L'acteur Roschdy Zem raconte dans une interview avoir été victime de discrimination !

  • l’année dernière
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Transcript
00:00 - Ça nous arrive.
00:01 - Allez, une autre question.
00:02 Selon vous, qui a dit "elle ne veut pas partager l'affiche avec un arabe"?
00:05 Là, c'est grave.
00:06 - Ouh là !
00:07 - Roch 10 M.
00:08 - Je suis content que vous soyez choqués.
00:09 - Roch 10 M.
00:10 - Tu sais, toi ?
00:11 - Roch 10 M, non ?
00:12 - Roch 10 M.
00:13 - Non ?
00:14 - Déborah, Roch 10 M ?
00:15 - Je pense aussi, oui.
00:16 - Lisa ?
00:17 - Roch 10 M.
00:18 - Toi, tu t'en fous ?
00:19 - Je sais pas, je cherche.
00:20 - Je sais pas, elle a dit Bardot.
00:21 - Mais c'est ça, on rigole.
00:22 - Mais qui l'a dit ?
00:23 - Elle ne veut pas partager.
00:24 - C'est toi.
00:30 Alors effectivement, c'est Roch 10 M, évidemment.
00:31 L'actueur, qui est d'ailleurs à l'affiche...
00:32 Ah, j'aime bien le "cling-cling".
00:33 Il est actuellement à l'affiche du film "Le Principal", qui est sorti cette semaine
00:34 aux côtés de Marina Hans, Yolande Moreau et Agnès Soral, en pleine promotion pour
00:37 le film.
00:38 Il a accordé une interview, évidemment.
00:39 - C'est bon, comme il est encore là.
00:40 - C'est dans le journal Libération du 9 mai dernier.
00:41 - Mais pas de qui il parle.
00:42 - Mais non, justement, on ne sait pas.
00:43 - On ne sait pas.
00:44 - Alors, c'est dans les années 90, visiblement.
00:45 D'après les dates, ça pourrait être Sandra Bullock, mais ce n'est pas sûr.
00:49 - Ah, pourquoi ?
00:50 Il a tourné avec Sandra Bullock ?
00:51 - Pour "Hospice 2", il devait jouer le rôle d'un capitaine.
00:53 - Mais il n'est pas dedans.
00:54 - Bah oui, non, il n'a pas joué dedans, parce que justement, l'actrice ne voulait pas partager
00:56 l'affiche avec un Arabe.
00:57 - Elle ne voulait pas partager l'affiche avec un Arabe.
00:58 - Mais ce n'est de toute façon que des suppositions.
00:59 C'est par rapport aux dates, etc.
01:00 - C'est très choquant, en tout cas.
01:01 - C'est un blockbuster américain.
01:02 - En tout cas, celle-là a vraiment blessé.
01:03 - Elle est pas Sandra.
01:04 - Celle-là a vraiment blessé, c'est un type formidable.
01:07 Roche Dixem, c'est un des plus grands acteurs, il faut quand même le dire.
01:09 C'est choquant tout de même, cette histoire, non ?
01:10 - C'est peut-être pas elle.
01:11 - C'est plus que choquant, c'est horrifique.
01:12 - C'est inadmissible, surtout.
01:13 - Mais c'est pour ça qu'on a envie de savoir qui c'est qui a eu cette idée de télé.
01:14 - Oui, des années 90.
01:15 - Ou sinon, ce qui colle aussi, c'est le film "Belle fée gore", avec Sophie Marceau.
01:21 - Ah non, là, vous laissez entendre que c'est Sophie Marceau.
01:26 - Non, non, non.
01:27 - Alors moi, j'ai regardé aussi les films des années 90, si tu veux.
01:30 Je vois pas quelle actrice aurait pu refuser ou dire cette horreur.
01:34 - Parce que Bernard, c'est une actrice qui n'a pas voulu que le film se fasse avec lui.
01:38 Donc peut-être que c'est pas dans sa scénographie.
01:40 - Peut-être une autre personne.
01:41 - Il n'a pas joué dans le film, non ?
01:42 - Ah, il n'a pas joué, il n'a pas joué.
