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Transcription
00:00:00 sous commandement du général Moussa Fall, habitué à ses comportements sur les populations
00:00:10 civiles de Taï-Bendiaï hier soir lors de mon passage dans cette localité dans le cadre
00:00:20 du Némé-Koutou.
00:00:23 Monsieur Moussa Fall, sous commandement d'Antoine Diom, est habitué des faits.
00:00:30 Sa conception de la gendarmerie se résume à la brutalité extrême contre les civils.
00:00:40 Tout prétexte est bon pour se livrer à des exactions.
00:00:46 Ce qu'il fait n'a rien à voir avec le maintien de l'ordre et ses agissements sont des agissements
00:00:54 criminels.
00:00:55 Hier, beaucoup de jeunes de Taï-Bendiaï se sont retrouvés à l'hôpital avec des blessures
00:01:03 très graves.
00:01:04 Des jeunes désarmés, qui contrairement aux manifestations qui peuvent exister à Dakar,
00:01:15 non seulement n'ont pas manifesté mais se limitent à accueillir un leader politique,
00:01:21 mais nous étions dans des contrées qui ne sont pas habituées au contact avec les forces
00:01:27 de l'ordre.
00:01:28 Ce qui fait que malgré la supériorité numérique, ces jeunes ne se sont pas battus contre ces
00:01:37 gendarmes.
00:01:38 Mais quand vous entendez un commandant donner des instructions, des ordres, en disant même
00:01:45 s'ils se retirent, même s'ils se retirent tirés sur eux, on n'est plus dans le maintien
00:01:50 de l'ordre.
00:01:51 Ce sont des agissements criminels et c'est ça la gendarmerie sous les ordres du général
00:01:57 Moussa Fall.
00:01:59 Je souhaite prompte rétablissement à tous ces jeunes, tout en réitérant au président
00:02:08 Makissal, à son ministre de l'Intérieur, à son général et à son chef de la police
00:02:20 qu'aucune intimidation ne pourra passer.
00:02:21 Il s'y essaie depuis très longtemps, mais il n'a pas encore compris que nous ne sommes
00:02:28 pas des gens intimidables, ce qui est loin d'être au niveau d'intelligence que nous
00:02:35 pensions.
00:02:36 Au-delà, ces agissements vont appeler à des réactions des populations.
00:02:44 C'est inévitable.
00:02:47 J'y reviendrai certainement.
00:02:51 Nous vous avons conviés pour parler principalement de deux séries de problèmes.
00:03:00 Le premier est lié aux farces judiciaires en cours, avec un enchaînement inédit que
00:03:10 jamais on a vu au Sénégal et peut-être nulle part dans un pays qui se réclame démocratique.
00:03:16 Et la seconde série est liée à ce débat silané sur le dialogue national.
00:03:27 Pour le premier volet, évidemment, mon propos se transformera en un diagnostic, en un audit.
00:03:43 Quelqu'un a parlé d'un audit hier, mais beaucoup plus à une mise à nu d'un comportement
00:03:57 inadmissible de ce qu'il est convenu d'appeler la justice sénégalaise ou un petit pan de
00:04:04 la justice sénégalaise.
00:04:05 Comme j'ai l'habitude de le dire, l'affaire ne sort pas d'une dizaine de magistrats.
00:04:14 Le procureur, Abdou Karim Diop, le procureur général, M.
00:04:28 Ibrahima Bahoum, de manière générale le parquet, des juges d'instruction, notamment
00:04:35 du premier et du deuxième cabinet.
00:04:36 Parce que la stratégie de Makissal, c'est de créer des dossiers.
00:04:44 Les Sénégalais comprennent que le parquet, c'est Makissal.
00:04:53 Dans certains pays d'ailleurs, il semblerait que le parquet ne soit plus rattaché, ne
00:04:58 soit plus en ordre juridictionnel.
00:05:01 Puisque le parquet, c'est des fonctionnaires rattachés au ministre de la justice qui
00:05:07 lui-même obéit aux droits à l'œil au président de la République.
00:05:12 Donc le parquet n'a aucune forme d'indépendance.
00:05:16 Tous les gens qui ont été arrêtés aujourd'hui, placés sous mandat de dépôt, je veux que
00:05:24 les Sénégalais comprennent que c'est Makissal qui les a immédiatement, personnellement
00:05:29 arrêtés et placés sous mandat de dépôt.
00:05:31 Qu'ils soient journalistes, acteurs politiques, sociétés civiles, en tout cas toutes les
00:05:40 voix discordantes qui sont aujourd'hui entre les mains de la justice, il faut comprendre
00:05:47 que c'est directement l'œuvre de Makissal.
00:05:51 La stratégie c'est quoi ? C'est d'arrêter en masse.
00:05:56 Et puisqu'ils n'ont pas confiance à 100% que les juges vont suivre, de retarder au
00:06:04 plus tard possible la présentation des prévenus devant un juge.
00:06:09 Et c'est pourquoi soit on les met sous mandat de dépôt et on les laisse pourrir pendant
00:06:16 des mois, soit on les met sous contrôle judiciaire ou alors comme El Maringaï ici présent,
00:06:25 on leur met un bracelet électronique.
00:06:28 Et cela pour pouvoir gagner le plus de temps possible en prenant des innocents, en laissant
00:06:38 des innocents à Rebus qui viennent de passer leur qualité là-bas, là où Makissal, son
00:06:44 fils Amadou Sal, qui passe tout son temps maintenant à battre propagande et à essayer
00:06:50 semble-t-il de recruter des nervis, et sa femme Marème Fayssal, toutes leurs familles
00:06:58 ont passé tranquillement la qualité chez eux.
00:07:00 Une fois que la procédure est lancée, la seconde phase pour Makissal, c'est de se
00:07:15 donner les moyens de trouver impérativement des juges suffisamment dociles, suffisamment
00:07:24 couchés pour accepter de finir la sale besogne en prononçant des condamnations.
00:07:30 Et vous comprendrez pourquoi cette frénésie dans les affectations des juges ces derniers
00:07:36 temps.
00:07:37 Il y a à peine deux mois, il a procédé à un vaste mouvement en passant par les consultations
00:07:44 à domicile, et il y a à peine une semaine, il a procédé encore à des mouvements, parce
00:07:53 qu'il a la cherche de juges qui accepteraient de faire ce qu'ils veulent, principalement
00:08:00 pour Ousmane Sonko, mais également pour tous ces détenus politiques dont il ne sait désormais
00:08:07 plus quoi faire.
00:08:10 Tout ceci me ramène à dire simplement que la justice est devenue l'un des mots les
00:08:21 plus profonds de la société sénégalaise.
00:08:24 Par l'ensemble de la justice, j'ai toujours rendu hommage à cette écrasante majorité
00:08:29 de magistrats qui disent non, qui refusent, qui se battent.
00:08:32 Lors de ces dernières affectations, des magistrats ont été affectés.
00:08:40 On m'a rapporté que des magistrats ont été rapportés et de sous-sûr, puisque ça vient
00:08:46 de magistrats, simplement parce qu'ils ont refusé de demander dans leur plaidoirie une
00:08:59 condamnation à deux ans ferme à mon encontre pour un dossier simplement supposé de déformation.
00:09:06 Des magistrats, des juges d'instruction, viennent d'être affectés et ce qu'on leur
00:09:13 reproche c'est d'avoir accordé la liberté provisoire à des militants de Passeif de
00:09:19 Kermassar.
