Le projet ORESM
Un inventaire commun : des données sémantisées
Le projet Œuvres et Référentiels des Étudiants, Suppôts et Maîtres de l’université de Paris au Moyen Âge [ORESM], vise à rassembler et publier différentes ressources documentaires sur la vie universitaire parisienne, du XIIe au XVIe siècle.
Il propose notamment de publier un inventaire qui permettra de reconstituer virtuellement les fonds d’archives issus de l’ancienne université et des collèges parisiens, aujourd’hui répartis entre différentes institutions de conservation.
Il cherche aussi, à travers des analyses poussées faites sur les documents, à constituer un référentiel de personnes physiques ayant séjourné dans ces structures d’enseignement.
Cette journée d’étude présentera les dernières avancées du projet, notamment la progression des travaux de dépouillement des archives des collèges parisiens, la publication en ligne d’un premier inventaire et enfin la transformation des données descriptives archivistiques en données RDF, conformes à la toute nouvelle ontologie Records in Context, qui offrira à terme aux chercheurs des possibilités de recherche encore plus poussées.ORESM est coporté par la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et le Centre Lucien-Febvre (université de Franche-Comté). Ce projet repose sur un partenariat avec des unités de recherche, comme le Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, et des institutions de conservation, comme les Archives nationales qui financent cette journée. Il bénéficie du soutien du LabEx Hastec, de la région Île-de-France (DIM-SCTN) et de CollEx-Persée.
Un inventaire commun : des données sémantisées
Le projet Œuvres et Référentiels des Étudiants, Suppôts et Maîtres de l’université de Paris au Moyen Âge [ORESM], vise à rassembler et publier différentes ressources documentaires sur la vie universitaire parisienne, du XIIe au XVIe siècle.
Il propose notamment de publier un inventaire qui permettra de reconstituer virtuellement les fonds d’archives issus de l’ancienne université et des collèges parisiens, aujourd’hui répartis entre différentes institutions de conservation.
Il cherche aussi, à travers des analyses poussées faites sur les documents, à constituer un référentiel de personnes physiques ayant séjourné dans ces structures d’enseignement.
Cette journée d’étude présentera les dernières avancées du projet, notamment la progression des travaux de dépouillement des archives des collèges parisiens, la publication en ligne d’un premier inventaire et enfin la transformation des données descriptives archivistiques en données RDF, conformes à la toute nouvelle ontologie Records in Context, qui offrira à terme aux chercheurs des possibilités de recherche encore plus poussées.ORESM est coporté par la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et le Centre Lucien-Febvre (université de Franche-Comté). Ce projet repose sur un partenariat avec des unités de recherche, comme le Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, et des institutions de conservation, comme les Archives nationales qui financent cette journée. Il bénéficie du soutien du LabEx Hastec, de la région Île-de-France (DIM-SCTN) et de CollEx-Persée.
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00:00 [Musique]
00:12 Donc on va commencer cette journée d'études.
00:15 Je vous souhaite à toutes et tous la bienvenue à cette journée d'études sur le projet Oresme.
00:23 Je salue évidemment ceux qui sont présents dans la salle et aussi ceux qui sont présents à distance.
00:29 Et également, donc, de nombreuses personnes n'ont pas pu venir et notamment Florence Clavaud
00:37 qui malheureusement est souffrante, a des soucis de santé et on a une pensée pour elle aujourd'hui.
00:46 Donc pour ouvrir cette journée, je vais d'abord rappeler peut-être un petit peu le contexte
00:53 parce que Oresme est une véritable nébuleuse de projets en fait.
00:58 C'est un projet de construction d'un portail web autour des archives de l'Université de Paris au Moyen-Âge.
01:07 Mon comparse Thierry Coamé en dira bien plus long que moi parce que c'est lui le grand spécialiste.
01:16 Donc c'est un portail. Mais autour de ce projet de portail, se sont agrégés d'autres projets complémentaires
01:25 et qui j'espère montreront, enrichiront de beaucoup le projet Oresme.
01:30 Deux projets donc satellites, on va dire. L'un autour des dépouillements des archives des collèges parisiens
01:41 qui a été financé non pas par Colex Percé comme le projet Oresme l'est, mais par le LABEX Aztèque
01:50 et auparavant le domaine d'intérêt majeur de la région Île-de-France, STCN.
01:56 A l'heure actuelle, pour la deuxième année constitutive, nous avons obtenu un financement du LABEX Aztèque
02:06 qui nous a permis de continuer ces dépouillements fins.
02:09 Aujourd'hui, comme Jean-François me l'a rappelé, nous sommes à 1 408 actes dépouillés.
02:16 C'est quand même une masse considérable, on en parlera plus longuement.
02:21 Le deuxième projet s'appelle ECRU, qui lui est financé par Biblissima Plus.
02:29 C'est un projet qui est à la fois autonome et rattaché à Oresme.
02:33 C'est un projet d'édition en TEI du Cartularium Universitatis Parisiensis
02:40 qui comprend des analyses d'actes relatifs à l'Université de Paris.
02:48 Les actes qui ont été jugés les plus importants au XIXe siècle.
02:52 Voilà pour le contexte très général.
02:55 Je ne vais pas prendre trop de temps, parce que ce qui est intéressant, c'est les communications.
02:59 D'abord, comme vient de le dire Laurence, merci à tous d'être présents, en présentiel et en distanciel.
03:07 Nous regrettons d'autant plus l'absence de Florence Claveau.
03:11 Elle avait une communication en fin de matinée qui permettait de faire le point sur l'avancement des travaux sur la base graphe.
03:21 Mais Jean-François a accepté de faire une sorte de résumé de la question.
03:28 Nous aurons finalement une troisième intervention, mais c'est Jean-François qui s'y collera de nouveau.
03:34 Il apparaîtra deux fois. Je ne vais rien rajouter de plus à ce qu'a dit Laurence.
03:40 Ormi que, nous sommes déjà à plusieurs années de ce projet OREM.
03:49 Et c'est très important, je pense, d'avoir une telle nébuleuse de projets, comme le dit Laurence, autour de l'Université de Paris.
03:59 Et je me permets de rendre hommage, de ce point de vue-là, à Jean-Philippe Jeunet, ici présent.
04:04 Parce que, finalement, sans lui, sans la base Studium qui est héritière de la base Paris,
04:10 du tout le travail qu'il a fait depuis les années 80, il serait difficile pour nous d'avoir une base de travail.
04:17 Donc c'est très important, parce que finalement, c'est la renaissance des études sur l'Université de Paris,
04:23 sur des bases informatiques, modernes, solides, scientifiques.
04:27 Et ça, c'est tout à l'honneur de Jean-Philippe et de la Bibliothèque de la Sorbonne,
04:31 qui est quand même, de ce point de vue-là, l'institution de référence dans ce domaine.
04:36 Oui, honte à moi, mais effectivement, le projet OREM est né, a été inspiré totalement par la base Studium Parisien C.
04:44 En effet, je ne voulais pas revenir sur les originaux, mais tu as tout à fait raison de signaler le caractère tout à fait central de cette base.
04:52 On va passer la parole à Jean-François.
04:58 [Musique]
05:03 [SILENCE]