• il y a 2 ans

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 Aujourd'hui, on a eu l'honneur de recevoir l'envoi spécial du secrétaire général des Nations Unies,
00:07 M. Jean Tott, suite aux nombreux accidents qu'on a enrichis au Sénégal ces derniers mois.
00:16 Toute la communauté internationale s'est mobilisée derrière le Sénégal et derrière d'autres pays africains.
00:24 Cette récréation est là pour voir comment remobiliser, comment voir tous les acteurs et essayer de fédérer les actions,
00:37 fédérer les projets pour aller vers la lutte contre la secteur du tchèque.
00:42 Nous remercions M. Jean Tott d'être venu au Sénégal.
00:47 La première rencontre aujourd'hui, c'était avec le secteur privé qui a un rôle à jouer.
00:52 Nous le disons souvent, la secteur du tchèque est une matière transversale et multisectoriale.
00:58 Donc chaque acteur a son rôle à jouer.
01:01 Le secteur privé national a montré sa volonté de s'engager sur la lutte pour infliger cette courbe croissante
01:10 encore dans la secteur du tchèque que nous vivons aujourd'hui.
01:14 Comment le secteur privé peut-il contribuer à la sécurité du tchèque ?
01:18 Le secteur privé va contribuer à la lutte contre l'insécurité en menant des activités sur les aspects liés à la responsabilité sociétale d'entreprise,
01:33 mener des activités de sensibilisation, mener des activités d'aménagement,
01:42 des activités d'acquisition et d'équipement en termes de kits, par exemple pour les deux roues, des casques de sécurité,
01:50 pour d'autres acteurs aussi, équiper en termes d'éléments de pré-signalisation, ou bien des kits de prévention routière.
02:00 Donc ils peuvent vraiment aider dans ce sens-là et aider carrément dans la sensibilisation,
02:06 on l'a vu tout à l'heure avec l'autoroute de Lavalire.
02:08 Donc tout ce qui est en train d'être fait, l'acquisition de radars pour équiper les forces de défense et de sécurité,
02:14 l'agence de marie pour le contrôle routier, dynamiser et automatiser le contrôle routier.
02:18 Donc tout ce qui est en train d'être fait sur l'infrastructure routière en termes d'entretien,
02:24 en termes d'équipement et d'habillage de ces réseaux-là pour la signalisation.
02:28 Donc le secteur privé pourra vraiment aider, pourra vraiment apporter sa contribution pour montrer effectivement
02:34 que leurs usagers, leurs employés, en tout cas leurs agents, sont aussi confrontés à ces questions liées à la circulation,
02:44 liées à l'insecticide en général.
02:46 On avait vu, en tout cas le président de la République après les accidents qui étaient passés,
02:52 l'urgence qu'on avait mis par rapport à la sensibilisation.
02:58 Jusque là, on voit que ça persiste. Selon vous, où se situe le problème exactement ? Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
03:07 Alors, c'est vrai que c'est un problème systémique, c'est tout un système.
03:13 Le phénomène d'accident, il y a beaucoup de facteurs qu'il faudra convoquer.
03:17 On va parler tantôt de l'état du véhicule et pour l'état du véhicule, il y a tous les aspects liés à l'inspection technique,
03:27 à la contrôle technique du véhicule qui doit être vraiment performant.
03:31 Et là, vous l'avez vu, avec le centre de contrôle technique de Dakar, quasiment aucun véhicule,
03:37 quasiment moins de 0,1% des véhicules qui passent le contrôle technique à Dakar
03:43 ne sont impliqués dans des accidents mortels pour cause de déférences techniques.
03:48 C'est pour montrer qu'effectivement, le sérieux est vraiment toute la rigueur qui s'y est au niveau du contrôle technique.
03:54 Donc, c'est un exemple à vulgariser partout dans le pays, d'où le projet de mise en place de centres de contrôle technique dans tout le pays.
04:03 Donc, l'autre aspect lié effectivement à l'infrastructure, on l'a dit, heureusement, la création de la NANZER va permettre effectivement
04:12 l'audition systématique des infrastructures en termes de points accidentogènes, en termes de points noirs
04:18 et trouver avec les collectivités territoriales, le commandement territorial, les acteurs qui sont sur place,
04:25 voir comment éradiquer, comment en tout cas traiter ces points accidentogènes pour permettre d'avoir des repçus.
04:32 Le reste, effectivement, c'est l'éducation.
