Le Talk : Revivez l'émission du mercredi 26 avril 2023

  • l’année dernière
Ce soir dans le Talk : on parle de fabrication éco-responsable et d’impressions 3D avec Héléna Burglohner présidente de RunFabrik à Saint-Pierre. On parlera aussi de volontariat avec Sandrine Turpin de France Volontaires. Tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !

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Fun
Transcript
00:00 [Générique]
00:09 Bonsoir la réunion et bienvenue dans le Talk, l'émission la plus fraîche de l'île.
00:13 Aujourd'hui on parle de quoi ?
00:15 On aura avec nous la présidente de Runfabrik, Elena Bergblomer,
00:19 qui va nous parler de tous les goodies que vous pouvez voir autour de la table,
00:23 qui va nous parler un peu de la création de tout ça.
00:25 On a Evelyne avec nous.
00:27 Evelyne, c'est un plaisir de t'avoir sur le plateau.
00:29 Aujourd'hui il y a un événement qui s'est passé à la civis,
00:32 Oser au féminin.
00:33 Evelyne va nous en parler aussi.
00:35 Et moi je vais venir vous parler un peu de la place de la femme,
00:38 à la cuisine ou au salon.
00:40 On en parle dans un petit instant, mais juste avant on envoie le jingle du Talk.
00:44 C'est parti !
00:46 [Générique]
01:07 Et de retour sur le plateau, petit tour de table.
01:10 Evelyne, comment ça va ?
01:11 Moi ça va bien, en plus jeudi dernier j'étais à un événement
01:15 auquel j'ai envie de vous raconter comment ça s'est passé,
01:18 parce que c'était un truc de ouf.
01:20 Moi j'ai vu des nanas au top, et franchement ça a parlé entrepreneuriat
01:25 toute la matinée, c'était vraiment bien.
01:27 Parfait. Le "ça va bien André, tu avais répété ton mot, ça va bien"
01:29 "Oh mais moi ça va bien André, je t'ai répété"
01:31 Laurent, ça va ?
01:32 C'était un beau "ça va bien".
01:33 Ça va bien, oui, ça va très très bien.
01:35 Toi c'est plus naturel ?
01:36 Oui, on reste dans le ton, comme on dit.
01:38 On reste dans le ton.
01:39 D'ailleurs vous avez le même ton de couleur aujourd'hui.
01:42 Vous vous êtes passé le mot avant de venir ?
01:44 Ce matin, quand on s'est réveillé, on s'est dit "qu'est-ce qu'on va faire ?"
01:47 Et vous vous êtes assorti. Très bonne réponse Laurent, quelle repartie.
01:51 Ça va Bruno ?
01:52 Du coup je ne me suis pas réveillée avec Thibaut ce matin, malheureusement.
01:54 Chambre à part.
01:55 Chambre à part, mais bon.
01:56 C'est la fin.
01:57 C'est la fin. Et bien c'est du "quelqueting", on peut appeler ça comme ça ?
01:59 Quelqueting, c'est pas comme ça qu'on dit ?
02:02 "Quelqueting"
02:03 "Quelqueting"
02:04 Je sais que c'est "séparation silencieuse" mais pas ça.
02:07 "Quelqueting", je sais pas.
02:09 "Quelqueting" c'est pas ça je crois.
02:10 "Quelqueting", "séparation silencieuse".
02:12 Thibaut, ça va très bien.
02:14 Ça va très bien.
02:15 T'as choisi tes goodies.
02:16 J'ai ramené des petits amis apparemment.
02:18 On a reçu dans celle d'hier et tu nous ramènes celle d'hier.
02:21 Je rigole bien évidemment.
02:23 On va commencer cette émission tout simplement par une parenthèse.
02:27 Parenthèse un peu longue mais hyper intéressante.
02:30 Des images d'archives de Lina que vous pouvez retrouver sur leur compte Instagram.
02:33 Et on en parle juste après à vos téléviseurs.
02:36 Je rentre tard, je rentre pâtillé. C'est pas encore le moment de se mettre à faire la vaisselle.
02:40 Alors quel est votre rôle ?
02:42 C'est d'admirer la femme qui fait la vaisselle.
02:45 À travers les stands et l'étalage d'objets dont le but théorique est de faciliter le travail ménager,
02:58 utile certainement, indispensable, c'est à vous mesdames d'en juger,
03:01 quoique aux arts ménagers, les hommes ont aujourd'hui enfin gagné leur mot à dire.
03:06 C'est bien à eux qu'incombe la tâche de réparer les pannes de tous ces objets si jolis à regarder,
03:12 mais dont les femmes ne comprennent que rarement le fonctionnement.
03:15 Mais le clou de cette exposition, c'est peut-être la machine à laver la vaisselle et le linge.
03:20 Il est cependant recommandé de changer l'eau entre les deux opérations.
03:24 Mais quel est dans ce monde moderne l'attitude des hommes face aux travaux ménagers ?
03:28 Et lavent-ils de temps en temps la vaisselle ?
03:30 Jamais.
03:31 Jamais ? Pour quelles raisons ?
03:33 Parce que c'est pas mon rôle.
03:35 Je rentre tard, je rentre fatigué, c'est pas encore le moment de se mettre à faire la vaisselle.
03:39 Alors quel est votre rôle ?
03:41 C'est d'admirer la femme qui fait la vaisselle.
03:43 C'est votre femme ? Alors qu'en pensez-vous madame ?
03:49 De ce que vient de dire votre mari ?
03:51 C'est normal.
03:52 Toutes les femmes seront-elles de cet avis ? Il faut certainement en douter.
03:55 Et les hommes, être quand même bon gré mal gré, leurs épouses à cette tâche fastidieuse.
04:00 Alors je trouve ça incroyable, c'est Bruna qui m'avait montré cette vidéo, mais j'avais déjà vu des trucs similaires.
04:04 Mais là par contre, les arts ménagers, c'est-à-dire arts ménagers, les gars ont réussi à vendre ça comme un truc de ouf.
04:12 Cependant, il y a un truc que j'aimerais souligner quand même, je trouve ça plus beau de dire arts ménagers que faire le ménage.
04:18 Je sais pas pourquoi ça a changé.
04:20 C'était le nom du salon à l'époque.
04:21 Ouais c'était le nom du salon, mais le salon des arts ménagers.
04:23 Ce que tu sais moins, c'est que dans les années 60, effectivement, il y avait des jeunes en CAP d'arts ménagers
04:28 qui allaient dans un cours d'enseignement où on t'apprenait à repasser, à devenir une bonne femme d'intérieur.
04:34 On avait déjà parlé de ces cours qu'on aurait dû mettre à l'école pour certaines personnes.
04:38 Qu'est-ce que vous en pensez du coup de ces archives ?
04:41 C'est incroyable.
04:42 C'est pépite.
04:43 C'est incroyable parce que tu mets ça de nos jours à la télé, tu vois, toutes les associations du monde qui te tombent dessus.
04:49 On peut plus parler comme ça de nos jours.
04:52 Et pourtant à l'époque, c'est quelque chose qui se faisait, ce qui était logique parce que chacun avait un rôle à tenir.
04:58 L'homme travaillait, entre guillemets, la femme s'occupait de la maison, c'était son rôle.
05:02 C'est vrai que les choses ont beaucoup évolué.
05:03 Maintenant, la femme travaille et on lui demande encore de tenir la maison, entre guillemets.
05:07 Donc c'est vrai que les choses ont évolué, mais je sais pas si ça a évolué dans le bon sens pour nous au final.
05:11 C'est ça, c'est que les femmes depuis ont quand même gagné en indépendance, vraiment en liberté, mais en tout cas en indépendance de travailler, financière, tout ça.
05:21 Mais au final, elles se retrouvent à faire deux fois plus encore.
05:23 Là, c'est aussi notre faute les hommes.
05:25 Mais alors qu'avant, finalement, elles étaient à la maison et c'était leur devoir, leur rôle de s'occuper de la maison.
05:31 Sauf que là, maintenant, il faut travailler et en plus s'occuper de la maison, même si ça évolue un peu, mais lentement.
05:36 Donc c'est vrai que quand on parle d'évolution de la cause féminine et du féminisme aujourd'hui, je suis pas sûr que les femmes en sortent beaucoup.
05:45 Y'a un peu un côté, elles se sont faites avoir un peu quand même.
05:47 Mais clairement, on va dire les choses.
05:49 Vous, dans votre foyer, ça se passe comment ?
05:51 Est-ce que vous considérez, vu qu'on a deux femmes et deux beaux hommes sur le plateau, y'a moi aussi, bien évidemment, c'est bien réparti ?
05:59 Qui fait quoi ? Non ?
06:00 Non, clairement, je sais que je suis plus flébard que ma chérie et qu'il y a plein de choses.
06:05 T'es sa petite femme ? Je rigole.
06:07 Mais j'essaie de faire le plus possible.
06:11 Mais c'est vrai, en fait, je suis rejoint le monsieur, comme on a entendu.
06:13 C'est vrai que des fois, c'est compliqué quand tu rentres le soir, après une grosse journée de boulot.
06:17 Mais pour ma chérie aussi, je le conçois.
06:20 Mais des fois, elle rentre plus tôt, je me dis, voilà, elle a fait un peu plus que moi le jour-là.
06:24 Mais quand je le fais aussi, j'essaie de faire le plus possible.
06:27 Mais je sais et je vois que des fois, elle en fait plus que moi, mais presque naturellement.
06:32 C'est juste que des fois, elle le fait en me disant, voilà, comme ça, tu seras un peu moins fatigué.
