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Transcription
00:00 Depuis le lundi 13 février 2023, à Oso, village situé à quelques 3 kilomètres de la ville de
00:10 Bongwanu, chef lieu de la région du Moronou, est secoué par une crise sans précédent.
00:15 Le chef du village, Nananzi Ndonde, et une partie de sa notabilité sont devenus
00:25 personas non grata. Des jeunes du village et une partie de la population ont saccagé des
00:31 habitations et incendié des résidences à la suite de l'emprisonnement du nommé Kwame Aswa,
00:37 un ancien militaire à la retraite. Tout est parti des funérailles organisées le jeudi 9 février
00:44 2023. Une délégation du chef du village conduit par des jeunes a occupé une partie des sièges
00:52 réservés au nommé Kwame Aswa et son groupe. Arrivé sur les lieux, le militaire à la retraite
00:59 et son groupe ont voulu naturellement récupérer les sièges à eux réservés. Malheureusement,
01:05 dans les échanges, il y a eu des envolées verbales et une bagarre a éclaté. Au cours
01:12 de cette bagarre rangée, l'on a enregistré des blessés de part et d'autre, dont le militaire à
01:17 la retraite. Quelques jours plus tard, une plainte a été déposée contre Kwame Aswa qui a été
01:25 interpellé et conduit à la prison civile de Bongwanung. Les partisans du militaire à la
01:30 retraite ont menacé d'effectuer une descente sur la prison civile de Bongwanung. Effectivement,
01:35 ils y sont arrivés. Finalement, le prisonnier a été transféré à la prison civile de Demokro.
01:41 En représailles, ces partisans sont repartis au village et ont incendié et saccagé les
01:47 habitations des proches du chef du village Nananzingwan II. Après tous ces dégâts,
02:00 le chef du village Nananzingwan II sous-sonne un de ses proches, en l'occurrence Nicolas Ngeta
02:07 Kwadio, ingénieur à la retraite. Nous avons rencontré Nicolas Ngeta Kwadio à sa résidence
02:28 privée à Kokodi Angre. Il affirme d'ailleurs que le chef du village n'a qu'à s'en prendre à lui-même.
02:35 "C'est vraiment dommage. C'est pas devant moi que Palabla s'est déroulé. Le dimanche,
02:41 j'ai été obligé de revenir sur Abidjan parce que le lundi j'avais un rendez-vous médical. Non,
02:46 je suis venu et c'est derrière moi. Entre temps, le samedi soir, après l'enterrement,
02:51 ils ont envoyé des convocations à quatre individus du groupe de Aswa. Bon, et puis le lundi,
02:58 ils sont venus à la gendarmerie. De la gendarmerie, on leur a dit d'aller à la justice. De la justice,
03:04 ils ont envoyé l'autre en prison. Voilà ce que moi je sais. Rien n'est fait devant moi pour dire
03:10 que j'ai fait ceci, j'ai fait cela. Non." A l'heure actuelle, c'est une situation de
03:14 ni paix ni guerre que les populations vivent à Aoroso. Même les tentatives du chef des tribus
03:20 Nana Nganza Katz n'ont rien pu donner. Les positions sont restées figées. Les partisans
03:27 du militaire à la retraite exigent sa libération avant toute négociation. Pendant ce temps,
03:32 le chef du village Nana Nzingwa II s'est retranché à Bongwanung. Même quelques-uns de ses partisans
03:39 sont interdits de mettre les pieds à Aoroso. Informés, les autorités politiques et administratives
03:45 se sont saisies de l'affaire. Nous reviendrons plus tard sur ce dossier. D'ici là, nous souhaitons
03:51 beaucoup de courage aux populations d'Aoroso.
03:53 [Générique]

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