Découvrez dans ce numéro de ''Inside Ligue 1 '': La nouvelle génération d'entraîneurs ⚽️
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00:00 Jeunes passionnés, ils sont les visages du présent et surtout de l'avenir des techniciens
00:16 du football local.
00:17 Pour réussir à atteindre l'objectif commun de l'équipe, ils ont déjà assimilé les
00:22 rouages de la psychologie, du management, malgré leur peu d'expérience.
00:26 D'abord, gérer les hommes, c'est pas facile.
00:33 Mais nous, étant jeunes, Michel Bende et moi, on fait tout possible parce que la relation
00:39 entre nos joueurs et nous, c'est comme une relation entre papa et petit frère, une
00:43 relation entre grand frère et petit frère.
00:45 Chacun vient avec son éducation, chacun vient avec sa mentalité.
00:49 Et puis, il y a la mentalité, il y a l'éducation même de la structure.
00:53 D'abord, le coach d'Añogbo, ça fait maintenant 9 ans qu'on est ensemble.
00:59 Je dirais que c'est lui qui m'a recruté, même à l'ISSE.
01:02 Donc, ça me facilite encore les choses, de travailler mieux.
01:05 Écoutez, pour moi, les joueurs, c'est des partenaires parce que c'est en fonction de
01:10 leur performance sur le terrain que je suis jugé.
01:12 Il y avait des joueurs à l'Aïs d'Enghili qui étaient beaucoup plus âgés que moi,
01:17 qui étaient des joueurs en fin de carrière, qui étaient plus âgés que moi, que j'ai
01:20 eus en entraînée.
01:21 Dieu merci pour moi, ça s'est très bien passé.
01:23 En plus des relations avec l'effectif, le technicien doit aussi faire face à…
01:28 Une relation de travail.
01:29 Ensuite, comme je l'appelle souvent mon petit, c'est aussi une relation de père
01:36 en fils.
01:37 Donc, on est en famille.
01:39 Nous sommes Africains, il ne faut pas oublier, je suis un doyen, il a l'âge de mon enfant.
01:45 Donc, combiné les deux, on est en parfaite symbiose.
01:50 Et on attend beaucoup de moi, on attend que je donne des résultats positifs.
01:54 Donc, je ne me leurre pas, je ne me leurre pas parce que ça reste une relation, on va
01:59 dire, de dirigeant et d'entraîneur.
02:00 Quand ça marche, vous êtes applaudis.
02:02 Quand ça ne marche pas, évidemment, on vous pointe du doigt.
02:05 Obtenir les victoires, atteindre les objectifs fixés par la direction, toutes ces exigences
02:12 sont à satisfaire dans un délai d'évaluation court.
02:15 Pour y arriver, il faut supporter la pression.
02:18 On est un groupe, on travaille dans le groupe, chacun a sa tâche qu'il accomplit, que ce
02:24 soit relation, joueur, que ce soit relation, joueur, entraîneur.
02:28 Un entraîneur qui ne peut pas supporter des pressions qui l'arrêtent.
02:31 Donc, ce sont la pression, nous sommes habitués à la pression.
02:35 Donc, ça fait qu'on arrive à atténuer.
02:38 Voilà, on ne s'apitoire pas là-dessus, mais on sait qu'on a quelque chose à faire.
02:44 Donc, on est focus sur ce qu'on a à faire.
02:46 Au travail, c'est le coach qui est toujours strict.
02:50 C'est le coach qui veut tout de suite que la chose marche.
02:53 Donc, ils sont un peu sévères.
02:55 Mais nous, on est déjà habitués à eux.
02:57 On sait ce qu'ils veulent.
02:58 On essaie de s'adapter à ça et de continuer.
03:01 Ça fait partie de la beauté du métier d'entraîneur, c'est d'être toujours sous tension, d'être
03:07 toujours sur pression et notamment de gérer aussi la pression des dirigeants.
03:12 Parce que les dirigeants, ils sont tous aussi sous pression que l'entraîneur.
03:15 Donc, il faut pouvoir être capable de gérer cette pression aussi des dirigeants et arriver
03:20 à la fois à tout consolider pour faire des bons résultats.
03:24 Supporter la pression, je crois qu'il gagnerait à beaucoup se calmer.
03:28 Je le trouve un peu excité.
03:31 C'est son âge, c'est normal.
03:33 Ils en veulent beaucoup, ils sont passionnés.
03:36 Mais avec le temps, je pense que ça viendra.
03:39 Comme dans tous les postes de responsabilité de notre société confiée à la jeunesse,
03:44 la gestion du banc de touche doit faire face à des adversaires coriaces.
03:49 Il y a cette phrase qu'un aîné me disait très souvent.
03:52 Il a dit, tu sais, le poste dans le milieu du football, en Côte d'Ivoire, sur le plan
03:58 local ici, que tout le monde aimerait avoir, tu sais c'est lequel ? Je lui ai dit non,
04:03 il m'a dit c'est le poste de l'entraîneur.
04:05 Parce que même le président voudrait être entraîneur à ta place.
04:07 Les gens jugent les gens sur la morphologie, mais les gens ne jugent pas les gens sur la
04:12 valeur cognitive.
04:13 Quand les gens me voient dans un premier temps, ils voient ma morphologie, ma taille, ils
04:17 me négligent.
04:18 Mais il y a 7 aînés qui me connaissent très bien, qui sont dans le métier depuis longtemps.
04:24 Ils savent que je suis jeune, mais il y a très longtemps, ils ont embarrassé la carrière,
04:31 ce métier.
04:32 Parce qu'à des moments, il y a de l'ingérence.
04:36 Pour moi, c'est vraiment difficile de comprendre ça.
04:41 Parce que je pense que l'entraîneur doit quand même avoir une certaine liberté d'expression,
04:46 de choix, parce que c'est un métier assez difficile.
04:48 Et doit aussi être capable d'assumer.
04:52 Malheureusement, c'est des difficultés que j'ai dû rencontrer, je continue de rencontrer
04:56 dans ma carrière.
04:57 Bande des Michel, André Romaric sont d'autres visages de cette génération, qui se nourrissent
05:03 des anciens pour aller plus loin.
05:05 Il faut faire confiance aux jeunes entraîneurs aujourd'hui.
05:10 Ils apprennent vite.
05:13 Ils veulent prouver.
05:16 Il faut leur donner cette chance.
05:18 Nous, on doit chercher à se recycler.
05:20 On doit chercher à se récler, à se recycler, chercher à se frotter aux grands entraîneurs
05:28 du pays.
05:29 Je ne peux citer les noms, mais nous connaissons les grands entraîneurs du pays.
05:33 À l'instar de, comme je l'ai dit, coach Aïdara, coach Guamini Maxime, coach Amani
05:38 Diao, coach Akka Kwame.
05:40 Et puis, c'est à nous d'accrocher encore à notre DTN, pour pouvoir nous montrer la
05:46 nouvelle méthodologie du football.
05:48 [Musique]