06:35 Il y a un côté vraiment un peu vieux jeu, mais qu'elle fait pour le coup naturellement, donc j'en profite un peu.
06:40 Alors, vous êtes choquée par ce propos ? Est-ce qu'il mérite un cadre de plaine ?
06:45 Qu'en pensez-vous ? On peut débattre ? Le corps arbitral ?
06:48 Mais cette vidéo, en fait, moi, je... Elle est épique.
06:51 Ah non, mais c'est vidéo gag. Pourquoi vidéo gag ?
06:54 Non, mais c'est vidéo gag parce que dans le sens où, heureusement qu'on n'est plus avec cette mentalité aujourd'hui.
07:00 Ah, pas toujours. Je rigole, je rigole.
07:03 C'est pas vrai, c'est pas vrai. On n'est vraiment plus dans cette mentalité.
07:06 On n'est plus dans cette mentalité aujourd'hui et qu'effectivement... Mais alors là, moi, j'ai adoré la phrase.
07:10 "Mais vous, vous ne faites pas la vaisselle." Non, je regarde ma femme. J'admire ma femme faire la vaisselle.
07:15 Oh là là, c'est tellement beau. Non, mais franchement...
07:18 Mais c'est quand même l'art ménager. C'est de l'art, hein. Regardez ça, c'est...
07:22 Non, mais je pense que c'est un discours un peu hypocrite que tu... Toi, dans ton foyer, dans ton homme...
07:27 Non, mais justement, j'ai pas ça. Non, mais justement, moi, c'est ironique ce que je viens de dire par rapport à ça.
07:32 On est bien d'accord.
07:33 Il n'y a rien qui fait plus.
07:34 Mais non, mais on a une répartition des rôles.
07:37 Vraiment, c'est équivalent ?
07:38 Ouais, ouais.
07:39 Bah, moi, c'est pas le cas.
07:40 C'est pas le cas ?
07:41 Non, c'est pas ça.
07:42 Toi, tu tapes, tu détaches ?
07:43 On a tous les deux...
07:44 Le roi, il parle pas, Laurent.
07:46 Oh, bah, moi, déjà, je me suis tapé avant de me séparer et maintenant, j'ai envie de dire, c'est plus cool.
07:50 J'ai le choix, maintenant, aujourd'hui. Une semaine sur deux, c'est Jade qui m'aide à la cuisine.
07:55 Mais en règle générale... En règle générale, d'abord, j'aime ça. J'aime cuisiner. J'aime ce que je fais dans ma maison.
08:02 Et je le fais plutôt pas trop mal.
08:04 Après, j'ai envie de dire, si demain, j'avais quelqu'un, je ne supporterais pas que ce quelqu'un s'en tape.
08:08 Moi, c'est pas une femme de ménage que je cherche.
08:10 Je veux dire, à partir de là, j'ai envie de dire...
08:12 Et puis, surtout, ce que j'aime bien, c'est faire les choses à deux ou à plus, ça dépend.
08:15 Faire à deux, c'est-à-dire, tout simplement, voilà, on prépare la cuisine ensemble, on boit un coup, on met un peu de musique, on fait des...
08:21 Voilà, c'est du lien, c'est sympa.
08:23 Après, si, comme ça s'appelle, pour certains, avoir une femme, c'est une machine.
08:29 En plus, dans le placard du... Je dirais du fer à repasser, de la presse ou de l'aspirateur, c'est dommage.
08:34 C'est pas comme ça que je vois les choses.
08:35 Ça dépend de la gamme.
08:36 Je ne sais pas si on peut vraiment voir les choses comme ça.
08:38 Je pense que c'est vraiment très, très culturel.
08:40 On voit... Moi, je vois ma grand-mère, je vois ma mère.
08:43 Je pense que c'est quelque chose d'assez culturel où la femme s'occupe, entre guillemets, de son foyer.
08:48 Alors là, vous rigolez, mais rigolez si vous le souhaitez.
08:50 Je suis jeune et je dis ça.
08:52 Donc, c'est que vraiment, je pense qu'on n'a pas encore franchi ce cap où l'homme et la femme sont égaux sur les tâches ménagères.
08:58 Ça, c'est faux et c'est hypocrite de dire le contraire.
09:00 Je suis désolée.
09:01 D'ailleurs, toi, Renaldo, comment ça se passe chez toi ?
09:04 Comment ça se passe chez toi ?
09:06 Je te pose la question, Renaldo, comment c'est chez toi.
09:08 S'il ne donne pas la réponse que tu souhaites, tu vas dire que c'est du mensonge.
09:10 Mais là, il pose la question, Laurent, comment ça se passe pour toi ?
09:12 Non, non, oui, attends.
09:13 À partir du moment où tu...
09:14 Je ne vais pas parler de toi, mais on va le laisser peut-être répondre.
09:16 Non, non, mais je veux dire, tu ne peux pas dire systématiquement à chaque réponse.
09:19 Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment ça.
09:20 C'est plutôt culturel.
09:21 Peut-être de façon générale, mais à la question au cas par cas, si la réponse de la personne ne te convient pas...
09:26 C'est pour ça que je parlais en général.
09:27 Je ne parlais pas au cas par cas.
09:28 Alors, on va parler au cas par cas, du coup, à moi.
09:32 Moi, chez moi, en fait, en ce moment, c'est un peu temps d'axe, je ne vous cache pas.
09:36 C'est un peu la guerre froide, on va dire ça comme ça.
09:38 Quoi ?
09:39 Non, mais oui, je t'écoute.
09:40 Je dis à lui, mais parce que je réagissais à ce que tu disais.
09:43 C'est un petit peu la guerre froide, parce qu'au final, comme il disait Thibaut tout à l'heure,
09:48 comme tu disais tout à l'heure, comme Bruno disait, des fois, il y a des moments où tu fais les tâches,
09:53 et puis des fois, il y a des moments où tu rentres, tu es fatigué, tu te dis, bon, là, je n'ai pas envie de faire ci, je n'ai pas envie de faire ça.
09:58 Mais jusqu'à un moment donné, quand on est deux, ça peut s'entasser.
10:00 Tu vois ce que je veux dire ?
10:01 Il y a des trucs qui ne sont pas faits.
10:02 On n'a pas fait de lessive depuis deux jours.
10:04 Machin n'a pas sorti la poubelle.
10:05 Donc, tu vois, c'est toujours...
10:07 Des fois, tu es là, tu comptes sur un "on", mais en fait, je me rends compte que des fois, il faut juste faire les choses soi-même
10:12 et ne pas attendre que l'autre le fasse.
10:14 Et en fait, ce qui est embêtant pour moi, parce que j'ai vécu avec une maman gouvernante dans les hôtels, du coup, c'était carré, carré, carré, carré,
10:20 c'est que des fois, tu fais, une fois, deux fois, trois fois, ce n'est pas le problème.
10:24 Le problème, c'est en face, s'il y a du respect ou pas.
10:26 Des fois, c'est vrai que, bon, la personne oublie un verre ou oublie un truc, ça arrive, tu vois.
10:30 Mais à un moment donné, tu es dans un entre-deux.
10:33 Soit je dis, je fais une réflexion, soit je ne dis rien, ce n'est pas grave, elle fera elle-même.
10:37 Et des fois, tu fais la réflexion, puis on te dit que tu fais des réflexions, puis tu n'en fais pas, tu vois, tu n'en fais plus.
10:42 Elle est juste là, c'est la guerre, je vois que c'est là, tu as des verres qui sont là, hop, hop, hop.
10:47 Donc, je ne sais pas trop, tu vois, mais c'est le verre de qui finalement ?
10:49 C'est ton verre, c'est mon verre, ça fait tellement longtemps que c'est là.
10:52 Du coup, voilà, ça se passe un peu comme ça.
10:53 Et moi, je pars du principe que, pour moi, c'est un juste équilibre, encore une fois, on ne va pas reparler des finances,
10:58 le débat qu'on a eu la dernière fois sur comment on fait, est-ce qu'il y a un pot commun et tout.
11:01 Moi, je pense que pour le temps, c'est pareil, en fonction du temps qu'on passe dans la maison,
11:04 bon, peut-être que tu vas faire plus de tâches que moi, mais moi, je vais peut-être faire plus par ici, ou plus dans le jardin,
11:10 enfin, peu importe, tu vois.
11:11 Donc, c'est aussi un équilibre, et le vrai problème, c'est de savoir discerner les choses, de se dire,
11:15 OK, ben, lui, il a fait plus dans la cuisine, mais lui, il a fait plus dans le salon, ou lui, il a fait plus là-bas.
11:19 Comment on fait ? C'est ça, la vraie question.
11:21 - Ce n'est pas une question d'éducation.
11:22 - C'est-à-dire ?
11:23 - Ben, toi, par exemple, le reportage, imagine les enfants de ce monsieur,
11:26 où le père clairement clame haut et fort que l'homme, il est à sa place, il ne fout rien,
11:30 et il regarde Madame remplir la vaisselle ou faire ses tâches ménagères.
11:33 Ben, tu te doutes bien que les mômes, en gros, ils récupèrent la transmission, quoi.
11:37 Je veux dire, clairement, ils sont formatés à un papa qui est comme ça.
11:40 Ben, j'imagine que malheureusement, même aujourd'hui, encore en 2023, tu as des enfants, enfin, des enfants,
11:45 des grands enfants qui ont reçu une éducation qui, malheureusement, ne mettaient pas en avant les vraies valeurs du partage,
11:51 de cette côté.
