• l’année dernière
Transcription
00:00 (musique)
00:09 Les Kouvinois parlent aux Kouvinois.
00:11 Les trois vallées que vous aimez, elles vont disparaître à jamais.
00:16 Nous sommes en colère.
00:18 Kouvin ne sera pas détruit, Kouvin ne sera pas trahi.
00:23 L'onois restera dans son lit.
00:25 Pour tout le monde, c'est l'heure du courage.
00:28 (bruit de pas)
00:36 Il y avait des socialos, il y avait des libéraux, il y avait des pauvres, il y avait des riches.
00:40 Il y avait des agriculteurs, il y avait des enseignants qui ne se connaissaient pas a priori.
00:43 (musique)
00:45 Certains étaient vifs comme l'argent.
00:47 Les hommes pourris, c'était terrible.
00:49 Je dirais la plus forte tendance, c'est la violence.
00:51 Les Kouvinois sont des guerriers.
00:53 Il ne faut tout de même pas exagérer.
00:54 Quand quelqu'un a dit "un barrage vaut bien une vie humaine", écoute.
00:58 Ça sera comme en Amérique.
01:00 Pour presque rien, on ne paye pas.
01:03 (bruit de pas)
01:04 Pas de barrage ! Pas de barrage !
01:08 Ici Radio Kouvin sur 102 MHz, la radio pirate des irréductibles Kouvinois.
01:14 (bruit de pas)
01:17 On nous a dit que la radio pirate, ça pète encore plus souvent que ça ne râle.
01:22 On a bougé parce qu'on voulait sauver nos vallées.
01:25 Je pense que si les forces de l'ordre avaient bougé, c'était inévitable.
01:30 Il n'y a personne qui aurait su nous arrêter, je crois.
01:32 On était prêts, on découvre.
01:34 Ça leur a toujours fait comprendre qu'on ne lâcherait jamais.
01:36 Et on a été jusqu'au bout.
01:37 Et surtout une conviction que nous avions en raison.
01:40 On va gagner !
01:41 Oui, parce qu'on croyait, on savait bien qu'on allait gagner.
01:44 (rires)
01:45 (musique)
01:51 les crottes ça colle au derrière...
01:53 [SILENCE]