• l’année dernière
Le philosophe Raphaël Enthoven était l’invité de BFMTV pour réagir à l’allocution d’Emmanuel Macron, à travers laquelle le président de la République a appelé aux “100 jours” de l’apaisement, pour tourner la page de la réforme des retraites.

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Transcription
00:00 En démocratie, les vertus pour vous faire élire ne sont jamais les vertus pour gouverner.
00:03 Vous devez plaire à des tas de gens pour vous faire élire et une fois que vous gouvernez,
00:07 vous êtes bien obligé de prendre des décisions et par là même de trancher dans le vif et
00:09 de déplaire à certaines personnes.
00:11 Cette capacité de déplaire me paraît non pas le symptôme d'une crise démocratique
00:16 mais le symptôme d'une autorité de l'État en l'occurrence.
00:18 Et à cela s'ajoute le fait que Pierre Rosanvalon prend des exemples qui me fascinent.
00:25 Il cite Jacques Chirac, Raymond Barr et François Mitterrand comme des figures d'autorité.
00:32 Enfin, François Mitterrand est un Florentin dont le cahier des charges historique n'était
00:37 pas celui qu'il a accompli.
00:39 Raymond Barr était un antisémite corrompu qui a été l'homme le plus impopulaire de
00:43 France et de tous les premiers ministres connus.
00:45 Quant à Jacques Chirac, il n'avait aucune opinion, il changeait d'avis tout le temps.
00:48 Je veux dire, ce ne sont pas des exemples de fermeté ou d'autorité de l'État.
00:52 Je n'ai pas le sentiment qu'on soit là.
00:55 Mais surtout si je ne suis pas un noble.

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