• l’année dernière
Transcription
00:00 J'étais dans la police, je n'ai jamais tiré sur quelqu'un,
00:03 c'est jamais de ma vie.
00:04 Qu'est-ce qui vous a attiré dans ce projet ?
00:29 C'est la baston.
00:29 La baston, les cascades, le sang.
00:33 Les flingues.
00:34 Oui, les flingues, la violence.
00:36 Je suis quelqu'un de très violent et j'en ai marre de faire des blagues.
00:39 J'ai lu le script, je me suis dit "oui, c'est pour moi".
00:42 C'était surtout histoire de sortir de ma routine,
00:46 de faire quelque chose de nouveau, de différent.
00:48 Ce qui m'a aidée, c'est d'avoir les bons placements,
00:54 d'avoir une gestuelle crédible avec les armes.
00:56 Mais sinon, c'est vrai que je n'ai jamais eu l'occasion de faire des cascades
00:59 quand j'étais dans la police.
01:00 Je n'ai jamais tiré sur quelqu'un,
01:03 c'est jamais de ma vie.
01:04 Donc, mon passé de policière ne m'a pas trop servi là-dessus.
01:08 Combien de mois ?
01:12 Moi, il y a ce truc,
01:14 il y a cette transformation physique qui m'a pris le plus de temps,
01:17 qui m'a demandé 4 mois.
01:19 Tu as dû manger beaucoup de protéines ?
01:21 Oui, mais pas que ça.
01:22 On croit que c'est que des protes,
01:23 mais il faut juste manger toutes les 3 heures, c'est un enfer.
01:26 Mais il faut manger.
01:28 Avec beaucoup de protéines, mais pas que.
01:31 Il y a Yama Rattier, qui est le loueur du cinéma,
01:42 qui a un panel d'armes insoupçonnés.
01:45 Et à chaque fois, le réalisateur va dans cet endroit tenu un peu secret
01:49 pour justement faire un choix des armes qu'il désire montrer.
01:52 Il fait son shopping ?
01:53 Exactement, il fait son shopping pour le film.
01:56 Il s'en suit après une formation pour tout ce qui est maniement des armes,
02:00 pour les comédiens, pour un souci de crédibilité.
02:03 Après, j'ai un petit passif de par mes films,
02:06 justement d'avoir l'habitude de tout ce qui est maniement des armes,
02:08 même si là, on a quand même monté d'un petit level
02:11 par rapport au passif de mon personnage.
02:13 Mais sinon, on a fait une petite formation dans un stand de tir
02:16 à Tiers 1000 à Paris.
02:18 La scène de baston dans les escaliers,
02:24 la scène vraiment après montée a été tournée en 25 minutes.
02:27 C'est à dire qu'il est 4h30 du matin et qu'on dit les gars,
02:29 dernier jour de décor, dernière tour, dans 30 minutes en coupe,
02:33 bon ben go.
02:34 Et là, tu te dis, il ne faut pas se louper, il ne faut pas se blesser,
02:37 il faut que ce soit bien l'image.
02:38 Il faut être très focus parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de moyens
02:40 qui sont mis en place pour une cascade, par exemple.
02:43 On ne peut pas la refaire mille fois parce que c'est beaucoup de choses
02:45 à remettre en place.
02:47 Donc très souvent, c'est one shot.
02:49 Donc, énorme concentration sur tout, je dirais,
02:51 et beaucoup de répétition avant, refaire la chorégraphie 10, 15 fois.
02:56 Moi, j'ai un peu abusé, j'étais en mode, on la refait encore une fois s'il me plaît.
02:58 Non mais tu as raison, tu as raison.
03:00 Il fait que tu as fait un one shot quand ça a été filmé.
03:02 Mais ce qui est drôle, c'est que quand tu vois le coulisse de la scène
03:05 où je tombe derrière la voiture,
03:07 c'est juste un moi qui tombe mollement sur un petit matelas.
03:10 Alors qu'à la caméra, c'est sublimé, ça rend trop bien.
03:13 Mais pardon.
03:15 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:17 ♪ ♪ ♪
03:19 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
03:22 [SILENCE]

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