Philippe Verbeke, représentant industrie de la CGT à Dunkerque, s'exprime sur BFMTV avant la venue du président de la République. Emmanuel Macron va annoncer l'implantation d'une méga-usine à Dunkerque dans la production de batteries pour des véhicules électriques. Philippe Verbeke ne souhaite pas que la venue du président "cache les difficultés auxquelles ils sont confrontés sur l'industrie".
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00:00 - Écoutez, venir annoncer l'implantation d'une gigafactory de batteries électriques,
00:05 très bien, c'est de l'emploi, on est d'accord.
00:08 Ceci dit, ça ne doit pas cacher un petit peu les difficultés
00:13 auxquelles on est confrontés sur l'industrie du Dunkerquois.
00:17 Le Dunkerquois, c'est notamment la métallurgie et la chimie,
00:21 aussi l'énergie évidemment, avec la centrale pas loin et puis le port.
00:26 Et on a certaines difficultés dans la gestion, dans le pilotage
00:33 et dans la stratégie de multinationales qui sont présentes actuellement
00:36 sur le sol de Dunkerque et notamment sur la sidérurgie.
00:40 Vous savez qu'on a ce sujet très chaud pour l'entreprise Valdun,
00:47 unique fabricant de roues et essieux sur la France,
00:51 donc avec l'établissement de Dunkerque et l'établissement de Valenciennes.
00:55 Or, on a au moment même où Emmanuel Macron vient annoncer
01:00 la gigafactory de batteries, l'annonce du retrait de l'actionnaire chinois
01:04 qui pilote cette entreprise depuis 2014.
01:08 Donc vous voyez, ce sont des éléments qui sont insupportables
01:13 quand on veut avoir une cohérence générale sur l'industrie,
01:16 c'est-à-dire l'industrie traditionnelle qui est là et qui répond à des besoins
01:19 essentiels, évidemment sur la filière ferroviaire,
01:22 qui doit être une filière d'avenir puisqu'on parle de transition verte