Sonny Anderson rend hommage à Jean-Michel Aulas et détruit Ben Arfa !
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00:00 et l'une des périodes marquantes de la présidence du président Jean-Michel Aulas à la tête de Lyon,
00:05 ce sont des joueurs qui ont signé.
00:06 Et l'un peut-être des plus grands qui a signé,
00:08 ça a été un vrai virage, il venait du Barça à l'époque, c'est Sonny Anderson.
00:13 Mais bien sûr, c'est l'un des plus grands, on se souvient très bien
00:16 quand Sonny signe à Lyon avec le président Aulas, on a un virage invraisemblable.
00:20 Sonny, merci d'être avec nous, bonsoir à vous.
00:23 Là, je parle aux joueurs que vous étiez,
00:25 quelle image vous gardez du président Aulas à ce moment-là ?
00:29 Bonsoir Flo, c'est l'émotion de parler à chaque fois de Jean-Michel,
00:34 parce que Jean-Michel Aulas, le président,
00:36 parce qu'en fait, il est justement venu me chercher avec,
00:40 effectivement à l'époque, l'aide de Patey à Barcelone,
00:44 pour que de faire de ce club un des plus grands en France.
00:47 Et je pense qu'il avait vu juste avec Bernard Lacombe à l'époque,
00:52 de venir chercher, à l'époque j'étais blessé, c'était un pari,
00:55 c'est un homme qui fait beaucoup de paris dans ce qu'il est capable d'entendre prendre.
00:59 Il l'a fait et je suis venu avec la confiance totale du président
01:04 pour dire que ce club maintenant, il faut qu'il devienne un des meilleurs en France.
01:10 Il l'a fait, il a réussi à le faire.
01:12 Les contacts, on les a toujours gardés depuis toujours.
01:16 J'ai eu plein d'explications parce qu'il m'a toujours traité comme un papa
01:20 quand j'étais joueur avec ma famille,
01:23 j'ai eu des problèmes de famille avec la décès de mon père, il était là.
01:28 Je suis revenu au club et je suis reparti après, je suis revenu de nouveau.
01:33 En fait c'est quelqu'un qui a construit un club pour les Lyonnais,
01:36 que ce soit le côté féminin et masculin,
01:39 parce qu'il a mis le foot féminin en avant pendant des années
01:42 et on voit le résultat qu'il a donné après pour l'Olympique lyonnais.
01:46 On disait très protecteur des joueurs, c'était vraiment le cas ?
01:50 Oui, c'est toujours été le cas, il a toujours essayé de…
01:52 Par moments il y avait des discussions et des choses qui ne passaient pas bien
01:56 entre un joueur et lui, parce qu'il voulait le bien pour le club
02:00 et le bien pour le joueur.
02:01 Après je pense que tous les joueurs ont resté assez proches de lui,
02:04 il y a des contacts.
02:06 Aujourd'hui l'Olympique lyonnais a fait en sorte que la plupart des anciens
02:10 reviennent au club parce qu'ils pensent exactement
02:13 si on peut vivre les joueurs à l'extérieur du terrain et le terrain.
02:17 Il était vraiment proche de tous les joueurs,
02:20 notamment au début quand chaque fois un joueur arrive,
02:22 il était un sous-joueur inquiet pour la famille,
02:24 comment s'est passé l'adaptation de la famille à Lyon.
02:28 Oui, je trouve que, si je me permets, le fait que quand Sonny arrive,
02:33 il faut se le dire, l'équipe de Lyon ne l'était pas non plus.
02:35 Je trouve que c'est un esprit de conquête, parce qu'au l'instant
02:38 il s'est dit "on va faire venir l'homme-clé".
02:41 Ils l'ont payé très cher, ça vaut, monsieur Sonny a sûrement
02:43 signé un très bon contrat, néanmoins…
02:46 Pour vous dire que moi je trouve ça admirable.
02:49 Oui, mais le fait de dire "je ramène un mec qui va me faire gagner des matchs,
02:54 qui va être le buteur", il s'est moins soucié de ce qu'il y avait à côté.
02:58 Je me suis dit "bon, on ne va pas donner de noms, sans manquer le respect à personne".
03:03 Mais le fait de dire "voilà, tu fais venir un mec et tu dis "on va gagner",
03:06 c'est la conquête, c'est la possibilité d'être supérieur
03:10 et c'est ce qui a été rêvé par la suite.
03:11 Et la construction d'un centre de formation avec des grands joueurs
03:13 qui sont sortis, un ballon d'or avec Karim Benzema
03:16 et qui lui rend hommage aujourd'hui sur les réseaux sociaux,
03:19 vous allez le voir avec cette photo qui date un petit peu,
03:21 avec ce titre, refait bien sûr le chef, le patron qui était le président de Lollaz,
03:26 dont les joueurs sont sortis, comme Ben Arfa qui lui a eu un commentaire plus difficile,
03:30 Sonny, voire peut-être irrespectueux,
03:31 qui travaille sur ses messages un petit peu partout,
03:34 lui il dit "vous ne manquerez pas au football, au revoir".
03:37 Je pense qu'Athènes ne manque pas au football,
03:39 ça fait longtemps qu'il n'est pas sur le terrain.
03:41 Je crois que c'est ça, c'est le plus important.
03:43 Parce qu'un président comme Jean-Michel Lollaz,
03:45 parce qu'il a signé son premier contrat,
03:47 qu'il a mis dans le monde du football professionnel,
03:50 et aujourd'hui il fait ces réflexions-là,
03:52 c'est complètement déplacé et honteux de la part d'un joueur
03:56 qui était encore aujourd'hui une promesse de football,
03:58 alors qu'il est sorti de l'Académie de L'Olympe pour le monde entier.
04:02 Il a joué, il a joué de l'équipe de France, il était en Angleterre,
04:05 et c'est grâce à ce qu'a fait Jean-Michel Lollaz pour lui au début de sa carrière.
04:08 Je trouve ça déplacé et honteux de la part d'Athènes Ben Arfa.
04:12 – Il est allé le chercher à Clairefontaine, on suivra la suite bien sûr,
04:15 Sonny de l'OL Group, de tous les gens en place sur cette décision,
04:19 et donc le départ de la présidence, il devient président d'honneur,
04:22 le président Lollaz à qui on souhaite bien sûr une bonne continuation
04:26 dans ses différentes activités.
04:27 Merci beaucoup Sonny d'avoir été avec nous.
04:29 À bientôt sur les antennes de BeinSport.
04:31 – Ah Sonny !
04:33 – On aime les petits quiz, tenez !