CV ARNAUD DUCRET
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00:00 J'ai fait mes jobs, j'ai été servant dans un restaurant pendant deux ans et demi.
00:02 J'ai fait des animations en boîte de nuit où je jetais les cadeaux aux gens en dansant
00:06 sur un comptoir où je te jure que des mecs tueraient leur mère pour avoir un t-shirt
00:10 à Inaken.
00:11 Arnaud Ducré.
00:12 Arnaud Jean-Claude François.
00:13 06 12 78 au CHU de Rouen.
00:17 Je mesure 1m90 et mon poids, je peux juste vous dire que habillé je fais plus vieux,
00:22 nu je fais plusieurs.
00:23 Ma ville de résidence c'est Paris.
00:25 Comme Paris est de plus en plus difficile, je crois même que j'ai un arrondissement
00:31 de résidence.
00:32 Je ne bouge plus dans Paris parce que pour aller dans Paris maintenant tout est compliqué.
00:34 Marier.
00:35 J'ai un enfant, Oscar, 10 ans.
00:39 Et ma femme elle a des triplés, Angélique, Florian, Léo.
00:42 Et je tiens à dire aux gens que s'il y a des familles recomposées, ce sont des triplés
00:45 qui ne se ressemblent pas.
00:46 Donc je vous le dis, ça ne sert à rien.
00:47 Les triplés qui ne se ressemblent pas c'est juste trois crises d'ado.
00:50 C'est même pas attractif.
00:51 Un enfant, il faut savoir que quand tu veux, tu donnes un ordre à un enfant.
00:55 Il faut le répéter trois fois.
00:56 Donc là, tu vas me dire que c'est neuf.
00:58 Parce qu'ils sont trois.
00:59 Je suis rentré au conflit avec Jean Dujardin, avec Daniel Lucruet.
01:04 Je crois que j'ai vraiment été connu, il y a deux phases.
01:07 Les profs au cinéma, les profs 1 qui a cartonné chez les gamins et qui m'a fait connaître.
01:11 Et vraiment où je suis rentré chez les gens, c'est vendredi tout est perdu.
01:15 Je voyais les gens se retourner, mais ils ne connaissaient pas mon nom.
01:17 Ils me faisaient « Ah, t'es le mec, là, comment ? »
01:19 « Ah putain, euh, euh, Lucruet, euh, Daniel Lucruet. »
01:23 Non, ça, c'est pas moi.
01:24 Daniel Lucruet, c'était avec Stéphanie de Monaco.
01:26 Moi, c'est Arnaud Lucret.
01:27 C'est le jour où on va appeler Daniel Lucret, on va l'appeler Arnaud Lucret, que là, je
01:30 serai vraiment connu.
01:31 J'ai le permis de conduire.
01:32 Mon père, pendant un moment, vivait dans une casse-auto.
01:35 Et dans la casse-auto, je prenais les voitures qui étaient là.
01:36 Et je tournais dans le parc et j'allais déposer.
01:39 Mon père m'apprenait à conduire comme ça.
01:40 J'ai eu tout de suite le permis et je l'ai perdu parce que j'ai perdu mes points parce
01:44 que je roule vite.
01:45 J'étais à Rouen, je suis arrivé à Paris et à Paris, je me suis vite rendu compte
01:47 qu'il n'y avait pas besoin de voiture.
01:48 Et j'ai eu mon fils.
01:49 Et quand j'ai eu mon fils, j'ai repassé mon permis.
01:52 Et là, j'ai tous mes points.
01:53 J'étais un élève dissipé, j'étais un élève feignant.
01:58 J'étais un élève pas du tout dans le moule de l'école.
02:02 On est tous un peu comme ça, les artistes, souvent.
02:04 Pas tous, mais j'ai l'impression que c'est un peu quand même… J'y arrivais pas, quoi.
02:07 J'y arrivais pas.
02:08 Et heureusement, c'est aussi le travail des professeurs ou des maîtresses.
02:13 J'ai eu une prof de français extraordinaire qui m'a dit « Non, il faut que tu fasses
02:16 du théâtre.
02:17 Tu es fait pour ça et c'est ça qui va te donner… Tu vas trouver un sens à ta vie. »
02:20 Et j'ai trouvé un sens à ma vie grâce à ça.
02:22 Je n'ai pas de diplôme, je n'ai pas de… Non, non.
02:26 Même au brevet de collège, je suis parti.
02:28 J'ai mis mon nom et mon adresse.
02:29 J'ai dit « Je peux vous donner mon nom ? » C'était au début, tout au début de l'épreuve.
02:32 Il m'a regardé et il m'a fait « Oui, enfin vous ne restez pas ? » « Non, non, je n'ai
02:37 pas envie.
02:38 » Et je suis parti.
02:39 Et j'ai dit à ma mère qu'il y avait eu une bagarre et qu'en fait, on avait été
02:41 obligé de quitter l'école, ce qui était totalement faux.
02:43 Et donc évidemment, comme tous les mensonges, ma mère a découvert la vérité.
02:46 Et je me suis fait défoncer.
02:47 Un peu l'anglais parce que les triplés à la maison sont tous bilingues.
02:51 Ma femme est bilingue, les triplés, ils ont même bilingue.
02:54 C'est-à-dire que Léo, par exemple, tu as l'impression que c'est un américain.
02:57 Il parle vraiment avec l'accent américain.
02:58 Les américains ne pensent pas qu'il est français.
03:01 Je peux aller parler très vite moi à des gens.
03:03 Je baragouine toujours, je me débrouille.
03:05 Premier job, j'ai été servant dans un restaurant pendant deux ans et demi.
03:10 J'ai vendu des fringues dans des magasins.
03:12 J'ai livré des supermarchés le matin de bonheur.
03:14 J'ai fait des animations en boîte de nuit où je jetais des cadeaux aux gens en dansant
03:18 sur un comptoir où je te jure que des mecs tueraient leur mère pour avoir un T-shirt
03:22 à Ina Ken.
03:23 Sachez-le.
03:24 J'ai fait tous ces petits boulots.
03:25 J'étais doubleur de films porno.
03:27 J'en ai fait deux.
03:28 Je n'y suis allé pas pour gagner de l'argent.
03:30 Je fais beaucoup de sport.
03:32 Je fais le sport presque tous les matins.
03:34 Mais, hygiène de vie, je devrais être beaucoup plus assidu et je ne le suis pas assez.
03:38 J'ai une femme très dynamique.
03:40 Comme moi, on se dit souvent qu'on est des kiffeurs de vie.
03:44 On a essayé d'aller courir ensemble.
03:45 Le problème c'est que j'ai des gens beaucoup plus grands qu'elle.
03:47 Donc à un moment, elle est derrière et me fait "tu m'attends pas".
03:50 J'adore la musique.
03:52 J'adore la musique noire américaine, spécifiquement.
03:55 Dangerous de Michael il me met de bonne humeur.
03:56 Ou James.
03:57 James.
03:58 Ou Dangerous.
03:59 Dangerous.
04:02 J'adore ce morceau.
04:03 [MUSIQUE]