamentales de respect et de tolérance qui font ce que nous sommes,
11:13 je serai toujours aux côtés de ceux qui sont attachés à ces valeurs essentielles,
11:15 je les tiens de mes parents, je les partage avec mes frères et soeurs,
11:18 et j'ai à cœur de les transmettre".
11:19 Alors c'est vrai que voilà, je vous dis, on peut ne pas être d'accord,
11:24 mais là, faire ça c'est zéro, c'est zéro, nulle, de, acheté.
11:29 – Ce qui va être intéressant c'est que là je pense qu'ils sont clairement identifiés,
11:33 c'est une vraie violence, on va voir la réponse de la justice,
11:37 parce qu'on nous dit toujours dans les manifestations,
11:40 "oui mais ils étaient cagoulés, on n'est pas sûr que ce soit eux",
11:42 et c'est souvent les arguments des avocats, là moi j'attends vraiment impatiemment…
11:45 – Ils sont 8, je ne l'ai peut-être pas dit depuis le début de l'émission,
11:47 ils sont 8.
11:48 – 6 hommes et 2 femmes.
11:48 – Exactement, 6 hommes et 2 femmes, 7 majeurs et 1 mineur.
11:51 – D'accord, 7 majeurs et 1 mineur, donc vous parliez des réactions politiques,
11:57 c'est vrai, et Jean-Luc Mélenchon a réagi très tard,
12:00 c'est ce que tout le monde dit après 18h30, donc voilà,
12:03 et c'est vrai que regardez les réactions.
12:06 – Voir l'enquête etc. mais s'il a été attaqué en tant que petit-neveu
12:09 de Brigitte Macron c'est inadmissible, enfin je veux dire,
12:11 on n'attaque pas la famille, c'est vraiment, c'est impossible de faire ça,
12:14 et par ailleurs déjà les attaques contre les élus sont inadmissibles,
12:17 mais alors contre la famille c'est encore pire.
12:18 – Je condamne de la manière la plus absolue, voilà,
12:21 on ne règle pas des différends comme ça.
12:23 – Je suis stupéfait par cette nouvelle forme de violence, une de plus.
12:28 – Les agressions physiques, les violences envers les élus,
12:32 envers leur famille sont inacceptables.
12:34 – Ça va maintenant extrêmement loin, je pense que ce type d'agissement
12:37 doit être très sévèrement sanctionné par la justice,
12:42 j'ai été moi-même et vous le savez pendant de très nombreuses années victime,
12:46 moi et ma famille d'ailleurs, de violences, de menaces,
12:49 sans que d'ailleurs à l'époque ça ne suscite d'indignation.
12:52 – Alors voilà, donc on voit les réactions,
12:55 je vous dis c'est contre-productif de faire ça,
12:57 complètement, si vous voulez faire passer des messages,
12:59 c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire.
13:00 – Mais tu vois, moi ça m'énerve d'entendre ça,
13:02 les attaques contre les élus c'est inadmissible,
13:06 les attaques contre tout le monde c'est inadmissible,
13:07 ils ne sont pas au-dessus des attaques,
13:09 les cambriolages c'est tout le monde, on a l'impression que quand ça leur arrive à eux,
13:11 oh là là les attaques contre les élus,
13:13 et là c'est tout bord politique qui condamne,
13:15 parce que là on touche à leur famille, donc là ils commencent à flipper.
13:17 Mais tous les jours on reçoit des gens ici qui se font tabasser,
13:20 une vieille dame qui se fait tabasser par des jeunes de 16 ans,
13:22 – Mais là c'est un sujet, c'est un sujet,
13:23 – C'est un sujet, c'est quelqu'un qui se fait tabasser,
13:24 mais comme c'est quelqu'un qui est de la famille des élus, là attention…
13:26 – Non, non, non, non, le meilleur témoignage là, c'est Sandrine Rousseau,
13:32 elle c'est le César.
13:33 – On ne sait pas qui c'est.
13:34 – Non mais en ce moment dans l'ambiance dans laquelle on est,
13:37 quand vous êtes élu, vous avez plus de chances de vous faire attaquer
13:40 que quand vous ne l'êtes pas.
13:41 – C'est faux, c'est faux, c'est faux, c'est faux,
13:43 les deux chances de te faire attaquer dans la rue que quand t'es élu.
13:45 – Mais non, mais non, mais la vie…
13:46 – Les agressions contre les élus explosent en ce moment, c'est pour ça.
13:48 – Merci, c'est pas le débat.
13:49 Alors, il y a 8 personnes qui ont été interpellées,
13:51 grâce aux images de vidéosurveillance,
13:53 elles sont actuellement en garde à vue et pourraient passer
13:55 en comparution immédiate, c'est ça.