11:52 Toi, c'est aussi simple que ça aussi.
11:54 - Eh ben, moi, j'avais pas de papa à la maison. Du coup, maman m'a montré.
11:57 Je sais faire, mais des fois, voilà, je fais du "cull-coding".
12:01 Et je me dis, bon, c'est pas grave, on va laisser les choses comme ça.
12:04 Ben, merci à tous pour ce petit débat, cette parenthèse qui a été hyper longue aujourd'hui.
12:08 On va passer au sapin saccasse et, enfin, on va se mettre sur la gueule pour de vrai.
12:11 On envoie le jingle et c'est tout de suite.
12:13 Ah oui, c'était rock'n'roll, là. Ça a pété, là, Laurent.
12:19 Quand tu mets ces lunettes comme ça, là, en plus, oh là là !
12:22 - Là, j'ai envie de dire, on n'a aucune raison autour de cette table de se mettre mal, on va dire,
12:27 puisque personne ne... - Oh, dommage.
12:29 Ah, ça, tu sais pas, hein ? - Non, je sais pas, mais je pense pas, en tout cas.
12:32 - Ben, si, moi, j'avoue. Je vous avoue que j'ai la double casquette.
12:35 RSA, Présentateur... - Eh ben, écoute, cette info est pour toi, alors.
12:38 - Je suis presque chômeur, des fois. Je rigole.
12:40 - Cette info est pour toi, puisque depuis...
12:42 En fait, près de 40 000 bénéficiaires du RSA sont visés par l'expérimentation d'une réforme.
12:48 Ça faisait des années et des années que des personnes percevaient cette aide, ce droit, pour certains.
12:53 En tout cas, le RSA. Et clairement, aujourd'hui, les caisses, à mon avis, ne sont plus les mêmes qu'il y a 10 ans.
12:59 - Ah ben, ça ! - Et donc, on commence à regarder ce qu'on appelle une expérimentation...
13:03 - Ça me fait déjà rire. - ...qui aurait dû débuter au premier trimestre,
13:06 et qui, finalement, devrait démarrer, finalement, courant avril,
13:09 pour la plupart des 18 départements concernés, dont La Réunion.
13:13 La Réunion va faire partie de cette expérimentation.
13:15 Qu'est-ce que c'est, clairement ? J'ai envie de dire, dans le cadre de cette réforme,
13:18 le gouvernement prévoit, en se basant sur une meilleure coordination des acteurs locaux,
13:23 on les connaît, les acteurs locaux, ici, à La Réunion, notamment le Pôle emploi,
13:27 d'inscrire les bénéficiaires du RSA automatiquement au Pôle emploi.
13:31 Car, pour ceux qui ne le savent pas, à peine 40 % le sont actuellement.
13:35 C'est-à-dire que, sur les 100 % de personnes qui perçoivent le RSA,
13:39 il n'y en a que 40 % qui sont inscrits au Pôle emploi.
13:41 - Mais c'est abominable ! - Qu'est-ce que ça veut dire, à ton avis ?
13:43 - Ça veut dire que le système est mal fait depuis le début, déjà ?
13:46 - Déjà. Ça veut dire que, clairement, si les personnes, d'elles-mêmes, se disent
13:48 "Mince, alors, je ne suis pas inscrit, je vais quand même y aller",
13:50 ça veut dire qu'il y a des personnes qui auraient ça,
13:52 qui n'ont pas du tout, du tout, l'intention de trouver un emploi.
13:54 - Ils sont en bénéfice max ! - Ils sont en bénéfice max !
13:59 - Tant à Réunion, ils sont bien !
14:01 - Si on se rappelle du démarrage de ce processus,
14:03 beaucoup avaient dit "De toute façon, il n'y a pas de danger, on peut y aller gentil",
14:06 parce que, vu le peu d'argent qu'on va leur donner,
14:09 clairement, à peine 500 euros par mois,
14:11 aucune personne ne va vouloir vivre de ça
14:14 et va fatalement aller vers l'emploi.
14:16 - Mais la vraie question, du coup, c'est, Laurent,
14:17 est-ce que, toi, tu pourrais vivre avec 500 euros par mois ?
14:19 - Ah non, non, c'est juste un truc.
14:21 - Est-ce que tu penses que c'est concevable que des gens puissent...
14:23 - Eh bien, il n'y a personne qui en réussit, il y a des personnes qui en réussissent, clairement,
14:25 parce que ce qu'on oublie, c'est que dans ce système,
14:27 ça veut dire que tu as droit à toutes les aides sociales inimaginables à côté.
14:30 C'est-à-dire que tu perçois tes 500 euros de RSA,
14:32 mais la cantine, tu ne la payes quasiment pas,
14:34 les transports en commun non plus,
14:36 le loyer, il est revu carrément à la baisse,
14:39 les charges, tout ce qu'on veut.
14:40 Donc, à partir de là, si tu veux, ça crée une sorte de bulle de confort,
14:43 ce serait un bien grand mot, mais voilà,
14:45 un assistanat non négligeable pour certains,
14:47 en tout cas pour certains, ça, c'est du cas par cas.
14:48 Il y a des personnes qui vont se dire, là, maintenant,
14:50 on ne peut pas voir ça, les choses comme ça,
14:51 au contraire, il faut aller de l'avant, il faut se trouver un emploi,
14:53 se construire, créer quelque chose,
14:54 alors que d'autres vont se dire, écoute, moi, ça ne va plutôt pas trop mal,
14:57 j'ai la télé, tout va bien, voilà.
14:59 La misère est moins dure au soleil, on connaît la chanson.
15:01 À ce stade des choses, clairement, voilà, c'est parti
15:05 pour minimum 20 heures hebdomadaires de travail
15:08 pour les personnes qui perçoivent l'URSA.
15:11 Alors, ça ne va pas se faire comme ça,
15:12 on ne va pas toquer au port des 40 %,
15:14 en disant déjà pour les autres, venez vous inscrire au Pôle emploi,
15:16 c'est un bon début, et puis après, non, non,
15:18 tout ça va être basé sur du conseil, sur des ateliers,
15:21 sur de la présentation de métiers, parce que pour certains,
15:23 je ne dirais pas qu'ils sont pour certains au RSA de père en fils,
15:26 mais pour certains, ça fait déjà de nombreuses années
15:28 qu'ils sont dans ce dispositif, et ils ont perdu totalement,
15:30 ils se sont éloignés totalement du monde du travail.
15:33 Quand tu te lèves tous les jours à 11 heures,
15:35 et puis que ton mode de vie est autour de ce système,
15:38 de ce dispositif, fatalement, tu t'éloignes
15:40 déjà des priorités qui sont qu'est-ce qu'un emploi,
15:43 qu'est-ce qu'un... -Est-ce que ça passe ou ça casse, du coup ?
15:45 -Clairement, voilà, ça passe ou ça casse.
15:47 -Alors, moi, juste pour rebondir un peu sur ce que tu dis,
15:49 moi, je connais un gars, il a toujours profité du système,
15:52 il est allé à la fac, il a eu la bourse,
15:54 ensuite, il est sorti de la bourse,
15:56 il est allé à la mission locale, tu vois,
15:58 et en fait, il s'est toujours audité,
16:00 je vais arriver à 25 ans, je vais avoir mon RSA,
16:02 et après, ciao ! Et en fait, je me dis à quel point
16:04 ce gars, c'est un chat noir pour tous les gars
16:06 qui sont au RSA, parce qu'il a 25 ans cette année,
16:09 donc il pensait qu'il allait pouvoir toujours squatter
16:11 son téléphone, mais c'est mort, je te salue.
16:13 Je sais pas si tu regardes l'émission, mais j'espère,
16:15 tu pourras pas squatter le RSA, frérot,
16:17 va falloir te bouger les fesses, parce que c'est ça, 20 heures.
16:20 Donc pour vous, ça passe, ça passe, ça passe,
16:22 ça casse pas pour personne. -Non, après,
16:24 il faut que ce soit bien évidemment défini selon
16:26 les personnes qui peuvent physiquement travailler,
16:29 parce qu'on est d'accord, mais les personnes qui peuvent
16:32 physiquement travailler et qui profitent de ce système-là,
16:35 malheureusement, oui, il faut... -Si on prend le cas
16:37 d'une maman, par exemple, qui a 4 enfants.
16:39 -4 enfants, 2 enfants, 3 enfants, c'est toi
16:41 qui as décidé de faire des enfants. -Non, mais je sais,
16:43 mais on sait pas, mais attends. -Il faut arrêter de dire...
16:45 -Oui, je suis d'accord, mais des fois, il faut...
16:47 -Non, mais faut... -Je sais pas, t'as une maman,
16:49 elle a 4 enfants, le mari s'est barré, ou...
16:51 -C'est pas parce qu'on a des enfants qu'on est handicapés,
16:53 t'as décidé de faire tes enfants, eh bien,
16:55 tu te bouges les fesses, tu vas te trouver une crèche,
16:57 comme tout le monde, tu vas trouver une école, des passerelles,
16:59 maintenant, t'as des classes passerelles, à 2 ans,
17:01 ils te prennent ton enfant, 2 ans et demi, donc je suis désolée.
17:03 Moi, ça m'est arrivé, j'étais maman célibataire,
17:05 j'étais seule avec mon enfant, eh bien, j'ai géré.
17:07 J'avais dans un endroit où il y avait personne,
17:09 j'avais pas de famille, eh bien, je me suis débrouillée.
