• l’année dernière
De passage à Paris pour la journée Sport et Citoyenneté en tant qu'ambassadeur de la plateforme United 24, Andreï Chevtchenko était l'invité exceptionnel de L'Equipe du soir. Le Ballon d'Or 2004 a notamment évoqué la situation de son pays et sa position concernant la participation des athlètes russes et biélorusses aux compétitions sportives internationales.

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Sport
Transcription
00:00 Je vous renouvelle mes félicitations et je vous remets de façon effective le Ballon d'or France Football 2004.
00:07 Bravo !
00:08 C'est l'équipe du soir. Bonsoir. Le président d'honneur ce soir est le Ballon d'or France Football 2004, André Shechekko.
00:16 Président d'honneur, joueur du Zidane au Kiev, du Milan, mais également de Chelsea, vainqueur de la Ligue des Champions avec le Milan en 2003.
00:23 Cheval ukrainien est en mission aujourd'hui à Paris nous informer et nous sensibiliser sur la situation que traverse son pays, l'Ukraine,
00:31 donc en conflit avec la Russie depuis le 24 février 2022. Bonsoir président.
00:35 C'est un grand honneur d'être ici et puis de voir aussi toutes ces images magnifiques.
00:46 Vous avez fait bon voyage ?
00:48 Tout va bien ?
00:50 C'est long. C'est un peu long comme voyage. J'étais à Kiev pour une présentation de United 24, qui est donc une plateforme qui existe depuis le début de la guerre
01:05 et qui lève des fonds. Et je suis devenue ambassadeur de cette plateforme.
01:09 On aura l'occasion d'en parler président. Je vous présente votre... Alors on appelle ça le président de l'équipe du soir.
01:15 Je vous présente votre ville-peuple, vos aimables sujets. On va commencer par Joan Mikou. Alors grande carrière.
01:21 Mais là, vous avez joué en Serie A à Parma.
01:24 Je ne parle pas la même chose.
01:26 Mais vous avez joué avec lui ? Contre lui ?
01:29 J'aurais aimé avec, mais j'ai joué contre lui. C'était plus dur.
01:32 On vous a mis une vieille connaissance. C'est Bernard Lyons, grand reporter à l'équipe.
01:36 Vieux, pas trop quand même.
01:37 Une vieille connaissance, puisque vous l'avez côtoyé lorsqu'il était joueur à Milan.
01:41 Et également, pas sélectionneur avec l'Ukraine. Pour toutes les grandes compétitions, c'est remarquablement comporté l'Ukraine.
01:48 Oui, et puis on disait tout à l'heure avant l'émission qu'on a eu le plaisir de se voir à Kiev avant l'Euro, historique,
01:53 puisque l'Ukraine avait accueilli l'Euro 2012.
01:56 Et Sheva avait fait un match extraordinaire lors du premier match de l'Ukraine à l'Olympiyski contre la Suède.
02:02 Je me rappelle le titre qu'on avait fait l'an demain dans l'équipe.
02:04 Sheva 2, Ibra 1. Parce que Sheva avait battu Ibra et Movit.
02:08 Mélisande Gomez, également grand reporter à l'équipe qui adore le football italien.
02:13 Dès qu'il y a une question sur le football italien, notre référence c'est Mélisande.
02:18 Et puis on vous a mis un gardien de but, Jérôme Alonso.
02:20 Vous les avez souvent fait souffrir durant votre carrière.
02:23 Donc Jérôme aura peut-être un regard sur vous durant cette émission magnifique.
02:28 Votre venue sur le plateau de l'équipe du soir est dans le cadre d'une journée organisée aujourd'hui à Paris.
02:34 Ça s'appelle "Sport et réfugiés, un challenge pour la jeunesse européenne".
02:38 C'est organisé aujourd'hui, on vous voit à l'image au Stade Charlestti.
02:42 Une journée de sensibilisation et un tournoi de football pour cultiver la solidarité avec les réfugiés.
