Un médecin et deux infirmières expliquent comment se faire dépister au service de santé universitaire. Sur place, les étudiants clermontois peuvent dépister des IST et MST, demander des conseils ou encore prendre des préservatifs.
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00:00 Il n'y a pas de culpabilité à avoir.
00:01 Des fois, les jeunes s'excusent.
00:02 "Oui, je sais, j'ai été bête, j'ai oublié de mettre une capote,
00:05 je n'ai pas géré."
00:06 Ce n'est pas la question, en fait.
00:07 Ça arrive.
00:08 Ce qui est important maintenant, c'est qu'est-ce qu'on fait,
00:10 comment on vous accompagne,
00:11 qu'est-ce qu'on peut vous proposer comme soins derrière.
00:13 CSU, on est sur une approche de sans rendez-vous et de sur-rendez-vous.
00:20 On est un centre de santé qui assure les deux.
00:22 La prise de rendez-vous, elle peut se faire par téléphone
00:25 ou en venant ici en présentiel.
00:26 Et le sans rendez-vous, c'est tout simple, on vient dans le service.
00:29 Et ensuite, on va être admis pour voir d'abord un premier professionnel de santé
00:33 qui va pouvoir orienter dans le service sur tels et tels besoins.
00:36 Est-ce qu'on a besoin de voir un médecin ?
00:38 Est-ce qu'on a besoin de faire un prélèvement ?
00:39 On a plus de 10 000 étudiants qui viennent au moins une fois dans l'année
00:43 consulter le service.
00:44 Et l'activité de dépistage, c'est une grosse part de ces consultations.
00:48 Mais du coup, sur les 10 000 étudiants qui viennent consulter le service,
00:51 on a à peu près 6 000 à 7 000 actes de dépistage IST sur l'année.
00:55 Il va y avoir une demande de dépistage, par exemple, pour un sida.
00:58 Mais il faut que les jeunes aient l'impression que si on leur demande
01:00 quels sont leurs partenaires, qu'il n'y ait pas une inquiétude à dire
01:04 s'il y a des rapports entre garçons, des rapports entre femmes,
01:07 enfin plusieurs choses qui se passent, plusieurs partenaires,
01:10 plusieurs situations et quelles que soient les pratiques.
01:12 On a les pratiques de sodomie, de fellation, de pénétration,
01:16 de sans pénétration, tout ça, puis c'est abordé librement.
01:19 On a beaucoup travaillé justement sur cet entretien.
01:21 Il y a vraiment beaucoup de bienveillance, beaucoup d'empathie
01:24 et surtout de l'écoute et du non-jugement.
01:26 Pour nous, c'est primordial.
01:27 On pourra remettre une ordonnance, on pourra remettre des conseils,
01:30 on pourra donner des préservatifs, on pourra simplement discuter, échanger.
01:34 C'est ça aussi le SSU, c'est un espace de parole, un espace de solution.
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