00:09:20 Des magistrats ont été affectés à Tamba, à Matam ou qu'importe, simplement parce
00:09:33 qu'en tant qu'assesseurs, ils n'avaient pas accepté de jouer le jeu.
00:09:36 Je peux vous dire que le renvoi de la dernière fois, le renvoi du 8, serait lié au fait
00:09:47 que le président du tribunal, le président de la cour d'appel n'a pas encore trouvé
00:09:55 des magistrats qui accepteraient, des juges qui accepteraient de suivre les instructions
00:10:02 pour prononcer une peine d'inéligibilité.
00:10:05 Mon propos ne s'adresse pas à tous les magistrats.
00:10:09 Je vous ai dit qu'aujourd'hui, ces quelques postes au niveau des parquets, au niveau des
00:10:16 cabinets d'instructions, au niveau de la cour suprême et du conseil constitutionnel qui
00:10:21 risquent de mettre ce pays à feu et à sang.
00:10:24 Mon rapport avec la justice jusqu'à présent est un rapport fait de persécution, de violation
00:10:42 de mes droits et de déni.
00:10:46 Depuis quatre ans, je suis persécuté par la justice sénégalaise, comme jamais un
00:10:53 homme politique n'a été persécuté.
00:10:55 Et je vais être très factuel.
00:10:58 Je veux que les Sénégalais et les Sénégalaises, et je veux également que nos partenaires
00:11:08 internationaux comprennent bien ce que je suis en train de dire.
00:11:12 Tout ce que je dirai sera adossé à des faits précis, à des dates, sur les violations
00:11:23 de mes droits par la justice sénégalaise, mais également sur un certain nombre de dénis
00:11:29 de justice me concernant.
00:11:30 Vous vous rappelez dans quelles conditions j'ai été radié de la fonction publique
00:11:39 en 2016, sans que mes droits élémentaires n'aient été respectés.
00:11:44 L'OMA refusait même le droit de me faire assister par des conseils tels que prévus
00:11:50 par la loi, pour être auditionné par une commission.
00:11:53 C'était la première grande violation, et qui a été validée par la Cour suprême
00:12:01 quand on l'a saisie, pour s'en plaindre.
00:12:03 Ensuite, lorsque ce complot a éclaté, parce qu'il ne fait l'ombre d'un doute dans
00:12:15 la tête d'un seul Sénégalais de l'évidence du complot, j'avais été convoqué alors
00:12:26 que j'ai bénéficié de mon immunité de député.
00:12:28 Le ministre de la Justice, donc Makissal, ordonne au procureur qui saisit la section
00:12:44 de recherche pour que je sois convoqué alors que la loi, la constitution, comme la loi
00:12:50 organique sur l'Assemblée nationale, dit qu'aucun député ne peut être poursuivi,
00:12:55 arrêté ou condamné sans que son immunité ne soit préalablement levée, sauf en cas
00:13:01 de flagrant délit.
00:13:02 Si j'avais répondu à cette convocation, elle aurait été transformée.
00:13:10 Et la procédure m'aurait immédiatement placé en garde à vue, en ignorant royalement
00:13:21 mon immunité parlementaire.
00:13:24 Ensuite, le procureur Sérigne Bassirou Gueye a établi un requisitoire qui visait X.
00:13:35 Mais à notre grande surprise, le juge d'instruction demande la levée de mon immunité parlementaire
00:13:45 en m'identifiant non-même, alors que le requisitoire visait X.
00:13:49 Une seconde grande violation de mes droits.
00:13:53 Il est important que je rappelle tout ça parce que les Sénégalais peuvent oublier.
00:13:59 Ensuite, il y a la levée illégale de mon immunité par l'Assemblée nationale, avec
00:14:05 une commission qui n'était pas complète, puisque l'opposition avait décidé de ne
00:14:10 pas siéger.
00:14:11 Et la loi a dit qu'on ne peut pas faire une commission pour lever l'immunité si elle
00:14:16 n'est pas représentée d'une certaine manière avec une répartition opposition-pouvoir.
00:14:21 Ce fut un autre forcing pour lever mon immunité parlementaire.
00:14:25 Après la levée de mon immunité parlementaire, j'avais été convoqué, si vous vous rappelez
00:14:33 bien, le 3 mars.
00:14:34 Et en me rendant au tribunal comme tout citoyen convoqué, mon convoi a été bloqué au niveau
00:14:43 de Mermoz.
00:14:44 Et des autres procédures, j'ai été arbitrairement arrêté et détenu pendant six jours à la
00:14:53 section de recherche, et d'autres procédures ont été ouvertes, notamment pour troubles
00:14:59 à l'ordre public, mais également appel à l'insurrection, participation à une manifestation
00:15:07 non autorisée.
00:15:08 Nudité la détermination du peuple sénégalais, entre le 3 mars et le 8 mars, je ne serai
00:15:17 pas là devant vous à faire ce présent point de presse.
00:15:23 Et étant un garde à vue à la section de recherche, le juge d'instruction m'envoie
00:15:34 un mandat de comparution, ce qui est illégal.
00:15:37 Et il m'entend hors présence de mes avocats conseillers auxquels le juge d'instruction
00:15:46 avait refusé l'accès au bureau.
00:15:48 Il a fallu tout le temps que vous connaissez et que les avocats aient failli défoncer
00:15:54 la porte pour que le juge digne ouvrir, mais après m'avoir entendu, sans la présence
00:16:00 de mes avocats.
00:16:01 Une autre violation fragrante de mes droits.
00:16:06 Ce qui me reproche souvent, c'est que quand je vais répondre au tribunal, il y a des
00:16:13 sénégalais qui sortent pour m'accompagner.
00:16:17 Je rappelle que lorsque, du temps de Ablayouad, un ancien premier ministre avait été convoqué,
00:16:25 il a fait une procession en passant par toutes les rues de Dakar à Sandaga pour aller répondre.
00:16:32 Mais je rappelle que Makissa lui-même, quand il avait été convoqué, il s'est fait accompagner
00:16:39 par une nuée de ses militants et pire encore, il roulait en sens interdit avec ses militants
00:16:46 pour aller au tribunal.
00:16:47 Aujourd'hui, il nous dénie cette possibilité au point de se livrer à des comportements
00:16:58 d'une violence extrême.
00:17:00 A l'issue de cela, Monsieur le juge d'instruction de l'époque, sous la pression de la rue,
00:17:12 parce que sa première option était un mandat de dépôt immédiat, et c'était le réquisitoire
00:17:18 du procureur de la République, c'est uniquement sous la pression de la rue qu'il a changé
00:17:24 d'option pour me mettre sous contrôle judiciaire, lequel est arrivé à expiration au jour de
00:17:37 la signature de l'ordonnance du juge d'instruction.
00:17:40 Mais de manière illégale, jusqu'à présent, on me refuse mon passeport, on me refuse tout
00:17:47 déplacement en violation de mes droits les plus élémentaires.
00:17:51 Depuis plus de deux ans, j'ai demandé l'enlevé du contrôle judiciaire sans suite.
00:18:00 Pire encore, deux ou trois demandes ont été introduites pour nous permettre de voyager,
00:18:11 et souvent le juge n'a même pas dénié répondre.
00:18:14 La dernière demande qui a été déposée sur la table du juge Mahamdi Allo n'a même
00:18:18 pas dénié répondre.
00:18:20 Alors que la loi lui fait obligation de répondre à ces demandes.
