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Transcription
00:00 Les ouvriers artisans du centre de formation professionnel d'Abome sont mis en situation réelle
00:06 avec la construction de cette salle de réception royale, un adjalalah en langue folle.
00:12 Les travaux qui ont commencé au début de cette année sont pilotés par les compagnons français du devoir,
00:18 des experts en métiers ancestraux.
00:20 Ici, sur ce chantier-école, les artisans béninois apprennent de nouvelles méthodes.
00:26 Avant, nous on ne les trace pas, avant de réaliser les barrières.
00:32 Mais ici, maintenant, avec les dimensions et tout, tout est au même niveau.
00:37 Je trouve ça très bien.
00:39 On ne va pas leur apprendre à construire, ils ne nous ont pas attendus,
00:41 mais on leur a apporté de la rigueur, savoir utiliser...
00:45 On a revu des bases de mathématiques, par exemple, de la géométrie,
00:48 savoir faire un tracé, marcher avec des axes, des abscisses, des ordonnées,
00:52 pour que demain ils puissent faire une restauration qui dure dans le temps.
00:56 Dans quelques mois, les ouvriers artisans restaureront le site des palais royaux.
01:00 L'Agence nationale de développement des patrimoines touristiques du Bénin,
01:04 sous la maîtrise d'ouvrages d'Expertise France, veut valoriser ce fleuron du patrimoine culturel.
01:10 On a hérité d'un savoir-faire, mais aujourd'hui, via cette formation,
01:14 on a acquis une nouvelle technique et nous sommes meilleurs dans ce qu'on fait.
01:18 Nous avons le plus cher à vendre, c'est notre culture.
01:22 C'est pourquoi ces travaux, l'impact ne sera pas seulement historique, mais aussi économique.
01:28 Avec de nouvelles techniques de charpente et de chaume,
01:31 un toit comme celui-ci pourra durer 30 à 40 ans, contre un an aujourd'hui.
01:36 L'ensemble du projet de restauration des palais royaux et de la création du musée
01:41 est estimé à près de 45 millions d'euros.
01:44 78% de ce montant est financé par l'Agence française de développement,
01:48 sous forme de prêts et de dons, et 22% par le Bénin.
01:52 Voilà.

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