04:35 Introduire dès le basage l'éducation à la sécurité à Dakar, nous travaillons étroitement avec le ministère de l'éducation à ce niveau-là
04:43 pour introduire dans le curriculum l'aspect sécuritaire, comme ça se faisait les élections morales ou l'éducation civique.
04:50 Ensuite, il y a la formation. La formation pour l'opération de permis de conduire.
04:54 Il faudra refondre et repenser nos autres écoles.
04:59 Donc, effectivement, l'opération de permis de conduire actuellement, tout le monde le dit, est assez facile.
05:05 Il ne faut pas faire la fin de bouche. Donc, revoir ce système-là, permettre d'avoir un bon système de formation
05:14 et un bon système d'évaluation pour l'opération de permis de conduire pour se donner des chances d'avoir des conducteurs,
05:20 en tout cas des usagers, qui pourront mieux se comporter sur nos routes.
05:24 La formation, elle est capitale, mais n'oublions pas que même si vous êtes très bien formés,
05:29 vos deux premières années en tout cas de conduite, ce sont des années d'apprentissage.
05:33 C'est pourquoi le Côte d'Ivoire a prévu d'avoir un permis probatoire de deux ans
05:40 et de mettre la lettre A derrière le véhicule pour montrer que c'est un nouveau conducteur.
05:44 Parce que la conduite, c'est de l'expérience, c'est des réflexes.
05:47 C'est cette expérience qui va réveiller, qui va faire qu'on ait des réflexes pour anticiper,
05:53 parce que c'est de l'anticipation qu'il nous faut. Et donc, tout le reste maintenant, c'est la sensibilisation.
05:58 Après la sensibilisation, c'est le contrôle et l'ascension.
06:01 Avoir un bon système de contrôle et démocratiser l'ascension.
06:05 Qu'il n'y ait pas de parti pris, qu'il n'y ait pas d'intervention.
06:10 Et si on fait cela, et c'est ce que nous sommes en train de faire dans la stratégie nationale,
06:14 et avec l'appui de tous les acteurs du secteur, on pourra infliger cette courbe-là.
06:19 Mais on ne pourra jamais définitivement supprimer les accidents.
06:24 Parce qu'on le dit, un accident, c'est un événement imprévisible, soudain imprévisible.
06:31 Donc c'est pourquoi on l'appelle accident.
06:33 Mais on peut l'atténuer, mais on peut, sur certains aspects, avec la lutte contre la négligence humaine,
06:40 arriver à des résultats appréciables sur cette démocratie.
06:43 Ma dernière question, c'est par rapport à l'année 2023, puisque entre janvier et maintenant,
06:51 beaucoup de personnes sont mortes sur nos routes.
06:54 Est-ce qu'on a le chiffre approximatif, ou bien exact, concernant le nombre de décès sur nos routes entre janvier et maintenant ?
07:01 Puisque entre lundi et mardi, cette semaine-ci, il y a eu 6 morts entre Kaouane et Tirmac.
07:08 Oui, c'est vrai que l'année 2023, nous avons déjà agacé beaucoup de morts.
07:15 On peut prendre un exemple de deux accidents, 6 km et celui de Sakal,
07:20 où on a agacé au moins 65 morts pour ces deux accidents.
07:23 Sans compter les deux semaines qui ont suivi, l'accident qu'il y a eu sur l'autoroute avec 5 morts,
07:30 et c'est la route de 50 km avec 6 morts.
07:34 Sans compter avec ce qu'on a eu, on n'est pas loin d'avoir plus de 350 morts en ce moment.
07:42 Mais ces statistiques seront confirmées avec la compilation qui est en train d'être faite,
07:47 parce que la remontée s'est faite par le gouvernement territorial, par le biais du gouverneur.
07:52 Et cette fois-ci, on veut intégrer les données sanitaires, les systèmes sanitaires.
07:56 Donc, ceux qui sont blessés, les victimes blessées qui sont au niveau des hôpitaux,
08:00 à un certain moment, faire ce suivi-là, est-ce qu'ils n'ont pas succombé à ces accidents-là,
08:07 sur une période de deux mois ?
08:09 Donc, vraiment, c'est toutes ces informations qui nous permettront d'avoir vraiment l'information exhaustive.
08:15 Mais ce qu'on peut dire, vraiment, les 4 premiers mois, en tout cas, dès le lundi de 2023,
08:20 nous en sommes vraiment très très très très morts tous les deux, merci, et qu'on a enregistré au moins 300 à 300 victimes.

Recommandations