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00:00 - Sylvain, merci, vous êtes militaire, vous habitez au quartier Bellevue.
00:03 Vous êtes très bien dans ce quartier, ça se passe très bien pour vous ?
00:06 - Ça se passe très bien, sauf les rodéos, malheureusement.
00:10 C'est le seul point, c'est le seul hic qu'il y a dans le quartier.
00:14 - Il y en a énormément ?
00:15 - Ça va deux, trois fois par semaine minimum.
00:19 Et quand c'est en vacances, bien sûr, c'est tous les jours.
00:22 Et puis pour eux, c'est un jeu.
00:24 - Justement, les riverains sont au bout de leur vie, c'est ça ?
00:29 Les habitants de...
00:30 - Il y en a qui avaient des enfants, parce que j'ai vu des reportages aussi,
00:36 obligés de déménager le week-end,
00:38 de suite aux rodéos, parce que l'enfant ne dormait pas, en bas âge et tout.
00:44 Il y en a, pareil, il y en a plein qui ont dû déménager à cause de ça, justement.
00:50 - Alors, il n'y avait pas de soucis particuliers avec le voisinage, sinon ?
00:55 - Non, il n'y a pas de soucis particuliers.
00:58 C'est juste les rodéos urbains.
01:00 - Mais je ne comprends pas, parce que c'est...
01:02 Il paraît que pendant les vacances, il paraît que c'est toute la journée.
01:05 - C'est le matin, heureusement, ils dorment.
01:09 Mais ça commence à 14 heures et ça finit jusqu'à 22 heures, des fois.
01:14 - Alors, la question que tout le monde doit se poser, Benahim ?
01:17 - La police.
01:18 - Ah oui, la police.
01:19 - C'est la police, oui.
01:20 - Les patrouilles, apparemment.
01:21 J'ai envie de dire, mais je les appelle.
01:26 Je les appelle et je ne pense pas être le seul à les appeler
01:29 au moins toutes les 10 minutes pour que ça bouge.
01:32 Et tout ce qu'ils nous disent, c'est qu'on envoie des patrouilles.
01:35 Ils n'ont pas assez d'effectifs.
01:38 Donc, je viens le croire, mais bon, ça fait depuis 2017
01:42 que Bellevue est un quartier qui craint.
01:44 Le maire est au courant que c'est un quartier qui craint,
01:48 mais n'a pas envie de mettre des caméras de surveillance dans ce quartier.
01:51 Il n'y a aucun ralentisseur, rien.
01:55 Donc, les jeunes, ils voient une liste, une piste droite
01:58 et puis en avant guinguant.
02:00 - Vous avez raison, au moins mettre des ralentisseurs.
02:02 - Mais c'est...
02:03 - Ah oui, c'est rien, ça.
02:04 Rien à faire et c'est très rapide et il faut le faire assez vite.
02:06 Je remballe, les gens dorment de partout.
02:08 - Ils ne vont pas passer...
02:09 - Ici, de toute façon, on marche sur la tête.
02:10 Dans ce pays, c'est...
02:11 On va parler dans un instant avec ses collègues de Montréal,
02:13 mais je vous dis, on marche sur la tête ici.
02:14 Tout marche à l'envers.
02:15 C'est un truc de fou.
02:16 Donc, ça dure combien de temps, cette affaire ?
02:19 Depuis combien de temps ?
02:20 - Là, c'est depuis facilement janvier.
02:22 Et c'est toutes les semaines, toutes les semaines.
02:25 - Non, mais juste mettre des ralentisseurs.
02:27 - Non, mais...
02:28 - S'il vous plaît, s'il vous plaît, on va d'abord.
02:29 - Des motos de crosse ?
02:30 - Oui, oui, mais...
02:31 - Ils vont rouler sur le ralentisseur.
02:32 - Pas du tout.
02:33 - Ils trouvent toujours des ralentisseurs.
02:34 - Les vidéos surveillance.
02:35 - Parce que mardi dernier, ils ont carrément fait un rodéo,
02:38 mais dans un centre commercial, du côté des Chirol.
