Leur voix, elle envoie mais ils ne la voient pas, les jurés de The Voice ! Qui ont craqué sur l'un et l'autre de la fratrie voironnaise... Si On Parlait chante avec Mister Mat, finaliste l'an dernier, et son frère Morgan, candidat cette année !
Toute la beauté de l'âme dans la noblesse d'un combat médiéval... les Lames du Dauphiné et Thierry Bontems vous envoient au Moyen-âge à quelques pas de chez vous...
Et regardez sous vos pas ou levez les yeux, les insectes des Alpes offrent une myriade de curiosités et d'informations sur notre nature alpine, et même sur le climat... Le Club entomologique Rosalia lève le voile sur le rôle de nos espèces.
Toute la beauté de l'âme dans la noblesse d'un combat médiéval... les Lames du Dauphiné et Thierry Bontems vous envoient au Moyen-âge à quelques pas de chez vous...
Et regardez sous vos pas ou levez les yeux, les insectes des Alpes offrent une myriade de curiosités et d'informations sur notre nature alpine, et même sur le climat... Le Club entomologique Rosalia lève le voile sur le rôle de nos espèces.
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00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chérole Comboire, Saint-Martin-d'Air
00:06 vous présentent "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder "Si on parlait".
00:17 *Générique*
00:41 Bienvenue à tous, très heureuse de vous retrouver parmi ceux qui font bouger les lignes, ceux qui font l'actu dans notre belle ville.
00:47 Et qui peut-être vous inspire et vous montre la voie, leur voie.
00:51 Elle en voit, mais ils ne la voient pas les jurés de De Veuys qui ont craqué sur l'un et sur l'autre de la fratrie voironnaise.
01:00 Toute la beauté de l'âme dans la noblesse d'un combat médiéval.
01:04 Les lames du Dauphiné vous envoient au Moyen-Âge, à quelques pas de chez vous.
01:08 Et regardez sous vos pas où, levez les yeux, les insectes des Alpes offrent une myriade de curiosités et d'informations
01:14 sur notre nature et même sur notre climat.
01:17 Et c'est Gilles qui va nous aider à percer tous ces secrets.
01:21 Bienvenue.
01:22 - Bonjour.
01:22 - Très heureuse de vous accueillir.
01:24 Gilles Derumeau, vous faites partie du club entomologie...
01:27 Ca commence bien.
01:28 Entomologique qui s'appelle Rosalia.
01:31 On va apprendre plein de choses et notamment sur cette Rosalia alpina que beaucoup ignorent.
01:36 Encore dans un petit instant.
01:37 Thierry, on garde.
01:38 Peut-être pas tout de suite, moi je suis pas...
01:40 C'est vous qui avez les deux armes.
01:41 - C'est moi qui ai les deux armes, oui.
01:43 - D'accord.
01:43 On est copains, on a dit.
01:44 - Tout à fait.
01:45 - C'est pour ça que vous êtes là.
01:46 Et donc, notre combat ici se déroule à la loyale.
01:51 Vous êtes escrimeur médiéval aux lames du Dauphiné.
01:55 - Oui.
01:55 - Et on se retrouve dans un petit instant.
01:57 Si on est bon, je l'espère.
01:58 - Ca va bien se passer.
01:59 - Ca va nous servir surtout à être adoubés.
02:01 - C'est ça, on va dire ça.
02:03 - Et qui est notre invité mystère ?
02:07 Mystère, Mat, salut.
02:09 - Salut, ça va ?
02:10 - Très, très bien.
02:11 Et l'invité mystère, ce n'était pas lui, c'était donc son frère, Morgan.
02:16 Bienvenue.
02:16 - Bonjour, ça va ?
02:17 - Qu'est-ce qu'on est content de vous recevoir tous les deux.
02:19 - Merci, tout pareil.
02:19 - C'est la première fois tous les deux.
02:20 - Ouais, carrément.
02:21 - Parce que nous, Mat, on se connaît depuis...
02:22 Ouh !
02:23 - C'est un petit moment.
02:24 - Eh oui.
02:25 Deux candidats en une émission.
02:27 Et alors, ça reste un mystère pour vous, Gilles, qui n'avez pas la télé.
02:32 Mais voilà un premier indice.
02:33 Regardez, c'était l'an dernier.
02:35 - Vous avez sacré The Voice 2022
02:39 en termes d'une aventure de 15 semaines.
02:41 Nour !
02:42 Nour, 16 ans.
02:46 - Ouais, alors nous, on n'est pas là, mais on a Mat qui est toujours avec nous.
02:53 - Bah ouais, moi, je suis très content pour elle.
02:56 - Bien sûr.
02:56 - Ce n'était pas dans mes plans que de gagner ce genre d'émission.
03:00 Ce n'était même pas dans mes plans que de faire ce genre d'émission, je t'avouerai.
03:03 - Que du bonus, comme on dit.
03:04 - Ouais, ouais, carrément, je me suis hyper éclaté.
03:06 Normalement, je me suis marré tout du long.
03:09 J'ai essayé de prendre plaisir en restant fidèle à ce que je suis.
03:11 Donc, et voilà, j'ai pris beaucoup de plaisir.
03:15 - Ouais, et ça continue parce que ça, c'était peut-être que le début.
03:18 Alors, je ne sais pas si c'était le début, mais en tout cas,
03:19 c'est une jolie suite qui arrive encore et encore.
03:23 Et d'ailleurs, Gilles, vous n'avez pas la télé, mais vous avez la radio.
03:26 Donc, vous allez pouvoir encore l'entendre, Mat, pendant encore des années.
03:31 Et donc, il y a quelques semaines, on a fait la connaissance du cadet.
03:34 - Oui, c'est moi.
03:35 - Si la vie par malchance me fait louper quelques rendez-vous
03:39 pour cause de mollesse, négligence de jeunesse.
03:44 Et même si ensemble, finalement, on a marré au bout.
03:49 Mais ça fait dix ans de passer devant mes yeux,
03:52 dix ans que je me dis que ce qui m'est arrivé de mieux.
03:56 - Oui, si. Oh, le sourire complice de Zez.
03:59 C'est un super moment, ça, Morgane.
04:00 - Ouais, c'était chouette. C'était très chouette.
04:02 Oh, c'est une super expérience, ouais, carrément.
04:04 - Non, moi, je me suis éclaté.
04:05 C'était vraiment bien de faire tout ce qui est...
04:09 Mais là, je viens de revoir les images.
04:10 J'aime pas me voir à la télé, mais c'était cool.
04:13 - Ah, ben ça, c'est le jeu. - Ouais, c'est le jeu.
04:15 - Mais à Télé-Grenoble, on aime se revoir.
04:16 Vous allez voir, vous allez être encore plus beau. - Bien sûr, avec plaisir.
04:18 - Bien sûr.
04:19 Mat, quand même, pour mieux raconter cette histoire entre vous deux,
04:22 alors, on va au point de départ de l'aventure.
04:24 - Oui. - Alors, de l'aventure de "Voice",
04:26 parce que le point de départ, on n'a toujours pas les images.
04:29 On les repasse jamais, chaque année.
04:30 Donc, hein, Mat ?
04:33 - Génial. - Rien que pour le plaisir de vous.
04:35 Revoir tous les deux.
04:36 Maintenant, Té-Maine aussi, avec Yanno.
04:38 Puis, plaisir de revoir Ben aussi. - Ah ouais, Ben, incroyable.
04:40 - Les grandes heures de Télé-Grenoble aussi.
04:42 Yaa, yaa, hein ? - J'avais les cheveux et tout.
04:44 C'était chouette.
04:45 - Y a une petite paire d'années.
04:46 Hein ? Y a une paire d'années et tout ça.
04:47 C'était, y a une quinzaine... - Ça, c'est 2005 ou 2006 ?
04:51 - Ça doit être 2005 ou 2006.
