Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 18 avril 2023 avec Philippe Caverivière.
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AmusantTranscription
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL
00:05 L'œil de Philippe Cavrivière.
00:07 7h54. Alors Philippe, Olivier Dussopt, ministre du travail, restez pour votre chronique. Vous allez donc nous parler de la l'occupation présidentielle ?
00:13 Oui j'ai écouté notre président qui veut un dialogue sans aucune limite ni aucun tabou.
00:19 Bon si c'est le président qui demande ce sera donc une chronique sans aucune limite et aucun tabou. Bonjour Olivier !
00:26 Libérée, délivrée, c'est un Olivier ! Libérée, délivrée qu'on reçoit ce matin, sa loi a été promulguée.
00:34 Alors niveau engouement, attention c'est pas France 98 non plus, elle n'est pas que populaire.
00:40 Les français sont remontés mais là Olivier vous êtes à RTL, à Nuit-sur-Seine, vous êtes donc en zone libre.
00:46 Il n'y a que des blindés et des papys, et des papys blindés, c'est pas un territoire hostile.
00:50 Mais revenons à cette allocution présidentielle. J'ai regardé mon Yves Calvi hier sur BFM.
00:55 Il y a un côté que j'adore dans ces allocutions, c'est le compte à rebours façon nouvel an.
00:59 Il y a un côté ridicule et festif à la fois.
01:02 Yves il faisait sa tête de, je le connais, il faisait sa tête de l'inventura sur le côté,
01:07 c'est qu'il n'est pas content quand il fait ça, il faisait plus que deux minutes,
01:09 deux heures que je me... faut qu'on en finisse, plus que une minute, et puis après ça faisait cinq, quatre, trois, deux, un !
01:18 *Cri de joie*
01:19 Bon sauf qu'après c'était pas l'explosion de joie, ils ont pas lancé une queue leu-leu avec Laurent Berger et Sophie Binet.
01:24 Et mon Yves il n'est même pas revenu à l'antenne. Il a laissé Maxime Switek lâchement se faire engueuler par Laurent Berger.
01:30 Putain il était remonté Lolo Berger.
01:33 - Tu vas pas commencer à jouer avec mes couilles !
01:34 - Allez, allez, ça Lolo Berger !
01:35 Dans le texte.
01:37 - Juste avant l'allocution présidentielle, on a entendu beaucoup de commentateurs redouter que le président ne rallume le feu de la contestation
01:43 par une petite phrase.
01:44 - J'aime bien des petites phrases.
01:45 Emmanuel Macron c'est le seul président à qui on demande "s'il vous plaît mettez un peu de langue de bois,
01:50 on n'est pas prêts à tout entendre".
01:53 Il est trop cash Emmanuel. Heureusement qu'il n'est pas médecin en soins palliatifs.
01:56 Putain il ne perdrait pas de temps pour les annonces, il te ferait ça face en brasserie.
02:00 - Alors j'ai un cancer du pancréas pour la 14, une démence cellule pour la 12,
02:06 une maladie de charcot pour la 8, je vous dis pas à bientôt du coup la bonne journée !
02:10 Bon les syndicats attendaient un mea culpa de Macron. Si on imagine qu'il y a trois tailles de mea culpa,
02:16 small, medium ou large, là on est sur du extra small.
02:21 C'était près du corps quoi.
02:23 - Alors revenons sur le fond de l'allocution. Emmanuel Macron n'a pas fait d'annonce spectaculaire.
02:27 - Pourtant il y avait la Marseillaise,
02:31 Olivier Dussop et Franck Resser ont trouvé Emmanuel Macron très bon.
02:35 Et Laurent Berger et Marine Le Pen n'ont pas été convaincus.
02:38 Décidément on va de surprise en surprise en ce moment.
02:41 Mais il est lucide le président, il a dit à l'évidence.
02:45 L'informe n'est pas acceptée.
02:48 Trois mois de bordel, 9000 tonnes de poubelles dans les rues, je te confirme que c'est pas totalement accepté.
02:53 Le président nous a rassuré, il a dit "je ne suis pas sourd" sans vouloir vexer la petite dame en bas à droite qui fait des grands signes pour les malentendants.
03:00 Vous avez noté qu'il y a un homme qui est venu relayer la dame au bout de deux minutes ?
03:03 - Oui.
03:04 - C'est pas des gros bosseurs les traducteurs ?
03:06 C'est quand même des beaux feignants parce qu'elle fait trois minutes, l'eau t'y déboule.