02:47 Les réfugiés, vous en savez quelque chose car depuis le début du conflit en Ukraine,
02:52 4,8 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays pour échapper au massacre.
02:56 Je me permets d'ailleurs de saluer l'association qui a monté cette opération.
03:00 Le sport et la citoyenneté et de saluer son président, Julien Jappert, qui a facilité votre venue et notre rencontre sur le plateau.
03:06 André, c'est la première fois qu'on se rencontre, mais moi le dernier souvenir que j'ai, c'était à la télévision française.
03:10 On était au Théâtre du Châtelet lors de la dernière cérémonie du Ballon d'Or.
03:13 On est le 17 octobre dernier.
03:15 Vous êtes sur scène, voici votre discours et puis vous allez observer et revivre peut-être le silence de cathédrale
03:22 et cette émotion qui s'empare du Théâtre du Châtelet.
03:24 Regardez, écoutez.
03:26 C'est un moment très difficile pour le peuple ukrainien.
03:33 Je suis tellement fier de voir mon pays dans son entièreté se lever pour défendre sa liberté.
03:38 J'ai beaucoup participé à des actions humanitaires et des projets médicaux avec la plateforme United24
03:53 pour lever des fonds avec le président Volodymyr Zelensky.
03:57 Il est très important de se souvenir que la guerre continue et de se tenir aux côtés de l'Ukraine, de continuer à aider l'Ukraine.
04:22 Six discours, un peu moins de huit mois se sont passés.
04:25 Est-ce que vous pouvez, vous qui êtes là pour nous sensibiliser, nous raconter ce qui se passe actuellement en Ukraine,
04:29 ce que vivent les Ukrainiens ?
04:31 Tout d'abord, merci de cette opportunité qui m'est donnée de prendre la parole et de parler de l'Ukraine ici aujourd'hui.
04:41 Pour vous répondre, la situation n'a pas changé.
04:48 C'est-à-dire que la guerre se poursuit jour après jour, les gens meurent, les enfants meurent.
04:55 Et c'est vraiment difficile.
04:59 Mais je suis fier, vraiment très fier, je dois dire, de mon pays et de mon peuple aussi,
05:09 et de l'armée aussi, la manière dont elle se bat et se défend.
05:15 Le pays qui se défend, il faut voir comment.
05:18 Pour défendre en faveur de la démocratie.
05:22 Votre passage au Ballon d'Or, vous vouliez peut-être revenir, Jean, parce que vous étiez présent en tant que consultant,
05:28 en tant que chroniqueur sur le Ballon d'Or, ce discours-là ?
05:30 Non, mais ce discours qui a vraiment ému tout le monde, il y avait, comme tu disais, un silence de cathédrale.
05:35 Et je voulais savoir si ça avait accéléré un peu les dons pour l'Ukraine.
05:41 Excusez-moi, je n'ai pas compris.
05:44 Le fait d'avoir parlé, est-ce que ça a accéléré le fait de donner à l'Ukraine ?
05:49 Oui, forcément, ça a aidé, ça m'a aidé beaucoup, la collecte de fonds, parce que, rappelons que pour nous, c'est une vraie mission,
06:04 c'est une vraie mission que d'essayer de parler autant que possible de l'Ukraine.
06:09 On essaye sans relâche d'essayer de collecter des fonds pour aider le pays, parce que les gens en Ukraine souffrent terriblement.
06:17 Et on doit absolument faire tout ce qu'il est possible de faire pour rester à leur côté, pour essayer d'aider les gens.
06:24 Depuis que l'émission a commencé, vous faites référence, et tout d'abord, on va avoir une photo de vous avec le président Vlodimir Zelensky, le président de l'Ukraine.
06:30 Et je disais, depuis que l'émission a commencé, vous faites référence à cette plateforme pour récolter des dons,
06:36 qui s'appelle United24, si vous parlez anglais, qui est chargée de collecter les dons.
06:42 Figurez-vous que je me suis baladé sur cette plateforme, alors c'est une plateforme qui est extraordinairement bien faite.
06:48 Vous allez voir, on va surfer un petit peu ensemble.