04:53 C'est l'un ou l'autre.
04:54 - Incroyable. - Ouais, ça commence à faire un petit peu de temps.
04:56 - Ben non. - Moi, je me préfère maintenant.
04:59 - Ben voilà, hein ? On évolue.
05:01 C'est bien aussi de prendre un peu d'expérience.
05:04 - Ouais, ouais, c'est ça.
05:04 Mais c'était une belle aventure.
05:06 Donc, c'est chouette de voir ces images.
05:07 - C'est des beaux souvenirs, hein ? - Ouais, carrément.
05:09 - Hein ? - Carrément.
05:10 Ben, ces premières images, je pense que la première...
05:12 Ces images-là sont de la toute première télé de ma vie, quoi.
05:15 - La première et la dernière en date.
05:16 Donc, c'est aujourd'hui et l'an dernier.
05:19 L'an dernier, le monde entier t'a découvert, Mat,
05:22 donc dans cette aventure de voice aussi.
05:27 Il ne pouvait pas en être autrement.
05:28 Depuis le début, on se disait mais c'est pas possible.
05:30 Cette voix doit percer les frontières de notre département.
05:35 Rocailleuse, on a tout entendu, très blues, très soul.
05:39 Forcément, très country et puis très chanson française, du coup.
05:43 - Ben ouais, mais en fait, j'avais déjà écumé un peu beaucoup d'endroits du monde.
05:48 Avec Mountain Men, j'avais eu la chance de jouer un peu partout dans le monde
05:51 et que ça marchait bien, mais sans être très médiatisé.
05:55 On remplissait quand même beaucoup de salles et c'était bien.
05:58 Mais là, du coup, ça m'a ouvert à un...
06:01 Surtout à un public qui ne serait jamais allé dans mon univers,
06:04 vu que je n'ai jamais trop fait de compromis dans ce que je faisais.
06:07 J'ai toujours voulu... Et celui de mon chemin, j'ai toujours eu besoin
06:11 et j'ai toujours besoin d'être honnête avec moi-même dans ce que je fais.
06:13 Donc, ça m'a ouvert à un public qui ne serait peut-être jamais
06:19 allé voir mes concerts et du coup...
06:21 - Oh, il y avait eu Taratata aussi avec Nagui.
06:23 - Il y avait eu Taratata, il y avait eu Rukié, il y a eu pas mal de choses,
06:25 mais ça a été aussi un peu pendant le Covid, cette période-là.
06:28 Mais là, une émission de cet ampleur-là, c'est vraiment beaucoup plus.
06:34 - Et très regardée par les jeunes.
06:35 - Et c'est beaucoup regardé, ouais.
06:36 Donc, Taratata, je crois que c'est 500 000 personnes.
06:40 Là, c'est 4-5 millions.
06:41 Donc, c'est vraiment beaucoup.
06:42 Et tu le vois vraiment du jour au lendemain.
06:43 Du coup, là, depuis un an, j'ai changé mes horaires pour faire mes courses.
06:48 - Oui, avec Morgane qui regardait la télé avec beaucoup de fierté.
06:51 - Carrément, ouais, je regardais ça.
06:53 C'était comédie, il n'avait pas pour vocation de le faire.
06:57 Et puis, en fait, de se retrouver là-dedans, du coup, c'était fun à voir.
07:00 C'était carrément fun et ouais, c'était un chouette moment.
07:03 Il allait loin, c'était bien.
07:04 - Ah oui, bah oui, très loin, au bout à deux.
07:07 Voilà, finaliste.
07:08 - Surtout, je suis très fier de l'avoir fait sans rogner qui j'étais, quoi.
07:14 J'avais peur, moi, de ce genre d'émission, de me dire
07:16 qu'est-ce que je vais foutre dans un truc pareil où tout est formaté.
07:20 Et finalement, je crois que je suis informatable.
07:22 - Et c'est ça qui a marché.
07:23 C'est ça qui a marché.
07:24 - C'est ça qui a marché, ouais, carrément.
07:26 - Et oui, elle avait 16 ans, Anour, la petite.
07:31 - Je crois que c'est ça.
07:32 - Je pense qu'elle doit avoir un an de plus, maintenant.
07:34 - Voilà, donc peut-être qu'elle va grandir avec ça.
07:36 - Je l'espère. Je ne sais pas ce qu'elle fait.
07:39 Je ne sais pas trop, mais je lui souhaite plein de réussite.
07:42 - Alors tes horaires, justement, puisqu'on en parle,
07:43 qu'est-ce qui s'est passé depuis ?
07:45 Depuis cette expérience ?
07:46 - Qu'est-ce qui s'est passé depuis ?
07:47 - On a vu déjà une belle fête de la musique.
07:48 Ça, c'était quelques semaines après.
07:50 - Ouais, la fête de la musique, j'ai fait avec Garou.
07:54 C'était à Montpellier, je crois.
07:56 - C'est ça, Unchain My Heart.
07:58 - Exactement.
07:59 Ouais, en tout cas, alors ça, ça et puis pas mal d'autres choses.
08:02 Là, j'ai pas mal d'autres émissions de télé qui arrivent.
08:05 - Des médias, des émissions.
08:06 - J'ai sorti un album l'année dernière,
08:09 l'année dernière, juste après l'émission.
08:11 Et là, je viens de sortir un EP avec mon nouveau single
08:15 que je viens de co-écrire avec Vianney.
08:18 Et je suis très content.
08:19 Qui s'appelle Merci et qui est hyper bien accueilli,
08:24 qui commence à rentrer sur pas mal de radios.
08:25 Donc, je suis très content.
08:26 - Avec Vianney qui avait été le, je ne sais pas comment on dit, le coach.
08:30 - Ouais, entre guillemets, on est devenu très, très amis.
08:33 Et on a continué à bosser un peu ensemble.
08:35 Et puis, quand il m'a invité sur la fin de sa tournée l'année dernière,
08:39 il m'a dit, est-ce que tu veux venir faire quelques dates avec moi ?
08:42 Et puis, en discutant un petit peu, on s'est dit un jour,
08:46 pourquoi on n'écrirait pas une chanson ensemble ?
08:48 Finalement, Merci est né et elle est sortie il y a un mois.
08:52 - On va l'entendre normalement, je crois, en fin d'émission.
08:55 Et avec cette complicité, avec des perspectives de travailler davantage
09:00 avec des personnalités très renommées de la chanson française ?
09:04 - Je ne sais pas.
09:05 En tout cas, là, ça s'est fait comme ça.
09:07 Maintenant, la priorité pour moi,
09:08 c'est de continuer avec mon petit univers et ce que je fais,
09:11 ce que je sais faire, toujours en train de...
09:14 J'aime bien les choses quand même très brutes, moi,
09:18 comme elles viennent, avec des textes.
09:21 Les textes, ce n'est pas des choses très, très à la mode en ce moment.
09:25 - Les textos, oui, mais pas les textes.
09:27 - Mais les textos, c'est pas très à la mode.
09:28 Mais bon, moi, je me maintiens dans ce truc-là.
09:29 Puis comme de toute façon, la mode, ça se démode,
09:32 je préfère ne pas mettre le pied dedans.
09:33 - Et ça se remode ? Souvent.
09:36 - Je ne sais pas. Moi, je reste... - Rester soi-même.
09:38 Et je pense que c'est le...
09:39 Oscar Wilde disait "Restez vous-même, les autres sont déjà pris", je crois.
09:43 - C'est ça. - Ça me va bien.
09:45 - C'est ça. Et il y avait Dorian Gray aussi avec Oscar Wilde,
09:47 qui lui, a vieilli, mais pas son reflet.
09:51 Voilà. Et alors, pourquoi retenter l'aventure dans la fratrie, Morgane ?
09:56 Alors, c'est vrai que c'était la petite surprise de cette édition.
09:59 - Oui, c'était la surprise.