02:40 Ils sont rentrés dans le centre commercial.
02:41 - Hallucinant, les images.
02:42 - Ils sont rentrés dans le centre commercial
02:43 et ils ont fait un rodéo dans le centre commercial.
02:45 C'est assez dingue.
02:46 - Alors, donc rien ne bouge.
02:49 - Ah ouais, regarde.
02:50 - Rien ne bouge.
02:51 - Non, mais regarde ça, c'est le summum, là.
02:53 - Alors, donc comme vous l'avez dit, tout est en stand-by.
02:57 Ça continue là, toujours ?
02:58 - Bah, juste le lendemain, après mon...
03:02 Comment dire ?
03:04 - Mon intervention, oui.
03:06 Alors, on va en parler, justement.
03:07 - Mon intervention, moi, j'ai les jeunes.
03:08 - Parce que...
03:09 - Ils ont recommencé juste le lendemain.
03:11 - D'accord, ils ont recommencé le lendemain.
03:12 Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
03:13 Il y avait un rodéo urbain, vous décidez d'intervenir.
03:16 Vous dites quoi ?
03:17 Il paraît que vous leur parlez gentiment au départ.
03:19 - C'est ça, je leur demande juste d'arrêter.
03:21 Et en fait, le problème qui se passe,
03:24 c'est que j'ai mon appartement
03:26 qui donne sur un terrain de jeu juste à la sortie de chez moi.
03:30 Il y a des jeunes qui jouent juste à côté.
03:33 Ils passent, eux, ils les rasent, ils n'en ont rien à faire.
03:37 Et c'est vraiment un danger.
03:40 C'est un chemin, normalement, que pour les piétons.
03:42 Les motos n'ont pas le droit de passer là.
03:45 Et eux, ils y vont plein pot.
03:47 Ils y vont sans casque, sans rien.
03:50 Les motos, le bruit, c'est...
03:54 - C'est un enfer.
03:55 - Oui, c'est ça, c'est un enfer.
03:57 - Ils ont quel âge ?
03:58 - C'est des adolescents dans la tranche d'âge, 14, 17 ans.
04:02 - On va rappeler votre quartier, ça se trouve où ?
04:04 - Au niveau de Bellevue, donc à Brest.
04:06 - Exactement.
04:07 - C'est un quartier qui est réputé déjà
04:10 pour craindre...
04:13 C'est un quartier très chaud.
04:15 - D'accord.
04:16 - J'ai malheureusement acheté une propriété,
04:21 donc sans réfléchir avant.
04:24 Je voulais vraiment partir de tout ce qui est monde militaire
04:27 et base militaire pour avoir mon indépendance.
04:31 Ce que j'aurais pu réfléchir avant.
04:35 Et malheureusement, les rodéos interviennent
04:41 assez récurrent.
04:45 Et le dimanche, pour moi, c'était la goutte de trop.
04:51 Donc j'ai voulu intervenir et je suis sorti dire aux jeunes
04:55 de stopper ces rodéos.
04:57 Il n'a pas été d'accord avec ça.
05:00 Il a dit "il n'y a pas de souci, je reviens".
05:03 Il est revenu avec une vingtaine de ses jeunes.
05:07 Du coup, ils sont revenus et ils ont gueulé.
05:10 Je suis sorti de chez moi et c'est là qu'ils se sont jetés
05:13 sur moi avec la batte de baseball, une branche d'arbre,
05:17 des cailloux et...
05:19 - Vous étiez combien ? Vous étiez une vingtaine ?
05:21 - Une bonne vingtaine de jeunes, oui.
05:23 - Vous étiez tout seul, vous ?
05:24 - Oui, j'étais tout seul.
05:25 Il y avait une dame avec ses enfants sur le terrain de jeu,
05:28 mais bon, bien sûr, ce qui est logique,
05:31 elle peut intervenir et tout.
05:34 - Et donc ?
05:35 - Face à 20 jeunes, on ne peut rien faire.