17:11 Je suis désolée. Si tu décides de faire un enfant,
17:13 tu assumes jusqu'au bout. Et c'est là où,
17:15 malheureusement, c'est là où maintenant,
17:17 on a une fracture sociale, il y a une injustice.
17:19 Petite aparté, je suis partie à Salazy,
17:21 il y a pas longtemps, et en montant sur la route,
17:23 j'ai vu de très jolies maisons,
17:25 très jolies petites maisons, je me suis dit,
17:27 elles sont super belles, toutes neuves, et tout.
17:29 Et là, mon conjoint me dit, ce sont des logements sociaux.
17:31 Et là, je me dis, c'est vraiment un super cadre.
17:33 - C'est estylé.
17:35 - Et j'ai pensé aux personnes qui ont un revenu,
17:37 qui sont au SMIC, qui ont un revenu
17:39 assez moyen, qui n'ont pas toutes ces aides-là,
17:41 et qui, eux, sont dans des appartements
17:43 qui coûtent très cher, et n'ont pas les moyens
17:45 d'avoir ce genre de logement flambant neuf,
17:47 car c'est réservé à des personnes
17:49 qui ont moins de salaire.
17:51 Je me dis, mais l'injustice,
17:53 ces personnes-là travaillent tout le temps,
17:55 tous les jours, et ils n'ont pas les moyens
17:57 d'avoir un logement flambant neuf.
17:59 Donc, c'est là où l'injustice est, malheureusement,
18:01 dans notre pays, il y a trop de gros écarts, je trouve.
18:03 - Compliqué. Eveline, on ne t'a pas entendue.
18:05 En tout cas, Diap, merci, Evelyne.
18:07 - Merci, Evelyne.
18:09 - Non, mais franchement,
18:11 c'est bien qu'il n'y ait plus un système
18:13 d'aide gratuite, dans le sens où,
18:15 voilà, les aides, elles tombent comme ça,
18:17 et qu'effectivement, au bout,
18:19 il n'y a pas un retour des personnes
18:21 dans le sens où elles ont travaillé.
18:23 Après, moi, j'irais avoir,
18:25 parce que, bon, là, on est dans l'expérimentation.
18:27 J'attends vraiment de voir les résultats
18:29 de l'expérimentation, de comment
18:31 ce sera mis en place, etc.
18:33 Enfin, voilà.
18:35 - Tu mets la lumière sur un très beau truc,
18:37 et pour conclure, Laurent, tu peux nous dire
18:39 où est-ce que ce sera expérimenté, tout ça ?
18:41 - Alors, comme je le disais,
18:43 18 départements ont été retenus.
18:45 Alors, il y a les Ros, il y a la Veyron,
18:47 la Réunion a été retenue.
18:49 - Et bien, voilà, la Réunion, parfait.
18:51 - Comment ils ont sélectionné ?
18:53 - Alors, sauf erreur,
18:55 je ne sais pas si je l'ai là,
18:57 le...
18:59 Ah oui, c'est là où il y a le plus...
19:01 Ils ont choisi les départements
19:03 où il y a le plus de personnes au RSA,
19:05 où il y a le plus de personnes sous le modèle
19:07 du contrat d'engagement jeune,
19:09 où il y a le plus de contrats
19:11 sur ces jeunes décrochages du travail,
19:13 décrochages de l'école.
19:15 - C'est vraiment pour le gars, c'est vraiment pour toi.
19:17 - Ah oui, voilà.
19:19 Mais on a tous quelqu'un en tête,
19:21 quand on pense qu'on lui l'énonce,
19:23 ce genre de choses. Maintenant, je dois se croire
19:25 que... Alors, pour revenir à ce que tu disais,
19:27 je pense qu'ils vont s'y tenir,
19:29 en tout cas, ils vont y aller à fond là-dessus,
19:31 parce que déjà, ils vont mettre tous les acteurs locaux,
19:33 toutes les institutions, dont le Pôle emploi,
19:35 mais pas que, les CCAS, tout le monde va jouer le jeu,
19:37 parce qu'ils vont essayer de ratisser l'âge.
19:39 Après, est-ce que derrière, il y aura de l'emploi,
19:41 il y aura des retombées ? - On verra bien,
19:43 de toute façon, tu nous tiendras au courant, Lolo, l'emploi.
19:45 Eh bien, merci beaucoup pour ce "ça passe, ça casse".
19:47 On va passer à la suite de l'émission.
19:49 On envoie une petite page de publicité
19:51 avant d'accueillir Héléna avec nous sur le plateau
19:53 pour nous parler de tous ces goodies.
19:55 Allez, pub !
19:57 [Musique]
19:59 Stop aux gâchis !
20:01 Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
20:03 Vos magasins Leclerc de Lille
20:05 adoptent la démarche "Zéro gâchis".
20:07 Tous les jours, des produits frais
20:09 à dette courte sont remisés
20:11 jusqu'à 70%.
20:13 En rayons ou dans les corners dédiés,
20:15 profitez de bons produits à petit prix
20:17 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
20:19 [Musique]
20:21 Leclerc.
20:23 - Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi
20:25 en demandant dans les commentaires Facebook
20:27 ni en se collant sur TikTok ?
20:29 [Musique]
20:31 [Cris]
20:33 Non. Martine s'est juste rendue
20:35 sur une plateforme révolutionnaire,
20:37 incroyable et
20:39 boustouflante.
20:41 On exagère peut-être un peu.
20:43 Pour trouver son emploi en un clic,
20:45 un clic, c'est super !
20:47 Clic emploi.
20:49 [Musique]
20:51 [Applaudissements]
20:53 Avec Clic emploi,
20:55 vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un instant.
20:57 Martine, on dit merci qui ?
20:59 [Cris]
21:01 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible
21:03 pour la photo. Bah ouais, elle bosse.
21:05 Merci Clic emploi !
21:07 [Musique]
21:09 [Applaudissements]
21:11 [Musique]
21:13 [Musique]
21:15 [Musique]
21:17 - 100% La Réunion,
21:19 la nouvelle marque du savoir-faire
21:21 Réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
21:23 100% La Réunion,
21:25 garantie aux consommateurs des produits
21:27 aux matières premières 100% locales.
21:29 Marque authentique, gage de qualité.
21:31 100% La Réunion a été créée
21:33 par le département de La Réunion et ses partenaires.
21:35 Retrouvez tous les produits
21:37 100% La Réunion sur le site
21:39 100% Réunion.fr
21:41 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
21:43 Le département,
21:45 aux côtés des Réunionnais.
21:47 [Musique]
21:49 [Musique]
21:51 [Musique]
21:53 [Musique]
21:55 [Musique]
21:57 [Musique]
21:59 [Musique]
22:01 [Musique]
22:03 [Applaudissements]
22:05 [Musique]
22:07 [Musique]
22:09 - Ensemble, suivons le talk
22:11 et luttons contre le gaspillage alimentaire
22:13 avec le clair et zéro gâchis.
22:15 [Musique]
22:17 [Musique]
22:19 - Le clair. - Et de retour sur le plateau.
22:21 T'as vu ça Thibaut, c'est magnifique.
22:23 - C'est ton lion d'or.
22:25 - C'est pas mon lion d'or, c'est mon lion bleu.
22:27 Mais qu'est-ce que ça fait là ?
22:29 - Je sais pas, c'est Helena apparemment.
22:31 - Helena, tu fais des trucs incroyables.
22:33 Merci d'être avec nous. On va envoyer le petit jingle
22:35 du Dust du jour et on va vous expliquer
22:37 comment on fait tout ça.
22:39 [Applaudissements]
22:41 [Applaudissements]
22:43 Magnifique !
22:45 [Applaudissements]
22:47 - Effectivement, c'est notre dossier du jour avec vous Helena
22:49 où on va parler puisque vous êtes finaliste
22:51 pour le premier trophée des femmes de l'économie sociale
22:53 et solidaire. Nomination signée
22:55 par la main, attention, de Marlène Schiappa.
22:57 Vous savez, c'est celle qui a fait des photos
22:59 pour Playboy il y a pas si longtemps.
23:01 Du coup, tout ça, est-ce que c'est grâce
23:03 à Run Fabric que tu diriges
23:05 ou c'est pour un autre projet ?
23:07 - C'est en partie. En fait, on est
23:09 toute une équipe, Run Fabric
23:11 et aussi en consortium avec une autre association
23:13 qui s'appelle Emergence OUI
23:15 qui était d'abord l'initiatrice
23:17 de ce projet de tiers-lieu
23:19 en lien avec le développement durable,
23:21 le numérique
23:23 et le handicap.
23:25 - Et donc effectivement, tu nous as ramené plein de petits cadeaux.
23:27 Ça, c'est ce que vous fabriquez du coup ?
23:29 C'est des matières recyclées, c'est ça ?
23:31 - Tout ça, c'est des cadeaux ?
23:33 - Alors, je ne sais pas ce qu'ils nous disent,
23:35 c'est notre showroom on va dire.
23:37 - Merci pour la cloche.
23:39 - On montre ce qu'on fait là-bas.
23:41 - La cloche, franchement.
23:43 - La cloche fabriquée par nous, 100%.
23:45 En fait, Run Fabric et Emergence OUI,
23:47 on porte un Fab Lab,
23:49 un tiers-lieu dans lequel on retrouve un Fab Lab.
23:51 C'est un espace de travail partagé
23:53 avec des outils mutualisés.
23:55 On va retrouver des imprimantes 3D.
23:57 Ce sont les machines
23:59 avec lesquelles on peut faire
24:01 toutes ces petites goodies que vous avez devant vous.
