Gérard Leclerc, sur Jean-Luc Mélenchon et son appel adressé aux policiers à rejoindre la rue : «Il est en contradiction. Il regarde à la fois le policier comme un ouvrier syndiqué et comme une brute qui réprime les ouvriers».
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00:00 - Surtout, il est pris dans une vraie contradiction.
00:02 C'est-à-dire que le policier, il le regarde à la fois comme un ouvrier,
00:07 d'ailleurs syndiqué, parce qu'il y a un syndicat CGT de la police,
00:10 et en même temps comme un... - Un facieux.
00:13 - Pas un facieux, une brute. - Il l'a dit, les policiers facieux, plusieurs fois.
00:17 - Une brute qui réprime les ouvriers, dont certains, pas tous,
00:19 je ne pense pas qu'ils disent que l'ensemble de la police,
00:21 parmi lesquels il peut y avoir des facieux.
00:23 Donc le problème, c'est que vous pouvez difficilement tenir ces deux discours.
00:26 Donc il est pris dans cette contradiction.
00:28 Alors une fois de temps en temps, il a des phrases générales qui sont la polysthuse,
00:32 qui bien évidemment est quelque chose, pour le coup, qui est assez grave,
00:36 parce que vous ne pouvez pas comme ça accuser un corps républicain
00:40 qui est là pour assurer une fonction quand même qui n'est pas négligeable,
00:43 qui est celle de la sécurité et de l'ordre public.
00:45 Vous ne pouvez pas les accuser de tuer.
00:47 Et d'un autre côté, il se retourne en disant,
00:49 venez avec nous participer à la manifestation,
00:51 puisque vous êtes vous aussi des salariés de l'État
00:54 qui vont être pénalisés par les retraites.
00:57 Voilà, donc il y a ces contradictions.
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