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Gabrielle Cluzel, sur l'appel du Pape à ouvrir les portes aux migrants : «Il a oublié la France périphérique qui souffre profondément de l'immigration».

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Transcription
00:00 Alors moi je vais vous dire, je suis catholique, mais le Pape pour moi il est comme un père,
00:05 c'est-à-dire qu'il peut lui arriver de se tromper.
00:09 Et en l'occurrence il est infaillible quand il met en jeu son dogme.
00:13 Parce que les gens ont l'impression que quand on est catholique, le Pape c'est pas un gourou,
00:16 on court pas derrière le Pape et on est d'accord avec tout ce qu'il dit, je le dis en préalable.
00:20 Et je trouve que sur cette question-là, il est à l'unisson avec d'autres évêques et islamatristes,
00:25 parce que je crois que vous savez, il a dit à un moment, le Pape, il faut aller chercher les gens aux périphéries,
00:30 et je crois qu'il a complètement oublié, moi je veux parler de notre paroisse, si j'ose dire, la France,
00:34 il a complètement oublié la France périphérique, qui aujourd'hui souffre profondément de l'immigration,
00:42 et lui il paraît enfermé au Vatican dans son palais doré, un peu à côté de la plaque malheureusement,
00:48 c'est un peu le vieux monde, vous voyez, et moi ça me fait de la peine,
00:52 parce que j'ai l'impression que l'Église qui devrait justement accueillir tout le monde,
00:57 et notamment ces pauvres gens, comme à Mayotte, qui souffrent des maux de l'immigration,
01:02 et bien sont incapables de le faire parce qu'ils sont enfermés dans une utopie, et c'est tout à fait regrettable.
01:08 La charité ça se conçoit de façon individuelle, mais la politique c'est autre chose, c'est la politique d'un État.
01:14 [Musique]
01:18 [SILENCE]

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