Le gouvernement a présenté ce jeudi 19 avril son programme de stabilité (PSTAB) avec les perspectives économiques pour la période 2023-2027. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire affirme vouloir “désendetter” la France en réduisant les dépenses publiques.
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00:00 Cette dette n'est pas gratuite.
00:02 Elle doit évidemment être remboursée.
00:04 Et en la matière, ce n'est pas seulement un changement d'époque,
00:06 c'est un changement de monde.
00:08 En 2027, Bruno Le Maire vient de l'indiquer,
00:10 la charge de notre dette devrait s'alourdir
00:13 de 10 milliards d'euros
00:14 du fait de la remontée des taux d'intérêt
00:17 par rapport à la prévision précédente que nous avions.
00:20 La conséquence de ces taux qui augmentent,
00:23 c'est le poids de la dette qui s'alourdit.
00:25 Bientôt, le remboursement de notre dette
00:27 sera le 1er budget de l'Etat.
00:30 Malgré ce constat sans appel,
00:32 certains responsables politiques font croire
00:33 qu'il existe un chemin qui consiste
00:36 à ne jamais rien rembourser.
00:38 Mais nous le disons clairement,
00:39 la tentation de l'ardoise magique,
00:41 c'est la certitude de la faillite.
00:43 Arrêtons de nous tromper d'adversaire.
00:45 Notre adversaire, c'est la dette, pas le sérieux budgétaire.
00:49 Et donc, la fin de l'argent gratuit
00:50 ne fait que confirmer notre objectif.
00:52 Nous devons tenir les comptes.
00:54 Et nous le ferons avec plus d'ambition encore,
00:57 Bruno Le Maire vient de le dire,
00:58 car notre situation nous le permet.
01:00 Nous commencerons à rembourser notre dette
01:02 d'ici la fin du quinquennat
01:03 et nous ramènerons le déficit des administrations publiques
01:06 sous la barre des 3 %.
01:08 Bruno l'a dit, nous avons à cet égard
01:10 un objectif de 2,7 % pour 2027.
01:14 C'était 2,9 % dans le précédent programme de stabilité.
01:17 Et nous tiendrons cet objectif,
01:19 car nous tenons nos objectifs en la matière.
01:22 Nous sommes là pour dire la vérité sur ce qui se passe.
01:24 Nous sommes là aussi pour dire très clairement la vérité
01:26 sur ce que nous voulons faire pour désendetter la France.
01:29 D'abord, et Bruno l'a dit également,
01:31 nous ne céderons pas au réflexe fiscal.
01:34 Nous n'avons jamais fait ce choix
01:36 et nous refusons le matraquage fiscal,
01:37 car nous refusons de faire payer la facture aux classes moyennes.
01:41 D'abord, je considère qu'on est au taquet
01:43 en termes d'impôts en France.
01:45 Ensuite, ce n'est pas aux Français
01:46 de servir de variable d'ajustement
01:48 au sous-bresseau de l'économie mondiale depuis 2017.
01:51 Nous avons baissé les impôts des ménages de 25 milliards
01:54 et ce n'est pas maintenant,
01:56 au moment où l'inflation grignote, le pouvoir d'achat,
01:59 que nous allons augmenter les impôts.
02:01 Ensuite, nous le faisons avec la ferme intention
02:03 de réaliser des économies en 2024 et jusqu'en 2027.
02:08 Dans certains secteurs, nous dépensons trop
02:11 et j'ai d'autant moins de scrupules à le dire
02:13 que je ne suis pas un ministre du budget allergique
02:15 à la dépense publique,
02:16 j'ai déjà eu l'occasion de le dire,
02:18 mais il faut dépenser mieux.
02:19 La revue de dépense que nous avons initiée
02:21 avec Bruno Le Maire permettra d'entrer dans le détail.
02:24 Les inspections générales sont au travail
02:26 sur une série d'objets.
02:28 Elles nous rendront leurs travaux d'ici à l'été.
02:30 De la même manière, la Première ministre a signé
02:33 une lettre de cadrage à l'ensemble des membres
02:35 du gouvernement pour qu'ils proposent des économies
02:38 de l'ordre de 5 % de leur budget,
02:40 dont nous pourrons nous inspirer pour le prochain PLF
02:43 et les suivants.
02:45 Enfin, et en synthèse, nous ne ferons pas d'austérité,
02:47 mais nous prenons nos responsabilités.
02:49 Ce programme de stabilité n'est pas un programme d'austérité.
02:53 D'abord, un pays qui consacre plus de 50 %
02:55 de sa richesse à ses dépenses
02:57 n'est pas un pays qui fait de l'austérité.
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