10:00 En fait, c'est Matt, quand il a fini The Voice,
10:04 je me souviens, on descendait voir mon père à l'hôpital et il m'a dit
10:07 "Faut que tu le fasses, essaie, faut que tu le fasses, faut que tu tentes".
10:10 Alors, j'ai mis un moment à me dire "Est-ce que je le fais ou pas ?"
10:12 Parce que j'en avais pas l'envie au départ, l'utilité ou quoi que ce soit.
10:17 Et puis ma femme et puis Mathieu m'ont dit
10:19 "De toute façon, tu y perds rien, vas-y, fais-le".
10:21 Donc du coup, je me suis lancé là-dedans. C'était marrant.
10:25 - Ça veut dire que ça aide d'avoir un membre de la famille
10:27 qui est allé pour avoir des contacts ? - Non, c'est même pas ça.
10:31 - C'est pas des sélections comme tout le monde ?
10:33 - Ah oui, oui, oui.
10:35 Et je t'avouerais que moi, à cette période-là,
10:39 je travaillais déjà avec Vianney, je le voyais souvent, Vianney.
10:42 Et je m'étais même pas permis de lui en parler à Vianney.
10:44 - Pour le coup, il savait vraiment pas ?
10:45 - Non, je lui en ai pas parlé.
10:47 Je lui en ai pas parlé du tout.
10:48 Du tout, du tout.
10:49 En tout cas, je me suis pas permis.
10:50 Je me suis dit "Non, ça se trouverait pas bien".
10:53 - Tu t'es dit "On va laisser à Morgane son histoire, à Vianney son histoire".
10:56 - Exactement. Et ce que la prod'après TF1 et ITV a fait, je ne sais pas.
11:01 Moi, pour ma part, je sais que je n'en ai pas parlé ni à Amel,
11:04 ni à Amel, ni à Melbent, ni à Vianney, ni personne.
11:08 Je me serais pas permis.
11:09 - C'est comme ça, Morgane, que tu t'es présenté devant cette scène ?
11:13 - Ça s'est fait qu'après, Matt, il m'a dit "De toute façon, tente ta chance,
11:20 envoie une vidéo ou quelque chose".
11:21 Et donc, du coup, par contact avec Bruno Bermérez, qui est le directeur des castings,
11:25 je me rappelle lui envoyer une vidéo que j'ai faite au fond de mon garage.
11:28 Et il m'a rappelé dans les 10 secondes derrière en me disant "Je te veux à Paris".
11:32 Donc, j'ai commencé les castings, j'ai fait mes trucs.
11:35 Et puis, en fait, après, de fil en aiguille, il m'a dit "On se revoit la prochaine fois,
11:39 la prochaine fois, la prochaine fois", jusqu'à se retrouver devant les caméras.
11:41 Et puis, c'était cool. C'était vraiment une bonne expérience, en tout cas.
11:45 - Oui, alors le coup de cœur de Zazie, quand même.
11:47 - Ouais, bah oui. Maintenant, montre-moi.
11:50 - Moi, c'est ça que je cherche. C'est des signatures.
11:53 J'ai pas entendu de voix comme ça. C'est pas la plus grande.
11:56 C'est pas la plus travaillée. Il y en a qu'un qui chante comme ça, c'est toi.
11:59 - Merci. - C'est ça que je cherche.
12:02 Non, mais c'est vrai. Tu trouves pas qu'il ressemble un peu à notre Mister Matt de la saison dernière ?
12:06 - Dans ce que j'entendais un petit peu. - Le sourire, mais même le visage.
12:08 - Le sourire enfantin. - C'est mon frère.
12:11 - Non, c'est pas vrai. - Mais si !
12:12 - Mais non ! - Mais si !
12:13 - Quoi ? T'es le frère de Mister Matt ? - Oui !
12:15 - Non, dis la vérité. - On a un point commun.
12:17 - Mais c'est extraordinaire.
12:20 - Elle a commencé à dire "Mince, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?"
12:23 - Non, mais c'était... Et du coup, ouais... - En tout cas, ils savaient pas.
12:26 - Non, ils savaient pas. - En tout cas, on sait pas.
12:29 C'était un peu too much pour être... C'est un débat, hein.
12:31 - Je sais pas. - Ils savaient, ils savaient pas.
12:33 - En tout cas, moi, je sais que... - Moi, ils m'ont dit qu'ils ne le savaient pas.
12:36 - Moi, ils m'ont dit qu'ils ne le savaient pas.
12:38 Maintenant, après, faut les croire, peut-être... Je sais pas.
12:42 - Et ça a bien marché, parce que le public était...
12:44 - Ouais, mais c'était cool. J'ai eu que des bons retours.
12:46 Et puis, c'était marrant, quoi, l'expérience.
12:48 Et puis après, j'ai choisi... C'est vrai que Zazie, elle m'a fait un compliment de fou.
12:52 Mais maintenant, en regardant maintenant, je me dis "ouais, quand même, j'aurais peut-être dû aller avec elle".
12:57 - Parce que, d'emblée, Vianney devait rester dans "La Famille".
13:00 - Ouais, ouais, mais en fait... - "La Famille" était installée avec Vianney.
13:03 - Si je suis choisie, je l'avais avec Vianney, c'est ça ?
13:05 - Peut-être que je me trompe en disant ça, je m'avance.
13:07 Mais je pense que si j'avais choisi Zazie, je serais peut-être encore dans l'émission.
13:11 Vianney, peut-être qu'il avait pas...
13:13 Ça s'est pas fait comme il fallait, mais c'est pas grave.
13:17 - C'est comme ça, c'est la vie.
13:19 Moi, je peux comprendre aussi, ils étaient en train de travailler avec Vianney.
13:23 Il y avait déjà de la com' par rapport à ça, c'était un petit peu délicat.
13:26 Mais en tout cas...
13:27 - Ah bah, Biclo et Oli, ils ont craqué, hein.
13:29 Là, on voit sur cet extrait-là...
13:32 - J'ai pas regardé une de mes prestations.
13:34 - Ah mince ! Ah bah, la voilà ! - Mais c'est pas grave ! Non, non, non !
13:36 - On va regarder un petit bout ensemble.
13:38 - C'est un télégranneux qu'on a fait ensemble.
13:40 - Voilà, tout à fait. - Mais oh là là !
13:43 - Quand je vois ça, je trouve ça ouf. - Tout le monde bien convaincu, mais surtout...
13:45 Voilà, Biclo et Oli, ils font...
13:48 - C'est celui que je retiens. - Voilà, c'est lui que je retiens.
13:51 Ça, c'est sympa, non ?
13:52 - Bah ouais, mais il a laissé son frère choisir, il m'a pas choisi.
13:55 Donc bon... - Décidément, les frères...
13:58 - Ouais, non, mais c'est pas grave.
14:00 Mais oui, oui, non, mais c'était vraiment bien.
14:02 Après, je me rappelle quand Vianney, il nous dit, à ce moment de faire l'émission,
14:06 il nous dit "Je vais vous faire chanter Patrick Bruel".
14:09 Dans ma tête, c'était un château de cartes qui s'écroulait.
14:12 C'était pas mon univers, en fait, à la base.
14:13 Mais je me suis dit "On va le faire, on va y aller".
14:17 - Bon, ça va, ça a marché. - Ça s'est bien passé.
14:19 Oui, mais c'est pas...
14:20 Je me suis prêté au jeu, j'ai fait le truc et puis ça a pas marché.
14:22 Tant pis.
14:23 - Alors ça, ça n'a pas marché.
14:25 Donc effectivement, l'histoire s'est terminée au terme de ces battles, ces batailles.
14:29 La suite, qu'est-ce que c'est ?
14:31 Est-ce que... Parce que tu es intermittent du spectacle.
14:32 - Je suis intermittent du spectacle.
