La sortie de Bruno Le Maire sur les aides sociales "envoyées au Maghreb"

  • l’année dernière
Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

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Transcript
00:00 nos compatriotes légitimement en ont ras le bol de la fraude.
00:02 Ils en ont ras le bol de voir des personnes qui peuvent toucher des aides qu'ils payent eux-mêmes,
00:06 c'est le contribuable qui les paye, c'est l'entrepreneur, c'est le salarié qui les paye,
00:10 ce n'est pas mon argent, c'est l'argent du contribuable.
00:12 Il n'a aucune envie de voir que des personnes peuvent en bénéficier,
00:16 leur envoyer au Maghreb ou ailleurs alors qu'ils n'y ont pas droit.
00:19 Ce n'est pas fait pour ça le modèle social.
00:21 Le modèle social est fait pour protéger les plus modestes,
00:24 pour protéger contre les accidents de la vie tous nos compatriotes.
00:27 Certainement pas pour envoyer de l'argent de manière illégale à l'étranger.
00:31 Déjà au Maghreb ou ailleurs, ça c'est terrible.
00:35 Comme par hasard, ils stigmatisent les pays du Maghreb, donc les musulmans.
00:39 Donc ça c'est déjà honteux.
00:41 Ensuite, la fraude sociale, c'est estimé entre 14 et 40 milliards d'euros.
00:46 C'est rien par rapport à la fraude fiscale.
00:48 Voilà, donc attaquons-nous à la fraude fiscale.
00:51 Faut faire les deux, c'est rien.
00:54 Mais là, il fait juste de la politique en chassant.
00:57 Mais il chasse sur les terres du Rassemblement National, il fait de la politique.
01:01 Et encore une fois, c'est sur le dos des pays du Maghreb.
01:04 C'est scandaleux, comme si tous les gens qui étaient du Maghreb
01:06 fraudaient pour envoyer de l'argent là-bas.
01:09 Si on s'attache à la phrase, la phrase en elle-même ne veut rien dire.
01:11 Il s'est emmêlé les pinceaux.
01:12 Parce que si tu es bénéficiaire d'une allocation, c'est donc que tu as le droit à cette allocation.
01:15 Et donc tu peux en faire ce que tu veux de ton argent.
01:17 Si tu as envie de envoyer à ta grand-mère, envoie à ta grand-mère.
01:19 Après, la queue de phrase sur le Maghreb, pourquoi tu vas stigmatiser une population ?
01:25 Sur le fond, évidemment qu'il ne faut pas faire de la fraude sociale.
01:30 Mais après, pourquoi aller pointer une communauté ?
01:33 Président, dans le fond, il a raison.
01:35 Mais dans la forme, il a tort.
01:37 Effectivement, je répète, stigmatiser le Maghreb, c'est une honte.
01:41 Moi, je suis issu du Maghreb.
01:43 Et ce qu'il dit, c'est inadmissible.
01:44 Tu n'es pas issu d'un matuel, toi.
01:46 Parce qu'en fait, il y a deux choses, la fraude sociale et la fraude fiscale.
01:49 La fraude fiscale, elle est estimée à peu près, parce que les chiffres ne sont pas très justes.
01:53 A 14 milliards, ils ont réussi à récupérer de fraude fiscale.
01:56 Ça, c'est bien et ça revient.
01:57 On va en avoir plus encore cette année.
01:59 Et quant à la fraude sociale, qui est quand même considérable,
02:02 effectivement, le panel est trop large, entre 4 et 40 milliards.
02:05 C'est considérable, mais de toute façon, c'est bien et c'est effectif.
02:08 Qu'est-ce que tu veux dire ?
02:12 Effectivement, il faut s'intéresser à cette fraude sociale qui est scandaleuse, inadmissible.
02:16 Et stigmatiser une région comme le Maghreb, c'est honteux.