06:51 Vous avez envie de donner pour l'Ukraine, mais vous voulez donner pour quoi ?
06:54 Vous voulez donner pour une aide médicale ? C'est possible.
06:57 Et là, il y a un principe de transparence qui est fait.
07:00 Est-ce qu'on peut aller directement sur le site ? On a fait une petite simulation.
07:03 Vous voulez aider les forces armées ukrainiennes ? Vous pouvez le faire.
07:06 Il y a une petite fenêtre où vous cliquez, il y a l'aide militaire.
07:10 Et vous voulez également rebâtir l'Ukraine ? Ça, c'est aussi possible.
07:14 Je crois que c'est Vlodimir Zelensky, le président de l'Ukraine, qui l'a voulu,
07:17 et qui voulait une exceptionnelle transparence par rapport à où circulait l'argent.
07:25 Oui, c'est ça. Ça a été sa priorité, en effet, depuis le début,
07:31 parce qu'il a fait un certain nombre d'initiatives pour permettre d'aider l'Ukraine.
07:40 Pour ce qui me concerne, c'est surtout la reconstruction et l'aide médicale dont je me suis occupé.
07:47 On a réalisé un projet en particulier à Kiev qui doit permettre de reconstruire un stade de football.
07:57 Et il se trouve que c'est un maire, en fait, un des maires de la ville,
08:04 parce que Kiev, c'est une grande ville.
08:07 Et puis, en plus, il y a aussi des municipalités autour de Kiev qui ont été détruites.
08:12 Et donc, un maire de la région m'a demandé si je pouvais collecter des fonds pour reconstruire le stade.
08:23 On va faire en sorte qu'on reconstruise le stade.
08:25 Ça s'est commencé il y a huit mois, cette action-là.
08:28 Et les enfants ont besoin de jouer.
08:33 C'est important pour les enfants. Donc il y a cette mission qui m'est venue à l'esprit à ce moment-là.
08:38 Je me suis dit que je vais essayer d'aider à travers le sport, à travers le football,
08:43 d'essayer d'offrir peut-être une vie quelque peu différente.
08:47 Ces petites minutes où les enfants vont pouvoir oublier, jouer, jouer au foot.
08:51 - Combien de fois avez-vous récolté depuis la plateforme qui a été lancée ?
08:55 - Et la plateforme ?
08:57 - L'ensemble de la plateforme ?
08:59 - Je pense à peu près 330 millions.
09:06 - En parlant des enfants, est-ce qu'on a des nouvelles de tous les enfants ukrainiens qui ont été déportés en Russie ?
09:14 - Je sais que le gouvernement s'y emploie, est en train de travailler sur ce dossier.
09:20 Mais je ne pense pas qu'on ait de réponse de ce pays qui, en l'occurrence, a envahi l'Ukraine.
09:29 Il ne va pas répondre à nos questions.
09:31 Mais je crois que vraiment le gouvernement fait tout ce qu'il est possible de faire.
09:34 - Est-ce que vous espérez qu'un jour ils puissent revenir en Ukraine ?
09:38 - Oui, bien sûr. Il faut absolument qu'on puisse rebâtir notre avenir.
09:45 Et c'est ça qui est le plus important pour l'avenir.
09:47 - Est-ce que vous avez senti ce qui allait se passer pour l'Ukraine ?
09:50 Ou ça a été une surprise totale de voir l'Ukraine envahie du jour au lendemain comme ça par la Russie ?
09:56 - Non, je n'y attendais pas. Vraiment. Cette invasion, je ne l'ai pas vue venir.
10:03 Une invasion aussi massive. Vraiment, il y a deux choses dans ma vie.
10:10 Il y a avant la guerre et après la guerre.
10:12 - J'ai découvert un reportage paru dans l'Equipe Magazine. On est en 1999.
10:16 Le reportage est signé d'un des chroniqueurs de l'Equipe du soir.
10:19 C'est Eric Bilderman. Les photos sont du photographe Jérôme Prévost.