01:43 - Est-ce qu'il n'aurait pas été pris aussi au casting ? Est-ce qu'il n'aurait pas présupposé
01:48 que...
01:49 Voilà, voilà.
01:50 Est-ce que ça a été prononcé, cette phrase ?
01:51 - Oui, oui.
01:52 - On va faire des recherches.
01:53 - C'est un traumatisme pour lui.
01:54 Il l'a évoqué dans l'EB.
01:55 Il a dû être profondément choqué.
01:57 On le comprend.
01:58 Et maintenant, son parcours actuel prouve que c'est un grand acteur.
02:01 Et genre, je vous emmerde, hein.
02:03 Parce que c'est vraiment un type formidable.
02:05 - Ah bah oui, c'est choquant, oui.
02:06 - On sait pas qui c'est.
02:07 - Bizarre, ouais.
02:08 - On sait pas qui c'est.
02:09 - On va faire des recherches.
02:10 - On suppose, on voudra dire.
02:11 - Il a dit qu'il y a un problème, l'actrice principale ne veut pas partager l'affiche
02:13 avec un Arabe.
02:14 C'est ce qu'on lui a dit.
02:15 Alors c'est quand même important.
02:16 - Les acteurs ont changé d'acteurs, ouais.
02:17 - Ah oui, oui.
02:18 - On manque vraiment de tout.
02:19 - Le cinéma, c'est pas un truc pour nous.
02:21 Les enfants d'immigrés, c'est ce qu'il a rajouté par la suite.
02:24 Dans ma génération, celle des Djamel Debbouze et Samy Bouajila,
02:28 nous avons pour seule référence les deux longs Belmondo de Pardieu.
02:31 Et le seul acteur qui nous ressemble, c'est l'ouvrier algérien d'Élise ou la vraie vie,
02:36 de Michel Drac.
02:37 - C'est vrai, je le sais.
02:38 - C'est vrai.
02:39 - C'est le mari, vous le savez, de Marie-José Nath.
02:40 Mais on ne le revoit jamais dans le film, d'ailleurs.
02:42 - Voilà, c'est important, ce traumatisme, je comprends.
02:45 - Moi, ça me rend fou, les discriminations.
02:46 - Il a commencé dans la série Tribunal, où justement, il jouait un Maghrébin délinquant,
02:51 etc.
02:52 C'est son premier rôle.
02:53 Voilà, donc ça corrobore un peu ce qu'il dit là.
02:55 Et on lui proposait que des rôles comme ça.
02:57 Et c'est vrai que dans les années 90, il y avait beaucoup de racisme dans le cinéma.
03:00 Aussi parce qu'il y avait beaucoup moins d'acteurs, d'actrices d'origine maghrébine, africaine,
03:04 etc.
03:05 Donc, ça m'étonne pas.
03:06 - Benoît ?
03:07 - Moi, ça me rend fou, les discriminations et les quotas.
03:08 On a tous fait part à un moment donné.
03:09 - Voilà, justement, j'allais demander qui a été victime des discriminations ici, toi ?
03:13 - Moi, par exemple.
03:14 - Et pourquoi ?
03:15 - Je ne sais pas si je peux le dire et tout, mais au tout début, moi...
03:16 - Dis ce que tu veux, mais fais attention, tu ne donnes pas de nom.
03:18 - Non, j'ai commencé dans Secret Story il y a des années.
03:20 J'ai fait le casting.
03:21 Et du coup, il y avait la production qui était Andemol et TF1 Diffuseur.
03:25 Et quand Andemol a proposé mon projet, mon profil, TF1 a dit non, on ne veut pas.
03:29 C'est trop une folle asse.
03:30 Il est trop gay.
03:31 À quel moment on peut dire à quelqu'un, il est trop folle, il est trop gay, il est trop lui ?
03:33 Et donc, du coup, ils ont créé un jeu avant sur Internet.
03:36 - Tant pis que c'est faux.
03:37 - En plus, c'est faux.
03:38 Je ne sais pas d'où ils ont tiré ça.
03:39 Ils ont fait un blé.
03:40 Ça ne se voit pas du tout.
03:41 Bref, ils font des idées.