00:18:25 Ensuite, toujours dans la violation, l'instruction catastrophique du dossier par le juge Mahamdi
00:18:38 Allo, qui a été choisi sous des bases que tout le monde connaît pour venir être en
00:18:46 mission commandée au service de Makissal.
00:18:50 Peut-être c'est une histoire de parenté, peut-être c'est une histoire d'argent, peut-être
00:18:58 c'est une histoire de pression.
00:18:59 Ce qui est constant, c'est que lui Mahamdi Allo sait qu'il n'a pas fait une instruction
00:19:04 dans ce dossier.
00:19:05 Il ne remplissait pas les conditions minimales pour gérer ce dossier.
00:19:10 Puisqu'il s'était prononcé un an et demi à l'avant sur ce dossier, en publiant un
00:19:20 article à charge contre moi, il ne pouvait plus présenter les garanties minimales d'impartialité
00:19:28 pour instruire ce dossier.
00:19:29 M.
00:19:30 Mahamdi Allo a fait fi de tous les éléments qui montraient que c'est un complot, une farce
00:19:38 et un mensonge récupérés par l'état du Sénégal.
00:19:41 Un certificat médical que tous les Sénégalais ont vu.
00:19:48 Un gynécologue qui témoigne et qui émet plus qu'un doute, qui est menacé tous les
00:19:54 jours et qui, avec des éléments à l'appui en preuve, montre qu'il y a eu tentative de
00:20:00 corruption sur sa personne, le juge, l'avocat et M.
00:20:08 Mahamdi Allo.
00:20:10 De faux prélèvements qui disparaissent, perdus dans la nature.
00:20:14 Il a fallu que le juge, deux ans plus tard presque, mette la pression face à un forcing
00:20:19 pour obtenir un avis du centre.
00:20:21 Cela veut dire que ça n'a respecté aucune procédure.
00:20:25 Une enquête interne de la gendarmerie qui établit le complot et qui implique le procureur
00:20:33 Bassir Ougéi dans la manipulation du PV.
00:20:37 Des audios présentés par le dénommé M.
00:20:41 Signas et confirmés par la plaignante qui, devant le juge, dit que c'est ma voix, effectivement
00:20:46 c'est moi qui l'ai dit mais je plaisantais.
00:20:48 Des témoignages qui impliquent M.
00:20:56 Makhissal directement.
00:20:57 Tout cela est dans le PV, ce qui est dans le dossier.
00:21:01 Les témoignages des autres personnes qui étaient présentes, qui sont toutes à décharge.
00:21:09 M. Mahamdi Allo, qui devant le juge, lui dit qu'il n'a absolument rien à dire et qu'il
00:21:19 attend qu'il y ait des procédures contre lui.
00:21:21 Autant d'éléments et malgré tout, M.
00:21:28 Mahamdi Allo a trouvé le moyen de renvoyer ce dossier.
00:21:33 Je ne suis pas surpris par l'autre dossier qu'on agite et pour lequel on retient un
00:21:40 de vos collègues, M.
00:21:41 Les journalistes, concernant M.
00:21:44 Frédéric Nappel, qui est un acolyte et un complice de M.
00:21:50 Mahamdi Allo.
00:21:52 Je détiens des éléments sonores où ce monsieur lui-même dit que c'est M.
00:21:57 Mahamdi Allo qui l'a fait venir de Guinea-Bissau pour assurer sa sécurité, qu'il lui a demandé
00:22:02 d'assurer la sécurité de la plaignante, qui dans cet audio affirme même intervenir
00:22:09 dans le cadre d'un prévenu qui aujourd'hui est en détention, qui a été arrêté pour
00:22:15 trafic de faux billets pour plus d'un milliard et qui dit qu'il intervient pour le compte
00:22:20 de M.
00:22:21 Mahamdi Allo pour que ce prévenu-là soit traité autrement, allant jusqu'à promettre
00:22:26 à ses interlocuteurs de leur donner leur part dans le butin.
00:22:31 Dans cet audio, ce monsieur va jusqu'à dire que l'ancien SEMGA prépare un coup d'état
00:22:40 pour le 33 avril passé et que c'est lui qui a empêché ce coup d'état et qui en a parlé
00:22:44 à M.
00:22:45 Maki Salla.
00:22:46 Ce sont ces gens-là qui aujourd'hui fréquentent le bureau du doyen des juges et servent de
00:22:52 relais entre lui et autre chose.
00:22:54 Et dans cet audio, ce monsieur dit que c'est le ministre de la Justice et le ministre
00:23:00 de l'Intérieur qui lui ont demandé de porter plainte contre M.
00:23:04 Frédéric Nappel, contre M.
00:23:06 Babacar Touré de Keoulo et M.
00:23:08 Ousmane Sonko.
00:23:09 Que Babacar Touré sera jugé au mois de juin, il sera condamné à 25 millions et 6 mois
00:23:17 et que Sonko sera jugé au mois d'août, il sera condamné à 500 millions et un enferme.
00:23:23 Que ce sont ces engagements qui lui ont été donnés par le ministre de la Justice et le
00:23:28 ministre de l'Intérieur.
00:23:29 Voilà la mafia d'État que nous avons aujourd'hui.
00:23:32 Toujours dans le registre de la violation de mes droits, me fait systématiquement de
00:23:47 barricader non seulement plus ma maison mais tout mon quartier.
00:23:50 J'en profite pour présenter encore une fois mes excuses à tous les habitants de Kurgourgi
00:23:56 qui sont aujourd'hui les principales victimes de M.
00:24:02 Makissal.
00:24:03 A chaque convocation, même à chaque réunion, c'est tout le cité de Kurgourgi qui est barricadé,
00:24:11 gazé, jusqu'où dans les structures de santé.
00:24:14 Ma famille qui est empêchée d'aller à l'école, d'aller travailler, sans aucune base juridique
00:24:27 des violations flagrantes que nous vivons tous les jours et que tous les Sénégalais
00:24:31 observent.
00:24:32 La brutalité physique contre ma personne, le monde entier a assisté au bruit de la
00:24:41 vitre de ma voiture le 16 ou le 8 février, au bruit de la vitre de ma voiture avec une
00:25:03 violence inouïe.
00:25:04 Cette essence de bouteille aurait pu me causer des blessures soit à l'œil, soit à la gorge.
00:25:12 Que des agents de l'état puissent se comporter comme des brigands pour casser la vitre d'un
00:25:23 honnête citoyen qui ne présentait aucun danger pour eux et l'extraire de force de sa voiture
00:25:28 pour le mettre dans un fourgon et le contraindre à aller chez lui, c'est inédit.
00:25:35 Cela ne s'est jamais vu dans une démocratie et tout le monde a assisté à cela.
00:25:39 Et si cela se limitait à cela, il n'y a aucune occasion où au moins quatre ou cinq
00:25:51 ou six des véhicules qui m'accompagnent ne soient saccagés par ces forces de l'ordre
00:25:58 qui se comportent comme des bandits, qui viennent trouver un véhicule garé pour casser la
00:26:05 vitre sans aucune explication.
00:26:06 Toujours dans ce registre, le traitement fait à mes avocats.
00:26:17 Parce qu'aujourd'hui, personne n'est épargné.
00:26:21 Tous ceux qui sont proches de son corps sont des hommes à abattre pour Makissal.
00:26:28 Presque deux ou trois ou quatre de mes avocats sont aujourd'hui persécutés par le barreau.
00:26:36 Ils n'aimeraient pas que j'en parle.
00:26:39 Je n'en ai pas pris deux.
00:26:40 Aucun d'eux ne m'en a parlé directement.