13:58 – Oui, alors la garde à vue peut durer 24 heures de plus,
14:00 donc on verra si elle est renouvelée,
14:02 ils peuvent passer en comparution immédiate absolument,
14:04 je vous l'ai dit tout à l'heure,
14:05 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende maximum.
14:08 – Alors, pour vraiment, parce qu'il y a plein de gens,
14:10 je vous jure que c'est vrai qu'ils me disent,
14:11 c'est qui exactement, comme ça on va redire,
14:13 je vous dis, celui qui a été agressé c'est Jean-Baptiste Tronieux,
14:15 c'est le petit-neveu de Brigitte Macron, il gère donc une chocolaterie,
14:19 son père c'est Jean-Alexandre, c'est le neveu,
14:22 lui c'est le neveu de Brigitte Macron,
14:25 et Emmanuel Macron est donc le grand-oncle par alliance
14:27 de Jean-Baptiste qui a été agressé,
14:29 et l'oncle par alliance de Jean-Alexandre, le papa de celui qui a été agressé.
14:33 C'est bon ? On a tout en tête ?
14:35 – Oui. – Vous êtes comment là-dessus ?
14:37 – Oui, c'est bon. – C'est bon, alors, comment il va ?
14:39 – Son père a donné de ses nouvelles, il a passé un scanner,
14:42 forcément quand on a été roué de cou au niveau de la tête, du ventre et des jambes,
14:47 on ne peut pas aller bien, donc il y a des côtes cassées,
14:49 il y aurait aussi des doigts fracturés, voilà, il a passé un scanner,
14:52 il est à l'hôpital, c'est évidemment son père qui donne de ses nouvelles
14:54 et qui, quelque part, répond aux médias quand on cherche à avoir des informations
14:58 sur l'état de son fils, puisque évidemment, son fils est à l'hôpital
15:00 et dans l'incapacité de le faire.
15:01 – D'accord, là, il est… donc ça a vite…
15:04 Est-ce que nous, c'est vrai qu'on s'imagine tout ça ?
15:06 – Et quelle journée t'étais ? – Comment ça a dégénéré, en fait ?
15:08 – C'est parce qu'il était, encore une fois, au premier étage,
15:11 il vit au premier étage de sa chocolaterie,
15:13 quand il a vu que des gens étaient en train de prendre des poubelles
15:15 pour aller fracasser sa chocolaterie, il est descendu pour essayer de s'interposer.
15:18 Et donc, face à lui, il s'est retrouvé avec 10 bonshommes en face de lui,
15:22 et évidemment, ils se sont jetés sur lui à 10 contraints,
15:26 8 contraints plutôt, vu qu'il y a 8 gardes à vue, donc voilà.
15:31 – Comment ça s'est passé ?
15:32 Il a voulu s'interposer pour essayer de défendre son magasin.
15:34 – Qu'est-ce qui se passe ?
15:35 – C'est ce qu'on dit là, le soir, c'est ce qu'on dit là,
15:36 on dit qu'il faut que la justice, quand t'attaques à 10 contraints un mec,
15:39 il faut que la justice, elle bouge.
15:40 – Tu vas voir, tu vas voir.
15:41 – Et quand on nous dit ça, on dit "ouais, c'est pas vous, vous commandez pas", d'accord.
15:43 Sauf que des commerçants qui se font agresser,
15:45 vous pouvez me dire ce que vous voulez, il y en a partout, tous les jours, en France.
15:47 Fils de petit-fils, d'arrière de petit-fils, de neveu, de la famille de trop nu ou pas,
15:51 il y en a des commerçants qui se font agresser tout le temps à 10 contre 1.
15:54 Et là, vous me faites passer le point fou, je ne suis pas fou.
15:56 Là, c'est bien que ça mette en lumière,
15:57 alors que ce n'est pas bien qu'ils se soient fait agresser et qu'on condamne,
16:00 mais c'est bien de voir en lumière le cinéma que ça prend.
16:02 Mais parce qu'il y a des commerçants, moi j'en connais plein, qui se font agresser.
16:05 Même pendant les manifs, j'en connais plein, mais on n'en parle pas.
16:07 Donc c'est peut-être la justice qu'il faut changer.
16:09 Quand 10 mecs, tu n'as pas un mec, il ne faut peut-être pas leur dire "attention,
16:12 ce n'est pas bien ce que tu as fait, tu es méchant".
16:13 10 contre 1, normalement, il faut des sanctions.
16:16 Je ne sais pas, je suis peut-être fou.
16:17 (Applaudissements)
16:19 [Musique]

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