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Transcription
00:00 -Vous voulez bien me raconter ce qui s'est passé ?
00:02 -Oui.
00:03 D'après ce qu'on sait, Thierry va quitter l'entreprise vers 8h.
00:08 -Il va charrier des tonnes de boue d'algue verte en putréfaction,
00:12 dégageant de l'âge de Zès l'un des gaz les plus dangereux du monde.
00:14 -Coucou.
00:16 -Et on est allés reconnaître le corps avec la gamine.
00:20 -Mon fils, il était tout noir.
00:22 -Ils ont dit que c'était une mort naturelle.
00:23 -L'enquête continue, non ?
00:25 -C'est aux autorités de décider si c'est une enquête continue ou s'arrête.
00:28 -Bonjour, je suis journaliste et je fais des reportages sur la Bretagne.
00:33 Je vous appelle au sujet des algues vertes.
00:34 -C'est à cause de l'agriculture ? -C'est ce que je voudrais savoir.
00:37 -Ca va pas être possible. -Ils font tout pour pas me parler.
00:41 -Tu t'approches des algues vertes, ça pue dans tous les sens du terme.
00:43 Je pense même que ça peut être dangereux.
00:45 -Vous avusez pas à foutre par terre notre belle région.
00:47 -Si je tombe mal... -Tu tomberas toujours mal !
00:49 -Lâchez la main !
00:51 -Vous êtes comme qui dirait la femme à abattre.
00:53 -Tout le monde a peur dans cette affaire.
00:57 -Il faut comprendre qu'ici, chaque famille a quelqu'un qui travaille dans la grove.
01:00 -Vous, la FNSEA, c'est vous qui choisissez les ministres de l'agriculture ?
01:02 -C'est pour ça que les agriculteurs nous aides.
01:04 -C'est la vraie violence ?
01:06 -C'est le prix du lait. 30 centimes le litre depuis 30 ans.
01:09 -Des reportages, ils font trop de remous.
01:12 -Les écolos vont quand même nous faire chier.
01:15 -Les autorités mentent et jouent avec la vie des gens.
01:17 -Je vais t'attendre chez vous, quand même.
01:20 ...
01:26 -Nous sommes en guerre, Mme Léraud.
01:28 C'est une vraie et grande guerre économique.
01:30 ...
01:33 -Vous soyez vigilant un jour ou l'autre, vous les aurez face à face,
01:36 les yeux dans les yeux, les victimes d'autres guerres.
01:39 ...