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Ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

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00:40 Revenons à ce qu'on parle de l'avocat et on parle, pourquoi on parle que de l'avocat ?
00:45 On a combien d'avocats au Maroc ? 14 000 hectares maximum, maximum.
00:51 Plus en plus d'avocats, dans la France, l'Espagne.
00:54 Oui, oui, mais qu'est-ce qu'on produit ? 14 000 hectares. C'est où ? Le Rarbe et le Locos.
01:01 Le Rarbe et le Locos, la Rache, l'eau de cette région. L'eau qui n'est pas collectée, elle va à la mer.
01:07 Voilà, le Marais pour vous dire. Donc, d'abord, il est situé, même écologiquement, il doit être situé sur le bord de la mer.
01:16 Le palmier d'Athier consomme trois fois ce que consomme l'avocat, en termes d'eau.
01:23 Le palmier d'Athier est cultivé dans les zones oisiennes.
01:29 Bien sûr, il n'est pas question de dire, il faut enlever le palmier d'Athier.
01:33 Le palmier d'Athier, c'est la colonne vertébrale des oisies. Mais juste pour vous dire, même s'il consomme beaucoup,
01:39 on doit le maintenir parce qu'il a un rôle essentiel.
01:43 Donc, l'avocat, avant l'avocat, le melon de Zagora.
01:51 Pourquoi Zagora ? Parce qu'il vient très tôt sur le marché, donc il est vendu à un prix très intéressant.
01:57 Donc, c'est les primeurs, c'est la précocité. Vous voyez, donc c'est tout simplement ça.
02:00 Il s'est développé de manière spontanée. L'État, le ministère ne l'a jamais encouragé.
02:06 Il n'y a pas un dirame de subvention qui va vers ces cultures.
02:09 Et en même temps, nous n'avons aucun texte qui nous permet d'interdire ces cultures.
02:17 L'agriculture est...
02:19 - Et la pression sur la note ?
02:21 - Pression ou pas pression, vous n'avez aucun moyen pour leur dire "ne le faites pas".
02:24 Vous voyez ce que je veux dire.
02:26 14 000 hectares sur 7 millions d'hectares que nous cultivons, pour moi ce n'est pas un problème.
02:32 Il ne faut pas l'étendre ? Oui.
02:35 L'avocat est exporté ? Oui.
02:38 Mais il est vendu aux Marocains ? Oui, également.
02:40 Il est vendu dans les quartiers populaires ? Oui.
02:47 Il est... alors...
02:49 - Il est cher ? Oui.
02:51 Non, il n'est pas cher. Relativement.
02:54 Relativement, il n'est pas cher.
02:56 Il peut être cher, mais on reviendra à la cherté.
03:00 Non, mon message, ce n'est pas de défendre ça ou ça.
03:04 Moi je vous dis, on ne l'a jamais défendu, on ne l'a jamais encouragé, on ne l'encouragera jamais.
03:07 Mais ce que je suis en train de vous dire, ce n'est pas ce qui explique la situation.
03:11 Parce que c'est un faux débat.
03:13 Oui, les systèmes de culture, il faut les rationaliser.
03:17 C'est l'objet. On parlera de la génération green.
03:20 On dirait ce qu'on fait dans la génération green.
03:22 Donc, je termine sur la pastèque. Nous avons 18 000 hectares.
03:27 Et la pastèque, on a expliqué le problème de l'eau potable au niveau de Zagora à cause de ça.
03:34 C'est faux. 300%.
03:36 Parce que l'investissement n'a pas été fait pour l'eau potable dans cette région.
03:39 Aujourd'hui, en une année, le gouvernement a résolu ce problème.
03:42 Parce qu'aujourd'hui, on ne parle plus du problème de l'eau potable à Zagora ni à Orzazate.
03:48 Parce que le problème a été résolu, les investissements ont été faits.
03:51 Et la pastèque continue à être cultivée là-bas.
03:53 Donc, les superficies qui sont limitées, ce ne sont pas des extensions.
04:01 Les superficies de ces cultures ne se font pas au dépend de cultures essentielles que l'État appuie et subventionne.
04:10 Et parce qu'à côté de ça, ajoutez aussi les fruits rouges.
04:14 C'est une catégorie.