14:34 Moi, je travaille aussi dans la vidéo, donc dans pas mal d'autres registres.
14:37 - Bah dans les coulisses de Télé Grenoble, à Gare de Pau.
14:39 - Je pense que c'est arrivé.
14:41 - Ouais, c'est déjà arrivé.
14:42 Après, je fais de la musique aussi.
14:45 En fait, je me laisse libre cours à ce que j'ai envie de faire.
14:49 C'est-à-dire que la musique, ça me plaît, là, j'en fais.
14:52 Si on me propose des dates, qu'on me propose des trucs, je le fais, je vais kiffer.
14:55 Et puis, je lâcherai pas ma vidéo parce que j'aime aussi ce métier-là.
14:58 En fait, je me laisse libre cours à toutes mes envies.
15:02 - Il y a eu des propos, déjà ?
15:03 - Ouais, on m'a proposé des dates de concert.
15:05 J'ai joué dans les Pyrénées.
15:08 Il y a des trucs qu'on me propose.
15:11 Je suis...
15:12 J'ai pas encore dit oui à tout.
15:13 Je verrai.
15:14 - La priorité, là, c'était de faire de la musique.
15:16 - Ouais.
15:16 - Moi, quand je lui ai demandé de faire ça, c'est parce que je sais qu'il joue bien.
15:19 Il joue bien la guitare, il chante bien et il fait des choses belles.
15:22 Et j'avais juste envie que les gens le voient.
15:24 Maintenant, après, c'est un chemin.
15:25 Est-ce que c'était pas pour dire, tiens, fais comme moi ou...
15:30 Fais comme moi ou fais...
15:31 C'est surtout...
15:32 - Il y avait un chouette truc à la clé, nourrir les esprits.
15:34 - Ouais, c'est chouette.
15:35 Je trouvais ça chouette, moi, qu'il se montre et puis surtout qu'il...
15:38 C'est toujours agréable de se confronter avec quelque chose que tu connais pas.
15:41 Et moi, je trouve ça chouette qu'il l'ait fait, en tout cas.
15:43 Et c'est hyper intéressant.
15:46 - C'est très intéressant.
15:47 Et puis, mine de rien, quand toutes les étapes, elles se font, donc tu vas au casting.
15:53 Donc plus les castings se font jusqu'à arriver derrière ce rideau.
15:57 On te dit maintenant, ça va être à toi.
15:59 C'est le silence absolu.
16:01 De l'espace, le rideau s'ouvre et puis tu te dis bon, il faut y aller.
16:03 - Ouais, mine de rien, il y a un moment donné, tu te dis j'ai plus le temps de fuir.
16:08 - Ça, c'était à vivre.
16:09 - Donc maintenant, il faut assumer.
16:10 Non mais ouais, mais ça fait du bien.
16:12 Moi, j'aime ça.
16:13 - Je l'ai invité, je jouais il n'y a pas très longtemps.
16:15 Moi, je suis en tournée en ce moment et je l'ai invité sur un...
16:17 - C'était chouette.
16:18 - Je jouais à Vienne, donc pas très loin.
16:20 Donc il est venu un soir et je lui ai laissé la scène un moment.
16:23 Et c'est...
16:25 - C'est chouette.
16:26 - C'est ça que je trouve cool.
16:27 C'est que du coup, qu'il puisse le faire.
16:28 - C'est ça que le public veut aussi savoir.
16:30 Alors, des duos, des tournées ensemble ?
16:32 - Il y a plein de gens qui demandent ça.
16:33 - Ouais.
16:34 - Peut-être et peut-être pas alors du coup.
16:35 - Bon, il y a de grandes chances qu'on fasse quelque chose.
16:37 - On peut quand même un moment ensemble.
16:38 Après, c'est une histoire de temps toujours.
16:40 Moi, je dis en ce moment, j'ai une tournée qui est bien chargée.
16:43 Et puis, mais prendre le temps de se poser, d'écrire quelques trucs.
16:49 La chanson que Morgane vient de sortir, "Chaque seconde", on l'a co-écrit ensemble.
16:52 Et il a sorti son clip qui est déjà sur les réseaux et tout ça.
16:57 Et c'est déjà un premier truc.
17:00 - "Chaque seconde" et merci qu'on retrouve sur Télégrama, bien sûr.
17:03 Et puis, nous, on se retrouve en fin d'émission.
17:06 On passerait bien 40 minutes ensemble.
17:07 Mais si vous voulez couper la parole à nos invités, c'est à vos risques.
17:11 Voilà.
17:13 - Moi, je vois par contre, ouais.
17:14 - Surtout que là, c'est nous.
17:15 - À la limite, ça, c'est les abeilles.
17:17 - Ça peut piquer.
17:18 - Ouh et pas que.
17:19 On va voir ça tout de suite avec une autre battle d'ailleurs, tout de suite.
17:23 - Une battle, une bataille.
17:33 Ça, c'est vraiment pour parler moderne.
17:36 Mais là, on va vraiment faire un sacré bond en arrière.
17:40 Et moi, je vais replonger dans mon enfance.
17:43 On parlait beaucoup des visiteurs tout à l'heure.
17:45 Moi, je vais encore plus loin avec Paul Feval.
17:47 Tout de suite.
17:49 - Et toi, un spélon, un femme meurtrier, puisque tu n'es pas venue à la guerre.
17:54 C'est la guerre qui vient à toi.
17:57 Allez, attaquez !
18:00 - Alors moi, ça a commencé là.
18:01 Vous aussi ou pas ?
18:02 - Alors oui, ça a commencé là, évidemment.
18:04 - Jean Marais.
18:05 - Jean Marais, on ne peut pas trouver meilleur exemple,
18:09 puisqu'en fait, nous, ce qu'on va faire, c'est de l'escrime de spectacle.
18:13 Et on est vraiment de l'école de Claude Carliès.
18:15 Donc l'école de Jean Marais, l'école de Fonfant Latulippe,
18:19 l'école de la fille de D'Artadirand, etc.
18:22 - Ça commence dans les livres, bien sûr, de KPDP.
18:25 Est-ce qu'il y a des règles qu'on trouve dans l'escrime médiéval ?
18:28 Est-ce qu'il y a des codes ?
18:29 Ou est-ce qu'on s'inspire directement de ces règles cinématographiques, théâtrales ?
18:34 - Les deux.
18:35 Les deux, en fait.
18:36 - Alors, qu'est-ce que c'est que l'escrime médiéval ?
18:38 - Alors, il y a plusieurs écoles, en fait, d'escrime médiéval.
18:43 On va avoir le Béhourd, qui sont des gens qui se mettent en armure
18:46 et qui vont aller se taper dessus.
18:50 - Ça se fait ici, dans la région.
18:51 - Ça se fait ici, oui.
18:52 Il y a les sangliers d'Isard, notamment, qui font ça.
18:54 - C'est ça.
18:55 - Et ça se tape assez fort.
18:57 - Là, c'est fou.
18:59 - Ça, c'est une chose.
19:00 Il y a ce qu'on appelle les AMHE, c'est les arts martiaux européens,
19:04 qui sont une autre école, en fait, de combat historique.
19:08 Et je parle de combat historique parce que médiéval,
19:10 c'est assez réducteur sur la période.
19:13 - Même si le Moyen Âge est quand même assez grand.
19:15 - Oui, c'est surtout qu'on sort du Moyen Âge,
19:17 puisque nous, ce qu'on fait, c'est de l'escrime de spectacle.
19:21 Donc, nous, on est vraiment issus du monde de la cascade et du cinéma.
19:24 Et on va reproduire, en fait, des combats,
19:27 exactement ce qu'on vient de voir là avec Jean-Marie.
19:30 - Alors, un décor pour celui-ci, un petit peu moins glamour
19:33 que le grand château de la Gardère.
19:36 - Ce sont les entraînements.
19:38 - Et les entraînements ?
