• il y a 2 ans
Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, était l’invité du Face à Face sur BFMTV – RMC.

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Transcription
00:00 D'abord, là aussi, il faut être pragmatique.
00:01 Moi, je rencontre beaucoup de Français, je le disais,
00:03 qui peinent à accéder aux soins, à trouver un rendez-vous chez le médecin.
00:08 Comment est-ce qu'on y répond ?
00:09 D'abord, on forme plus de médecins.
00:10 Je rappelle qu'on a mis fin au numerus clausus au début du précédent quinquennat.
00:14 On forme autour de 13 ou 15 % de médecins.
00:16 - Et sur ce sujet en espèce, de la possibilité de penser...
00:18 - Oui, mais c'est important d'expliquer pourquoi on parle de ça.
00:19 J'y arrive.
00:20 Mais donc, former plus de médecins.
00:22 Ils arriveront dans quelques années, puisque ça met un certain temps de former un médecin.
00:25 Deuxièmement, permettre à des médecins de rester plus longtemps.
00:30 Il y a 12 500 médecins de plus qui font du cumul emploi-retraite,
00:34 qui permet d'avoir des médecins qui restent plus longtemps en activité.
00:36 Trois, on décharge les médecins d'un certain nombre d'actes.
00:39 - Et donc, sur ce texte-là, par exemple ?
00:40 - Vous avez aujourd'hui, selon les estimations qui sont faites,
00:44 entre 9 millions et 23 millions de rendez-vous chez le médecin chaque année
00:49 qui sont annulés, mais qui ne sont même pas annulés,
00:51 c'est-à-dire des personnes qui ont rendez-vous et qui ne se présentent pas.
00:53 Je ne parle pas des annulations qui sont faites 24 heures avant.
00:55 - Donc, la ligne du gouvernement, ça continue à être de taxer
00:58 ceux qui ne se rendent pas à ces rendez-vous, malgré ce que dit François de Rhone.
01:01 - C'est inciter à tenir son rendez-vous ou alors à l'annuler suffisamment tôt
01:04 pour que quelqu'un d'autre puisse le prendre.
01:07 Non mais attendez, je vais au bout.
01:08 Ça veut dire quoi ?
01:09 Ça veut dire que quand vous avez quelqu'un qui ne se présente pas chez le médecin
01:12 alors qu'il avait rendez-vous, ce rendez-vous,
01:13 il aurait pu être donné à quelqu'un d'autre qui a besoin d'accéder à un médecin.
01:16 On parle entre 9 millions et 23 millions de rendez-vous chez le médecin.
01:19 Donc moi, oui, je le dis et je l'assume, je pense qu'on peut prendre des mesures
01:23 pour inciter à tenir son rendez-vous quand on a un rendez-vous
01:25 ou au moins à prévenir suffisamment à l'avance
01:27 pour que quelqu'un d'autre puisse profiter du rendez-vous.
01:29 On y vient ensuite.
01:30 - Donc, c'est la ligne Atal-Macron plutôt que la ligne François Braun.
01:32 - J'ai eu mon collègue François Braun au téléphone il y a quelques heures
01:37 et je crois qu'on est d'accord, ne serait-ce que pour commencer par une expérimentation
01:42 ou alors de commencer par les Français qui annuleraient plusieurs rendez-vous à la suite.
01:47 On peut commencer par, entre guillemets, de la récidive,
01:48 c'est-à-dire ceux qui annulent à plusieurs reprises
01:50 ou qui ne viennent pas à plusieurs reprises à un rendez-vous chez un professionnel.
01:53 Là, on peut avoir un dispositif incitatif.
01:55 Par exemple, on retient 5 euros sur le remboursement de l'assurance maladie
01:59 du rendez-vous suivant.
02:00 Voilà, mais tentons, essayons, expérimentons.

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