Jordan Bardella, président du Rassemblement national, depuis Nice : «Je pense que les chiffres de l'immigration aujourd'hui sont les chiffres de l'insécurité de demain et après-demain».
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00:00 La question n'est pas de savoir si on peut accueillir ou pas correctement.
00:03 La France n'est pas une hôtesse d'accueil pour migrants et c'est encore moins un guichet social.
00:06 Or, ce gouvernement a pulvérisé, je le disais, un à un tous les records d'immigration.
00:10 Ce que nous proposons, c'est d'abord l'organisation d'un référendum sur la question de l'immigration.
00:14 Parce que ça fait 30 ans qu'on impose aux Français la même politique d'immigration,
00:17 avec l'accueil chaque année de centaines de milliers de personnes,
00:20 dont une très large majorité des Français, quand ils sont consultés dans les sondages,
00:23 disent ne pas souhaiter cette immigration supplémentaire.
00:26 L'immigration, ce n'est pas seulement une variable économique,
00:28 c'est aussi des gens qui viennent parfois avec la volonté de travailler,
00:31 de s'assimiler, de s'intégrer, ça se passe très bien,
00:34 mais dans de plus en plus de territoires, avec la volonté de changer notre pays
00:38 et avec des tensions qui sont très importantes, d'abord pour les services publics,
00:41 mais aussi en termes de sécurité.
00:42 On le voit précisément à Mayotte, où la submersion migratoire est en train de créer un chaos sécuritaire.
00:47 Je pense que les chiffres de l'immigration aujourd'hui
00:50 sont les chiffres de l'insécurité de demain et après-demain.
00:52 Parce que ces deux variables sont évidemment liées.
00:55 On le voit d'ailleurs dans toutes les régions, dans tous les territoires
00:58 où l'accueil de l'immigration est incontrôlé.
01:00 Je pense que d'abord, il faut instaurer la priorité nationale.
01:03 Je pense qu'on doit réserver maintenant les aides sociales aux familles françaises,
01:06 parce que c'est vrai que ce modèle social qui consiste à prendre en charge la terre entière,
01:10 à offrir les soins gratuits à des gens qui viennent de l'étranger
01:12 sans jamais avoir travaillé ni cotisé,
01:14 crée les conditions d'un appel d'air qui est absolument massif.
01:17 Deuxièmement, il faut expulser les délinquants et les criminels étrangers
01:20 et aller faire un bras de fer diplomatique avec les pays
01:23 comme évidemment les Comores et Mayotte en ce moment,
01:26 puisque les Comores ne souhaitent pas reprendre ces ressortissants,
01:30 alors même que nous donnons beaucoup d'argent d'aides publiques aux Comores,
01:34 ces 150 millions d'euros ces trois dernières années,
01:37 et des transferts de fonds qui constituent aujourd'hui 20% du PIB des Comores.
01:41 Donc quand on a la volonté de protéger les frontières françaises,
01:44 on peut le faire, simplement Emmanuel Macron n'en a pas la volonté
01:47 et pour lui l'immigration n'est pas un problème, elle est un projet.
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