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00:00 Les récitals donnent des cauchemars à la police française.
00:02 C'était en 1961, pour la première fois, le nom de Jenny Hallyday brillait sur le fronton de l'Olympia.
00:08 Les gens m'appellent l'idole de jeu,
00:14 j'ai l'homme et même qui m'entendent.
00:17 Faut dire la vérité, je chantais pas terrible quand j'avais 16 ans, c'est vrai que je chante mieux maintenant.
00:20 Pardon, je vais vous demander...
00:25 C'est vrai, après 40 ans de concerts de plus en plus gigantesques,
00:29 ce n'est plus l'idole des jeunes, mais un monument de la chanson française,
00:32 qui a répété cette nuit, sur cette scène mythique où Bruno Coquatrix l'avait fait débuter.
00:38 À la fin du spectacle, quand le rideau se fermait,
00:41 il vous prenait dans ses bras et vous disait "Bravo mon petit, t'as été formidable".
00:45 Et des fois il oubliait qu'il avait un cigare, donc il vous brûlait un petit peu la joue.
00:48 Mais bon, c'est pas grave, c'était...
00:51 Il y avait de la chaleur chez lui.
00:53 C'est vrai qu'il va beaucoup nous manquer, enfin vraiment il va beaucoup nous manquer cette fois-ci.
00:56 À 57 ans, c'est un peu comme si le rocker retournait chez lui, prêt à tout recommencer.
01:06 Voilà, donner l'idée sur la scène de l'Olympia jusqu'à la fin du mois d'août.