03:42 Et donc, ils ont créé un jeu 72 heures avant sur Internet pour que ce soit le public qui
03:47 me valide pour pas qu'ils prennent la responsabilité de faire entrer la folle asse.
03:50 Bon, finalement, j'ai gagné.
03:51 - Mais tant pis, on peut l'applaudir parce qu'on aime beaucoup Benoit.
03:56 Mais oui.
03:57 - Et puis, quand tu entends ça et que tu as 21 ans, tu as 21 ans en disant que tu es trop
04:02 toi, tu es trop folle, là, c'est tout, TF1 ne te veut pas et en démol, dis nous, on
04:06 te veut absolument.
04:07 Du coup, on va créer ce jeu et c'est le public qui va te sélectionner.
04:09 - C'est dingue.
04:10 Je ne sais pas comment leur est venue cette idée à ton propos.
04:13 - Non, mais moi non plus, je cherche.
04:15 - Il l'a regardée.
04:16 - Il est 15 ans, je cherche.
04:17 - Il l'a regardée.
04:18 - Il a regardé cette vache.
04:19 Qu'est-ce que tu dis, Jean-Michel ?
04:20 - Il l'a regardée, c'est tout.
04:21 - Il a gagné.
04:22 Bravo.
04:23 - Qui a été victime de discrimination, Florian ?
04:24 - Moi, un peu avec ma couleur de peau, ça a été compliqué parfois.
04:26 J'ai su après des entretiens d'embauche que ça ne convenait pas spécialement et puis
04:30 surtout à l'époque quand j'avais 18, 20 ans, etc.
04:33 Pour rentrer en boîte, c'était beaucoup plus compliqué.
04:35 On a fait quelques petits tests avec des amis, etc.
04:37 Et pour moi, c'était à l'époque un peu plus compliqué.
04:39 C'était les années 90 aussi.
04:40 - C'est dingue, ça quand même.
04:41 C'est dingue.
04:42 - On a tous.
04:43 - Moi, je veux dire, au début de ma carrière, en 85, à la télé, j'étais à Bordeaux d'abord
04:47 et après, je suis arrivé à Paris en 87, à TF1, mon cher Laurent, nous y étions.
04:50 Figure-toi que déjà, on me disait, non, l'accent bordelais, ça ne va pas du tout.
04:54 - Ah, les accents.
04:55 - Les accents, alors c'est une discrimination aussi.
04:57 - Mais toujours.
04:58 - Mais je l'ai encore quand je m'énerve, il paraît.
05:00 - Honnêtement, je crois qu'on a tous un truc.
05:03 Moi, regardez, j'étais frisée comme un mouton, je martyrise mes cheveux.
05:07 - Vous êtes frisée comme un mouton, vous ?
05:08 - Bah oui.
05:09 - Vous parlez des cheveux là-haut ?
05:10 - Ah !
05:11 - Qu'est-ce que j'ai dit ?
05:12 - C'est chic.
05:13 - Pourquoi vous rigolez ? Mais c'est affreux ce que j'ai dit.
05:14 - Ça va échapper.
05:15 - Ça va échapper.
05:16 - Ça va échapper.
05:17 - Oh là, là, Jean-Michel.
05:18 Alors Jean-Michel, le choqué.
05:19 - C'est grave, c'est grave.
05:20 - C'est pas bien.
05:21 - Chambre du bas, crépux en haut, si ça vous intéresse.
05:22 - Alors Isa, j'en étais sûr.
05:23 Si vous la lancez, Isa, on est foutu.
05:24 - Alors que Florian, c'est l'inverse.
05:25 - Bravo.
05:26 Bravo.
05:27 Bon allez, on change de sujet.
05:28 Je sens que là, ça commence à déraper.
05:29 C'est trop tôt, les amis, c'est trop tôt.
05:30 - C'est trop tôt.
05:31 - C'est trop tôt.
05:32 - C'est trop tôt.
05:33 - C'est trop tôt.
05:34 - C'est trop tôt.
05:35 - C'est trop tôt.
05:36 - C'est trop tôt.
05:37 - C'est trop tôt.
05:46 [Musique]

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