00:26:44 Mais j'ai eu l'information que maître Ousseinou Fall, maître Abdinal, maître Babacar Ndiaye,
00:26:56 maître Aboulaï Tal, maître Sklédor Siréli, quasiment tous mes avocats sont sous le coup
00:27:03 de poursuite de la part du barreau.
00:27:06 C'est même le barreau qui refuse de faire son travail parce que j'ai écrit moi au
00:27:10 barreau.
00:27:11 Avec l'arrêt de la cour d'appel, l'arrêt définitif de la cour d'appel de Paris qui
00:27:16 montrait qu'un de leurs collègues a fait l'objet d'une condamnation définitive pour
00:27:19 agression sexuelle et qu'il ne doit plus exercer le métier d'avocat.
00:27:22 Et le barreau ne veut pas prendre les mesures qui s'imposent.
00:27:25 On fait des simulacres de procédure pour dire aux Sénégalais qu'il a un sursuit, etc.
00:27:30 Alors que ce monsieur ne doit plus plaider en tant qu'avocat.
00:27:33 C'est le texte du barreau.
00:27:34 Je ne l'ai pas inventé.
00:27:35 Le drame avec Macky Sall, c'est qu'il ne laisse plus aucun segment.
00:27:40 Aucun segment.
00:27:43 Vous avez vu le traitement qui a été réservé à un avocat étranger, Maître Juan Branco.
00:27:57 Un traitement d'une agressivité que personne ne peut comprendre.
00:28:02 Un pays minimaliste, mané militaire à l'aéroport, après un voyage de plusieurs heures, avec
00:28:12 des gaillards armés jusqu'aux dents, pourrait être rapatrié dès qu'il marche chez lui.
00:28:19 Quel risque et quel danger présente ce frère-monsieur, j'allais dire, même pour le Sénégal?
00:28:25 Absolument rien.
00:28:26 Même notre avocat, Maître Hervé Arcam, du Burkina, s'est fait convoquer par le bâtonnier
00:28:39 pour être copieusement cérémonié.
00:28:46 Parce que simplement, dans des procédures assez tendues, où chaque avocat défend son
00:28:53 client, il y a une posture ferme.
00:28:57 Tout ceci participe à la tentative d'intimidation des avocats pour qu'ils n'aient plus le courage
00:29:05 de me défendre.
00:29:06 Je me permettrais de saluer, de remercier et de féliciter tous ces avocats.
00:29:10 Très peu de Sénégalais savent que tous ces avocats me défendent sans me réclamer un
00:29:16 centime.
00:29:17 Ils sont plus d'une trentaine.
00:29:19 Aucun d'eux ne me réclame de rémunération.
00:29:22 Ils le font pour le principe, pour la vérité et pour respecter leur social-bond.
00:29:28 Vous avez vu le traitement qui a été fait, même à mes soignants, médecins, infirmiers.
00:29:40 Personne n'est épargné.
00:29:42 Un traitement d'intimidation, de menace.
00:29:47 Même la pauvre femme qui m'a accueilli le jour où je suis allé à la clinique, qui
00:29:53 n'a fait que m'accueillir, me poser trois ou quatre questions.
00:29:56 Mon nom, mon prénom, mon âge, mes antécédents, si j'ai des antécédents en telle ou telle
00:30:03 chose.
00:30:04 Qui ne s'est limité qu'à faire ça, aujourd'hui elle est sous bracelet électronique.
00:30:07 Une dame qui n'est même pas Sénégalais.
00:30:10 Je ne sais pas quel message on envoie à nos compatriotes africains.
00:30:15 Du jamais vu.
00:30:17 Notre médecin a fini à l'hôpital parce qu'il est de santé très fragile.
00:30:23 Monsieur Boulos, il a fini à l'hôpital pour des problèmes cardiaques.
00:30:28 Tellement il était...
00:30:30 On le convoque, on le menace, on lui met la pression.
00:30:34 Docteur Ngom, mon ophtalmologue, qui a eu la bravoure de refuser catégoriquement le
00:30:41 bracelet électronique.
00:30:42 Convoqué et persécuté.
00:30:44 C'est quoi maintenant l'exercice de la médecine au Sénégal?
00:30:48 Docteur Nia, je le dis ici, que je n'ai jamais vu physiquement.
00:30:52 A qui je n'ai parlé qu'une seule fois de ma vie.
00:30:57 Dont le seul tort, c'est que je me sois retrouvé dans sa clinique parce que cette clinique-là
00:31:03 est la plus proche de chez moi à la cité de Kurgourou.
00:31:06 Et c'est le début de tous ses problèmes jusqu'à présent.
00:31:09 Les autres ont été convoqués, Docteur Sissé, tous les autres, Docteur Awadoui, simplement
00:31:26 parce qu'ils sont des médecins qui ont eu à consulter Ousmane Sonko.
00:31:32 L'attrape et les arrestations tous assumées de nos militants sympathisants et de toutes
00:31:39 voies discordantes.
00:31:40 Aujourd'hui, nous avons 355 détenus de pasteur dans les géoles de Makissal pour des motifs
00:31:51 plus erronés les uns les autres.
00:31:52 Moi, j'ai repris le texte de Bassir Odiomay.
00:31:58 Il a raison de dire qu'il y a une clochardisation de certains magistrats.
00:32:02 Je le dis ici et je l'assure.
00:32:05 Il faut arrêter les détenus aujourd'hui.
00:32:07 Dans ce cas-là, les Fadi Loutan, etc., les gens qui ne sont pas officiellement de pasteur,
00:32:13 les Sheikh Omar Diagy, les Karim, etc., je parle des Nidof, ainsi de suite, tous ces gens-là
00:32:23 aujourd'hui, est-ce que les Sénégalais sont en train de se rendre compte de ce qui se
00:32:26 passe?
00:32:27 Est-ce que ça ne crée pas un sentiment de révulsion, de révolte vis-à-vis de ce
00:32:34 que Makissal est en train de faire?
00:32:36 Nous sommes tous là en train de regarder le monstre avancer, chaque jour un pas de
00:32:41 plus vers son objectif, c'est-à-dire instaurer une dictature au Sénégal, faire de sorte
00:32:49 que les gens n'osent parler que dans le sens de ses intérêts et de ce qu'ils veulent
00:32:57 entendre.
00:32:58 Toujours dans la violation de mes droits, la semaine passée, la Cour suprême a sorti
00:33:07 un arrêt qui rejetait le pouvoir que nous avons fait.
00:33:16 Cet arrêt marque un revirement juridiciel, car pour la première fois dans l'histoire
00:33:22 de la Cour suprême, le juge de cassation rend une ordonnance d'irrécevabilité en
00:33:28 allant au fond des choses.
00:33:29 Vous savez que la Cour suprême n'apprécie pas du fond.
00:33:32 Pour la première fois, un juge de la Cour suprême apprécie le fond des choses alors
00:33:42 que cela est de la compétence de la Chambre, composée de plusieurs magistrats, mais ce
00:33:49 n'est pas de la compétence d'un seul juge.
00:33:51 Le texte dit que si le pouvoir est manifestement irrécevable, le président de la Chambre
00:33:57 prononce l'irrécevabilité par voie d'ordonnance.
00:33:59 Or ici, le juge va contourner le problème en vidant le fond de l'affaire pour revenir
00:34:05 parler après l'irrécevabilité.
00:34:06 Les juristes savent de quoi je parle.
