Après avoir longtemps mené, Nice, repris sur le fil dans le temps réglementaire, a été éliminé ce jeudi en prolongation par le FC Bâle (1-2 a.p., 2-2 à l'aller), en quarts de finale de la Ligue Europa Conférence. Retrouvez la réaction de Raymond Domenech et Hugo Guillemet dans L'Equipe du soir.
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00:00 au fur et à mesure que le match avançait,
00:02 on avait l'impression, et on était en train de regarder,
00:05 on se dit, ils vont en prendre un.
00:07 C'était presque inéluctable,
00:09 on sentait qu'ils étaient plus là,
00:12 il y avait plus de...
00:13 Il y avait plus de jeu,
00:14 ils arrivaient plus à les mettre en danger,
00:18 il y avait quelques coups,
00:19 mais on sentait une équipe qui avait perdu pied,
00:22 qui physiquement était en grosse difficulté,
00:25 parce que les blocs étaient espacés,
00:28 sur les deuxièmes ballons, il n'y avait plus personne
00:31 qui revenait pour défendre sur le but d'Augustin.
00:36 On le voit, c'est une situation
00:37 où ils sont deux à la sortie au 18 m.
00:39 Ils sont deux, là.
00:41 Bon, c'est...
00:42 Je dis que c'est pitoyable,
00:44 parce que c'est une gestion de match de Coupe d'Europe,
00:48 ils prennent quand même quatre buts contre cette équipe.
00:51 C'est lourd, quoi, de se dire...
00:54 Si on ne peut pas battre cette équipe-là...
00:56 -Il faut les resituer. -Il faut pas se calculer.
00:59 -6e du championnat. -Oui, 6e.
01:00 -Genre 12. -A la lutte avec Saint-Gaël.
01:03 -Derrière l'UCR.
01:04 -Vous avez dit "français",
01:06 vous avez dit "dépôt de bilan".
01:08 Est-ce que "français", c'est par rapport à la saison ?
01:11 -Non, pas que la saison.
01:12 -Cette saison, qui est très pitoyable.
01:15 -Quand on est français,
01:17 quand on regarde un de nos clubs en Coupe d'Europe,
01:20 même quand on sait pertinemment que Philippe l'a décrit
01:23 sur le papier, on est au-dessus,
01:25 y a pas de problème, normalement.
01:27 Avec l'OM, chaque année,
01:28 contre des adversaires à sa portée,
01:30 je me rappelle de Lyon, contre la Poligny-Cosy,
01:33 y a eu des matchs, c'était quand même...
01:36 A chaque fois, on a peur,
01:37 parce qu'on se dit "ça va nous arriver",
01:40 et ça nous arrive à chaque fois.
01:41 C'est français, ce qui nous arrive.