10:22 Ça ne va pas vous dépayser. Ça va peut-être vous donner un peu d'émotion.
10:26 On est dans la banlieue de Kiev. On est chez vos parents à Obolo.
10:29 Dans leur appartement au rez-de-chaussée, non loin du stade où vous avez fait vos débuts.
10:33 Dans ce reportage, on apprend que votre papa a été conducteur de char dans l'armée rouge.
10:41 Donc moi, j'en déduis que finalement ce conflit entre l'Ukraine et les Russes,
10:46 c'est des frères, des cousins. Avec ce petit détail-là, ça devient complètement absurde cette guerre.
10:54 Pour moi, à cette époque-là, j'appelle ça la fausse réalité.
11:02 Parce qu'à ce moment-là, on a pensé que c'était la vraie vie, le vrai monde.
11:07 Et en fait, quand il y a eu l'invasion, on s'est rendu compte à ce moment-là
11:10 que ce n'était pas du tout comme on l'avait cru. Tout a changé.
11:13 Jamais on n'aurait pu imaginer qu'une chose pareille puisse se produire.
11:17 Et pourtant, ça s'est produit. Et on se retrouve aujourd'hui à vivre ce que nous vivons actuellement.
11:22 Et nous faisons tout ce qu'il est possible de faire pour essayer de lutter pour notre pays.
11:28 - Est-ce qu'à un moment, tu as eu l'envie de prendre les armes ?
11:34 - Nous avons tous été très nombreux à avoir cette envie-là.
11:42 Surtout au début. Quand la guerre a commencé, il y a les débuts, on est tous perdus, on est désorientés.
11:50 Et moi, à ce moment-là, tout de suite, j'ai appelé des amis, j'ai appelé la famille
11:57 pour essayer de comprendre ce qui était en train de se passer.
12:00 Et notre président a été très important, surtout pendant ces premières journées-là,
12:10 toutes ces journées-là, parce qu'à ce moment-là, il a vraiment très bien parlé au pays.
12:15 Il a fait passer un message très important à ce moment-là. Il a dit qu'il décidait de rester dans le pays,
12:23 de défendre le pays. Et cette décision-là, ça fait qu'on s'est tous unis autour de lui.
12:30 Et c'est à partir de ce moment-là qu'a pu démarrer notre défense.
12:34 - Andrei Shevchenko, le président d'honneur de l'équipe du soir.
12:36 Question de Mélisande Gomez pour le président.
12:39 - Oui, Andrei, l'idée de voir des athlètes russes autorisés à participer aux Jeux olympiques de Paris l'année prochaine
12:46 sous cette bannière neutre, qu'est-ce que ça t'inspire aujourd'hui en tant qu'ancien sportif de haut niveau,
12:53 mais aussi en tant qu'Ukrainien ?
12:56 - Moi, depuis le début de la guerre, lorsque ça a commencé, j'ai précisé ma position.
13:04 J'ai dit qu'aucun athlète russe ou bélarusse ne doit participer à quelques compétitions sportives,
13:13 que ce soit olympiques ou pas, et ça dans le monde entier, aussi longtemps que la guerre ne sera pas terminée.
13:20 Pourquoi ? Parce que ça, c'est un principe. Et pourquoi est-ce que c'est un principe pour moi et pas pour tout le monde ?
13:26 Actuellement, au moment où on parle, ils sont en train de tuer mon peuple.
13:32 On est en train de tuer des enfants. Et nous, on est en train de lutter pour notre survie,
13:37 pour qu'on garde notre nom d'Ukraine, pour qu'on garde notre identité, qu'on garde notre langue également.
13:43 Donc, dans la position dans laquelle je me trouve, je ne vais pas bouger de cela. Je vais rester sur cette position-là.
13:49 - Gérard Wallonzo, une question ?
13:51 - André, tu as commencé à aborder tout à l'heure comment se réorganise le football amateur en Ukraine.
13:56 On a parlé des pros un petit peu. Comment se réorganise le sport et le football en Ukraine ?