24:03 Tout ça, il faut savoir que c'est fait en une seule impression.
24:05 Il n'y a pas d'assemblage derrière.
24:07 Ça, on l'utilise
24:09 par exemple avec des ergothérapeutes
24:11 pour la création d'aides techniques,
24:13 pour aussi créer des objets
24:15 innovés,
24:17 sur plein de choses.
24:19 On va retrouver, tu me demandais,
24:21 en recyclé, ça, c'est
24:23 issu de filaments faits à partir
24:25 de marres de café.
24:27 Ici, on est sur du lin, parce que
24:29 la France est aussi leader
24:31 dans la fabrication en fibre végétale.
24:33 On commence à créer de plus en plus
24:35 de filaments 3D à base de
24:37 matières de fibre végétale, mais aussi
24:39 de plastique recyclé, parce que c'est un plastique
24:41 issu de maïs.
24:43 - Cette carotte-là, ça a été gravée sur le bois ?
24:45 - Gravée sur le bois par la graveuse laser.
24:47 Vous en trouvez aussi ici.
24:49 Là, on est à peu près
24:51 sur 16 heures
24:53 de gravure.
24:55 Toutes ces machines-là sont à disposition
24:57 du grand public, des artisans,
24:59 des porteurs de projets.
25:01 Ils viennent eux-mêmes concevoir, designer,
25:03 prototyper. Il y a une petite formation
25:05 qui est mise en place. Il y a des animateurs,
25:07 des conseillers numériques. Mais on est surtout
25:09 dans l'inclusion numérique. C'est montré aussi
25:11 que tout ça, c'est accessible à tout le monde.
25:13 On se déplace aussi dans les quartiers.
25:15 On fait de l'accompagnement, des marches
25:17 administratives. En même temps,
25:19 on montre que c'est facile,
25:21 que n'importe qui peut y arriver, peut s'essayer.
25:23 On peut faire des petits bijoux aussi,
25:25 des oreilles. - Mais tout cela à un coût ?
25:27 - Oui. On est
25:29 dans ce tiers-lieu. Il y avait ce qu'on
25:31 appelait la labellisation "fabrique de
25:33 territoire". Pour ça, on a eu
25:35 des subventions de frais d'investissement.
25:37 Tout ce matériel-là aussi, on ne peut pas
25:39 être concurrentiel. L'idée, c'est vraiment que les gens...
25:41 On n'est pas dans une philosophie
25:43 de production de masse,
25:45 mais d'accueillir des porteurs de projets
25:47 ou de faire découvrir pour pouvoir
25:49 prototyper, tester. - D'accord.
25:51 Moi, si j'ai un projet que j'ai envie de
25:53 l'imprimer, je viens vers vous.
25:55 On en parle et après, on peut mettre...
25:57 - Voilà. C'est ça. Après, il y a un système d'adhésion
25:59 derrière. Mais l'idée,
26:01 c'est vraiment non-concurrentiel et à bas coût.
26:03 Là, on est sur de la broderie numérique.
26:05 Ça, ça plaît beaucoup. Les garçons aiment bien, en plus.
26:07 Ça aussi, oui. Broder des petits t-shirts,
26:09 des casquettes. - Et ça ne bouge pas ?
26:11 - Ça ne bouge pas, non.
26:13 - D'accord. - C'est la machine qui fait tout.
26:15 Mais encore une fois, ça passe par le numérique.
26:17 Il faut prototyper son logo, son
26:19 design. Ensuite, on l'upload sur la
26:21 machine. On le branche comme pour l'impression 3D.
26:23 Et ensuite, on peut... - Là, par exemple,
26:25 pour un petit logo comme ça,
26:27 si je veux mettre ça sur un t-shirt, ça me coûterait
26:29 combien ? - Alors là, je n'ai pas les tarifs en tête
26:31 pour chaque chose. - Combien de temps ça met ?
26:33 - Du coup, ça va être plutôt sur la durée, le nombre de fils,
26:35 sur les consommables aussi et sur la durée.
26:37 Et après, ça dépend aussi de ton status.
26:39 Tu es demandeur d'emploi, étudiant
26:41 ou retraité peut-être ? - Pourquoi tu rigoles, toi ?
26:43 - Pour entreprise... - Non, mais on aurait dit un petit enfant
26:45 qui regardait tous les dessins, ça m'a fait rire.
26:47 - Bah oui, bien sûr ! - Je suis un grand enfant.
26:49 - Combien de temps ça met pour la broderie ?
26:51 - Là-dessus, on est sur plus de 16 heures,
26:53 avec un passage de 96 fois
26:55 des fils. Donc il faut rester quand même
26:57 derrière, l'humain reste toujours
26:59 derrière la machine. Après, on a aussi
27:01 tout ce qui est les machines à floquer et
27:03 les imprimantes textiles aussi. Donc avec ça,
27:05 on peut aussi fabriquer des étiquettes.
27:07 Voilà. Donc la philosophie,
27:09 c'est vraiment d'avoir un lieu où tous ces outils
27:11 sont mutualisés, sont à disposition
27:13 de tous, on n'a pas à s'occuper de la
27:15 maintenance et c'est de
27:17 pouvoir aussi susciter des vocations.
27:19 Dans le terme de l'inclusion numérique, on accueille
27:21 des jeunes, on propose
27:23 des immersions Fab Lab
27:25 et ils peuvent, en fonction
27:27 de ce qu'ils aiment, leur passion, que ce soit
27:29 par exemple des DJ, la moto,
27:31 la pêche, le drone,
27:33 venir réparer, fabriquer, customiser
27:35 un petit peu tous ces outils-là.
27:37 - C'est incroyable !
27:39 - Et pour revenir un peu sur toi,
27:41 tu nous as envoyé un beau CV avant de préparer
27:43 l'émission. J'ai vu que tu avais voyagé notamment
27:45 dans pas mal de pays, en Thaïlande
27:47 ou en Australie. Est-ce que tout ça, ces voyages,
27:49 ça t'a appris, toi, d'avoir une expérience
27:51 peut-être de l'étranger, que tu as pu ramener ici
27:53 peut-être sur tout ça au final ?
27:55 - C'est clair, on est sur une petite île aussi
27:57 et c'est bien de pouvoir partir pour pouvoir
27:59 mieux revenir aussi, expérimenter,
28:01 faire des rencontres,
28:03 découvrir plein de choses. Et c'est comme ça
28:05 qu'on revient mieux aussi à
28:07 La Réunion pour pouvoir avoir envie aussi de développer
28:09 des projets sur le territoire.
28:11 Je suis aussi
28:13 présidente de l'association
28:15 Slam la Cour, donc on faisait
28:17 plutôt des ateliers de slam, de poésie.
28:19 On a mis en place pas mal de concours
28:21 et j'avais la chance d'être invitée dans des alliances françaises
28:23 dans le cadre de la semaine de la francophonie
28:25 pour animer des ateliers
28:27 dans la zone océan-indienne et aussi ailleurs.
28:29 - Et du coup, est-ce que ça veut dire que toi, tu slames ?
28:31 (Rires)
28:33 - Ah !
28:35 - Alors, oui, je slame,
28:37 j'ai slamé, mais je ne slamerai pas.
28:39 (Rires)
28:41 - On n'a pas une petite démo, là ?
28:43 - Ah, tu me prends de court, là, en plus !
28:45 En plus, avec mon violage,
28:47 la mémoire commence à faire des trous.
28:49 - T'as le droit de décliner, mais il aime bien faire ça.
28:51 - T'inquiète pas, on t'en voudra pas.
28:53 - Le gars, sue, allez ! Je le ronge là !
28:55 - Un petit grand corps malade.
28:57 - Pas prévu, je vois.
28:59 - Bon, bah, tant pis.
29:01 - J'essaie de me rappeler, j'espère que je vais pas avoir un trou de mémoire.
29:03 Cousu,
29:05 bouche cousue,
29:07 pas foutu d'en placer une, même pas une unique syllabe.
29:09 S'il aboie encore comme un chien,
29:11 s'il approche encore et lève la main,
29:13 la nuit, je le détruis,
29:15 le mets en pièce, lui qui empeste la haine,
29:17 il reste presque partout,
29:19 il me tient jusqu'au cou, mais il reste ma tête
29:21 en tête et attendre que la tempête se calme
29:23 et qu'il sèche enfin mes larmes.
29:25 Mais le jour, j'ose,
29:27 mais le jour, j'ose à peine ouvrir les yeux,
29:29 maquiller de bleu, de rouge,
29:31 de rose, à force d'équimose,
29:33 encore ces mêmes roses rouges,
29:35 encore ces mêmes roses louches, pour un pardon
29:37 à racher sous la lame aiguisée d'un je t'aime déguisé
29:39 en un bouquet de pleurs,
29:41 en un bouquet de fleurs, empoisonné,
29:43 pour une princesse emprisonnée,
29:45 assiégée par la jalousie, l'alcool et l'idiotie,
29:47 abandonnée au malin traître
29:49 qui a vu naître en moi l'amour et l'anéantie
29:51 en moi d'un jour.
29:53 Il faut casser ce silence, il faut cesser
29:55 ces violences, et pour ça, on compte sur vous
29:57 tous. Alors le slam de poésie,
29:59 c'est aussi de la poésie engagée.
30:01 On est pas toujours sur des thématiques...
30:03 - Incroyable !
30:05 - Et j'ai eu le fameux trou de mémoire, enfin !
30:07 - T'inquiète même pas, on a pas eu le trou de mémoire !