02:20 Merci beaucoup.
02:21 Vous êtes tous abrutis.
02:23 [Rires et applaudissements]
02:32 C'est ma fête.
02:35 En fait, tu sais que ta phrase, elle aurait pu faire trois mots.
02:39 J'aime bien développer, parce que je suis brillant quand je développe.
02:43 [Rires]
02:46 C'est bon, merci.
02:49 La question, c'est…
02:51 [Rires et applaudissements]
03:13 Sur le fond, il a évidemment raison. Sur la forme, il a évidemment tort.
03:16 Mais on ne peut pas toujours mettre sous le tapis les problèmes qu'on a en France.
03:19 Je suis désolé.
03:21 J'ai toujours dit que c'était un pays… Je suis fier de mon pays, parce qu'on aide les gens.
03:24 [Rires]
03:26 On aide les gens, mais effectivement, la fraude sociale, c'est un véritable fléau.
03:30 Je dis la vérité.
03:32 Je parle au français, monsieur.
03:35 On a un président qui vient de dire…
03:37 Je n'ai pas fini mon développement.
03:39 [Rires]
03:41 On ne peut pas sans cesse mettre les problèmes de côté et ne pas ouvrir les yeux sur le vrai problème qu'on a en France.
03:45 Mais voilà, c'est tout. Merci beaucoup.
03:47 [Rires et applaudissements]
03:55 Elle est bizarre, cette émission, non ?
03:57 Non, non, non.
03:58 T'es content de ton intervention ?
04:00 Non seulement je suis content, mais je suis fier.
04:02 Non, mais c'est nul.
04:03 Non, mais je m'en fous. On te dit zéro, nulle, deux.
04:05 L'important, c'est pas toi. C'est à moi de dire si c'est grave ou pas.
04:08 Vous n'êtes pas là pour mettre des notes, monsieur.
04:10 [Rires]
04:11 Tu vas réveiller, tu vas réfléchir.
04:13 Non, mais qu'est-ce que t'as dit ? Réveille-toi.
04:15 Je suis réveillé, donc on va essayer de le refaire.
04:17 Non, mais c'est bon.
04:18 Non, mais je trouve qu'effectivement, sa sortie sur le Maghreb est maladroite.
04:23 Mais en France, il y a des problèmes sur lesquels il faut ouvrir les yeux.
04:26 Il ne faut pas tout le temps dire que ça n'existe pas.
04:28 Ça a été bien placé pour ouvrir les yeux.
04:30 [Rires]
04:32 Oui, mais c'est tout ce que j'ai à dire.
04:34 Mais vous n'êtes pas mon maître et je ne suis pas l'élève.
04:37 [Rires]
04:38 Nous sommes deux animateurs sur un plateau.
04:40 Oh, le rebelle.
04:41 Qu'est-ce que tu vas faire, toi ?
04:43 [Rires]
04:45 Quand il faut que je t'appelle, tes trucs, tes machins, je t'arrange tout.
04:48 [Rires]
04:50 Tu répètes ça à chaque fois, c'est pas ton problème.
04:52 [Rires]
04:54 Un jour, il m'a réservé un restaurant, c'est vrai.
04:56 C'est à Paris, un truc injouable.
04:58 J'arrive, j'invite Fatou.
04:59 Il dit "Génial, chérie, Benjamin nous a trouvé une table."
05:02 J'arrive, tout content.
05:04 On se gare, j'étais près des Champs-Élysées.
05:06 On arrive comme ça, on entre dans le restaurant, on monte.
05:08 C'était bon.
05:09 "Bonjour, monsieur, je crois que Benjamin Castaldi nous a réservé une table."
05:12 "Qui ? Qui ?"
05:13 [Rires]
05:15 "Il s'appelle Verdet, vous n'avez pas de réservation ?"
05:17 "Pas du tout, monsieur, on a terminé devant le vestiaire, il nous a installé une table de camping."
05:21 [Rires]
05:23 [Applaudissements]
05:26 "Mais à qui il t'a tenu, ça ?"
05:27 "Benjamin, toi, tu peux utiliser son poids, hein ?"
05:30 [Musique]

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