19:39 - Les entraînements. Là, on voit qu'on est en costume.
19:41 Mais voilà, ce sont les entraînements.
19:43 Et vous voyez qu'en fait, on réutilise des armes d'époque.
19:50 Et on va aller reproduire des combats
19:55 en simulant, en fait, des actions qui pourraient s'avérer très dangereuses
20:03 si elles n'étaient pas maîtrisées.
20:06 Puisque vous voyez qu'on porte des épées.
20:08 Je vous ai amené une petite paire ici sur le plateau.
20:11 - On peut la voir ?
20:12 - Alors ici, vous avez une rapière.
20:14 - Une rapière.
20:15 - Donc ça, c'est l'épée du Mousquetaire, par excellence.
20:17 - Ça a réellement existé, ça ?
20:18 - Ça, ça a réellement existé, oui.
20:19 C'est l'arme du Mousquetaire, donc qui apparaît...
20:21 C'est l'arme avec laquelle les Conquistadors partent en Amérique.
20:25 Et c'est une arme qui perdure de 1450 jusqu'à 1789 à peu près,
20:33 puisque Napoléon, après, va passer plutôt sur du sabre.
20:37 Mais ça, c'est l'arme que vont porter les soldats de 1450 à 1700.
20:45 Après, je la maîtrise relativement bien, normalement, ça craint rien.
20:48 - Tout à fait.
20:49 Et le "A", vous avez croisé le fer.
20:50 - Et avant, on est sur de l'épée médiévale.
20:54 - Ça, c'est le glaive, on dirait.
20:55 - Ça fait déjà de la belle épée.
20:56 - C'est celui qu'on a sorti de l'Ancôtre.
20:57 - C'est pas la plus longue qu'on ait.
20:58 Celle-là, c'est même une courte, en fait.
21:00 C'est une épée à une main du XIIIe siècle.
21:02 Donc là, on est vraiment sur la période des Visiteurs, pour le coup.
21:06 - Ah oui, jamais sur la tronche.
21:08 Jamais sur...
21:09 Ouh là !
21:10 Ah oui.
21:11 Non mais attendez, vous n'avez pas qu'un entraînement pour faire ça.
21:14 - Non, on s'entraîne 6 heures par semaine.
21:15 - Regardez ça.
21:16 - 6 heures par semaine.
21:17 - C'est lourd.
21:18 - C'est lourd.
21:19 - Alors, pardon.
21:20 - Moi, c'est vrai.
21:21 - Elles ne sont pas très, très affûtées.
21:23 - Alors, à l'époque, elles n'étaient pas affûtées, en fait.
21:25 - D'accord.
21:26 - À l'époque, elles ne sont pas affûtées.
21:27 - Vous imaginez...
21:28 - Pour planter ?
21:29 - Non, on se la sert pour taper.
21:31 Vous imaginez le soldat qui est habillé avec un gant bison.
21:35 C'est une espèce de chemise matelassée, avec par-dessus une côte de maille, une armure de plaque.
21:40 Vous avez des petits pois dans une boîte de conserve.
21:43 - En fait, ils se mettaient des grandes tartes avec des épais.
21:45 - C'est ça.
21:46 En gros, c'est ça.
21:47 En gros, c'est ça.
21:48 Le principe, c'est que vous avez des petits pois dans une boîte de conserve.
21:51 Pour abîmer le petit pois, il vaut mieux prendre un marteau qu'un couteau, en fait.
21:53 - Oui, tout à fait.
21:54 - D'accord.
21:55 - Et bien là, c'est pareil.
21:56 Pour abîmer le bonhomme, il vaut mieux prendre un truc qui tape fort que...
21:59 - Oui, bien sûr, bien sûr.
22:01 - ... qu'un truc qui coupe, en fait.
22:03 - Et alors, celle-là, la petite, elle servait pareil, aussi, à taper ?
22:06 - Alors, celle-là, c'est une arme qui va être plutôt déstock.
22:08 Donc là, on va vraiment aller planter.
22:09 - OK.
22:10 - Et là, on passe en travers les interstices d'une armure.
22:12 En fait, c'est plus maniable.
22:13 - OK.
22:14 - Pointu, d'accord.
22:15 - Je peux faire ça ? J'adore.
22:16 Rien que le son.
22:17 Il y a toujours un zing qui...
22:19 Non ?
22:20 Bon, bref.
22:21 Mais alors, il faut quand même une certaine condition physique.
22:25 Je ne sais pas comment.
22:26 Je vous ai dit qu'on était amis.
22:27 Mais je veux bien vous les laisser tous les deux.
22:29 Il y a donc ces armes qui sont quand même lourdes à porter.
22:33 Il y a ces costumes qui sont aussi...
22:36 Alors, vous, vous êtes derrière.
22:37 Vous êtes le boulanger, le cuisinier ?
22:39 - Oui, le cuisinier.
22:40 Là, ça, ce sont des images qui datent d'il y a un petit peu, là, maintenant.
22:43 - Oui, 2016.
22:44 - C'était le roi arrive en 2016 au château de Sassnage.
22:47 Voilà.
22:48 Donc, je suis effectivement, là, en cuisinier.
22:50 - Et tout est calculé.
22:52 - Et je combats contre un tailleur, en fait.
22:54 Voilà.
22:55 Et le combat finit ciseaux contre hachoirs.
22:59 - Alors, ça veut dire qu'il y a ciseaux contre hachoirs.
23:02 - C'est-à-dire qu'on perd tous les deux nos épées dans ce combat-là.
23:04 Et on finit, moi, avec le hachoir et le tailleur avec son ciseau.
23:07 Et là, le maître d'armes vient nous arrêter parce que ça commence à devenir très serré.
23:11 - Mais alors, il y a un chorégraphe.
23:13 Il y a des spectacles, en fait.
23:14 Comment ça se passe ?
23:15 - Alors, tout est chorégraphié.
23:16 Tout est chorégraphié.
23:17 Ce qui nous permet, en fait, de faire des screams avec des armes de guerre sans avoir de protection.
23:22 Puisqu'en fait, toute l'astuce va consister à aller porter des coups où le public va penser que le coup touche.
23:32 Mais nous, on passe à un centimètre devant.
23:34 - D'accord.
23:35 - En fait.
23:36 - Toujours ?
23:37 - Toujours.
23:38 - Toujours.
23:39 - Ou presque.
23:40 - Il ne faut pas recruter.
23:41 Il faut faire attention.
23:42 - En fait, on recrute des débutants.
23:43 Les débutants qui arrivent chez nous n'ont jamais touché une épée de leur vie, la plupart du temps.
23:46 Ils n'ont jamais fait des screams.
23:47 - Vous demandez à la casier-judiciaire avant ?
23:49 - On discute avec.
23:50 On discute avec, quand même.
23:51 - Oui.
23:52 - Oui, oui.
23:53 On essaye.
23:54 Il y a des fois, effectivement.
23:55 Mais en même temps, quand les débutants ont des armes en main, ils font super attention.
24:01 En fait, les moments où on se fait mal, c'est quand on s'entraîne au bâton ou à la canne.
24:05 Puisqu'en fait, on commence à s'entraîner avec un bout de bois.
24:08 Et un bout de bois, ça ne fait pas peur, quoi.
24:09 Donc, quand il y a un bout de bois sur les doigts, ça fait mal.
24:12 - Oui, oui.
24:13 Et il y a un chapeau aussi.
24:15 Ça se porte.
24:16 - Il y a un chapeau.
24:17 Ça se porte.
24:18 - Regardez, il est tellement beau, votre chapeau à plumes.
24:19 C'est le vôtre, celui-ci ?
24:20 - Celui-là, c'est le mien.
24:21 - Voilà.
24:22 Ce n'est pas celui du...
24:23 - Mon chapeau mousquetaire, celui-là.
24:24 - Mousquetaire.