30:09 Que toi qui le savais, c'était incroyable, t'as vu ?
30:11 Et là, t'as mis à la menthe, tu vois, normalement,
30:13 là tu dois dire merci, c'était un très beau dossier,
30:15 là tu dois acheter tous les goodies,
30:17 avoir tous les goodies sur la table,
30:19 Thibaut achète un, Thibaut prend un tout.
30:21 Eh bien merci Léna d'avoir été avec nous,
30:23 en tout cas, ça a été un agréable moment,
30:25 une très belle conclusion, en slam.
30:27 Incroyable, Laurent !
30:29 - Ah oui ? - Je t'ai pas vu applaudir.
30:31 - Tu peux nous faire la même, Laurent, s'il te plaît ?
30:33 - Le trou de mémoire incroyable ! - C'est coroné, peut-être ?
30:35 - Exactement, c'est la question de l'héritage.
30:37 - Alors nous, on est situés à la Ravine Blanche, à Saint-Pierre,
30:39 mais aussi à Saint-Paul, où on est en train
30:41 d'ouvrir un Médialab sur un tiers lieu
30:43 sur l'éducation de médias et la lutte contre la désinformation,
30:45 avec un espace de coworking pour les jeunes.
30:47 Donc, vous pouvez nous retrouver
30:49 sur le site, la page Facebook
30:51 de Run Fabrique ou de Emergence OUI,
30:53 et puis venir nous voir
30:55 directement dans le local,
30:57 passer n'importe quelle heure,
30:59 entre 8h et 16h pour l'instant,
31:01 et venir boire un café,
31:03 et découvrir un petit peu toutes ces choses-là,
31:05 et comment vous pouvez venir utiliser
31:07 tous ces outils, toutes ces machines.
31:09 Pareil, si vous avez des personnes
31:11 autour de vous qui ont des difficultés
31:13 avec les démarches en ligne, ils peuvent venir.
31:15 On a des conseillers numériques certifiés
31:17 dans Connect,
31:19 qui assurent le respect
31:21 des données personnelles de chacun.
31:23 - Eh bien, incroyable !
31:25 Merci pour tous ces cadeaux !
31:27 On est ravis ! Même en réunion, on me dit
31:29 "Ah, ils sont contents, ils vont accrocher ça dans la main".
31:31 - Coucou les cadeaux ! - Super !
31:33 On va passer à la suite, et on va venir te voir,
31:35 Evelyne, parce qu'il s'est passé un événement
31:37 "Osez aux féminins"
31:39 en plus on a une présidente
31:41 avec nous aujourd'hui.
31:43 Alors Evelyne, qu'est-ce que tu as à nous dire là-dessus ?
31:45 - Eh bien, écoute... - Parce que t'as pas de jingle, désolé.
31:47 - Bah oui, je sais bien, il y en a marre,
31:49 pas de jingle, mais bon, c'est pas grave.
31:51 Vous savez quoi ?
31:53 Jeudi dernier, c'était le 20 avril,
31:55 j'ai animé un atelier
31:57 sur le mindset et le leadership,
31:59 justement lors de l'événement
32:01 "Osez aux féminins".
32:03 C'était un événement organisé par la CIVIS
32:05 et ses partenaires.
32:07 Et la matinée, elle a commencé
32:09 par une table ronde,
32:11 avec différents intervenants qui sont venus
32:13 partager leurs expériences et répondre
32:15 aux questions du public. Et dans le public, il y avait
32:17 majoritairement des femmes, vous vous en doutez bien.
32:19 - Bah oui.
32:21 - Après, on a eu 5 ateliers qui nous ont été
32:23 proposés, et donc il y a eu un atelier
32:25 sur le réseautage qui a été animé
32:27 par Patricia Boucard, un atelier
32:29 sur la confiance en soi,
32:31 le "Women Empowerment",
32:33 animé par Hélène Hibon.
32:35 Est-ce que vous savez ce que c'est le "Women Empowerment" ?
32:37 - C'est certainement le contraire
32:39 de "Men Empowerment".
32:41 [Rires]
32:43 - D'accord, l'art de retourner le truc comme ça.
32:45 - C'est quoi, aider les femmes
32:47 à avoir plus de pouvoirs ou à acquérir
32:49 des femmes dans la classe ? - Monter en puissance ?
32:51 - Alors, c'est l'autonomisation
32:53 des femmes,
32:55 visant à aboutir
32:57 à l'émancipation des femmes
32:59 de l'influence qu'exercent sur elles les hommes.
33:01 - Wow, attends.
33:03 - C'est du chinois.
33:05 - On va enlever l'admiration de ma femme
33:07 qui fait la vaisselle.
33:09 - C'est ça, c'est un niveau vaisselle, on est comment là ?
33:11 - On enlève ça, ce côté-là.
33:13 Après, il y a eu un atelier "Soft Skills"
33:15 qui a été animé par Sophie Cossette
33:17 sur les compétences relatives
33:19 à la manière de se comporter
33:21 ou d'agir. Ce sont des compétences
33:23 transposables, je parle des "Soft Skills"
33:25 bien évidemment, et réutilisables,
33:27 prouvant à chacun que vous avez la capacité
33:29 de les utiliser ici, ici,
33:31 ici, dans plusieurs entreprises.
33:33 Il y avait un atelier "Mindset
33:35 et Leadership" par moi,
33:37 et un atelier "Vision Board"
33:39 animé par Angélique Cadet,
33:41 et elle va vous en dire plus.
33:43 - Aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de faire un atelier
33:45 "Vision Board" avec des femmes extraordinaires
33:47 pour un événement "Osez
33:49 au féminin". Donc le "Vision Board",
33:51 c'est un outil qui permet de se projeter
33:53 dans ses objectifs et dans ses buts de vie.
33:55 - Et bien sûr,
33:57 lors de cette matinée,
33:59 j'en ai profité aussi
34:01 pour recueillir les impressions des participants
34:03 sur l'importance d'être présente
34:05 à ce type d'événement, parce que c'est important
34:07 d'avoir ce type d'événement. Et donc, on a
34:09 Stéphanie Francomme.
34:11 - Cette journée était importante
34:13 déjà pour pouvoir
34:15 être guidée, accompagnée,
34:17 orientée, en tout cas avoir des contacts
34:19 pour pouvoir le faire.
34:21 Donc voilà, on a besoin d'être en contact de professionnels
34:23 et c'est ce qu'aujourd'hui,
34:25 j'étais venue chercher et que
34:27 j'ai pu trouver déjà. J'ai en tout cas
34:29 déjà des contacts
34:31 et voilà, j'espère pouvoir continuer
34:33 avec ces personnes.
34:35 - Et bien comme le dit Stéphanie Francomme,
34:37 la nécessité d'être guidée et de nouer des contacts,
34:39 c'est important d'avoir ce type d'événement
34:41 pour pouvoir le faire. Et puis, nous avons
34:43 Sonia Kostekald.
34:45 - Féminin est le mot-clé aujourd'hui, c'est
34:47 "Osez".
34:49 Du coup, du haut de mes 40 et quelques années,
34:51 je me suis lancée
34:53 puisque j'ai créé
34:55 ma société il y a quelques mois
34:57 qui s'appelle "Holy Up" et je propose
34:59 de l'accompagnement social pour les entreprises.
35:01 - Et justement,
35:03 ces événements permettent
35:05 de pouvoir parler,
35:07 présenter son activité à plusieurs personnes
35:09 parce qu'effectivement, parfois,
35:11 quand on se lance, on n'est pas
35:13 à l'aise pour pouvoir présenter
35:15 son activité. Donc du coup, là, on est obligé
35:17 parce que les gens vous posent la question "Mais toi, tu fais quoi ?"
35:19 Donc on est obligé de se poser la question.
35:21 Et bien, ce genre d'événements.
35:23 Ensuite, nous avons Diane Sékossi.
35:25 - Notre activité nous ressemble.
35:29 Nos clients nous ressemblent.
35:31 Et qu'effectivement, il faut vraiment
35:33 que notre entreprise ait du sens
35:35 pour nous.
35:37 Qu'elle nous donne du peps,
35:39 qu'elle nous donne du sourire chaque matin
35:41 pour pouvoir y aller, à affronter
35:43 sa journée.
35:45 - Comme nous dit Diane, les échanges
35:47 avec les intervenantes et la participation
35:49 de nos ateliers permettent de clarifier
35:51 notre vision de l'entreprenariat.
35:53 - Depuis qu'on n'ose pas trop entreprendre,
35:55 moi, cet événement de la CIVIS aujourd'hui,
35:57 oser entreprendre aux féminins,
35:59 ça m'a reboostée, moi,
36:01 dans mon projet personnel
36:03 et professionnel. Parce que
36:05 je pense qu'il y a une nécessité à La Réunion
36:07 de nous voir à certains
36:09 postes de responsabilité.
36:11 - Et bien, comme on dit, ce type d'événements,
36:13 ça redonne le sourire,
36:15 ça redonne du peps, et ça nous booste.
36:17 Et bien sûr, quand on se lance dans l'entreprenariat,
36:19 c'est vraiment tellement difficile
36:21 par moments que, bien sûr, quand on se retrouve
36:23 entre nous, qu'on peut créer des contacts,
36:25 enfin, nouer des contacts, pouvoir en parler,
36:27 clarifier nos idées
36:29 et ressortir avec le sourire,
36:31 c'est juste que du bonheur. Et donc,
36:33 sur cette belle énergie, je donne la parole
36:35 à Angélique Cadet qui nous dit le mot de la fin.