00:34:08 Juristes universitaires, avocats, magistrats, tout le monde sait que c'est une mascarade
00:34:14 que la Cour suprême vient de faire.
00:34:15 Et c'est constant, ces comportements de la Cour suprême.
00:34:19 Toujours dans le cadre de la violation de mes droits, la rapidité avec laquelle les
00:34:25 affaires sont enrôlées.
00:34:26 On n'a jamais vu la Cour d'appel enrôler un dossier alors que le délai d'appel n'est
00:34:34 même pas arrivé à terme.
00:34:35 La loi dit que j'ai droit à un mois pour déposer mon appel et vous ne pouvez pas enrôler
00:34:41 le dossier avant la fin de ce mois.
00:34:43 Et le juge Bakhoum trouve le moyen d'enrôler un jugement rendu le 30 et enrôle le 17.
00:34:55 Ça c'est unique dans les annales judiciaires du Sénégal.
00:34:59 Ceci n'est jamais vu.
00:35:00 Et le renvoi également, pas le renvoi, mais l'enrôlement de cette farce de viol supposé.
00:35:13 Alors qu'aujourd'hui il y a des dizaines, des centaines de dossiers qui attendent en
00:35:20 chambre criminelle depuis 3 ans, 4 ans, personne n'y a touché.
00:35:23 Et tout de suite et maintenant, on nous dit qu'on va enrôler un dossier concernant Ousmane
00:35:29 Songo.
00:35:30 Toujours dans la violation de mes droits, la tentative d'assassinat contre ma personne.
00:35:38 Je l'ai dit ici, ils se sont fondus en toutes sortes de commentaires et je peux vous dire
00:35:48 que tout le harcèlement qui a été exercé sur mes médecins était lié à cette affaire-là.
00:35:54 Je l'ai confirmé à plusieurs reprises et je le confirme aujourd'hui encore.
00:36:01 Nous avons envoyé les éléments hors du pays.
00:36:08 Nous l'avons envoyé particulièrement dans deux pays dont la France.
00:36:15 Puisque nos laboratoires ici non seulement ne peuvent pas le faire, mais le problème
00:36:21 est plus compliqué, c'est que même les laboratoires ont été convoqués à la Sûreté
00:36:27 Urbaine, Bureau 24, etc.
00:36:30 Ils ont tous été convoqués pour leur dire "est-ce que vous avez reçu des échantillons
00:36:35 pour analyse?"
00:36:36 Vous comprendrez bien que si on avait envoyé ces échantillons ici, on n'aurait jamais
00:36:41 eu d'analyse.
00:36:42 Et ce que ces analyses ont révéré, puisque nous l'avons envoyé à un laboratoire d'expertise
00:36:55 toxicologique qui s'appelle Expertox.
00:36:58 Vous pouvez entrer sur Google, vous verrez que c'est un laboratoire sérieux.
00:37:03 Et ce laboratoire a conclu à la présence d'un produit qui s'appelle Dihydroxy 1.
00:37:16 Il y a 2.2, Dihydroxy 1, plus Phényléthanone.
00:37:25 Vous savez les noms scientifiques là c'est compliqué.
00:37:30 Donc Phényléthanone, c'est ce qui a été retrouvé dans les habits que je portais ce
00:37:43 jour là.
00:37:44 Et si vous regardez maintenant, nous avons consulté un biologiste pour avoir plus d'éléments.
00:37:52 Ce qui est dit ici, de par les résultats envoyés, nous constatons la présence du
00:38:03 Dihydroxy.
00:38:04 Il dit que c'est un produit qui présente une toxicité.
00:38:22 2 points.
00:38:25 Intoxication aiguë en cas d'ingestion orale, 100%.
00:38:29 Provoque une irritation quitanée liée à l'activité corrosive, 100%.
00:38:35 Provoque une sévère irritation oculaire, voire grave, 100%.
00:38:41 Peu irritée les voies respiratoires.
00:38:43 On note une familiarité par rapport à l'acétophénom.
00:38:48 Donc il est possible de par le contexte que vous avez expliqué, que le produit initial
00:38:54 soit un dérivé, notamment le chloracétate, chloracétate, acétophénom communément
00:39:01 appelé gaz CN, qui est un gaz anti-émote, qui de plus en plus est remplacé par le gaz
00:39:07 CS ou les dérivés du capsicum à cause des effets toxiques qui peuvent être néfastes.
00:39:14 A forte concentration dans un espace confiné, il a été décrit des cas de létalité en
00:39:21 rapport avec une intoxication aiguë, mais notamment le décès survient dans les suites
00:39:29 immédiates de l'exposition avec des légions d'Oedème aiguë du poumon, voire d'hémorragie
00:39:35 pulmonaire.
00:39:36 Voilà le produit qui nous a été aspiré ce jour.
00:39:43 Et je vois d'ici ce qu'ils vont dire.
00:39:46 Oui, il n'a qu'à prouver que ce produit là a été aspiré.
00:39:53 Nous avons les vidéos, heureusement.
00:39:55 Nous avons la vidéo.
00:39:57 Au moment où nous aspirer ce produit, ils avaient réussi à éloigner tout le monde.
00:40:03 Il n'y avait que les éléments de la bipe et du GIGN autour de la voiture.
00:40:08 Et vous avez vu qu'on dit que c'est un gaz qui est utilisé comme anti-émote.
00:40:12 Qui peut utiliser un gaz anti-émote ici?
00:40:17 Qui dispose de ces produits toxiques ici?
00:40:19 Vous croyez que ça court les rues et que le système El Hamda peut l'avoir?
00:40:24 Quand ça se faisait, il n'y avait que les éléments de la police et de la gendarmerie
00:40:29 nationale autour de la voiture.
00:40:31 Personne d'autre.
00:40:32 Et la vidéo, elle est là.
00:40:34 Nous l'avons bien sécurisé.
00:40:37 Puisqu'il y avait Ndeye Fatoumbo à l'arrêt de la voiture et qui filmait.
00:40:41 Ça a été fait devant des témoins.
00:40:46 Guy Marissania était là.
00:40:48 Jacques Diop était là.
00:40:51 Ndeye Fatou était là.
00:40:53 Beaucoup de témoins étaient là et ont vu.
00:40:58 La deuxième chose.
00:40:59 Puis, ils vont dire que nous n'avons pas respecté la procédure parce qu'il y a une
00:41:11 procédure avec des scellés, des ceci, des cela.
00:41:14 C'est maintenant qu'on va commencer cela.
00:41:17 Parce que l'ensemble des éléments sont encore dans le laboratoire bien gardé.
00:41:22 Lorsque nous allons démarrer nos procédures, le juge qui s'appropriera du dossier pourra
00:41:31 aller écrire au laboratoire pour se présenter au laboratoire.
00:41:35 Il trouvera tous les éléments.
00:41:36 Il peut faire les contrats précis qu'il veut.
00:41:39 Et ça confirmera la même chose.
00:41:41 Et c'est pourquoi je dis qu'il y a eu une tentative d'assassinat.
00:41:47 Je ne dis pas de meurtre, parce que la différence juridiquement entre l'assassinat et le meurtre
00:41:55 c'est la préparation, la préméditation même.
00:41:58 Je considère que c'était prémédité ce qui s'est passé.
00:42:01 Parce que nous espérait de ce produit dans un endroit ou, comme le dit le document, c'est-à-dire
00:42:09 dans une voiture fermée.
00:42:10 L'objectif qui était recherché c'était de nous assassiner.
00:42:14 Et ceux qui l'avaient fait avaient tous porté des masques.