04:16 Et lorsque vous regardez, on n'a pas de subvention pour ça.
04:18 On n'a jamais subventionné.
04:20 Mais en même temps, c'est vrai.
04:23 La question, donc, il ne faut pas que ces cultures s'étendent parce qu'il faut qu'on laisse la place pour le reste.
04:28 C'est ce qu'on essaye de faire.
04:30 On essaye de dissuader.
04:31 On va jusqu'à, par exemple, Ch'tuka.
04:33 L'eau dessalée, on ne la donne pas aux fruits rouges.
04:38 Il y a beaucoup de gens qui veulent investir.
04:41 C'est l'égume, c'est essentiellement l'égume et les plantations qui sont là.
04:46 Les agrumes qui sont là, les autres plantations qui sont là.
04:50 Donc, ce sujet est très important de le débattre.
04:53 De dire, il faut absolument, c'est ce qu'on appelle l'assautnement.
04:57 Comment on répartit notre terri...
05:00 Nous avons une superficie au niveau national, une SAU, une superficie agricole utile.
05:05 Comment la répartir sur les différentes cultures ?
05:08 En tenant en considération d'abord les potentialités locales,
05:11 parce qu'il y a des potentialités écologiques,
05:14 et puis d'eau, des ressources sauves d'eau,
05:16 et puis le marché national,
05:19 et puis le développement social et économique que nous attendons.
05:23 Donc, je reviens sur ce qu'on exporte.
05:26 Moi, ce qui est important, c'est que le mètre cube d'eau que j'ai,
05:30 comment je le valorise ?
05:32 Quel est sa...
05:33 Et la valorisation, sa valorisation,
05:35 il faut une équation qu'aujourd'hui on n'a pas encore.
05:38 J'espère que nos économistes puissent nous trouver une bonne équation
05:42 pour la valeur de l'eau.
05:44 La valeur de l'eau en irrigation,
05:46 c'est d'abord ce que, pour savoir quelle culture je dois choisir,
05:50 il faut que j'ai une équation qui puisse me permettre de calculer
05:55 ce que le mètre cube d'eau me produit
05:58 et combien ça coûte en termes de revenus.
06:04 Combien de main-d'œuvre ça me permet de faire travailler, de créer.
06:09 Et quel est l'impact sur l'environnement.
06:16 Est-ce que j'ai une durabilité ?
06:18 Est-ce que je n'ai pas de durabilité ?
06:20 C'est ça les...
06:21 Donc, c'est cette équation qui nous permet...
06:23 Est-ce que je vais mettre des céréales sur cette superficie
06:26 ou je mets de l'avocat,
06:29 ou je mets du carobier,
06:31 ou je mets du cactus ?
06:33 Vous voyez, donc en fonction des zones, etc.
06:35 Et c'est là où il y a des amalgames
06:45 qui sont faits entre la politique agricole
06:48 et la politique alimentaire de notre pays.
06:50 C'est deux choses.
06:52 Et quelle est la différence ?
06:53 Ah, il y a une grande différence.
06:55 La politique agricole,
06:58 c'est d'assurer une production
07:01 et l'approvisionnement du marché
07:03 avec, bien sûr, en respectant les potentialités du pays,
07:07 enfin, locales et territoriales,
07:10 avec la diversité qu'il faut de légumes,
07:13 enfin, de produits, etc.
07:15 Et que l'agriculture continue à produire
07:19 et de développer par la même occasion le monde rural,
07:23 parce que cette population, il faut qu'elle sorte de la précarité
07:26 si je veux avoir la durabilité de production.
07:29 Vous voyez ? Donc c'est ça l'équation.
07:31 Donc à la rigueur, ce qui m'intéresse dans la politique agricole,
07:34 c'est que l'agriculteur gagne,
07:36 et c'est que le petit agriculteur sort de la pauvreté, etc.
07:40 C'est là l'équation.
07:42 Après, combien il vend au marché ?
07:44 C'est une autre question.
07:46 Pourquoi vous voulez que l'agriculteur se soucie
07:49 d'avoir une production qui coûte moins cher
07:54 ou là il va perdre ?
07:56 Ça, c'est la politique agricole.
07:58 Il faut que l'équation soit, si vous voulez,
08:01 une équation qui permet la rentabilité de ce secteur.
