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00:00 Deux questions rapidement encore. Gérald Darmanin s'en est pris à Jean-Luc Mélenchon,
00:03 considérant qu'il y avait une forme de complicité, d'ambiguïté
00:06 quant aux violences à l'égard des forces de l'ordre.
00:08 Jean-Luc Mélenchon qui n'a toujours pas condamné, par exemple, ce qui s'est passé le 1er mai.
00:11 Est-ce que ça vous choque ce silence de Jean-Luc Mélenchon ?
00:12 - Vous savez, moi j'ai comme principe de porter les propositions et la voix de la CFDT.
00:17 Moi j'ai dit ce que j'avais à dire sur les violences. Je le condamne.
00:20 Je sais qu'il y a des militants du PC qui se sont fait du PCF et notamment Yann Mrossat qui s'est...
00:24 Voilà, j'y apporte ma solidarité, je trouve ça inacceptable. Je porte ma solidarité avec les policiers...
00:30 - Est-ce que vous regardez Jean-Luc Mélenchon en disant "il y en a d'autres qui sont un peu plus ambigus" ?
00:34 - Vous savez, ce qui est important quand vous exercez une responsabilité comme la mienne,
00:36 c'est d'être très clair vous-même. Et après, en creux ou en pas en creux,
00:40 chacun peut concevoir ce qu'on peut penser de l'attitude des uns et des autres.
00:43 Mais si je commence à commenter l'attitude de tous les policiers...
00:45 - Donc Emmanuel Macron qui dit "la France insoumise fait la courte échelle au RN", non ?
00:48 - Non, mais ça c'est un jeu à la con. Excusez-moi de vous le dire comme je le pense.
00:51 Aujourd'hui, le RN est en position de force parce qu'il prospère sur la défiance dans les institutions
00:57 et sur le ressentiment social. Et je pense que malheureusement, c'est très partagé,
01:01 y compris par celui qui vient de dire ça, le fait que le RN puisse augmenter, donc puisse progresser.