00:42:17 Nous ne l'avions pas.
00:42:20 C'est pourquoi nous allons traiter ce dossier comme ça se doit.
00:42:24 Les avocats ont appris aujourd'hui les actes à poser et nous les poserons.
00:42:31 Ceci a entraîné des conséquences en matière de santé.
00:42:34 Tous ceux qui me connaissent et qui m'observent s'inquiètent de ma santé.
00:42:39 Effectivement, je suis d'une santé très foragée depuis quelques mois.
00:42:44 L'IRM qui a été réalisée également a révélé des choses qui comprenaient à l'inquiétude
00:42:51 au niveau cervical.
00:42:55 Au niveau du cerveau.
00:42:57 [Bruit de bruit]
00:43:10 [Bruit de bruit]
00:43:13 Mais avec la dictature de Matissas qui aujourd'hui nous empêche de sortir du territoire,
00:43:18 nous sommes compliqués de gérer.
00:43:21 Mais je voudrais dire à tout le monde que je tiens Matissas au responsable
00:43:28 de tout ce qui pourrait m'arriver.
00:43:32 Et je demanderai à tous mes proches, politiquement, familialement,
00:43:39 et toutes sortes de proximités, de se donner les moyens
00:43:44 de rendre tous les coups qu'on nous a donnés si ça compte du corps.
00:43:48 Je l'avais dit, c'est ça le sens du "Datsa Gassan".
00:43:52 Nous ne pouvons pas être dans un pays où Matissas pense que lui, son fils, sa femme
00:43:56 ont plus droit à la sécurité, à la vie paisible que tous les autres.
00:44:00 Je suis père de famille.
00:44:03 J'ai des enfants.
00:44:06 J'ai le droit à ce minimum.
00:44:08 Et depuis des semaines et des mois, tout le Sénégal assiste à cette persécution de Matissas.
00:44:14 Prolongé par Antoine Diop, Ismail Madiophal,
00:44:20 Gnezé Benalphal, Mouché Yann et tous ceux qui écrivent.
00:44:28 Plus maintenant, quelques magistrats qui s'adoptent à cela.
00:44:33 Quel que soit mon état de santé, je ne baiserai jamais mes bras.
00:44:39 Ce combat nous aurons de conclus.
00:44:41 Je continuerai mes activités jusqu'à la fin parce que nous sommes engagés pour cela.
00:44:48 C'est un sincère dessus.
00:44:51 L'été, je vous ai parlé des violations de mes droits.
00:44:56 Mes incités viennent de nous.
00:44:58 Cette même justice qui s'achat contre moi n'a jamais accepté d'instruire mes plaintes.
00:45:04 Jamais.
00:45:06 Jamais.
00:45:08 Depuis ma réélection en 2006.
00:45:12 Ensuite, nous avons le cas de notre sœur Maria Massaia.
00:45:17 Assassinée sauvagement en 2017.
00:45:22 Jusqu'au moment où je vous parle de la justice sénégalaise, je refuse de connaître les traités de ce procès.
00:45:28 La plainte sur les 94 milliards contre M. Mahmoud Diop
00:45:33 que j'ai déposée le 4 mai 2018 sur la table du professeur Abdou Kanye Diop,
00:45:39 c'est que c'est le plan de l'élection de sa table.
00:45:42 Lorsque l'acte a sorti un rapport publique de tout ce que son corps a dit et fait,
00:45:47 la justice refuse de traiter ce dossier.
00:45:51 La même plainte que j'ai déposée après au niveau du doyen des juges d'instruction, le 20 août 2019,
00:45:58 elle a considéré que je n'avais pas qualifié à agir en l'occlusion citoyenne sénégalaise.
00:46:04 Député de surpouvoir en ce moment.
00:46:06 Donc, elle a totalement le droit de dénoncer des faits de corruption,
00:46:11 des faits de détournement des défibriques ou des faits de scolarité,
00:46:14 plus particulièrement, comme l'a dit le rapport de l'offre.
00:46:17 J'ai déposé le 5 janvier 2018 des plaies contre le groupe des coups de doigt.
00:46:26 D'abord, au prélude pour tous les généraux, prélade pour ta perte, contre le maître Javisot,
00:46:32 puisque vous savez que les avocats...
00:46:35 J'ai déposé également contre les sieurs Mamoud Diallo,
00:46:44 si des appels n'vaient, et la dame Agisar,
00:46:48 j'ai déposé des plaintes pour complot, avec des faits précis,
00:46:52 des éléments audio, des actes, des relevés téléphoniques.
00:46:59 Jusqu'à présent, le juge refuse,
00:47:02 le procureur, les procureurs refusent de connaître de ces dossiers.
00:47:06 J'ai déposé une plainte au niveau de l'IGAG et de la Cour suprême,
00:47:12 le 8 novembre 2022, contre Mr. Serign Basirou Gueye,
00:47:17 avec des faits très précis.
00:47:19 La justice refuse de traiter cela.
00:47:22 J'ai déposé le 13 janvier 2023,
00:47:25 une plainte toujours au niveau du parquet général,
00:47:32 contre Mr. Elhash Diouf.
00:47:34 Avant de passer à ça, je rappelle que,
00:47:38 si le procureur général, Mr. Ousmane Diagne, a été relevé,
00:47:41 c'est parce qu'il avait décidé de donner suite à ma plainte contre Serign Basirou Gueye.
00:47:46 Immédiatement, Makissa l'a relevé de ses fonctions.
00:47:49 Contre Mr. Elhash Diouf également, le 13 janvier 2023.
00:47:53 Contre Mr. Abdou Karim Diop et Ibrahim Abahoum.
00:47:57 Plainte déposée le 12 avril 2023 auprès du parquet général de la Cour suprême.
00:48:03 Pour avoir violé mes droits à l'appel,
00:48:06 je n'ai pas reçu le dossier pendant le délai d'appel.
00:48:09 La justice ne donne pas suite.
00:48:12 La justice refuse de connaître le dossier des 14 martyrs assassinés lors des manifestations de 2021.
00:48:22 La justice refuse de connaître le dossier des deux personnes assassinées en juin 2022,
00:48:33 notamment Edil Sagoudiabi et Diatta,
00:48:36 à Zigensore et Bignonna.
00:48:38 La justice refuse de connaître
00:48:42 de tous nos recours devant la Cour suprême
00:48:47 pour la violation de nos libertés.
00:48:50 Comment voulez-vous que nous continuions
00:48:54 à accorder le moindre crédit à cette justice
00:48:57 et à lui reconnaître une légitimité ?
00:48:59 C'est pourquoi
00:49:01 je demande solennellement à chacun de prendre ses responsabilités désormais.
00:49:07 Que ces juges et ces procureurs
00:49:11 qui agissent sur commande,
00:49:13 qui ont cessé d'être magistrats depuis longtemps,
00:49:18 qui ont trahi leur serment,
00:49:20 et qui, pour des raisons sictomates, matérielles ou matérialistes,
00:49:27 ont décidé de servir un homme et non pas le droit,
00:49:32 nous ferons face.
00:49:34 Nous n'accepterons plus qu'on nous fasse mal.
00:49:36 La justice nous a fait trop de mal.
00:49:38 Trop de mal.
00:49:40 Il n'y a pas plus d'injustice
00:49:42 que celle qui consiste à se cacher
00:49:44 derrière la loi ou une institution
00:49:47 pour faire du banditisme.