08:05 Et si on veut qu'il se développe,
08:08 il faut qu'on sorte de l'idée que l'agriculture
08:11 et le monde rural, c'est le développement, c'est le social,
08:16 c'est l'agriculture familiale, etc.
08:18 Et d'ailleurs, on a coupé avec ça dans le plan maroc-vert.
08:21 L'agriculture, c'est un domaine d'investissement.
08:25 Le petit agriculteur, même s'il a deux vaches,
08:27 il faut qu'il gagne.
08:28 Il faut qu'il ait un projet.
08:30 Il ne faut pas qu'il soit dans l'approche de l'autosuffisance, etc.
08:36 Il ne sortira jamais de cette...
08:38 Comment vous voulez qu'il éduque ses enfants ?
08:40 Comment vous voulez que ses enfants puissent revenir
08:42 et travailler la terre ?
08:43 Donc il faut qu'on soit dans cette dynamique.
08:45 C'est ça la politique agricole.
08:47 Maintenant, le pays doit avoir une politique alimentaire.
08:50 C'est quoi la politique alimentaire ?
08:52 C'est de dire qu'il faut que le citoyen...
08:54 Il faut préserver le pouvoir d'achat.
08:58 Il faut que les produits alimentaires soient disponibles
09:03 à un prix abordable.
09:05 La disponibilité, c'est le problème agricole.
09:09 C'est là où vous pouvez me dire,
09:12 "Écoutez, je suis allé, je n'ai pas trouvé de pomme de terre."
09:14 Oui, ça c'est un problème de production.
09:16 Mais par contre, je l'ai trouvé, mes chairs...
09:18 Il faut qu'on trouve des mécanismes.
09:21 Soit pour appuyer la production
09:23 pour que ça sorte à un prix raisonnable,
09:28 soit que, ce que le gouvernement est en train de faire,
09:32 soit que d'aller aider les couches démunies
09:36 directement à travers le RSU,
09:38 qui est en cours.
09:40 Et puis vous avez d'autres mécanismes.
09:42 Mais il faut avoir une politique alimentaire.
09:44 La politique alimentaire, c'est aussi le stock stratégique, etc.
09:48 Vous avez des pays qui n'ont pas d'agriculture.
09:50 Hier, j'étais avec le ministre émiratis,
09:52 ils n'ont pas d'agriculture,
09:53 mais ils ont une politique alimentaire.
09:55 Vous voyez ?
09:56 Donc, il est très important d'équilibrer les deux.
10:00 Au niveau national, de dire,
10:01 "Voilà ce qu'on fait sur le plan."
10:03 Parce qu'il n'y a pas que ce qu'on produit.
10:05 Il y a ce qu'on importe.
10:08 Je vous ai parlé d'un certain nombre de composants
10:12 de cette politique alimentaire.
10:14 On subventionne les céréales
10:17 parce qu'il faut que le prix du pain soit...
10:19 Le sucre, etc.
10:21 Et donc, il faut qu'on trouve la même solution
10:24 pour les produits au niveau local.
10:26 Ça coûte très cher pour les produire.
10:28 Il faut qu'on trouve une solution
10:29 pour réduire soit le coût de production,
10:31 soit qu'on puisse, au niveau du prix,
10:33 agir au niveau...
10:34 Et, c'est très important,
10:37 ce transcend,
10:39 ou là, ce maillon, si vous voulez,
10:41 entre le producteur,
10:43 le prix de l'agriculteur
10:44 et le prix du consommateur.
10:45 Regardez ce qui se passe
10:47 au niveau de tous les produits.
10:49 Ça va de 2 fois minimum.
10:52 C'est de 2 fois, 3 fois, 4 fois.
10:54 La tomate se vend à...
10:57 - A Pataguay.
10:58 - Et à Casablanca, Ouaraba.
11:00 Vous allez la trouver encore à Widerame.
11:02 Et ce n'est pas normal.
11:04 Je dois vous dire, d'abord,
11:09 que les circuits de commercialisation,
11:11 les marchés de gros,
11:12 ne sont pas organisés.
11:14 Il y a un cumul
11:15 qu'on traîne depuis très longtemps.
11:17 Il y a des textes qui réglementent
11:19 qui ne sont pas du tout adéquats.