24:25 - Non, moi, j'ai mes propres costumes, en fait.
24:26 - Et vous avez plusieurs rôles, en fait ?
24:27 On peut faire chaque spectacle de chant, chaque année ?
24:29 - On va pouvoir, oui, oui.
24:30 On va changer à la fois de rôle, à la fois de personnage, à la fois de costume.
24:35 Moi, j'ai un personnage de moine.
24:37 J'ai le cuisinier.
24:38 J'ai un personnage de mousquetaire.
24:40 Et on va surtout changer d'époque, en fait.
24:43 Puisqu'on va de 800...
24:45 Globalement, l'assaut, on va de 800 à 1800.
24:47 Donc on a tiré entre nos deux empereurs.
24:50 En France, on n'a que deux empereurs.
24:52 C'est facile.
24:53 Et puis ils ont 1000 ans entre eux.
24:55 Donc, entre lui, c'est parfait.
24:57 - C'est parfait.
24:58 Alors, lui...
24:59 Hop là.
25:00 Il est à vous, celui-là ?
25:02 - Oui, aussi.
25:03 C'est mon homme.
25:04 - Non, mais je ne vais quand même pas mettre ça.
25:06 Il faut quand même que je finisse l'émission.
25:07 C'est vrai ?
25:08 On peut...
25:09 Non, mais attendez.
25:10 - Ça me fait rire.
25:11 - Ah oui, alors attendez.
25:12 Parce qu'il faut meubler, mais je ne suis pas sûre qu'on...
25:13 Ah, d'accord.
25:14 Ah, bah oui, forcément.
25:15 Il fallait commencer par là.
25:17 Quand on a jamais...
25:18 - Le calme.
25:19 - Ah non, vous allez me faire mettre le bonnet à l'antenne.
25:21 Alors déjà, on peut faire du waterpolo comme ça.
25:23 Voilà.
25:24 Et qu'est-ce qui va se passer ?
25:26 J'ai très peur.
25:28 - Non, non, une fois qu'on a le calme, ça va.
25:30 - Ah, c'est bien, ça.
25:31 - C'est assez confortable.
25:32 - Ah bah oui, là, je me sens mieux, là, à côté de vos armes, là.
25:34 Et après, on peut refermer.
25:36 Oui !
25:37 Je croyais avoir coupé depuis 17 ans de Télé Grenoble.
25:40 Hop, voilà, ça y est.
25:41 - Ah bah, je vois.
25:42 - Alors là, je ne vous vois plus.
25:43 Ça me va ?
25:44 - On dirait que j'aime bien redescendre un peu.
25:46 - Ah oui, voilà.
25:47 Là, forcément, c'est mieux.
25:48 - Et après, on peut...
25:49 - Mais ça ne va pas.
25:51 Donnez-moi vos armes.
25:53 Ah oui, c'est quand même...
25:55 Ça pose...
25:56 On se transforme avec un masque comme celui-ci.
26:00 - J'ai honte, en fait, de chevalier sur pomme.
26:02 - Oui, alors on n'entend pas.
26:03 C'est bien dans le micro.
26:04 Eh oui, il faut se rasseoir.
26:06 - Le truc qui est dingue, là, c'est qu'on se dit que le poids que ça faisait, en fait,
26:09 ils partaient à la guerre, ils étaient crevés, ils ne se battaient plus.
26:12 - Non, mais on a mal au cervical avec ça.
26:14 - Avec les armures, ce que je veux dire, c'est qu'au bout d'un moment...
26:16 - Ils n'étaient pas trapus comme nous.
26:18 Ils étaient vraiment baraques.
26:19 - Ah oui.
26:20 - Parce qu'à un moment donné, en fait, tu as un point de côté avant de mettre le premier coup d'épée.
26:23 - Alors une armure...
26:24 En fait, l'équipement complet...
26:27 - C'était un montant de cours.
26:28 - L'équipement complet...
26:29 - Comment ça pèse ?
26:30 - En médiéval, c'est-à-dire que quand on a la côte de maille, l'armure de plaque, etc.,
26:34 on a entre 25 et 30 kilos sur le dos.
26:37 C'est ce que porte un légionnaire.
26:39 C'est ce que porte un samouraï.
26:41 C'est ce que porte un pompier.
26:42 C'est ce que porte un gendarme.
26:44 En fait, parce qu'humainement, on ne peut pas porter plus de 30 kilos.
26:47 Et en fait, les équipements militaires ont toujours fait autour de 25-30 kilos,
26:51 y compris les équipements militaires actuels, en fait.
26:55 - Oui, il faut tout ça pour défendre et protéger.
26:58 Vous produisiez, alors on a vu tout à l'heure au château de Sassnage,
27:03 vous entraînez à Fontaine.
27:05 Et donc, forcément, il faut un cadre à la grandeur de votre association,
27:09 les Lames du Dauphiné.
27:10 Ça, c'est le château de Virieux, qui est un de vos complices.
27:14 Vous vous produisez dans ce château médiéval.
27:17 - C'est ça, on a la très, très grande chance.
27:19 Et je remercie la famille de Virieux, en fait, de nous accueillir depuis six ans maintenant,
27:23 dans ce château qui est absolument magnifique.
27:26 - Oui, je confirme.
27:27 - Qui est le château de la famille de Virieux.
27:30 On a la chance, en fait, par rapport à d'autres troupes qui sont accueillies
27:35 sur des terrains de foot, entre deux châteaux en plastique.
27:38 Nous, on a la chance d'être accueillis dans les murs du château de Virieux.
27:41 On a un partenariat avec eux et on travaille avec eux maintenant depuis cinq ans.
27:46 On prépare des spectacles pour ce château-là.
27:51 On y est très régulièrement, puisqu'on y est tous les premiers dimanches de chaque mois.
27:55 - Et le public peut y assister ?
27:58 - Le public est bien évidemment convié à venir nous voir.
28:04 Et on a donc ces journées-là, des journées qui sont à la fois sur du combat,
28:09 qui est quand même notre cœur de métier, mais aussi toute une partie d'animation
28:13 autour de l'histoire.
28:16 On va avoir un atelier de cuisine historique, suivant l'époque.
28:19 On fait trois époques, en fait, médiéval, renaissance ou grand siècle.
28:23 - Mais pour du public ? C'est-à-dire, vous faites venir du public ?
28:25 - On fait venir du public. Et ils passent de stand en stand.
28:29 Et on leur présente comment on faisait de la cuisine au Moyen-Âge.
28:33 Qu'est-ce qu'on mangeait à l'époque, etc.
28:35 - Et il y a vraiment un public pour ça ?
28:36 - Il y a un vrai public.
28:39 - Le château de Virieux, c'est exceptionnel.
28:43 - Je vais réussir à un public, c'est super.
28:46 - Alors il y a un vrai public. J'étais à Biote sur une fête templière, il n'y a pas très longtemps.
28:50 On a fait 120 000 personnes en deux jours. Un truc de fou.
28:55 - Vous avez un site internet qui est très bien fait.
28:58 Allez-y si ça vous intéresse. Le 1er dimanche de chaque mois.
29:02 - On y est le 7 mai et on y sera le 20 mai sur un événement assez exceptionnel.
29:08 Puisqu'on va inviter le public, et vous êtes tous les bienvenus, tous et toutes,
29:12 à venir nous rejoindre en costume. Pour que tout le monde soit en costume.
29:16 - Allez, ce n'est pas très loin de voir où on peut y aller.
29:19 - Ce n'est pas mon costume de chevalier.
29:22 - Mais au pire des cas, messieurs, je vous en prête. Vous êtes les bienvenus.
29:26 - Merci beaucoup Thierry. Il y a forcément des combattants dans les espèces qu'on va découvrir tout de suite avec vous.
29:35 - Car Gilles, c'est pour ça qu'on vous a invité. Le moustique tigre est de retour, paraît-il.
