La députée EELV-Nupes Sandrine Rousseau était l'invitée de BFM Politique ce dimanche.
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00:00 Moi, je suis absolument fascinée par les discours qui se veulent rationnels,
00:04 appuyés sur la science, la technologie et qui n'entendent pas les analyses scientifiques du GIEC.
00:09 On est dans une situation extrêmement critique,
00:13 mais même ces mots-là sont faibles par rapport à la réalité de ce qui se prépare.
00:18 On a trois ans pour agir, on a trois ans pour changer radicalement nos modes de production et nos modes de consommation.
00:24 Et on fait comme si, et moi je qualifie Emmanuel Macron de techno-utopiste,
00:30 c'est-à-dire on fait comme si on allait avoir des innovations, des machins, des trucs et des bidules
00:36 qui vont faire en sorte qu'on émette plus de carbone.
00:39 Mais l'ampleur de la crise n'est pas à ce niveau-là.
00:43 Même si on trouve des bidules et des trucs, ça ne résoudra pas notre problème.
00:49 Pour préciser ce que dit le président par rapport à la question que vous posez, Jean-Baptiste,
00:52 il dit qu'il faut qu'on fasse une pause et qu'on applique les normes qui ont été décidées,
00:56 qu'on n'en fasse pas de nouvelles parce que sinon on risque,
00:59 notamment par rapport à la Chine aux États-Unis,
01:02 à imposer tellement de normes que les entreprises ne s'implanteront plus en France.
01:06 Des entreprises qui parfois sont des industries vertes et qui permettent précisément de décarboner l'économie.
01:11 Voilà la pensée du président de la République.
01:14 J'ai bien compris la pensée du président de la République.
01:16 Simplement, ce n'est pas une pensée écologique.
01:18 Ce n'est pas une pensée qui pense la limite de la planète.
01:23 Là, on ne négocie pas avec les limites planétaires,
01:27 on ne négocie pas avec le réchauffement climatique.
01:30 On ne peut pas demander une pause au réchauffement climatique de 3-4 ans.
01:33 Ça n'existe pas.
01:34 Donc là, il est à nos portes.
01:36 Il est là, on le voit.
01:37 En plus, on a la sécheresse.