• l’année dernière
À l'aéroport d'Orly, Colyne Plessis s'assure qu'aucun oiseau ne perturbe le décollage des avions avec ses feux d'artifices, sons et connaissances ornithologiques. Une nouveauté dans le métier d'effaroucheur, qui s'apparentait auparavant à la chasse.

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Transcription
00:00 [bruit de vent]
00:27 Évidemment on est là pour la sécurité des avions, forcément.
00:30 On est là pour la sécurité des passagers, on est quand même sur un aéroport.
00:33 Mais on est également là pour sauver aussi la vie des oiseaux
00:37 parce que si on n'était pas là, il y aurait beaucoup plus de collisions.
00:40 Et moi je le prends comme un échec.
00:42 Lorsqu'il y a une collision, ça arrive.
00:44 Malgré nous, ça arrive.
00:46 Et du coup, c'est cette partie-là pour moi qui est plus dure.
00:49 [bruit de vent]
00:56 [bruit de moteur]
01:13 Aujourd'hui, le fusil, c'est l'arme, c'est le dernier recours pour nous.
01:19 Il existe toujours, on l'utilise en effarouchement.
01:22 Par contre, la première chose qu'on utilise chez un effaroucheur,
01:25 c'est ses compétences scientifiques.
01:27 Sa capacité de définir l'espèce qu'il a en face de lui,
01:31 ses comportements, et d'associer la bonne stratégie.
01:35 Je dirais qu'avant 2014, on est en train d'évoluer,
01:40 mais on travaillait plutôt contre la nature.
01:43 À partir de 2014-2015, on bascule complètement dans une nouvelle logique
01:50 et aujourd'hui on cherche à travailler avec.
01:53 À chaque fois qu'on a l'occasion de travailler avec la nature, on le fait.
01:56 [bruit de moteur]
02:02 [bruit de moteur]
02:15 [SILENCE]

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