05:38 - Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
05:40 - Ils n'ont rien dit, ils ont juste tabassé.
05:43 C'est de la violence gratuite.
05:46 Eux, ils ne connaissent que ça.
05:49 Malheureusement, c'est si triste à lire,
05:52 mais il y a un manque d'éducation de leur côté.
05:55 Et puis c'est...
05:58 - Quand on dit que vous avez été poignardé ?
06:02 - Poignardé au niveau de la fesse droite, du coup.
06:05 - D'accord.
06:06 - Et après, j'avais au niveau du crâne aussi des points de suture.
06:13 Et bien sûr, après, le cocard et...
06:16 - Ça a duré combien de temps ?
06:19 - Une minute ou deux, à peu près.
06:22 Peut-être que je grossis les choses, mais...
06:25 - Alors vous avez porté plainte, bien entendu ?
06:28 - J'ai porté plainte hier, du coup, le lendemain de l'agression.
06:32 - Ça en est où ?
06:34 - Là, je dois retourner jeudi pour identifier les jeunes.
06:39 - On a déjà une idée de...
06:41 Enfin, il y a des jeunes qui ont été appréhendés, ça y est ?
06:44 - Là, les témoins ont...
06:46 Il y a quelques témoins qui ont aidé à identifier des jeunes.
06:49 Donc ils vont voir si ça cohorte,
06:51 si j'arrive à me rappeler de la tête de certains jeunes,
06:55 parce que c'est vrai qu'il y en avait beaucoup.
06:57 Et je n'ai pas pu tout regarder, tout le visage.
06:59 - Il n'y a pas de caméra de surveillance ?
07:01 - Non, le maire ne veut pas.
07:02 - Il n'y a pas du tout de caméra de surveillance.
07:05 Parce que le maire, justement, ne veut pas en mettre dans les quartiers qui craignent comme ça.
07:09 - Mais je crois que les jeunes sont connus, quand même, dans le quartier, non ?
07:12 - Les jeunes sont connus.
07:14 Et comme je vous l'ai dit, en fait, ils savent très bien où sont les motos.
07:18 Ils savent... Ils doivent se douter où sont les jeunes aussi.
07:23 C'est des HLM, des logements sociaux.
07:27 Donc, comment dire...
07:30 Il y a un gardien qui s'occupe de chaque logement,
07:33 qui a dit carrément aux policiers,
07:35 voilà, les motos sont dans tels immeubles et tout.
07:39 Donc les policiers sont au courant. Ils savent...
07:42 - Bien sûr, ils savent, bien sûr.
07:44 - Et quand j'avais appelé les policiers, ils m'ont dit,
07:46 "Mais on sait où ils sont, mais on peut pas intervenir."
07:49 - Pourquoi ?
07:50 - "Parce qu'il y a des procédures, parce qu'il y a ci, parce qu'il y a ça."
07:53 - Ah, mais c'est incroyable.
07:54 - Il y a toujours des...
07:56 - Ce que vous auriez pu...
07:57 Alors, aujourd'hui, quels sont les séquelles que vous avez...
07:59 Ça aurait pu être beaucoup plus grave.
08:01 - Là, les séquelles, donc...
08:04 C'est plus... J'ai envie de dire, c'est plus de peur qu'une malle.
08:07 - C'est ça, aujourd'hui ?
08:08 Aujourd'hui, vous avez peur de sortir de chez vous ?
08:10 - J'ai un peu peur des problèmes de représailles,
08:12 parce que c'est vrai que c'est des jeunes,
08:16 et tout ce qu'ils vont chercher, c'est tabasser.
08:19 Après, comme je l'ai dit dans les autres reportages,
08:21 c'est pas des jeunes qui vont chercher à tuer quelqu'un.
08:25 Parce que vouloir tuer une personne, c'est quelque chose de fort.
08:30 Même les militaires, l'armée de terre ou même les légionnaires,
08:34 on est formé pour ça.
08:36 Et même formé, il y en a qui...