36:37 - Un petit conseil à dire,
36:39 ce serait de croire en vos rêves
36:41 et d'essayer.
36:43 Même si vous avez peur, essayez, essayez,
36:45 vous allez réussir.
36:47 - Et bien, chronique réussie. - Et du coup, je peux essayer d'avoir son 06 ?
36:49 - A qui ?
36:51 Tu veux le 06 de toutes les filles ?
36:53 De toutes les femmes ?
36:55 - Il en a deux ou trois, il aimerait bien.
36:57 - T'as leur nom, prénom, et tu peux aller regarder
36:59 sur LinkedIn, parce que j'imagine que c'est femme entrepreneur,
37:01 en LinkedIn, qui est un bon... - Entrepreneuse,
37:03 pas entreprenante. - Enfin...
37:05 - C'est pas, on se peut...
37:07 - Tu peux être entreprenante. - Le latus !
37:09 - Non, mais pas du tout !
37:11 - Ben, le latus, les gars !
37:13 - Être entrepreneuse, c'est pas entreprendre ?
37:15 Et être entreprenant, du coup ?
37:17 - Entrepreneuse. - Entrepreneur, toi ?
37:19 - Ah, bon, j'entreprends, mais...
37:21 avec une entreprenante. - Ah, OK.
37:23 - Donc, on parlait bien des entrepreneuses,
37:25 pour Féline.
37:27 - Des entrepreneuses !
37:29 - Pour rebondir sur la chronique d'Evelyne,
37:31 est-ce que, toi, tu as un peu le côté
37:33 des otages, mais surtout, ce genre d'événements,
37:35 est-ce que c'est important, peut-être, quand on veut lancer un projet ?
37:37 - Ah ben, bien sûr, j'aurais vraiment aimé y être.
37:39 Malheureusement, il y avait le Forum de l'inclusion numérique
37:41 en même temps, sur le Front de Mer de Saint-Pierre,
37:43 et j'animais une table ronde, là-bas, sur l'inclusion numérique.
37:45 Mais c'est des événements
37:47 à faire et à refaire. D'ailleurs, Angélique est une ancienne
37:49 étudiante d'émergence, oui.
37:51 Elle fait un parcours chez nous, aussi.
37:53 Donc, on peut recroiser des anciens visages
37:55 et puis rencontrer d'autres personnes.
37:57 Et le Fab Lab, bon, je... presque ma paroisse,
37:59 mais le Fab Lab
38:01 est un outil qui est
38:03 à la disposition des entrepreneurs
38:05 et des entrepreneuses... entreprenants,
38:07 n'est-ce pas, d'ailleurs, du coup ?
38:09 Donc, voilà. – Eh bien, merci beaucoup.
38:11 Merci beaucoup, Yveline. Merci,
38:13 Héléna, d'avoir été avec nous. Merci, Thibault, d'être Thibault,
38:15 parce que j'aime bien comment on dit.
38:17 – Je fais ce que je peux. – Et, bon,
38:19 on verra ça après. On va passer à la suite
38:21 de l'émission et on va envoyer une petite
38:23 page de publicité, les amis,
38:25 avant de revenir. On va parler
38:27 de la France. – C'est vrai ?
38:29 – Pas que. La France volontaria.
38:31 Attention, c'était technique, celui-là. Allez.
38:33 [Applaudissements]
38:35 [Musique]
38:37 [Musique]
38:39 [Applaudissements]
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41:09 [Applaudissements]
41:11 [Musique]
41:13 - Ensemble, suivons le talk
41:15 et luttons contre le gaspillage alimentaire
41:17 avec Leclerc et Zerogachi.
41:19 [Musique]
41:21 - Leclerc.
41:23 - Wesh la mif, j'espère que vous êtes toujours
41:25 à la... Je rigole. Bienvenue dans la troisième
41:27 et dernière partie de l'émission
41:29 Le Talk. On va parler de quoi du coup ?
41:31 France volontariat ou France volontaire ?
41:33 - Volontaire, effectivement. J'ai fait une petite
41:35 erreur. Dites-vous qui ? C'est volontaire.
41:37 Mais c'est un volontaire de ma part.
41:39 - C'est un volontaire de ta part ?
41:41 - C'est France volontaire mais c'est un volontaire de ma part.
41:43 - Je te laisse lancer... - Mais c'est dans le cadre
41:45 d'un volontariat. - Mais est-ce que t'es volontaire ?
41:47 - C'est très volontaire.
41:49 - Et Sandrine, vous êtes volontaire pour venir sur ce plateau.
41:51 - Exactement. - On va parler avec vous
41:53 des missions qui sont proposées par
41:55 France Volontaire, puisque
41:57 en ce moment il y a une session de recrutement
41:59 pour du volontariat. Est-ce que vous pouvez nous présenter
42:01 un peu les missions que vous proposez ?
42:03 - Oui, alors du coup
42:05 déjà merci beaucoup pour l'invitation.
42:07 - Avec plaisir. - C'est avec grand plaisir et beaucoup de volontariat...
42:09 - Voilà.
42:11 - Volontarisme !
42:13 - Exactement.
42:15 Que je représente aujourd'hui, donc l'antenne
42:17 de France Volontaire à La Réunion.
42:19 Donc juste pour
42:21 repréciser un petit peu les choses, donc France Volontaire
42:23 on est opérateur du ministère
42:25 de l'Europe et des Affaires Étrangères
42:27 donc on promeut le volontariat
42:29 et les dispositifs d'échange et de solidarité
42:31 à l'international. Donc l'antenne
42:33 de France Volontaire à La Réunion existe
42:35 depuis 20 ans maintenant et on
42:37 accompagne des dispositifs justement de volontariat
42:39 dans la zone Afrique
42:41 australe-océanien. Donc
42:43 effectivement dans le cadre de nos
42:45 activités, on a lancé
42:47 dernièrement
42:49 des offres de missions
42:51 à pourvoir, donc en partenariat
42:53 avec les collectivités locales.
42:55 Donc la région Réunion, le département, le TCO
42:57 et les fonds européens qui sont des co-financeurs.
42:59 Et du coup
43:01 on a de nombreuses missions à pourvoir
43:03 avec le statut de
43:05 volontaire de solidarité internationale
43:07 donc qui est destiné à des...
43:09 on va dire... en priorité à des
43:11 jeunes
43:13 plutôt diplômés, donc à partir du bac +2
43:15 ou du bac +3, sur des missions
43:17 diverses et variées, donc aussi bien en
43:19 alliance française, dans la
43:21 culture, dans la communication, dans
43:23 l'agriculture, vraiment dans
43:25 différents domaines d'intervention
43:27 et dans les pays de la zone
43:29 océanien-afrique australe. Donc on a
43:31 notamment des missions au
43:33 Kenya, en Union des Comores, à
43:35 Madagascar...
43:37 - En Tanzanie. - En Tanzanie, voilà.
43:39 - Il y a pas mal d'offres à retrouver justement
43:41 sur Clique d'Emploi, si je ne dis pas de bêtise.
43:43 Parce que je nous en avais parlé dans une de tes
43:45 chroniques, Laurent, juste sur le statut
43:47 de volontaire
43:49 international, qu'est-ce que ça permet ?
43:51 Est-ce que c'est un contrat ? Est-ce qu'on est rémunéré ?
43:53 En quoi ça consiste ? - Alors, il faut
43:55 savoir que le statut de volontaire de
43:57 solidarité internationale, donc VSI,
43:59 du coup,
44:01 est un statut qui permet justement
44:03 de partir en mission de volontariat.
44:05 Donc c'est des missions indemnisées.
44:07 Donc selon le pays d'affectation,
44:09 on a des indemnités
44:11 qui permet justement de mener à bien sa
44:13 mission de manière optimale.
44:15 Donc les volontaires
44:17 vont en... Déjà, France Volontaires
44:19 prend en charge les visas,
44:21 les billets d'avion, toute la partie santé,
44:23 donc couverture sociale, etc.
44:25 Et le volontaire, lui,
44:27 il va recevoir une indemnité
44:29 qui va comprendre
44:31 une indemnité de logement, une indemnité
44:33 de subsistance, une indemnité
44:35 de communication, de déplacement,
44:37 etc. Donc ce qui va faire, au final,
44:39 une indemnité qui va permettre justement
44:41 aux volontaires de pouvoir mener à bien
44:43 sa mission. - Et il y a un petit salaire ?
44:45 - Alors on ne va pas considérer ça comme un
44:47 salaire, mais c'est
44:49 une indemnité. Après,
44:51 c'est vraiment juste, enfin juste,
44:53 c'est vraiment en termes juridiques où en fait ça
44:55 va changer, mais on vit très
44:57 bien avec les indemnités
44:59 qu'ont
45:01 les volontaires. - Et est-ce qu'il y a vraiment des missions ?
45:03 Il n'y a pas des missions dans tous les pays, j'imagine.
45:05 Est-ce que la plus courte mission,
45:07 ce serait combien de temps, en tout cas ?