03:10 C'est pas trois gestes de macarena qui vont les crever quand même.
03:13 En plus pour faire des économies, pardon, on aurait très bien pu prendre Éric Dupond-Moretti,
03:18 qui maîtrise parfaitement le langage des signes, il aurait des bons pour les négo.
03:21 Allez, à ce qu'il me rechaîne.
03:23 Et tout le monde comprenait.
03:25 - Oui, c'était clair.
03:26 - C'est quand même dommage de ne pas faire des économies.
03:28 - Le président Macron a quand même fixé trois chantiers, le travail, l'ordre républicain et le progrès, ça vous a interpellé ?
03:32 - Il n'y a que moi qui est...
03:34 Vous n'avez pas compris que...
03:36 - Non.
03:37 - Ordre et progrès, ordem et progresso.
03:39 - C'est le drapeau brésilien.
03:41 - Il nous a vendu la devise du Brésil.
03:43 Oh, il est long.
03:45 Samba de Iñárrú, sorti en 98.
03:48 Et derrière, il enchaîne par Notre-Dame.
03:51 - Il est venu le temps des quatidroits.
03:55 - Sorti en 98 aussi.
03:57 Là, on est en train de lever un truc.
03:59 En fait, il n'avait pas d'idée, Emmanuel Hier.
04:01 Il a dit "Brigitte, passe-moi la compil' Hitmachine 98.
04:06 J'ai un discours à faire pour 20h".
04:08 Et putain, il nous a vendu Samba et Notre-Dame.
04:10 - En tout cas, la première ministre Elisabeth Borne
04:13 devrait rester à Matignon jusqu'au 14 juillet.
04:15 - Elisabeth Borne, sur sourire, va rester au moins jusqu'au 14 juillet
04:19 à la tête de ces 50% de débiles.
04:22 C'est elle qui l'a dit.
04:24 Les Français reprennent souvent au président une forme de mépris.
04:27 Notre invité, Olivier, a contesté cette accusation.
04:30 On voit mal le lien entre le gouvernement et le mépris.
04:33 À moins qu'Elisabeth Borne, un soir, ait demandé à Olivier...
04:36 - Olivier, tu la vois, ma réforme, dans la glace ?
04:42 - Non, non, non.
04:43 - Tu les trouves jolies, mes amendements ?
04:46 Et mes annuités ? Tu les aimes, mes annuités ?
04:49 Et ma réforme ? Tu l'aimes, ma réforme ?
04:53 - Marie Le Pen...
04:55 - Oui, j'entends bien.
04:57 - Il ne peut pas se marrer.
04:59 - Il est tout rouge.
05:01 - C'est bon signe.
05:03 - Il est en apnée.
05:04 - Marie Le Pen a déclaré que Macron a le choix entre référendum,
05:06 dissolution ou démission.
05:08 On sait qu'aucun de ces choix n'est lui.
05:10 - Elle propose n'importe n'a quoi que Marine.
05:12 - Pardon, quitte à proposer n'importe n'a quoi que,
05:14 autant qu'elle soit originale,
05:16 je propose que Emmanuel Macron divorce de Brigitte
05:19 et se marie avec Ayanna Kamoura et Noël Leroy,
05:22 en troupes, à Disney.
05:23 Je demande solennellement qu'Elisabeth Borne soit remplacée
05:26 par Jérôme Commander, tant qu'à faire des conneries,
05:28 laisser faire un professionnel.
05:30 - Les syndicats promettent un 1er mai historique.
05:32 - Historique.
05:33 - Les manifestations ne s'arrêtent jamais,
05:35 on dirait les adieux de Michel Sardou.
05:37 On attend tous le 1er mai, la grande mobilisation,
05:39 pile pendant les vacances.
05:40 Coup de chance pour les provinciaux.
05:42 Grâce à la grève SNCF, ils ne verront pas débarquer chez eux
05:44 les seuls gens qu'ils détestent plus que le gouvernement,
05:47 les parisiens.
05:48 Alors moi je pense qu'il y a les prochains jours,
05:50 Macron va écouter très attentivement Louis Bodin.
05:53 "Plus il fera beau, plus la colère sociale va fondre
05:56 tel un glaçon dans un rosé tiède.
05:59 C'est prouvé, c'est scientifique,
06:00 la colère sociale est soluble dans le rosé
06:03 et dans les tubes de l'été. "
06:05 - Ça va, au Brésil, on reprogrète.
06:09 - On reprogrète.
06:10 - L'œil de Philippe Cabré hier.
06:13 ...