11:21 C'est les communes qui gèrent.
11:23 Le producteur n'est pas du tout
11:26 un acteur à ce niveau.
11:28 Il y a ce qu'on appelle les intermédiaires,
11:30 on les appelle comme ça
11:31 parce qu'on ne les connaît pas.
11:33 C'est-à-dire qu'on ne les connaît pas,
11:34 c'est-à-dire qu'ils ne sont pas enregistrés.
11:36 Ce ne sont pas des commerçants
11:37 qui ont forcé...
11:38 - C'est juste qu'ils ne sont pas enregistrés,
11:39 c'est-à-dire qu'ils n'ont pas
11:40 un identifiant fiscal, c'est tout.
11:42 Mais, en tant que personnes,
11:44 ils sont connus.
11:45 - Ils sont là, bien sûr.
11:46 C'est eux qui sont...
11:47 - Voilà.
11:48 Que ce soit au niveau du ministère
11:50 ou que ce soit au niveau de l'agriculture
11:52 ou de l'intérieur,
11:53 ils sont connus.
11:54 - Ils sont connus.
11:55 Au niveau du ministère,
11:56 ce n'est pas notre rôle.
11:57 Je veux vous dire,
11:58 enfin, pas notre rôle,
11:59 pas dans le sens...
12:00 C'est notre rôle en tant que gouvernement.
12:01 Mais je vais vous dire,
12:02 c'est-à-dire qu'on n'a pas un registre,
12:03 normalement, c'est le commerce
12:05 qui doit les enregistrer.
12:07 Maintenant, ils ne sont pas organisés,
12:09 ils ne sont pas...
12:11 Mais physiquement,
12:12 c'est eux qui sont les acteurs au niveau du...
12:14 Mais qui ?
12:15 C'est des réseaux.
12:16 Vous avez des gens qui tirent...
12:18 Enfin, qui travaillent à distance,
12:20 mais ils ont des...
12:21 Leurs...
12:22 Comment dirais-je ?
12:23 Leurs agents sur place, etc.
12:25 Il y a ceux qui achètent à l'extérieur
12:27 sur la parcelle de l'agriculteur.
12:29 Et donc, c'est une...
12:31 Je dirais, c'est un maillon de la chaîne
12:35 qui est désorganisé,
12:37 qui est informel.
12:38 Et on n'a pas de statistiques précises, etc.
12:43 Et comment il faut faire ?
12:45 Il faut absolument remettre les textes à plat.
12:50 Il faut les réviser, les textes d'organisation.
12:52 - Il faut pas attendre de passer à ça ?
12:53 - Bien sûr, ça prend beaucoup de temps,
12:54 mais il faut commencer un jour.
12:56 Si on ne commence pas,
12:57 si on n'en parle pas,
12:58 c'est...
12:59 Jamais ça se...
13:00 Les marchés de gros,
13:01 comment ça se fait dans les autres pays ?
13:05 - Le ministère de l'Intérieur
13:06 ne l'a pas géré, un marché de gros ?
13:08 - C'est même pas le ministère de l'Intérieur,
13:10 c'est les collectivités locales.
13:11 Bon, c'est la tutelle,
13:12 mais c'est les collectivités locales.
13:14 Et quand vous leur parlez,
13:15 vous vous dites, franchement,
13:16 des fois c'est choquant à la rigueur.
13:19 Ils vous disent le sujet,
13:20 sujet numéro un,
13:21 leur sujet numéro un,
13:23 ça me fait des rentrées.
13:25 Et c'est la même chose pour les abattoirs.
13:27 Ils maintiennent des abattoirs
13:28 qui ne sont pas en norme.
13:29 Et on leur dit, écoutez,
13:30 nous on ne peut pas,
13:31 le vétérinaire ne peut pas venir
13:33 et contrôler parce que c'est pas en norme.
13:35 Il ne peut pas contrôler dans un...
13:36 Mais ils vous disent, bon,
13:37 on n'a pas les moyens pour les mettre à niveau.
13:41 Bon, ça, on peut aider la logistique, etc.
13:44 Mais leurs soucis,
13:45 c'est normal, les rentrées
13:48 pour le budget de la commune.
13:50 Vous voyez, c'est le seul souci.