00:49:49 Ce à quoi nous sommes en train d'assister,
00:49:52 c'est du banditisme de personnes.
00:49:55 Et ces personnes-là doivent savoir que nous n'accepterons pas de subir.
00:49:59 Chacun prendra ses responsabilités.
00:50:04 Cela veut dire également que nous avons décidé
00:50:08 d'engager une campagne de désobéissance civique vis-à-vis de cette justice.
00:50:13 Parce que quand une justice est injuste,
00:50:16 nous n'avons plus l'obligation
00:50:18 de la respecter a fortiori,
00:50:21 d'accepter de jouer son jeu.
00:50:23 Le contenu, vous le saurez,
00:50:25 mais à partir de maintenant,
00:50:28 nous avons décidé
00:50:30 d'opter pour une attitude de désobéissance civique
00:50:33 contre cette justice injuste.
00:50:35 C'était le premier point de mon allocution.
00:50:39 Le second est lié au dialogue.
00:50:42 On nous parle de dialogue, de dialogue, de dialogue.
00:50:46 Mais celui qui parle de dialogue lui-même a dit qu'on n'a pas besoin de dialogue.
00:50:50 Parce que dans son allocution, il dit qu'il n'y a aucun problème au Sénégal.
00:50:54 Qu'il n'y a pas de prisonniers politiques,
00:50:57 que les institutions marchent bien,
00:50:59 que tous les Sénégalais sont heureux.
00:51:01 Pourquoi dialoguer?
00:51:05 Quand cela ne tient,
00:51:07 on lui accorde cela.
00:51:10 Mais la première question que je pose,
00:51:13 que sont devenues les conclusions des précédents dialogues?
00:51:17 Nous ne sommes pas des amnésiques.
00:51:20 Il y a le dialogue de 2016
00:51:23 qui s'était conclu le 28 mai 2016.
00:51:30 Et Macky Sall avait décrété cette date journée nationale du dialogue.
00:51:35 Le dialogue de 2016.
00:51:39 Et ces concertations devaient porter sur des questions d'intérêt national
00:51:45 qui impliquaient le pouvoir, les acteurs politiques et la société civile.
00:51:49 J'interpelle tout le monde, y compris la société civile.
00:51:52 Ceux qui s'empressent de dire que l'opposition doit accepter la main tendue.
00:51:55 C'est ceux-là qui nous avaient dit cela en 2016.
00:51:58 C'est ceux-là qui nous avaient dit cela en 2019.
00:52:01 Et jamais ils n'ont pu garantir le respect des conclusions.
00:52:05 Ce dialogue national qui était survenu,
00:52:09 deux mois seulement après une vive polémique,
00:52:13 vous vous rappelez bien que cette polémique était constructive
00:52:16 à la tenue du référendum constitutionnel du 20 mars 2016.
00:52:23 Et l'un des principaux points de cette consultation populaire, si vous vous rappelez,
00:52:28 visait à réduire immédiatement le mandat présidentiel de 7 ans à 5 ans.
00:52:34 Et 62% des Sénégalais avaient voté oui pour la réduction du mandat présidentiel de 7 ans à 5 ans.
00:52:41 Macky Sall se retourne pour donner le dossier au conseil constitutionnel.
00:52:46 Et le conseil constitutionnel a dit non, je ne dois pas rediminuer mon mandat.
00:52:51 62% des Sénégalais vous disent qu'ils sont d'accord qu'il faut diminuer.
00:52:56 Vous revenez voir le conseil constitutionnel, qui est une calamité en passant.
00:53:02 Vous allez voir le conseil constitutionnel qui vous dit non, les Sénégalais, leur voix n'est pas importante.
00:53:08 Moi, conseil constitutionnel, cette personne, je vous dis que vous ne devez pas réduire votre mandat.
00:53:13 D'ailleurs, il n'y avait même pas d'objet à saisir le conseil constitutionnel dès lors qu'on a consulté le peuple.
00:53:19 Alors, le second dialogue, c'est le dialogue qui s'est déroulé du mois de mai 2019 au mois de juin 2021.
00:53:33 Qui a connu une pause à cause de l'épidémie, la pandémie du COVID.
00:53:41 Dirigée par M. Fahmari Ibrahim El Sagnan, mais dont le pan le plus important était dirigé par FGN.
00:53:51 Alors, je veux bien qu'on s'écoute.
00:53:55 Qu'est-ce qui avait été demandé par l'opposition à l'époque?
00:54:01 1. La suppression du parrainage à défaut de le réformer pour le conformer aux standards de démocratie.
00:54:07 2. Instaurer un système qui combatte la corruption électorale et rationaliser les dépenses publiques liées à l'organisation des élections.
00:54:17 3. Instaurer un financement public des partis politiques pour plus de transparence et pour éviter qu'ils soient la porte ouverte à des puissances étrangères.
00:54:25 4. Modifier le code électoral dans le sens de permettre l'accès et le contrôle permanent du fichier électoral par la classe politique.
00:54:31 5. Dissoudre la Sénat, déciser le ministère de l'Intérieur et créer une autre autorité chargée de l'organisation des élections.
00:54:37 6. Discuter de la mise en place d'un cadre normatif de l'action politique et citoyenne.
00:54:43 7. Renforcer les droits fondamentaux des citoyens et la liberté des acteurs politiques.
00:54:47 8. Prendre des mesures pour apaiser l'espace politique.
00:54:49 C'est de ça qu'on est en train de parler encore.
00:54:55 Les résultats de cette discussion, c'était quoi?
00:54:58 C'est important qu'on parte de fait réel.
00:55:05 Sinon, Macky Sall croit que les Sénégalais sont complètement nazis et qu'à chaque fois, ils reprennent les mêmes démarches en comptant sur d'oubli des Sénégalais.
00:55:19 C'est pourquoi il est important que je rappelle tout ça.
00:55:21 Les résultats de cette discussion, sur le parrainage, le camp du pouvoir a défendu le statu quo.
00:55:28 Et ceci, malgré la recommandation des experts évaluateurs qui avaient proposé à ce que le parrainage soit réformé pour le conformer aux standards modernes en la matière.
00:55:39 Le camp du pouvoir avait refusé.
00:55:42 Aujourd'hui, il dit qu'il est prêt à discuter du parrainage.
00:55:46 Et je vous dirai pourquoi.
00:55:48 Malgré une décision de la haute cour de justice de la CEDEAO qui a conclu à l'illégalité du mécanisme de parrainage.
00:55:57 On est dans un espace communautaire.
00:55:59 La CEDEAO a réglé ce problème.
00:56:01 Pourquoi dialoguer de ça?
00:56:03 Il a refusé malgré tout.
00:56:05 Et malgré également les recommandations du rapport de la mission d'observation de l'Union européenne qui demande la réforme du parrainage.
00:56:14 Nous avons vu un courant politique dire que sous l'égide de l'Union européenne, des états...
00:56:20 L'Union européenne a fait un rapport.
00:56:22 Et dans ce rapport, elle a donné toutes ses observations.
00:56:26 Toutes ses observations.
00:56:28 Pour dire ce qui ne marche pas.
00:56:30 Et ce qu'elle pense mériter d'être changé.
00:56:34 Pourquoi revenir se dialoguer sous l'égide de l'Union européenne alors que l'Union européenne a fait un travail de 2019 à 2021 pour nous sortir un rapport?
00:56:42 Et, deuxième point, sur le bulletin unique.
00:56:53 C'était le résultat, je suis en train de vous le lire.
00:56:55 Le camp du pouvoir a refusé toute concession.
