En Corse, un restaurateur va facturer ses carafes d'eau pour sensibiliser ses clients

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En Corse, un restaurateur va facturer ses carafes d'eau pour sensibiliser ses clients
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00:00 La Corse où un restaurateur, Bastia, propose à ses clients de payer l'eau du robinet pour lutter contre la sécheresse.
00:07 10 centimes la carafe d'eau à partir d'aujourd'hui. Attention il ne s'agit pas d'une obligation, ce serait contraire à la loi.
00:12 Le gérant compte sur la générosité de ses clients pour défendre cette cause environnementale.
00:16 Reportage à Bastia du correspondant d'Europe 1, Stéphane Burgatt.
00:19 Tout part d'un constat de gâchis sur la terrasse de Michael Gilot.
00:22 Pour le service c'est une centaine de carafe par jour. Si les gens boivent toute la carafe d'eau et la terminent, c'est pas un problème.
00:27 Par contre des gens qui vont la boire à moitié, là on ne peut pas la réutiliser. On la prend, on la jette sur le trottoir.
00:32 Les clients du Comti se verront donc proposer de payer 10 centimes la carafe, somme que le restaurateur promet de remettre à des associations.
00:39 Il faut bien comprendre une chose, c'est que le restaurateur n'est gagnant de rien là-dessus.
00:41 Il y a juste la volonté de pouvoir réfléchir à comment on utilise l'eau et puis est-ce que maintenant on peut continuer à mettre des carafe d'eau sans compter.
00:48 Les clients qui viendront chez moi, ils pourraient dire que sa carafe d'eau, moi je la servis, peut-être à planter un arbre.
00:52 L'initiative est fort louable mais a peu de chance de se développer sur l'île, estime Christophe Giraud.
00:56 Restaurateur à Bastia lui aussi est membre de l'UMI.
00:59 Une carafe doit être appliquée, trop compliquée à mettre en place et puis pour peu de retour.
01:04 Parce que vendre une carafe d'eau, déjà la vendre combien ? 10 centimes.
01:07 Vous imaginez combien il faudrait en vendre ? C'est utopique.
01:11 Et ce alors que les ressources hydriques de l'île restent sous haute surveillance, même si les autorités prévoient cette année une situation un peu moins préoccupante.
01:18 très occupante.
01:19 de Stéphane Burgat, allez-le voir.

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