13:52 Alors que le sujet n'est pas là.
13:54 Et ça, on peut trouver une équation.
13:56 Bien sûr, quand on vend dans une commune,
13:58 il faut payer les taxes dans cette commune.
13:59 Mais on peut les payer de différentes façons.
14:01 Il n'est pas obligé, lui, de gérer.
14:03 La gestion doit être donnée aux professionnels,
14:05 ceux qui gèrent les marchés.
14:07 Vous voyez, il y a des normes.
14:09 Comment vous voulez qu'on contrôle sur le plan sanitaire
14:11 ceux qui passent par ces marchés
14:13 s'ils ne sont pas organisés ?
14:14 L'année agricole, vous savez,
14:20 elle commence en septembre
14:22 et elle se termine en juin.
14:24 C'est ça, en général,
14:25 c'est comme ça qu'on capte les saisons,
14:29 les trois grandes saisons.
14:31 Comme ça.
14:33 Cette année, on avait un retard de pluie au départ.
14:38 C'est ce qu'on appelle une sécheresse de début de cycle.
14:40 Donc l'impact, c'est l'installation tardive des cultures.
14:45 Je ne parle pas de l'irrigué,
14:47 parce que l'irrigué, quand on a l'eau, on respecte.
14:50 Mais pour le bourg, c'est-à-dire la zone pluviale,
14:53 il y a eu un retard de pluie.
14:56 Ça a commencé le deuxième quinzain de novembre
14:59 et puis c'est surtout en décembre que c'est arrivé.
15:01 Donc nous avons eu installation tardive des cultures, des céréales,
15:05 mais avec vraiment une performance en termes de semis,
15:11 de mise en œuvre du programme,
15:15 parce qu'on est arrivé à 4,2 millions d'hectares semés,
15:23 avec 3,27 exactement de céréales,
15:26 c'est-à-dire le blé dur, le blé tendre, l'orge,
15:30 500 000 de fourrage,
15:32 et puis le reste, c'est des légumineuses,
15:34 c'est-à-dire le pois chiche, la lentille,
15:36 et puis la fève et fèvreole.
15:39 Donc décembre, bonne pluie.
15:44 Janvier, on avait une bonne pluie.
15:47 Février, on était très contents,
15:49 parce que...
15:50 Alors, on est arrivé à peu près à 207 millimètres exactement.
15:55 Donc, camp cumul total.
15:57 Un bon couvert végétal, une reprise très bonne,
16:00 quand vous regardez les images satellitaires du couvert végétal.
16:03 Très bon départ vers le fin février/mars.
16:07 Très, très bon.
16:09 On était très, très contents.
16:11 Et ça nous a également, sur le plan impact, allégés
16:14 par rapport à l'alimentation du bétail,
16:16 parce que, vous savez, l'État a mis en place un programme
16:19 d'orge subventionné et d'aliments composés.
16:22 Et donc, on l'a senti, parce qu'il n'y avait pas de demande.
16:25 Donc, les parcours, si vous voulez, ont repris vie.
16:29 Et donc, sur les zones, je dirais, nord...
16:35 Les zones nord de l'Atlas,
16:38 fait le Saïs, donc la région de Fès-Meknes,
16:42 la région de Tangier-Tétoin-le-Hoscima,
16:44 qui était très, très bien arrosée,
16:46 et puis le Rarde, et puis de Kuala et Shawya,
16:51 une state un peu marraquèche, très peu.
16:54 Donc, on était partis comme ça.
16:57 Les cultures ont très bon hadard.
16:59 On avait vraiment de grands espoirs.
17:01 Pour vous dire, fin mars,
17:04 notre estimation de, disons, de la production céréalière,
17:11 parce que c'est un indicateur, mais il n'y a pas que les céréales.
17:13 Il y a le reste.
17:15 C'est là le facteur qu'on utilise.
17:18 On était, franchement, on disait,
17:20 bon, on sera moyen plus.
17:23 C'était comme ça qu'on se disait, malgré le retard,
17:26 parce que les cultures étaient en très, très bon état,
17:30 et surtout, surtout, nous n'avons pas remarqué de maladies,
17:34 de parasites, etc., de mauvaise herbe.
17:36 Très, très saines, les cultures, etc.
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