45:09 - Si j'ai envie de me barrer, j'en ai marre de les voir,
45:11 je vais me porter volontaire, je peux y aller
45:13 combien de temps ? - Alors, juste
45:15 pour revenir justement sur le statut de volontaire
45:17 de Solidarité internationale, les missions,
45:19 c'est des contrats en fait de 12 mois,
45:21 minimum, qui peuvent
45:23 aller de 12 mois à 36 mois,
45:25 maximum,
45:27 pour ce statut-là. Après, on va avoir d'autres
45:29 dispositifs qui
45:31 permettent justement, nous on ne porte pas
45:33 ici à La Réunion les autres dispositifs,
45:35 mais si vous allez sur la plateforme
45:37 de France Volontaire, donc la plateforme qui
45:39 regroupe toutes les missions et qui regroupe
45:41 tous les membres de France Volontaire,
45:43 vous pourrez retrouver
45:45 et même faire un quiz pour savoir
45:47 quel type de mission vous correspond
45:49 et par rapport à vos envies, par rapport à votre profil.
45:51 Donc l'idée, c'est vraiment
45:53 d'aller voir les différents
45:55 dispositifs qui existent, parce que
45:57 ça peut être juste du congé
45:59 de Solidarité, ça peut être du service
46:01 civique à l'international, ça peut être,
46:03 on a même du volontariat pour les seniors,
46:05 donc il y a vraiment, ça commence
46:07 vraiment à partir, le volontariat commence à partir
46:09 de 15 ans, on va dire, et peut aller jusqu'à...
46:11 - Donc il n'y a pas vraiment
46:13 de conditions ? - Alors selon
46:15 selon les statuts,
46:17 il va y avoir des conditions particulières.
46:19 Donc tout à l'heure, je disais que le volontariat,
46:21 c'était un profil assez spécifique,
46:23 parce qu'en fait, les missions sont des missions
46:25 de coopération
46:27 et d'aide au développement, avec
46:29 avec une certaine expertise,
46:33 une certaine expertise technique,
46:35 ce qu'on va peut-être, enfin,
46:37 si on compare au
46:39 service civique à l'international,
46:41 qui est un dispositif, comme
46:43 il s'est beaucoup développé ici
46:45 en France, de manière classique,
46:47 sans condition de diplôme,
46:49 pour un profil
46:51 de 18 à 25 ans.
46:53 Donc en fait,
46:55 selon les statuts, il va y avoir des profils,
46:57 les candidats vont correspondre
46:59 ou pas, mais en tout cas, il y a plusieurs options
47:01 pour pouvoir s'engager.
47:03 - Mais il faut vraiment être célibataire ?
47:05 - Pas célibataire, obligé.
47:07 - Tu pars pas en famille, quoi ?
47:09 - C'est très rare,
47:11 il peut arriver, mais c'est très rare
47:13 que des familles partent.
47:15 Mais ça peut arriver. Après, la prise en charge
47:17 est uniquement pour
47:19 la personne qui est pour le volontaire.
47:21 - C'est incroyable.
47:23 - Tu en pensais quoi de cet dispositif ?
47:25 - On en avait parlé la dernière fois avec Laurent.
47:27 - On a fait une chronique sur ça.
47:29 - Oui, c'est vrai que ça peut être intéressant
47:31 de partir à l'étranger.
47:33 Je peux poser la question, une fois parti,
47:35 là-bas, il y a un comité d'accueil,
47:37 il y a une structure qui attend la personne,
47:39 si je peux le dire, pour justement
47:41 son quotidien, parce que pour certains,
47:43 c'est une découverte complète, ils n'ont jamais été dans ce pays.
47:45 Comment ça se passe, l'intégration ?
47:47 - Alors, effectivement, c'est vrai qu'on va dire
47:49 que la plus-value de l'antenne de France Volontaire
47:51 à la Réunion, c'est de suivre et d'accompagner
47:53 au mieux. En tout cas,
47:55 il y a un vrai travail d'accompagnement
47:57 qui est fait pour les volontaires qui partent
47:59 dans la région Océan Indien, Afrique Australe.
48:01 On a la chance d'avoir un espace volontariat
48:03 à Madagascar.
48:05 Donc, tous les volontaires qui partent à Madagascar
48:07 sont suivis par l'espace volontariat
48:09 à Madagascar.
48:11 Pour les autres volontaires qui partent
48:13 dans les différents autres pays, c'est l'antenne
48:15 de la Réunion qui fait ce travail
48:17 d'accompagnement, et qui est
48:19 qui est à l'écoute,
48:21 qui accompagne, qui vraiment
48:23 aide au maximum, même s'il y a
48:25 l'éloignement, qui aide au maximum
48:27 les volontaires
48:29 à tout type
48:31 de difficultés, on va dire.
48:33 - Et vous avez fait du volontariat
48:35 ou du service civique ?
48:37 - Moi, service civique, j'avais 16 ans.
48:39 - Moi, j'étais volontaire
48:41 à la vie de couple.
48:43 - C'est déjà assez.
48:45 - Moi, je suis bénévole,
48:47 mais pas dans le cadre
48:49 de France Volontaire ou autre.
48:51 C'est vraiment sur la mode associatif.
48:53 - C'est une forme d'engagement.
48:55 Le volontariat, c'est un engagement citoyen.
48:57 Donc oui,
48:59 on va dire que ça rentre dans la grande famille
49:01 de l'engagement citoyen, le bénévolat.
49:03 Moi-même, je fais du bénévolat.
49:05 Je pense qu'on commence aussi
49:07 par là.
49:09 Souvent, les volontaires
49:11 ont déjà une fibre
49:13 d'engagement.
49:15 Et quelque part, c'est un peu une suite logique
49:17 on va dire, d'aller
49:19 sur des projets, des missions d'appui au développement
49:21 dans la zone océan indien.
49:23 En plus, à La Réunion, on a forcément
49:25 un lien particulier quand on va à
49:27 Madagascar ou dans d'autres pays.
49:29 Donc c'est vrai que l'idée aussi, c'est
49:31 de créer, d'apporter une dynamique
49:33 de coopération régionale.
49:35 Et après, c'est une expérience
49:37 hyper enrichissante.
49:39 - Et à Mayotte, il y a une petite mission en ce moment ?
49:41 - Alors Mayotte, non, parce que Mayotte
49:43 est un département français.
49:45 Mais on s'occupe...
49:47 Mais on s'occupe par contre de...
49:49 La Réunion s'occupe aussi de missions
49:51 au départ de Mayotte.
49:53 Mais on a effectivement des missions
49:55 pour les Comores.
49:57 - En Australie, vous en avez ?
49:59 - Non, on n'en a pas. On en a eu.
50:01 - En Suède ?
50:03 - C'est un autre dispositif.
50:05 Mais pas avec nous.
50:07 - J'aime bien la Suède, enfin. Les Suédoises m'aiment bien.
50:09 Mais bon, c'est pas le débat.
50:11 - Elles sont volontaires. - Elles sont volontaires et entreprenantes.
50:13 Merci beaucoup.
50:15 Merci beaucoup de nous avoir été
50:17 avec nous et de nous avoir parlé
50:19 de ce dispositif qui faisait écho
50:21 à ta chronique, Laurent, la nuit.
50:23 Comme quoi, des fois, tu dis pas des conneries.
50:25 - Des fois, au début, ça arrive. - Mais là, en la voyant, c'est plus critique.
50:27 - Ça y est, c'était plus...
50:29 - Je rigole bien, évidemment. Merci à tous d'avoir suivi
50:31 cette émission. C'était le Talk.
50:33 Disponible en replay aussi
50:35 sur les réseaux sociaux.
50:37 Comme je vous dis à chaque fois, rendez-vous déjà demain
50:39 18h35, même chaîne, même l'heure.
50:41 Et surtout, Marmaille, change pas de chaîne,
50:43 va boule de dieu. Bonne soirée, La Réunion.
50:45 Salut à vous !
50:47 ...
50:49 ...
50:51 ...
50:53 ...
50:55 ...
50:57 ...
50:59 ...
51:01 ...
51:03 ...
51:05 ...
51:07 ...
51:09 ...
51:11 - Stop aux gâchis.
51:13 Leclerc continue sa lutte
51:15 contre le gaspillage alimentaire.
51:17 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent
51:19 la démarche Zéro gâchis.
51:21 Tous les jours, des produits frais à dette courte
51:23 sont remisés jusqu'à 70 %.
51:25 En rayons ou dans les corners dédiés,
51:27 profitez de bons produits à petit prix
51:29 et luttons ensemble
51:31 contre le gaspillage alimentaire.
51:33 Leclerc.
51:35 ...
51:37 ...
51:39 Nouveau. Visu devient 100%
51:41 digital.
51:43 Retrouvez vos rubriques habituelles.
51:45 Agenda, interview,
51:47 zerbage, télévision, jeu,
51:49 horoscope.
51:51 Vous retrouverez aussi
51:53 votre programme télé.
51:55 ...
51:57 Visu, à vos côtés depuis 40 ans.
51:59 - Les aviez-vous ?
52:01 Martine n'a pas trouvé un emploi
52:03 en demandant dans les commentaires Facebook
52:05 ni en se collant sur TikTok.
52:07 ...
52:09 ...
52:11 Non. Martine s'est juste rendue
52:13 sur une plateforme révolutionnaire.
52:15 Incroyable et peu
52:17 estoufflante.
52:19 On exagère peut-être un peu. Pour trouver son emploi
52:21 en un clic. Wouah !
52:23 Un clic ? Mais c'est super !
52:25 Clic emploi.
52:27 ...
52:29 ...
52:31 ...
52:33 Avec Clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut
52:35 en un instant. Martine, on dit merci qui ?
52:37 ...
52:39 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
52:42 Bah ouais, elle bosse.
52:43 Merci Clique emploi !
52:44 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire.
53:13 Réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
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53:33 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
53:36 Le département, aux côtés des Réunionnais.
53:38 - Merci.
53:39 (Générique)

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