29:47 On l'apprend aujourd'hui. Il est présent en toute saison d'ailleurs, le moustique tigre.
29:53 - Oui, il a besoin d'humidité et un peu de chaleur.
29:56 - Non, ce n'est pas pour ça. On voulait évidemment apprendre beaucoup de choses avec vous, avec Rosalia.
30:01 Ce n'est pas votre nom, c'est le nom de votre association, le Club entomologique des Alpes de l'Isère.
30:08 C'est une association de passionnés des insectes, des arachnidés.
30:14 - Oui, c'est finalement des passions de gamin qu'on réinvestit un peu plus tard.
30:21 Depuis que je suis gamin, je suis dans l'herbe à plat ventre en train de regarder des criquets, des coccinelles.
30:28 Et puis on garde ça dans un coin de la tête et on s'intéresse aux insectes.
30:34 - Qu'est-ce qu'il y a, Matt ? Tu n'aimes pas les insectes ?
30:37 - Non, tu as dit arachnidés. Je ne suis pas un grand fanat des araignées.
30:41 - Les insectes en général, ce n'est pas un truc... Ce n'est pas raboutant, mais je veux dire, ce n'est pas un truc...
30:46 - Pourtant, c'est les insectes qui mènent le monde. C'est-à-dire sans insectes, pas d'oiseaux.
30:51 - Rosalia alpina, ce n'est pas beau ça ?
30:53 - Sans insectes, pas d'oiseaux, pas de fleurs.
30:57 Voilà, donc du coup, vous avez vu la belle Rosalia qui était auparavant.
31:00 - Qui vous a donné votre nom.
31:01 - Qui a donné le nom. C'est un insecte qu'on trouve plutôt dans les forêts de hêtres, par exemple, de chartreuse.
31:08 - C'est beau. - Oui, un très bel insecte. Vous voyez, bleu, noir.
31:11 - Tous ces insectes-là ne piquent pas, n'attaquent pas, ne sont pas offensifs.
31:14 - Alors ça, la Rosalia, en fait, c'est ce qu'on appelle un décomposeur.
31:16 - C'est un décomposeur.
31:17 - Voilà. C'est-à-dire qu'elle va s'adapter au bois. On appelle ça xylophage.
31:20 - Xylophage.
31:21 - C'est-à-dire qu'elle mange du bois. Et que du coup, ça permet le recyclage de la matière.
31:26 Parce que s'il n'y a pas de recyclage, la matière, elle reste. Et du coup, ça pose problème parce que ça ne nourrit plus la terre.
31:32 - OK.
31:33 - Et ce qu'on donne souvent, c'est qu'en Australie, ils ont apporté des vaches.
31:37 Et ils n'avaient pas les bousiers qui allaient avec. Donc les insectes, ça s'appelle les bousiers, qui allaient avec les vaches.
31:41 Donc progressivement, l'Australie devenait un pays de bouses. Et les bouses ne se décomposaient pas.
31:47 Ils ont dû importer les insectes qui vont bien pour décomposer cette matière fécale et en faire de la terre.
31:53 - Et ça, grâce à des associations comme les vôtres. Vous êtes entouré de spécialistes, de scientifiques,
31:59 juste un public amateur qui va recenser, observer, partager ?
32:03 - Alors, on est tous des amateurs ou presque. Il y a quelques professionnels, mais on est tous des amateurs.
32:08 Mais vous savez, le monde des insectes est un monde tellement large, 40 000 espèces en France.
32:13 - Eh oui.
32:14 - Vous voyez, c'est beaucoup. Donc du coup, on devient quasi des spécialistes.
32:17 On a des très bons spécialistes, par exemple, de ce qu'on appelle les zélateries, les topins.
32:22 Vous savez, ces petits insectes qu'on met sur le dos et qui sautent en l'air et qui se remettent sur leurs pattes.
32:26 - Oh, c'est mignon ça.
32:27 - Donc on a un des meilleurs spécialistes en France, des zélateries.
32:31 Et le fondateur du club, d'ailleurs, était la personne qui a écrit le seul livre qui existe pour permettre de connaître les zélateries.
32:41 - Mais c'est vrai que c'est passionnant parce que les insectes, je crois que c'est l'ordre le plus nombreux des populations de la faune au monde.
32:49 - Voilà. Rien que les coléoptères, donc ceux qui ont des velles un peu solides, là, les scarabées, la rosalia qu'on vient de voir.
32:55 C'est un quart du vivant. C'est considérable.
32:59 Donc à connaître, heureusement qu'il y a des amateurs.
33:02 Sans les amateurs, on va dire 9/10 des insectes seraient inconnus.
33:06 - Alors il y a des herbivores ?
33:07 - Toutes les espèces sont recensées ?
33:08 - Non.
33:09 - Non, il y en a encore des inconnues.
33:10 - Non, on en recense aujourd'hui environ, regardez un magnifique apollon, le papillon.
33:15 - Ah pardon, c'est un apollon.
33:16 - Alors là, c'est un criquet.
33:17 - Un criquet.
33:18 - Alors celui-ci, par exemple, on l'appelle le criquet égyptien.
33:21 Il est intéressant ce criquet parce que c'est un des éléments du club.
33:25 C'est qu'on reçoit des photos, les gens nous disent "qu'est-ce que j'ai vu ?"
33:29 Donc on reçoit une photo et un jour on reçoit cette photo en nous disant "qu'est-ce que c'est que cet insecte que j'ai trouvé dans mon jardin ?"
33:35 Et c'était un criquet égyptien.
33:37 Et l'intérêt, c'est que c'était la première mention en Isère du criquet égyptien,
33:41 qui en fait remonte avec le réchauffement climatique du Sud.
33:45 Et donc du coup, vous voyez, le fait d'observer, de déterminer les insectes,
33:49 ça nous permet aussi de mesurer les conséquences du réchauffement climatique et de ses effets sur les populations d'insectes.
33:55 - Et d'observer les mouvements, bien sûr, de ces insectes.
33:58 Ça, on dirait une montre religieuse avec sa petite tête triangulaire.
34:01 C'est un prédateur.
34:02 - Alors celle-ci, c'est un prédateur.
34:04 Elle a une histoire très particulière.
34:05 Vous qui aimez les araignées, ou Matt qui n'aime pas beaucoup les araignées.
34:09 - Je ne sais pas, je ne les aime pas.
34:10 - En fait, ça c'est la vie.
34:12 - Je ne sais pas si vous l'aimez ou pas, chacun ses soi.
34:13 - Voilà, c'est la vie d'un amateur de petites bêtes.
34:16 Moi, j'allais observer des abeilles parce que mon domaine de spécialité, c'est les abeilles.
34:20 Et, chemin faisant, je tombe sur des gros araignées.
34:23 On appelle ça les tarantules à radier, Ogna radiata pour les intimes.
34:27 Et je les vois, donc je les prends en photo.
34:29 Et je lève la tête et je vois cet insecte que je ne connaissais pas, qui s'appelle une mantis.
34:34 En fait, on dirait une montre religieuse.
34:36 - On peut le revoir ?
34:37 - On peut le revoir, voilà.
34:38 - Cette montre ?
34:39 - On dirait une montre religieuse, mais ce n'est pas une montre religieuse.
34:41 C'est un insecte qu'on appelle une mantispe.
34:43 Et en fait, ces mantispes, elles font des oeufs.
34:46 Les oeufs, elles font des larves.
34:48 Et les larves, elles se laissent tomber sur les araignées, les Ogna radiata que je poursuivais.
34:53 Et en fait, elles boulotent les oeufs des araignées.
34:56 C'est-à-dire que les insectes, ils jouent un rôle de prédateurs, c'est-à-dire de régulation.
35:01 S'il n'y avait pas les mantispes, on aurait de partout des araignées.
35:04 Et Max serait pas très content.