00:56:58 Et pourtant, un compromis avait été obtenu, à savoir son expérimentation lors des élections territoriales de janvier 2022.
00:57:06 Le pouvoir a refusé.
00:57:08 Sur le financement des partis politiques.
00:57:11 Un consensus avait été obtenu.
00:57:14 Et un rapport avait été produit précisant les critères qui permettent d'accéder à ce financement.
00:57:21 Mais le gouvernement refuse toujours de modifier la loi sur les partis politiques pour appliquer cette réforme.
00:57:26 Ca c'était des acquis signés par tous les partis.
00:57:30 Le gouvernement refuse de les appliquer.
00:57:32 Et aujourd'hui il nous dit "revenez on discute".
00:57:34 Sur l'accès et le contrôle du fichier électoral.
00:57:41 Un consensus avait été trouvé.
00:57:44 Le président de la République devait simplement prendre un décret qui organise ce contrôle.
00:57:49 Mais à ce jour, aucune mesure n'est prise dans ce sens.
00:57:53 A ce jour.
00:57:55 Un accord avait été trouvé.
00:57:57 Vous savez, le fichier c'est une question de programmation.
00:58:00 Si Macky Sall continue à être la seule à détenir le fichier,
00:58:04 il a une longueur d'avance sur nous tous.
00:58:06 Le débat a été posé.
00:58:08 Et un accord avait été trouvé.
00:58:10 Il suffisait qu'il devait lui prendre un décret pour le matérialiser.
00:58:15 Jusqu'à présent il refuse de prendre ce décret là.
00:58:17 Or la transparence et la crédibilité de l'élection présidentielle va se jouer sur ce registre là.
00:58:23 Donc il n'a pas besoin de dialoguer sur ça.
00:58:26 Un dialogue a déjà été réglé. Il n'a qu'à prendre le décret.
00:58:29 C'est tout.
00:58:31 Sur la création d'une autorité indépendante en charge de l'organisation des élections,
00:58:35 les représentants du pouvoir ont opposé un n'y a-t-il catégorie
00:58:43 aux membres de la commission du dialogue en ce moment.
00:58:48 Et ça c'est une vieille revendication de l'opposition qui date de 2017
00:58:52 qui faisait suite à un constat d'une crise de leadership de la Sénat
00:58:56 et l'absence de notoriété du ministre de l'Intérieur.
00:58:59 Sur la pénalisation de l'opposition, on appelle ça pénalisation de l'opposition,
00:59:05 le camp du pouvoir n'a même pas voulu en débattre
00:59:09 alors que l'objectif ici était de modifier certaines dispositions du code de procédure pénale
00:59:13 qui rendent automatiques le mandat de dépôt en cas d'inculpation pour offense au chef de l'État par exemple.
00:59:19 Entre autres.
00:59:21 Voyez tout ce qu'on arrête là.
00:59:23 Il suffit de citer l'intervalle article 80-je-sais-pas-jusqu'à-quel-article
00:59:28 et le juge d'instruction dit que je suis lié.
00:59:31 Il n'est pas lié, c'est faux.
00:59:33 Aucun juge d'instruction n'est lié.
00:59:35 Mais c'est ça qu'ils utilisent pour prendre les gens et les mettre en prison
00:59:38 sur des bases farfelues.
00:59:40 Ça, ça a déjà fait l'objet de dialogue.
00:59:42 Et Makissa Ladi, n'y a-t-il pas.
00:59:44 Sur la pacification de l'espace politique,
00:59:48 le camp du pouvoir avait opposé un n'y a-t-il catégorie
00:59:52 prétextant que les acteurs n'étaient pas au-dessus de la loi
00:59:55 et ceci, non absent la rédaction, sur proposition du général Ndiaye,
01:00:00 d'une recommandation spéciale envoyée au chef de l'État
01:00:03 pour amender les articles 29 et 30.
01:00:07 Et malgré la recommandation des experts auditeurs,
01:00:10 celle des experts évoluateurs,
01:00:12 allant dans le sens de modifier les articles incriminés
01:00:15 pour les conformer aux dispositions du pacte international
01:00:18 sur les droits civiques et politiques des Nations Unies.
01:00:22 Donc, ces débats-là avaient été posés.
01:00:26 Aujourd'hui, la semaine dernière,
01:00:30 ou même dans cette semaine-ci, je crois le jeudi,
01:00:33 M. Birame Souleydiopéila, président du groupe parlementaire,
01:00:36 une proposition de loi avait été déposée sur la table de l'Assemblée nationale
01:00:40 depuis longtemps pour la modification des articles L29 et L30
01:00:44 qui auraient réglé tous les problèmes d'éligibilité.
01:00:47 La majorité mécanique de la coalition Beno Bokayakar
01:00:53 au sein du bureau de l'Assemblée nationale, c'est-à-dire 9 sur 7,
01:00:56 a rejeté et ne l'a pas présentée.
01:01:01 D'accord. Donc, je dis, la meilleure manière de régler ces questions-là,
01:01:05 on ne parle pas de loi d'amnistie,
01:01:08 parce que cette loi est sur la table de l'Assemblée nationale,
01:01:11 si elle n'a pas été vidée.
01:01:13 La meilleure manière de régler cette question-là,
01:01:16 c'est de créer ces dispositions
01:01:19 qui ne créent pas d'immunité pour qui que ce soit.
01:01:25 Je disais l'autre jour que Donald Trump, dans tous les cas,
01:01:29 sera candidat sauf s'il est battu aux primaires républicaines.
01:01:33 Sauf s'il est battu aux primaires républicaines.
01:01:35 Pourtant, il y a combien de procédures contre lui actuellement ?
01:01:40 Il n'y a qu'ici qu'on dit, si Birame Souleydiopéila dit
01:01:43 "On est au mois de Ramadan, j'ai surpris Ousmane Sonko dans un restaurant,
01:01:46 Ousmane Sonko porte pleine", on dit
01:01:48 "Birame Souley ne peut plus être candidat à une élection présidentielle".
01:01:51 C'est quoi ça ?
01:01:53 Et Makissal, avec Ismail El-Madyor Fall,
01:01:56 vient inscrire ça dans notre code 2017.
01:02:01 Et nous l'acceptons. C'est-à-dire aujourd'hui,
01:02:04 même pour avoir tamponné un chat sans le faire attention,
01:02:08 vous ne serez pas candidat à l'élection présidentielle.
01:02:11 Pendant ce temps, des gens qui ont volé des milliards ici
01:02:14 sont en train de traîner comme ils veulent.
01:02:16 Ils peuvent être candidats à une élection présidentielle.
01:02:19 Toujours sous ce registre.
01:02:23 Il faut noter que le précédent dialogue politique nous avait coûté plus d'un milliard.
01:02:33 Plus d'un milliard, avec un milliard,
01:02:36 combien de salles de classe on peut construire ?
01:02:38 Combien de postes de santé on peut construire ?
01:02:40 Ils prennent un milliard pour faire ce dialogue.
01:02:43 Nous, on avait dit qu'on n'y va pas,
01:02:46 parce qu'on sait que c'est une mascarade.
01:02:49 A chaque fois que Makissal a fait un dialogue politique,
01:02:52 c'est qu'il a deux objectifs.
01:02:54 Le premier dialogue politique, c'était pour faire un arrangement et libérer un détenu.
01:02:58 Le second dialogue politique,
01:03:00 c'était pour faire un accord.
01:03:02 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]
01:03:08 [SILENCE]

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