08:39 Je suis désolé de se prendre l'expression, mais ils se chient dessus.
08:42 - Bien sûr, vous avez raison de le dire. Il faut dire les choses.
08:45 - C'est quelque chose qui est très dur.
08:47 Et pour des jeunes comme ça, ils ont pas envie de tuer.
08:50 Tout ce qu'ils ont envie, c'est de dire, voilà, c'est mon quartier.
08:53 - C'est ça, voilà.
08:54 - Tu fais pas la loi, c'est moi qui l'ai fait.
08:57 - Aujourd'hui, ça va être quoi, la suite, pour vous ?
08:59 - La suite, malheureusement, c'est de soit louer l'appart
09:02 ou soit le revendre.
09:03 - C'est à l'épartien.
09:05 - C'est encore une fois les agressés, les harcelés qui partent.
09:09 C'est toujours les harceleurs, les agressions, ils restent, eux.
09:12 - C'est ça.
09:14 Et puis c'est toujours pareil, que ce soit les appartements
09:17 ou même dans les écoles, les agressés, les victimes,
09:20 c'est toujours eux qui vont en avant.
09:23 Et heureusement que je l'ai demandé pour retourner sur base,
09:28 qui est beaucoup plus sécurisé, du coup.
09:30 - C'est incroyable.
09:31 - Ça va se faire dans les jours à venir.
09:33 - Vue la violence de ce qui s'est passé, il faut le dire très clairement,
09:37 vous auriez pu mourir.
09:38 C'était un déferlement de haine et de violence.
09:40 Et ce qui est incompréhensible, alors que Gérald Darmanin,
09:43 le ministre de l'Intérieur, a érigé la lutte contre les rodeos en priorité,
09:46 il y a eu 6900 opérations, 38000 contrôles, à Brest, rien.
09:50 - Donc ça veut dire que le ministre de l'Intérieur veut que ça bouge,
09:55 et à Brest, on a l'impression que rien ne bouge,
09:57 parce que qu'est-ce qui se passe ?
09:59 C'est quoi ? C'est le maire ?
10:01 - C'est un manque d'effectifs.
10:03 - Pour moi, je pense que c'est le maire.
10:05 Ce qu'il en ressort à chaque fois, c'est que c'est ça,
10:09 le maire ne fait pas son boulot, le maire ne fait pas son boulot.
10:11 - C'est un maire quoi ?
10:12 - C'est un maire socialiste et il est élu depuis 2000,
10:14 donc il est réélu régulièrement quand même.
10:16 Maintenant, je pense qu'il y a une brève faille dans ce quartier.
10:19 - Comme le disent les policiers aussi, peut-être qu'il y a aussi un manque d'effectifs,
10:22 mais bon, depuis 2017, un manque d'effectifs.
10:24 - Bien sûr.
10:25 - À un moment...
10:26 - À un moment, c'était grave, là, ce qui se passe.
10:28 - À un moment, ça doit être une priorité.
10:30 Il se passe quoi d'autre à Brest ? Non mais excusez-moi.
10:32 Il se passe quoi d'autre à Brest ?
10:33 - Ah non, mais pas grand-chose.
10:34 Non, mais ça doit être la priorité.
10:35 C'est un quartier chaud qui est connu comme tel.
10:37 C'est incroyable que la police ne réagisse pas.
10:39 Alors le problème, c'est que pour les rodeos urbains,
10:41 effectivement, à partir du moment où ils sont prévenus,
10:43 souvent, les jeunes ont le temps de partir.
10:44 Mais il faut qu'il y ait des policiers en patrouille
10:46 qui soient positionnés là où vous habitez
10:48 pour les stopper s'ils viennent tous les jours.
10:50 Sinon, ce n'est pas possible.
10:51 - Ce ne sont pas des policiers qu'il faut.
10:52 - Les rodeos urbains, ça existe depuis 15, 20...
10:54 Moi, j'ai connu ça aussi depuis 25 ans.
10:56 Ce n'est pas d'aujourd'hui, les rodeos urbains.