35:05 - Et les pollinisateurs.
35:06 - Voilà.
35:07 - Les pollinisateurs, on n'aurait pas de fleurs sans les abeilles.
35:09 - Alors, ça, c'est un bourdon.
35:10 Mais le bourdon est une abeille.
35:12 Ce que vous savez, quand on parle d'abeille, on parle souvent de lapis mellifera, c'est-à-dire l'abeille mellifère.
35:17 Mais en fait, il y a 1000 espèces d'abeilles en France.
35:19 Alors ça, c'est mon petit domaine de spécialité.
35:22 Moi, c'est les abeilles.
35:23 Voilà, c'est ce qu'on appelle un cul rouge.
35:24 Voilà, parce que le cul rouge, avant, c'était un cul blanc.
35:28 Et en fait, on a dans la région 44 espèces de bourdon.
35:33 Alors, un des activités du club, on fait un atlas aujourd'hui avec des copains dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes.
35:39 Un atlas des bourdons.
35:41 Et moi, je me suis spécialisé dans les bourdons de montagne.
35:43 Donc, je crape à hutte la montagne à la recherche des bourdons, parce qu'il y en a qui sont très rares, qu'on ne trouve que sur une fleur.
35:49 Et donc, du coup, je vais à la recherche de ce bourdon un peu mythique qui s'appelle Brambus jastikeri,
35:55 et qui ne va polliniser que les aconites.
36:00 Les aconites, c'est une fleur tubulaire qu'on trouve en montagne autour de 1000 mètres.
36:03 - Donc, on a vraiment nos curiosités.
36:05 - C'est assez particulier.
36:07 Donc, la première qualité de quelqu'un qui s'intéresse aux insectes, c'est d'être curieux.
36:14 Curieux de nature.
36:15 - Alors, Matt est curieux et va regarder, bien sûr, ces araignées.
36:19 C'est moi, très modestement, qui ai fait ces petites vidéos avec mon téléphone dans le jardin.
36:26 Et ce sont les magnifiques Argiope frolon ou Héperfacier.
36:30 Certains s'étonnent.
36:31 On a même vu des articles dans la presse quotidienne régionale.
36:36 Mais quel est cet Argiope frolon ?
36:37 C'est un grand classique, les Héperfaciers.
36:39 - Oui, on les reconnaît facilement avec le petit zigzag sur la toile.
36:42 - Et il y en a beaucoup.
36:44 - Elles sont offensives, celles-là ?
36:46 - Mais non.
36:47 - Non, aucune.
36:48 - Les araignées ?
36:49 - Les araignées, il y en a très peu qui attaquent, d'abord, ou pas qui attaquent.
36:52 Elles se défendent.
36:53 Donc, il vaut mieux pas prendre, par exemple, la tarantule radier dont je vous ai parlé tout à l'heure,
36:57 qui est une grosse bête, il vaut mieux pas la prendre dans la main et la manipuler comme ça, sanguin.
37:01 Mais après...
37:02 - Il y a des...
37:03 Je crois que sur ces images-là, on voyait une araignée loup aussi, avec les petits...
37:07 - C'est ce qu'on appelle les hélicoses, oui.
37:08 - Sur les... Voilà, qui portent leur bébé sur le dos.
37:10 Et c'est vrai qu'il y en a ici, chez nous.
37:12 - C'est celle dont je parlais, que la mantis prend ses œufs sur le dos de ces araignées loups.
37:16 - Ah, c'est ça.
37:17 Donc, voilà, c'est tout un écosystème.
37:19 Les insectes sont nos amis, comme j'en t'ai mises inconnue.
37:22 Il faut les aimer aussi.
37:23 C'est votre...
37:24 C'est votre credo.
37:25 - Voilà.
37:26 Il faut d'abord s'émerveiller, parce que c'est magnifique, la diversité, les couleurs, les formes.
37:32 Il faut d'abord, ensuite, leur donner un nom.
37:35 Ce n'est pas toujours facile.
37:36 - Ah ben là, les araignées, elles avaient tout un prénom, déjà.
37:38 C'est un grand début.
37:39 - Voilà.
37:40 Donc voilà, il faut leur donner un nom.
37:41 Et c'est tout un boulot, notamment pour des choses qui paraissent très simples, comme
37:44 les bourdons qu'on a vus tout à l'heure.
37:45 En fait, c'est assez difficile de leur donner un nom.
37:47 Et ensuite, il faut comprendre comment ça fonctionne.
37:49 Il faut essayer de se mettre dans la peau d'un bourdon, d'une araignée, pour essayer
37:55 de comprendre comment elles fonctionnent.
37:56 - Et aller sur votre site internet aussi.
37:59 - Voilà.
38:00 - Puisque Rosalia, c'est le nom du club entomologique de l'ISER.
38:03 Et pour partager des images, comme celles qu'on vient de voir sur les araignées, sur
38:08 les insectes, on vous les envoie et on rentre en contact avec vous.
38:11 - On les envoie.
38:12 - Pour rentrer dans ce monde.
38:13 - Voilà.
38:14 On peut participer aux rencontres une fois par mois.
38:16 Il y a ensuite, là, vous regarderez sur le site, reconnaître les bourdons.
38:20 Si les bourdons, ça vous intéresse, il y a quatre séances qu'on organise pour mieux
38:23 connaître les bourdons.
38:24 - Et plein de sorties, plein d'activités diverses qu'on vous propose.
38:27 - Eh bien, c'est parfait.
38:28 Merci beaucoup, Gilles, pour cette belle découverte et pour les espèces que vous avez sous la
38:32 table pour Matt.
38:33 Voilà.
38:34 Et Matt, on va t'écouter, bien sûr, avec ce fameux titre.
38:40 Merci, merci beaucoup.
38:42 - Merci à vous.
38:43 - A vous tous d'être venus et à très vite.
38:46 - Ça fait des mois que tu viens en Nouvelle.
39:08 Je m'y attendais pas, non, je t'oubliais même.
39:14 Je suis toujours moi.
39:17 Qu'est-ce que t'es belle.
39:21 Non, ça, ça change pas, même après la peine.
39:28 J'ai cru me perdre cent fois à tes côtés.
39:35 J'ai dû te perdre pour enfin me retrouver.
39:41 J'ai rien fait, j'ai rien dit, j'ai laissé venir la nuit.
39:49 Me vois la peine de lumière depuis.
39:55 J'ai crié, j'ai appris qu'il était triste ton pays.
40:02 Me vois la peine de lumière, merci.
40:09 Je l'ai fait pour moi, je me suis fait la belle.
40:16 J'ai brisé mes chaînes, je suis pas fait pour ça.
40:23 Au creux de tes bras, j'ai mourdi le ciel.
40:30 Un jour l'amour se noie, dans mon âme d'il vienne.
40:37 J'ai cru me perdre, j'aurais dû m'écouter.
40:44 J'ai dû te perdre pour enfin me retrouver.
40:50 J'ai rien fait, j'ai rien dit, j'ai laissé venir la nuit.
40:57 Me vois la peine de lumière depuis.
41:04 J'ai crié, j'ai appris qu'il était triste ton pays.
41:11 Me vois la peine de lumière, merci.
41:18 En chaque larme, chaque nuit, on fait nos armes et on grandit.
41:25 Me vois la plus fort, plus fort aujourd'hui.
41:31 J'ai rien fait, j'ai rien dit, j'ai laissé venir la nuit.
41:38 Me vois la peine de lumière depuis.
41:45 J'ai crié, j'ai appris qu'il était triste ton pays.
41:52 Me vois la peine de lumière, merci.
41:58 ...
42:02 ...
42:11 - Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
42:16 ...
42:19 - L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moirant
42:23 et chez Rolls-Comboy, Saint-Martin d'Air, vous a présenté "Si on parlait".
42:27 L'esprit entrepôt, ça change tout.
42:31 [Musique]