14:00 Est-ce qu'il va perdurer ? Est-ce qu'il a repris ? Quels sont les espoirs pour le foot amateur ?
14:05 - Alors, on est très fort mentalement. On a déjà réussi à s'organiser.
14:17 Le championnat se fait, les écoles sont ouvertes, les académies de football sont ouvertes également.
14:26 Même s'il y a la guerre et qu'elle se poursuit, même si on vit des moments difficiles, nous sommes en train de survivre et de vivre même.
14:37 D'ailleurs, c'est une manière de donner l'exemple parce qu'on montre que même dans ces moments difficiles qu'on traverse,
14:44 on continue de penser à continuer de vivre, à faire passer le message y compris du sport à tout le monde,
14:51 et en particulier à ces jeunes générations.
14:55 - Tu espères, Sheva, secrètement, tu espères en ton fond intérieur que cette guerre sera terminée avant les Jeux Olympiques de 2024 ?
15:02 C'est-à-dire que ça va avoir une solution assez rapide avec la victoire de l'Ukraine ?
15:06 Ou tu crains que ça dure encore des années ?
15:09 - On prie, nous espérons, nous prions tous les jours, nous espérons que cette guerre va se terminer
15:18 et qu'enfin on puisse recommencer à vivre normalement en ayant remporté la victoire.
15:25 C'est un rêve pour nous pour l'instant.
15:28 Je ne sais pas combien de temps ça va durer.
15:33 Il y a une chose que je sais, en revanche, c'est que moi je vais soutenir mon pays jusqu'à la fin.
15:38 - Andriy Shevchenko, le président d'honneur de l'équipe du soir Ballon d'or France Football 2004.
15:42 Votre rapport au sport depuis le conflit ?
15:45 Est-ce que vous regardez moins de sport à la télé, vous le suivez moins assidûment ?
15:49 Est-ce que vous allez regarder notamment ce soir la première demi-finale de l'équipe des champions entre le Real et City ?
15:55 Puis demain, il y a une partie à mon avis qui vous intéresse fortement,
15:58 effectivement, c'est le Milan contre l'Inter.
16:01 Quel est votre rapport au sport depuis ce conflit ?
16:08 - Je dirais que les 6-7 premiers mois, j'ai perdu tout intérêt pour le football.
16:16 Pour le sport d'ailleurs de manière plus générale, parce que moi ce que j'avais en tête, c'était cette guerre.
16:23 Je me demandais comment je pouvais me rendre utile, comment je pouvais aider à collecter des fonds,
16:28 essayer de trouver des fonds et parler du pays, de l'Ukraine.
16:32 Petit à petit, c'est en train de revenir, je retrouve l'envie de m'y remettre et je regarde le foot.
16:41 Ce qui est certain, c'est que je vais regarder le match et ce soir, et demain soir je serai au stade.
16:46 - Votre ballon d'or est actuellement à Milan.
16:49 Est-il vrai que vous aimeriez le reprendre, votre trophée, pour faire une grande exposition sur le sport en Ukraine,
16:56 avec tous les plus grands trophées de tous les plus grands champions ukrainiens ?
16:59 Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le projet avance ?
17:03 - Oui, il avance le projet, mais ça, ça suppose notre victoire.
17:10 J'aimerais bien effectivement faire un musée, un espace de musée,
17:17 où une fois qu'on en aura fini avec cette guerre, je voudrais demander aux sportifs de venir présenter leurs trophées aussi.
17:25 - Ça sera l'occasion d'inviter Dr Love dans cette exposition du côté de l'Ukraine.
17:30 - Bien sûr.
17:31 - C'était le passage comme ça, magnifique.
17:34 - C'était tout invité.
17:36 - Merci beaucoup Andrei.
17:38 Andrei, merci beaucoup de votre compagnie.
17:40 On vous souhaite tous les succès pour votre entreprise, la sensibilisation et de récolter le plus de dons pour soutenir l'Ukraine.
17:46 Merci beaucoup.
17:48 - Merci à vous.

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