Durant plus de deux heures et demi, la star du rock a livré samedi soir à la Paris La Défense Arena une prestation d’anthologie devant un public déchaîné.
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00:00 Il est arrivé pile à l'heure, vendredi soir à 19h00, pile quand je dis pile c'est 19h00.
00:05 Christophe qui est sur son plateau peut confirmer.
00:07 À la seconde près.
00:08 À la seconde près, ça n'arrive jamais, c'est toujours un vœu pieux quand on dit 19h00.
00:11 Et puis là vraiment il est arrivé à l'heure, c'est avec la chanson No Surrender qu'il a démarré le show, devant 40 000 spectateurs.
00:16 Regardez.
00:17 Bonsoir Paris !
00:19 1, 2, 3, 4 !
00:26 2h45 de concert sans interruption, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de pause pour se changer ou...
00:39 On se demande s'il se désaltère un moment.
00:42 Hallucinant.
00:43 Alors il a chanté évidemment des tubes, des ghosts, "Probably it all night, later to you, out in the street, born to run" à la fin, "Born in the USA" évidemment, "Glory Days", c'était vraiment chouette.
00:53 "Dance in the dark" aussi dans les rappels.
00:54 Oui à la fin.
00:55 Pardon ?
00:56 Beaucoup d'émotions.
00:58 Beaucoup d'émotions, je ne t'avais pas entendu Adeline.
01:00 Oui c'était à la fois un énorme show, je ne sais pas si tu es d'accord avec cette impression, mais c'est à la fois un show très intime.
01:04 Par exemple il y a eu un moment où il a rendu hommage à un de ses amis avec qui il avait commencé la musique quand il avait 15 ans, un ami qui est décédé.
01:11 Et quand il est mort il s'était rendu compte qu'il était le seul survivant de ce groupe quand il était ado.
01:16 Voilà il a tenu à rendre hommage à cet ami, c'était un moment très fort avec le public.
01:20 Et ensuite il a lancé Last Man Standing.
01:22 Alors moment de communion vraiment réel avec le public.
01:27 D'ailleurs un public extrêmement varié, il y avait des enfants, des ados, des seniors.
01:31 Tout à fait, on va y venir.
01:32 Sur la scène c'est fou, c'est vrai qu'il est allé au devant du public, il va à la rencontre des gens, il part serrer des pinces, il a donné un médiator, il a donné son harmonica quand même, ça c'est pas mal.
01:42 On le sent qu'il joue avec eux, qu'il se marre, même parfois il a du mal à chanter.
01:46 Et le public complètement dingue, qui est jamais fatigué, toujours les bras en l'air, ils n'avaient pas envie que ça s'arrête.
01:51 Alors à la sortie Gaëtan Malacquin a rencontré les fans, les vrais de vrai comme Nasser.
01:56 C'est que de vrais les fans de Broskvitch.
01:58 On fait Paris deux fois, je reviens de Dublin et après j'ai fait Zurich.
02:02 Je fais Dusseldorf, Amsterdam, j'ai une petite collection derrière moi.
02:06 45 ans je le suis, depuis mes 18 ans, j'en ai 63.
02:10 Alors Nasser il est entouré de sa fille et son gendre qui a été biberonné au Bosse.
02:15 C'est vrai qu'il y a une toute nouvelle génération, tu as tout à fait raison Christophe, les enfants des fans.
02:19 Et du coup ils savent pousser la chanson d'être en famille. Écoutez.
02:21 Born in the USA I was born in the USA I was born in the USA
02:32 Bon allez un petit solo d'Harmonica de Springsteen pour terminer.
02:36 C'est parti.
03:00 On a parlé de la météo, c'était samedi soir.
03:06 Donc il y a eu deux chanceux qui ont pu assister au concert.
03:12 On dit bravo à Stéphanie Morissa qui a joué pour son frère Fabrice, qui lui a fait écouter les titres pendant son adolescence.
03:17 Et Evelyne Grobois qui a joué pour son neveu de Paris. Ils vont voir ensemble le concert ce soir.