10:57 Tu peux mettre autant de policiers.
10:59 Si tu attrapes le mec sur sa bécane,
11:00 il fait 2 heures de garde à vue, on lui rend sa bécane.
11:02 Et au bout de 2 heures, il est dehors.
11:03 Et à minuit, il recommence à faire la guerre.
11:05 - Non, on ne les rend plus, les bécanes.
11:06 - Ça ne sert à rien.
11:07 M. Darmanin, il a mis des choses en place contre les rodeos.
11:09 - Un an de prison.
11:10 Pourquoi le maire ne le fait pas ?
11:11 - Il y a un moment donné, tu ne pouvais même plus poursuivre les mecs.
11:13 À un moment donné, quand tu les poursuivais,
11:14 comme les mecs se plantaient en bécane et tapaient des poteaux,
11:16 ça faisait pleurer des moments pour rien, ça faisait des drames.
11:18 Tu ne pouvais même plus les poursuivre.
11:20 Il y avait l'ordre d'arrêter de les poursuivre.
11:21 Ce n'est pas de mettre des policiers.
11:22 C'est à un moment donné, de mettre des sanctions
11:24 qui vont aider les policiers.
11:26 Sinon, ça, ça pourrit la vie de tous les habitants.
11:28 Les mecs ne peuvent pas dormir.
11:29 Lui, il n'a rien fait, lui.
11:30 Lui, il veut juste descendre et dire
11:31 "arrêtez de foutre le bordel".
11:32 Il se fait casser la gueule, il remonte chez lui
11:33 et là, il va déménager.
11:35 À un moment donné, ça ne sert à rien de dire
11:37 "on va mettre des policiers".
11:38 - Sylvain, vous voulez rajouter quelque chose ?
11:39 - Apparemment, les flics sont intervenus suite à mon agression
11:42 et se sont fait caillasser leur voiture.
11:45 - D'accord.
11:46 - Ils ont eu hâte de le faire et tout.
11:47 Donc, je pense que c'est ça en fait.
11:51 Ils ont peur des représailles, les policiers.
11:56 Parce que "flic", c'est un peu vulgaire.
11:58 Et c'est ça en fait.
12:01 C'est la peur aussi bien dans les voisins
12:04 pour ne pas vouloir témoigner
12:06 que dans la police pour ne pas vouloir vraiment intervenir
12:10 et faire leur boulot.
12:12 - Ça se comprend qu'on laisse comme ça.
12:13 - Oui.
12:14 - Sylvain, on espère que ça va bouger en tout cas.
12:16 Moi, je suis député de savoir que vous devez quitter le quartier.
12:20 C'est vraiment n'importe quoi.
12:21 Excusez-moi de vous dire ça.
12:22 On marche vraiment sur la tête.
12:24 - C'est ça.
12:25 - C'est fou.
12:26 Vous habitez seul ?
12:27 - J'habite seul, oui.
12:28 - D'accord.
12:29 - Et encore, lui, il peut partir.
12:30 Il y en a qui sont bloqués là-dedans.
12:31 - Oui, parce qu'il est militaire.
12:33 - Et même votre bien pour revendre.
12:35 Bon courage.
12:36 Parce que qui va vouloir récupérer un appartement
12:38 qui soit dans un endroit où on sait qu'il y a de la violence surveille ?
12:41 - Non, mais il faut que ça bouge.
12:43 Il faut que ça bouge.
12:44 C'est insupportable.
12:45 Voilà.
12:46 Tiens, on me dit, voilà, c'est Michel Alliomarie
12:48 qui avait interdit d'intercepter les jeunes en rodéo
12:50 pour éviter les chutes.
12:51 - Bien sûr.
12:52 - Donc, Sylvain, en tout cas, tenez-nous au courant.
12:54 On va suivre ça.
12:55 Et on espère que ça va bouger pour vous.
12:56 On espère que ça va bouger pour tout le quartier de Brest qui nous regarde
12:59 et pour tous les habitants qui en ont vraiment ras-le-bol.
13:02 [Musique]