«On ne vit pas dans le monde des bisounours» : ces parents qui délaissent l'éducation positive
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00:00 - Faut-il en finir avec l'enfant roi ? C'est le vendredi thématique de la rédaction d'Europe 1 consacrée à cette question.
00:05 Vous le savez, l'éducation bienveillante, eh bien certains parents en sont revenus.
00:09 - Écoutez, dialoguer plutôt que gronder, l'idée a séduit effectivement de nombreux parents.
00:14 Problème ? En grandissant petit-ange peut se transformer en tyran, intolérant à la frustration,
00:19 la moindre critique étant vécue comme une morsure narcissique insupportable.
00:22 L'éducation bienveillante de plus en plus de parents et de psychologues la remettent en cause.
00:27 - Oui, c'est le cas d'Amélie. En région parisienne, il y a 9 ans, elle adopte cette éducation dite positive avec son premier enfant.
00:34 - On s'avait dit que ce n'était pas bien de leur dire non, il faut leur expliquer, ils sont à même de comprendre, etc.
00:39 Super vite, on s'est rendu compte qu'on était fatigué parce qu'on était toujours obligé d'argumenter et que ça ne portait pas toujours ses fruits.
00:45 - Et elle y renonce 2 ans plus tard.
00:46 - En plus, avec l'arrivée du second, moi, je n'en pouvais plus. On le disait une fois, on le disait deux fois, on lui expliquait.
00:51 Mais au bout d'un moment, ça devenait dangereux, ça n'allait pas.
00:53 Beaucoup de parents éprouvent comme elle la nécessité de rétablir des limites. Alexandra a 4 enfants.
00:58 - C'est quand même un petit être un petit peu immature qui a besoin de se construire et je pense que c'est vraiment notre rôle en tant que parent.
01:03 De toute façon, on ne vit pas dans le monde des visournons, on est là pour les élever et dans la vraie vie.
01:06 Je pense que les gens ne vont pas toujours leur parler avec toujours énormément de bienveillance.
01:10 Un apprentissage de la vie en société également primordiale pour Amélie.
01:13 - La chose qui nous a fait un peu réfléchir, c'est qu'on avait l'impression qu'il décidait de tout tout seul, comme s'il n'y avait pas de règles.
01:19 Et on se disait, si on lui laisse le choix tout le temps, il va croire adulte, moi qu'il a le choix en fait de se lever à l'heure qu'il veut pour aller travailler.
01:25 Et on avait l'impression qu'on ne l'emmenait pas sur un bon chemin.
01:27 Avec plus d'autorité et de fermeté, maintenant ça va mieux, mais hors de question pour ces parents de lever la main sur leurs enfants.
01:33 leurs enfants.